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La profondeur de champ en photographie

La profondeur de champ en photographie

 

Comment rendre compte des distances d’une scène en trois dimensions sur une photo qui par définition n’en a que deux ? En exploitant au mieux la profondeur de champ. Explications. 

 Comment rendre compte des distances d’une scène en trois dimensions sur une photo qui par définition n’en a que deux ?

© Pexels

Qu’est-ce-que la profondeur de champ ? 

 

Une photo n’a pas de profondeur physique puisqu’elle est plan. Néanmoins, en jouant sur les zones nettes et floues de l’image, il est possible de retranscrire des volumes et de concentrer le regard du spectateur sur un zone donnée. C’est ce que permet de faire la profondeur de champ.  

En optique, le terme désigne la distance entre le premier plan net et le dernier plan net d’une scène et se réfère donc à la zone de netteté d’une photo. Lorsque la profondeur de champ est très faible, seul le sujet sur lequel vous aurez fait la mise au point sera net tandis que les éléments qui se trouvent en avant-plan et en arrière-plan seront flous et donc peu distincts. C’est ce que l’on nomme le bokeh. Une faible profondeur de champ permet donc de concentrer le regard du spectateur sur le sujet. 

 

Lorsqu’au contraire la profondeur de champ est grande, le sujet sera toujours net mais les éléments en avant et en arrière-plan le seront eux aussi et l’image sera alors plus descriptive. Songez par exemple à une photo de paysage sur laquelle la mise au point serait faite sur un arbre. Si la profondeur de champ est très faible, seul l’arbre et les éléments à la même distance de l’appareil photo seront nets et le reste se fondera dans le flou alors qu’avec une grande profondeur de champ vous pourriez aussi voir distinctement les fleurs en avant-plan et la forêt ou les montagnes en arrière-plan. Le choix de la profondeur de champ la plus adaptée dépend donc de ce que l’on souhaite décrire. 

 

 

Les paramètres qui influent sur la profondeur de champ 

 

Plusieurs facteurs ont une incidence sur la profondeur de champ. Les comprendre et les manier permet donc de la faire varier. Tout d’abord, l’ouverture du diaphragme. Plus elle est grande, plus la profondeur de champ est faible. Outre une plus grande luminosité qui autorise l’usage d’un court temps de pose et d’une faible sensibilité, les objectifs de grande ouverture de diaphragme sont donc recherchés pour produire de faibles profondeurs de champ synonymes de bokeh intenses 

Mais l’ouverture du diaphragme n’est pas le seul paramètre à avoir une incidence sur la profondeur de champ. La focale de l’objectif joue également un rôle. Plus elle est longue, plus la profondeur de champ est faible. Ainsi même lorsque vous utilisez une ouverture moyenne, de f/5,6 par exemple, sur un téléobjectif, l’arrière-plan apparaît flou.  

Enfin, la distance de mise au point est également un paramètre dont il faut tenir compte car plus elle est rapprochée plus la profondeur de champ est faible. Ceux qui pratiquent la macro le savent bien car ils ont parfois des difficultés à retranscrire tout leur sujet net même en fermant le diaphragme à des valeurs élevées, de f/11 ou f/16 par exemple. Pour obtenir l’effet escompté sur votre photo, il vous faut donc choisir avec soin votre objectif, votre distance de mise au point et la valeur d’ouverture de votre diaphragme. 

 

Quels accessoires pour la macro ? 

https://www.efet-photo.fr/actualites/14032023-quels-accessoires-pour-la-macro 

 

L’EFET Photographie enseigne à ses étudiants les bases indispensables pour devenir des photographes accomplis. Le recrutement se fait hors Parcoursup, sur dossier et entretien préalable. 

Photographier la nuit

Photographier la nuit

La nuit, lorsque le monde se plonge dans l'obscurité et que les étoiles brillent dans le ciel, un tout autre paysage se dévoile. Que vous soyez un photographe expérimenté ou simplement passionné par la beauté nocturne, la prise de vue de nuit offre une expérience unique. 

 La nuit, lorsque le monde se plonge dans l'obscurité et que les étoiles brillent dans le ciel, un tout autre paysage se dévoile.

©pexels

Les bases de la photographie de nuit 

La photographie de nuit présente des défis uniques, principalement en raison du manque de lumière naturelle. Pour réussir à capturer de belles photos de nuit, il est important de comprendre les principes de base de la photographie. Tout d'abord, assurez-vous d'avoir un trépied stable pour éviter les flous de bougé lors de longues expositions. Ensuite, maîtrisez les réglages de votre appareil photo. Pour compenser le manque de lumière, vous devrez souvent augmenter le temps d'exposition, ouvrir le diaphragme et ajuster la sensibilité ISO.La mise au point peut également être délicate dans l'obscurité. Essayez d'utiliser la mise au point manuelle en vous basant sur des éléments bien éclairés de la scène, ou utilisez une lampe de poche pour éclairer temporairement votre sujet. 

