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Comment faire de la photographie humaniste ?

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La photographie humaniste, comme son nom l’indique, traite de l’être humain. Mais suffit-il de photographier une personne pour s’inscrire dans ce courant artistique ? Quelle est précisément cette discipline, quels en sont les implications et comment apprendre à la maîtriser ?

Photographie humaniste : histoire et implications

La photographie humaniste : qu’est-ce que c’est ?

Dans la photographie humaniste, c’est l’Homme (au sens de l’espèce humaine) qui est au centre des préoccupations des photographes. Fêtes et célébrations, manifestations politiques, concerts, cette spécialité touche à tous les aspects de la vie de la société.

On date la naissance de la photographie humaniste en France dans les années 1930, quand les photographes ont commencé à s’intéresser à la vie au sein des quartiers populaires de Paris. On considère la discipline comme étant d’origine française grâce au travail de Robert Doisneau ou d’Henri Cartier-Bresson. Mais l’âge d’or de la photographie humaniste se situe à la fin de la Seconde Guerre mondiale, période de l’histoire où les Hommes ont été témoins de bouleversements colossaux (destructions de la guerre, naissance de la société de consommation, etc.).

La photographie humaniste se caractérise donc par :

  • La place prépondérante donnée à l’être humain.
  • L’environnement photographié : lieux de travail, de loisirs, etc.

En effet, l’un ne va pas sans l’autre : capturer l’image d’un humain seul est un portrait, photographier l’environnement revient à faire de la photographie de paysage. La photographie humaniste, c’est donc enregistrer l’être humain dans un environnement (ou son contexte) créé par lui et pour lui afin de montrer son mode de vie.

 

La photographie humaniste : l’œil du photographe, le message du reporter

Bien qu’elle ne s’accompagne pas toujours d’une information ou de revendications militantes, la photographie humaniste, par sa nature même, donne à voir les réalités sociales de son époque.

Pour faire de la photographie humaniste, il faut non seulement obtenir d’excellentes compétences technico-artistiques de photographe, mais aussi avoir une très bonne culture générale. Un œil neuf sur le monde, son actualité et une sensibilité sociale sont cruciaux pour déterminer quel est le cœur des changements sociaux de sa propre époque.

Ainsi la photographie humaniste va généralement de pair avec un propos journalistique. Petit à petit, la photographie est venue illustrer les écrits des professionnels de l’information. La miniaturisation des appareils a renforcé cette tendance et la photographie humaniste trouve un espace d’expression dans le photo-reportage, ou le photo-journalisme.

Pas de photographie humaniste sans une bonne formation aux techniques et aux outils de la photographie. Réaliser de bonnes prises de vue, généralement dans une ambiance en mouvement, nécessite de bien maîtriser son équipement, d’adopter un point de vue inédit et de savoir trier et choisir les bons clichés. Ces compétences ne s’acquièrent que grâce à une formation solide et un entraînement régulier aux côtés des professionnels. C’est cette formule d’apprentissage que propose l’EFET Photographie dans son Bachelor. La photographie de reportage, l’histoire de la photographie, l’analyse d’image ou encore l’anthropologie visuelle y sont enseignées.

Qu'est-ce qu’une exposition correcte en photographie ?

Photographie

Avoir une bonne exposition en technique de photographie signifie que le cliché final présente un équilibre parfait des intensités de lumière. Il n’est donc ni sous-exposé (étouffé par trop de couleurs noires) ni surexposé (dominé par les blancs). Comment maîtriser cet élément, essentiel afin d’obtenir une photographie de qualité ?

Quels sont les éléments d’une bonne exposition photo ?

L’exposition dans le jargon technique de la prise de vue photo désigne l’action du rayonnement lumineux sur le capteur (sur un appareil numérique) ou sur la pellicule (pour un équipement argentique). Un cliché excessivement clair a donc reçu une trop grande quantité de lumière : c’est une photo « surexposée ». Au contraire, si la lumière manque à la composition (ou si elle n’a pas été suffisamment captée), il s’agira d’un cliché « sous-exposé ».

L’exposition est influencée par trois variables au moment de la prise de vue :

  • La sensibilité ISO : la sensibilité du capteur à la lumière. En augmentant les paramètres, davantage de lumière est captée.
  • L’ouverture du diaphragme : c’est le diamètre d’ouverture de l’objectif au moment déclenchement. En agrandissant le diamètre d’entrée, plus de lumière peut accéder à l’appareil (et inversement).
  • La vitesse d’obturation : c’est le temps d’ouverture du diaphragme pendant le déclenchement. En augmentant le délai d’ouverture, on accroît la quantité de lumière qui est captée par l’appareil.

Afin de comprendre comment fonctionne l’exposition en photographie, il est essentiel de saisir le fonctionnement du fameux « triangle de l’exposition ». Les trois éléments qui composent l’exposition (ISO, ouverture et vitesse) sont interconnectés, il est impossible de les isoler sans modifier l’image capturée.

Il est tout à fait possible de configurer un appareil photo numérique afin qu’il capture automatiquement une scène avec la juste exposition. L’appareil photo se base sur le centre de l’image ou sur la totalité du cliché pour laisser passer plus ou moins de lumière.

 

L’exposition : paramètre automatique ou réglage manuel ?

Les photographes professionnels préfèrent régler manuellement les paramètres d’exposition de leur équipement. Travailler de cette façon permet d’éviter qu’il se produise des erreurs dues à l’automatisation. En effet, un appareil photo numérique en mode automatique cherche à exposer de manière correcte toutes les images.

Or, il est tout à fait possible de choisir sciemment de sous-exposer un cliché. C’est le cas lorsque le photographe souhaite obtenir un effet d’ombres chinoises ou qu’il décide de « cramer » une partie de l’image afin d’en mettre en évidence un élément spécifique.

Les paramètres automatiques de l’appareil influent sur d’autres facteurs, comme la profondeur de champ. En effet, la vitesse d’obturation modifie la captation du mouvement et il est possible d’aboutir à des flous non désirés. Il en va de même pour la sensibilité ISO, qui joue sur le grain de l’image.

C’est en école spécialisée que sont apprises toutes les techniques de la photographie professionnelle. L’EFET Photographie forme ses étudiants aux méthodes de gestion de l’exposition au moment de la prise de vue et de la retouche numérique.

Bien comprendre et manier l’exposition de son appareil photo sont les premières bases vers la maîtrise de la photographie numérique.

Comment réussir dans la photographie culinaire ?

Photographie

La photographie culinaire est une spécialité que peut choisir le photographe professionnel. Comme tout domaine d’expertise, il nécessite des compétences particulières et répond à des codes et des critères précis. Lesquels sont-ils et comment s’y former ?

Quelles sont les spécificités de la photographie culinaire ?

Cette spécialité englobe un vaste champ de la photographie : elle peut aller de la capture d’image d’aliments naturels, aux grands plats conçus par les chefs étoilés et jusqu’à l’illustration de livres. La photographie culinaire peut aussi, par extension, concerner l’image de la personne qui est impliquée dans la fabrication des plats mis à l’honneur.

Un photographe gastronomique s’intéresse, comprend et aime l’art culinaire. Outre ses goûts, il doit aimer l’aspect visuel des aliments et avoir l’œil pour savoir comment les agencer et quel angle choisir pour sa prise de vue. Cet intérêt personnel est un atout qui lui permettra de s’exprimer et d’interagir plus aisément avec les chefs cuisiniers avec qui il sera amené à travailler.

Pour exercer comme spécialiste de la photographie culinaire, il faut en respecter les codes. Ils varient bien évidemment en fonction du projet et des goûts des créateurs, cependant un critère précis doit invariablement être pris en compte.

Une photographie gastronomique raconte toujours une histoire. À ce titre, le photographe gastronomique doit être un excellent narrateur visuel. La photographie culinaire a pour spécificité de répondre aux codes et aux critères du storytelling.

 

Se former à la photographie culinaire : technique photographique et communication visuelle

Pour le photographe qui souhaite pratiquer la photographie culinaire, l’étape qui suit la maîtrise technique de l’équipement, c’est la communication. De l’histoire qu’il souhaite raconter par sa photographie découle l’agencement des aliments, des accessoires et le choix du rendu photographique.

Le photographe culinaire est donc un marketeur professionnel. Les accessoires qu’il choisira en diront beaucoup sur le produit qu’il met en avant. Dans le cas d’une photographie d’un plat entouré de bocaux, d’herbes et de linge de maison aux tissus naturels, les accessoires en disent long. Ils indiquent la provenance du plat, la saison ou encore l’ambiance dans laquelle le déguster.

Se former à la photographie culinaire c’est aussi connaître les techniques de post-production pour réajuster la couleur ou la lumière. La nourriture est une matière organique en mouvement, qui perd de sa fraîcheur et n’a pas le même aspect toute la journée.

Les photographes gastronomiques se forment d’abord comme photographes professionnels. En parallèle de la technique photographique généraliste, leur formation contient un volet de communication visuelle important. Cet apprentissage leur permet d’acquérir les codes de l’agencement d’une image ou encore les codes du storytelling. L'excellent Bachelor Photographie de l’école spécialisée l’EFET Photographie est un cursus comprenant ces deux champs d’apprentissages techniques. Les enseignements sont d’ailleurs complétés par des stages pratiques, primordiaux pour acquérir de l’expérience professionnelle.

 

La photographie culinaire est aujourd’hui en plein essor et demeure un style de photographie complexe à maîtriser. Elle nécessite d’avoir beaucoup d’expérience dans la pratique et une base très solide en technique photographique et en communication visuelle.

Comment obtenir des prises de vues photo de qualité professionnelle ?

Photographie

En photographie, le bon angle, la bonne idée et l’approche innovante déterminent la qualité du cliché. Découvrez comment maîtriser toutes les techniques de prise de vue photo pour atteindre un niveau professionnel.

4 techniques professionnelles de prise de vue photo

Découvrez 4 techniques de prise de vue photo pour améliorer vos clichés et atteindre une qualité professionnelle.

  • Le contre-jour : il s’agit de se positionner de manière à ce que le sujet de la prise de vue soit éclairé par l’arrière. Cette technique ne nécessite pas d’équipement particulier puisqu’il est possible d’utiliser la lumière naturelle. En revanche, vous pouvez choisir un éclairage artificiel avec un projecteur si vous travaillez en intérieur.
  • La pose longue : c’est la technique de prise de vue qui permet d’obtenir les photos urbaines avec les traînées de lumière des voitures. Il faut, pour maîtriser cette méthode, un appareil photo qui peut être positionné en vitesse « lente » et un trépied.
  • Le tilt-shift : cette méthode de prise de vue permet de donner un effet de maquette à votre photo. Elle se réalise en post-production, les appareils photo qui l’intègrent n’offrent pas un résultat de niveau professionnel. Le tilt-shift demande une bonne maîtrise des logiciels type Photoshop.
  • La photo infrarouge : la prise de vue infrarouge, ultra technologique, a beaucoup de succès auprès des professionnels et sur les réseaux sociaux. Cette technique nécessite du travail en post-production, notamment sur les teintes, les contrastes et la balance des blancs.

De manière générale, soignez votre mise au point et ne négligez pas les réglages d'ouverture, afin de capter le maximum de lumière. N’oubliez pas les techniques de prise de vue photo de base, comme la profondeur de champ.

 

Comment se former aux techniques professionnelles de la prise de vue photo ?

Maîtriser les techniques des prises de vue de niveau professionnel nécessite un œil artistique et une maîtrise des équipements photo et des nouvelles technologies.

Il est possible de commencer à pratiquer seul la photographie. Mais pour aller plus loin dans la pratique et viser la maîtrise de l’art des prises de vues professionnelles, il faut se former à la photo.

Il est fortement conseillé de suivre une formation professionnalisante qui intègre les nouvelles technologies à l’apprentissage « classique » des prises de vue photo. Débuté rapidement dans un cursus universitaire, cet apprentissage permettra d’acquérir les connaissances théoriques de la culture photo. Des stages ou des workshops proposés par l’école permettront aux étudiants de mettre en pratique leurs connaissances.

À ce titre, l’EFET Photographie propose un excellent cursus spécialisé. Cette formation intègre des apprentissages pratiques de prise de vue photo et la maîtrise des outils type PAO, pour la retouche en post production.

Comment calculer la luminance d'une image ?

Photographie

La luminance d’une image est une donnée importante à connaître afin de stocker facilement ses photographies et d’améliorer en post-production leur qualité. Il s’agit d’un quotient calculé entre l’intensité lumineuse d’une source de lumière et sa surface totale. En quoi cette donnée technique est-elle importante pour le photographe ?

Qu’est-ce que la luminance d'une image ?

En physique, la luminance indique le rapport entre l’intensité lumineuse d’une source et sa surface. En photographie, ce calcul sert à évaluer la sensation de lumière que dégage un élément de la composition d’un cliché.

Ce calcul permet d’individualiser un élément de la composition qui réfléchit de la lumière. Ce composant devient ainsi une source secondaire de la luminosité d’un cliché. Très importante dans la manipulation en post-production, la luminance d’une image se mesure en candela par mètre carré (noté cd/m²).

Dans le cadre de l’utilisation de logiciels de retouche photo, le terme est employé pour désigner la brillance d’une couleur. Plus une teinte est lumineuse, plus elle contient du blanc. Ainsi, le calcul de la luminance d’une image est à rapprocher des formules et des paramétrages du contraste, qui joue sur les oppositions de lumières et d’ombres. C’est aussi une technique de photographie qui fait appel à des méthodes de modification de la colorimétrie.

Il est possible de travailler avec la luminance relative, en donnant une valeur négative au noir et 1 pour le blanc, cette couleur étant prise comme point de référence. Ces valeurs sont à entrer dans un logiciel professionnel. Le calcul du quotient de la luminance d’une image est nécessaire afin de paramétrer le logiciel de la bonne manière : valeurs des couleurs, balance des blancs et accentuation des contrastes nécessitent de connaître la luminance.

 

Comment apprendre à calculer la luminance d’une image ?

En pratique, le calcul de la luminance d’une image est un exercice technique de professionnel. Il demande de maîtriser les logiciels informatiques de post-production.

Les valeurs fournies par ces supports numériques à propos d’un cliché servent au calcul de la luminance et du contraste de l’image. Les formules divergent selon le format de la photographie, les effets demandés et la luminosité d’origine. Ils s’effectuent différemment selon que l’on souhaite apporter ou non du contraste et la formule et le code à appliquer sont différents selon le logiciel utilisé.

Ainsi, pour apprendre à calculer la luminance d’une image, il est important en premier lieu de suivre une formation en photographie comprenant la maîtrise experte des derniers logiciels de retouche photo. En effet, un photographe professionnel doit savoir les utiliser pour reprendre ses images, les améliorer ou y ajouter des effets.

Une bonne formation en photographie doit donc impérativement comporter l’étude et la prise en main de ces outils, comme au sein du Bachelor de l’EFET Photographie.

Quel est le rôle des réflecteurs de lumière en photographie ?

Le lien entre un bon cliché et une lumière maîtrisée est bien connu des adeptes de la photographie. Travailler la luminosité d’une composition fait partie des étapes essentielles de l’élaboration d’une photographie de qualité. Parmi les équipements de gestion de la lumière, que sont les réflecteurs de lumière et comment bien les utiliser ?

 

Un réflecteur de lumière, qu’est-ce que c’est ?

En photographie, un réflecteur est un outil qui permet au photographe de réfléchir la lumière. Attention, il ne la crée pas (comme le ferait un flash), il réoriente celle qui existe déjà, qu’elle soit naturelle ou artificielle.

Puisqu’il s’agit d’un outil qui redirige une lumière de source pré-existante, le réflecteur n’apporte pas de la lumière plus brillante que celle qui est déjà présente. Par exemple, dans le cas d’un cliché de nuit, il faudra se munir d’un équipement produisant de la luminosité pour éclairer le sujet de la composition. Avec un réflecteur, la qualité de lumière est donc la même que celle déjà présente dans la composition de la photographie. Par exemple, en capturant un coucher de soleil avec cet équipement, la lumière réfléchie sur le réflecteur aura la même teinte orangée.

Plus techniquement, il est possible de recourir à des réflecteurs de lumière professionnels qui offrent de faire légèrement varier la luminosité d’origine, en optant pour un modèle de couleur différente. En effet, si un réflecteur traditionnel blanc permet de réorienter la lumière, il ne la modifie pas du tout. Avec un équipement argenté, en revanche, la lumière ainsi réfléchie sera un peu plus brillante.

 

Comment utiliser les réflecteurs de lumière ?

En pratique, les réflecteurs de lumière permettent de fixer les ombres. Pour un cliché en journée, les professionnels ont généralement recours à cet équipement afin de remplacer un flash d’appoint.

Par exemple, dans une composition à l’éclairage basique, les réflecteurs permettent d’ajouter une touche dramatique au cliché. Afin de tirer le meilleur parti de cet accessoire polyvalent, il faut le placer à un angle qui reflète la lumière et faire varier sa position afin de trouver celle qui convient le mieux au cliché. Pour cela, il faut regarder la manière dont la luminosité et les ombres changent en ajustant l’angle de l’accessoire.

Chaque photographe a des astuces et des manières personnelles de positionner et d’utiliser ses réflecteurs de lumière. Ainsi, pour savoir comment bien recourir à ces équipements, il faut apprendre au contact des professionnels. Cet apprentissage pratique doit être complété par un apport pédagogique complet et cohérent, qui permet de maîtriser toutes les techniques de la photographie professionnelles (prises de vue, photographie argentique et numérique, méthodes de post-production, etc.).

L’EFET Photographie propose des formations post-bac de haut niveau académique. Très apprécié par les recruteurs du secteur, son Bachelor Photographie débouche sur un titre reconnu par l'Etat.

 

Les réflecteurs de lumière dont des accessoires indispensables afin de prendre une bonne photographie. Très utilisés pour produire de bons portraits, ils peuvent s’avérer aussi utiles pour prendre un cliché en extérieur.

Quels sont les différents types de cadrage en photographie ?

Photographie

Il existe divers plans photographiques que le technicien peut adopter afin de capturer un cliché. En effet, le cadrage fait partie de la photographie au même titre que le sujet ou les éléments de décor. Zoom sur les différents types de cadrage et leurs avantages.

 

Orientation de l’appareil et types de cadrages

Sur le plan technique, utiliser le bon cadrage débute avec le choix de l’orientation de l’appareil. L’horizontal (ou paysage) est majoritairement utilisé, c’est d’ailleurs le paramètre de base d’un très grand nombre d’appareils photo. Les équipements eux-mêmes ont une forme qui les rend plus facilement maniables et fixes dans cette position. Les explications techniques sont indiquées à partir d’un équipement positionné en paysage.

Ce type de cadrage est aussi plus fidèle à la vision naturelle humaine. C’est celui à privilégier lorsque le photographe souhaite capturer une photo de groupe, un paysage ou une scène dont le mouvement s’étale sur l’horizontalité.

Tenir un appareil photo à la verticale est plus difficile techniquement et ce type de cadrage (ou portrait) est légèrement plus rare. Il offre la possibilité cependant de capturer de très beaux portraits ou des paysages qui s’étirent en hauteur.

Ces deux formats, rectangulaires, sont concurrencés par le cadrage carré, qui a le vent en poupe. C’est le partage de photographies sur les réseaux sociaux qui a lancé cette tendance, puisqu’Instagram a longtemps privilégié (et forcé) le format carré.

 

 

Types de cadrage et plans de capture

Le plan général, ou plan large est utilisé pour montrer un décor qui comporte des éléments permettant de comprendre une scène. Plus concrètement, il s’agit de photographier un sujet de petite taille dans son environnement (qui remplit la majeure partie du cadrage).

Le plan d’ensemble en est proche, cependant la place de l’environnement est moins importante et le sujet plus ciblé. Le spectateur est capable d’identifier le paysage (ruelle, maison, etc).

Le plan moyen est aussi appelé plan en pied. Dans ce type de cadrage, le sujet est au premier plan et l’environnement n’est plus prépondérant. Le photographe capture son modèle de la tête aux pieds.

Le plan américain (ou plan 3/4) photographie un modèle à mi-cuisses en relayant l’environnement à une place secondaire. Quant au plan italien, c’est un type de cadrage selon lequel le modèle est photographié jusque mi-jambes.

Le plan taille et le plan poitrine sont des types de cadrage rapprochés d’un modèle. On peut les rapprocher du gros plan et du très gros plan, qui permettent de ne capturer qu’une partie d’un sujet.

Un bon photographe connaît tous les types de cadrages conventionnels. Afin de se former aux techniques de la photographie, il est essentiel de suivre une formation complète et professionnalisante. À ce titre, l’EFET Photographie propose un programme complet en Bachelor permettant à ses étudiants de se former au contact des professionnels du secteur.

Rencontre avec Sarah, étudiante en formation cours du soir

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A l’âge de 14 ans, lorsqu’elle reçoit son premier appareil photo, Sarah se prend de passion pour la photographie. Depuis ce jour, elle n’a jamais cessé de pratiquer cet art.

 

 

Il y a deux ans, Sarah décide de se professionnaliser et intègre les cours du soir de l’EFET Photographie pour donner une dimension plus créative et artistique à ses photographies. Entre deux photos, elle prend le temps de nous parler de son projet, « God is a Woman ». Rencontre avec cette femme qui ne manque pas de talent.

 

Parle nous de ton projet…

« God is a Woman » est un projet qui me tenait particulièrement à cœur. C’était une opportunité de célébrer la femme. Cette femme qui, tout au long de l’histoire, a été en marge d’une vérité écrite et racontée par l’homme. Je voulais la célébrer, lui donner cette dimension à la fois divine et humaine, en la représentant comme elle s’est elle-même représentée dans l’histoire. Je voulais montrer sa force, sa créativité, son ambition et sa douceur. C’est pourquoi j’ai beaucoup travaillé sur des matériaux en satin, pour créer un effet de drapé. J’ai aussi joué sur la couleur, qui est un ingrédient très important pour moi. Chaque couleur détermine un élément de la force de la nature et, selon moi, chaque femme est une force de la nature. C’est ce que je souhaitais exprimer à travers ce projet photo.

 

 

Avec qui as-tu collaboré sur ce projet ?

J’étais accompagnée par six modèles femmes incroyables. J’ai également collaboré avec des make-up artistes extrêmement talentueuses qui ont su concrétiser mes idées et les transformer en un beau maquillage. J’ai aussi travaillé avec Charlie, mon styliste sur ce projet, mais pas uniquement. Nous avons beaucoup discuté et partagé ensemble. C’est amusant de voir, à travers ces échanges, l’évolution de mon projet. C’est un projet sur lequel j’ai travaillé environ un mois et demi, donc mon idée initiale a énormément évolué, grâce à ces échanges humains. Et, bien sûr, j’ai travaillé avec mon professeur Michel au studio. Il a su me challenger, m’a demandé de regarder les photos d’un œil ultra critique, de ne jamais me contenter d’un premier résultat et d’aller chercher l’émotion qui va être transmise à la personne qui va regarder mes photos.

 

 

As-tu un conseil à donner aux futurs photographes ?

Effectivement, il y a un côté très intuitif à la photographie. Mais il y a également un côté extrêmement pédagogique et les deux ne sont pas toujours cohérents lorsque l’on fait de la photographie entièrement en autodidacte. C’est pourquoi c’est très important de prendre des cours pour se professionnaliser. Nous avons la chance d’avoir une école comme l’EFET Photographie, qui propose des parcours à des gens qui ont une activité professionnelle en journée, afin de pouvoir polir notre passion le soir. Cela nous permet de se professionnaliser et, pourquoi pas, décider un jour de se donner à cœur à cette grande passion si enrichissante.

Qu'est-ce que le « bracketing » dans un appareil photo ?

Photographie

Le bracketing est un paramétrage de l’appareil photo numérique qui permet de compenser en post-production les écarts de lumière ou les balances de blanc d’une prise de vue. Comment régler cette option et l’utiliser pour capturer d’excellents clichés ?

 

Le bracketing en photo numérique : qu’est-ce que c’est ?

Le mode bracketing consiste à régler son appareil photo afin de déclencher une rafale qui capture plusieurs images de la même scène avec des réglages automatiques différents pour chaque cliché. Par exemple, en cas de photographie de paysage, le bracketing capture la même vue avec un écart d’EV préalablement configuré par le photographe.

La série de photos qu’enregistre le mode bracketing est composée de trois clichés :

  • Une image sous-exposée, qui fait ressortir les hautes lumières.
  • Une image exposée convenablement pour obtenir une prise de vue globale.
  • Une image surexposée afin de faire ressortir les détails dans les lumières basses.

Le bracketing en balance de blanc et de mise au point fonctionnent de la même manière.

Présent sur la majorité des appareils photo moderne, le bracketing nécessite que soient configurées les différences de luminosité de chaque cliché et de travailler de préférence avec un trépied. L’intervalle d’exposition sur les appareils photo modernes varie de 0,3, 1 ou 3 IL. Sachez que si vous utilisez déjà le mode Av ou Tv de l’appareil, la machine changera automatiquement l’autre paramétrage (la vitesse d’obturation ou l’ouverture), afin de régler correctement l’exposition. La rapidité de capture ou la profondeur de champ peuvent ainsi être modifiées.

Pour configurer le mode bracketing, il faut :

  • Sélectionner l’option bracketing dans le menu de l’appareil.
  • Définir l’écart d’exposition.
  • Capturer la prise de vue (en mode rafale ou en déclenchant 3 fois de suite).

 

Pourquoi utiliser le mode bracketing en photo ?

Le bracketing pour la photo d’exposition est un mode très utile afin de pallier aux écarts de lumière naturelle comme un ciel très clair ou un coucher de soleil.

Ce réglage présente un intérêt non-négligeable pour faciliter les étapes de retouche en post-production. Le bracketing permet de proposer diverses expositions pour une prise de vue identique. Il est alors possible d’extraire le meilleur de chaque zone de l’image, afin de former un seul et unique cliché. À ce titre, il est plus avantageux que la photographie en RAW et la retouche classique. En effet, la fusion des images évite de dégrader le fichier d’origine en poussant les réglages à leur maximum. Cette technique, appelée HDR (High Dynamic Range) nécessite de maîtriser les logiciels professionnels de retouche photo : Photoshop ou Adobe Lightroom, par exemple.

Savoir bien configurer son appareil photo afin d’effectuer des retouches techniques de haut niveau est une compétence enseignée au sein des établissements spécialisés et à l’occasion d’une formation professionnalisante en photographie. L’EFET Photographie forme à ce titre ses étudiants à toutes les techniques de prises de vue professionnelles et aux méthodes de la retouche numérique. L’étude et la maîtrise des outils Lightroom et Photoshop figurent d’ailleurs au programme de son Bachelor Photographie.

Qui est à l'origine de l'invention de la photographie ?

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Entre art, science, physique-chimie et évolution des mœurs, l’histoire de la photographie est très longue. Il est impossible de déterminer qui précisément est à l’origine de l’invention de cet art, cependant, nous pouvons retracer les grandes étapes de son évolution de 1824 à aujourd’hui.

Entre science et chimie : l’invention de la photographie argentique

C’est Nicéphore Niepce qui crée le premier procédé photographique en 1824. Sa méthode consiste à étendre du bitume de Judée sur une plaque d’argent et à attendre plusieurs jours jusqu’à obtention d’une image. Niepce s’associe ensuite à Louis Daguerre pour mettre au point en 1832 un processus plus rapide, qui permet l’obtention d’une silhouette en une journée de pose grâce à la distillation de l’essence de lavande.

En 1833 Daguerre aboutit à la création du fameux daguerréotype. Le photographe enduit une plaque d’argent d’une couche d’iodure d’argent dans une chambre obscure. Il soumet ensuite ce même support à des vapeurs de mercure, qui font apparaître l’mage. Un temps de pose de 30 minutes seulement était nécessaire et le fixage de la photographie se faisait au moyen d’eau saturée de sels marins.

De nombreux chercheurs photographes apportèrent leur contribution dans l’invention de la photographie. En 1841 Talbot dépose le brevet du calotype, méthode qui offre de multiplier une image en ayant recours à un négatif intermédiaire. La même année, l’iodure d’argent est remplacé par Fizeau par du bromure d’argent, qui est beaucoup plus réactif à la lumière. C’est encore de nos jours l’élément essentiel des fixateurs photographiques.

C’est en 1906 que la première méthode de photographie couleur utilisable par des amateurs fut inventée : l’autochrome des frères Lumières. Leur procédé est ensuite repris en 1936 par la société Agfa qui lance les pellicules Agfacolor.

 

L’évolution de la société et son impact sur la photographie

L’histoire de la photographie va de pair avec l’évolution des sociétés. Ainsi, Louis-Napoléon Bonaparte, curieux de cette innovation, est le premier chef d’État français à s’entourer d’un photographe officiel. Il prend vite conscience du potentiel de cette nouvelle discipline et l’utilise dans le cadre de la gestion de sa réputation. Il est aussi à l’origine des missions héliographiques, qui ont pour but de photographier des bâtiments historiques français en péril. L’empereur fait aussi venir des photographes durant la guerre de Crimée afin de suivre l’avance de ses troupes. C’est l’invention de la photographie de reportage et de guerre.

L’entreprise Kodac contribue quant à elle à l’accessibilité de la photographie, avec l’invention en 1888 du premier appareil photo pour la classe moyenne. Plus tard, se développera le photojournalisme, l’art de l’image étant alors utilisé afin d’immortaliser les changements sociétaux en cours. Ainsi, jusqu’à la seconde moitié du XIXe siècle, on immortalise les premiers trains, la naissance des industries, des usines ou encore la construction des centres urbains.

L’apparition de la photographie numérique vient révolutionner le monde de l’image. Depuis les années 2000, la chambre noire a laissé place à la retouche photographique des images digitales, avec des logiciels de pointe comme Photoshop. L’ère numérique permet aux photographes d’imprimer directement leurs clichés depuis leur ordinateur.

De nos jours, les photographes ont la chance de pouvoir évoluer en photographie argentique, mais aussi digitale. Pour cela, ils doivent suivre une formation complète. À ce titre, l’EFET Photographie dispense des enseignements pratiques dans les deux disciplines.

L’histoire de l’invention de la photographie est intrinsèquement liée aux évolutions de la société. La puissance de l’image n’est plus à démontrer et la photographie ouvre une nouvelle page de son histoire avec le développement des technologiques du digital.