 

Les défis de la photographie de nuit 

Photographier la nuit peut être difficile en raison du manque de lumière et des contrastes extrêmes entre les zones éclairées et sombres de votre image. Le principal défi est de trouver le bon équilibrede lumière pour obtenir une image claire et nette, tout en évitant le flou ou le bruit excessif dans vos photos.De plus, les conditions de lumière peuvent changer rapidement la nuit, ce qui rend encore plus difficile la prise de vue de sujets en mouvement. Cependant, avec un peu de pratique et de patience, vous pouvez surmonter ces défis et capturer des images magnifiques même dans les environnements les plus sombres. 

Pour obtenir les meilleures photos de nuit, essayez de planifier vos prises de vue à l'avance. Repérez les endroits intéressants pendant la journée et prévoyez de revenir plus tard pour les photographier une fois que le soleil est couché.De plus, soyez créatif dans votre composition. Utilisez les éléments de la nuit, tels que les lumières de la ville, les étoiles ou la lune, pour ajouter de l'intérêt visuel à vos photos. Expérimentez avec différents angles et perspectives pour trouver des compositions uniques et captivantes. 

Cependant, la photographie de nuit peut être difficile au début, mais avec de la pratique et de la persévérance, vous finirez par capturer des images époustouflantes qui captureront toute la magie de la nuit. 

 

La photographie de nuit offre une opportunité d'explorer la beauté de l'obscurité. En comprenant les bases de la photographie de nuit, en relevant les défis avec créativité et en suivant quelques conseils simples, vous pouvez capturer des images étonnantes qui vous transporteront dans un monde magique sous les étoiles. 

L’EFET Photographieforme des étudiants aux métiers de photographe au travers de différents cursus, du Bachelor en trois ans aux cours du soir en passant par le Bachelor intensif en un an. Toutes les formations comprennent des cours théoriques et pratiques. 

 

Photographier des paysages

Si le spectacle de la nature est parfois tellement saisissant qu’il semble suffire à l’obtention d’une photo spectaculaire, réussir ses paysages et sortir de la photo « carte postale » demande un peu de préparation et de technique. Nous vous proposons d’en découvrir quelques recettes. 

 Photo de paysage

©pexels

Anticiper son sujet 

 

En paysage, tout est d’abord question d’anticipation. Car si la géographie est un point essentiel dans l’intérêt que représente un lieu, seul le choix d’un bon point de vue et d’une lumière valorisante permettra d’obtenir une photo intéressante. De nombreux outils permettent aujourd’hui de se préparer en amont pour s’assurer de se présenter au bon moment. Ainsi, en faisant des recherches sur Internet, on peut repérer les lieux mais aussi les alentours pour s’interroger sur le meilleur point de vue pour photographier un paysage. Ce qui évite, une fois sur place, de parcourir des kilomètres pour finalement se placer ailleurs.  

Grâce à ces vues et aux cartes accessibles en ligne, on peut également prévoir la bonne heure pour réaliser ses images. La lumière est un point essentiel et les heures dorées, au lever ou au coucher du soleil, sont souvent les meilleures. Elle est alors chaude et les ombres s’allongent ajoutant de la profondeur aux images. En fonction du point de vue, vous pourrez donc anticiper le meilleur moment pour vous retrouver à contre-jour et intégrer le soleil dans votre photo ou au contraire l’avoir dans votre dos et qu’il éclaire votre sujet.  

Consulter les prévisions météorologiques est également un point essentiel pour s’assurer de profiter d’un rayon de soleil ou d’un ciel orageux par exemple. 

 

La composition 

 

Si la règle des tiers est une base intéressante pour équilibrer une composition, elle ne saurait être une recette miracle et peut évidemment être enfreinte à loisir. Songez alors à l’intérêt de chaque partie de votre image : souhaitez-vous donner plus d’importance à un ciel chargé ou empli de nuages graphiques ou voulez-vous privilégier le sol, ses lignes accidentées, sa végétation ou les mouvements de l’eau. Une chose est sûre, il est important d’apporter avec le choix du point de vue et de la composition du dynamisme aux images.  

Pensez également qu’une photo à hauteur d’œil ne sera que la retranscription de ce que la plupart des gens voient de ces lieux quand en adoptant un point de vue frontal au ras du sol, en forte plongée ou en contre-plongée vous pourrez vous démarquer et apporter votre signature. 

 

Un peu de technique 

 

Reste alors le choix d’un matériel adapté et de réglages de prise de vue à même de retranscrire votre intention. C’est souvent une fois reproduits en grand format que les paysages prennent leur ampleur. Le choix d’un appareil équipé d’un capteur de haute définition (https://www.efet-photo.fr/actualites/15092023-quelle-difference-entre-resolution-et-definition) est donc préférable. Généralement, on considère les courtes focales comme plus adaptées aux paysages parce qu’elles embrassent un angle de champ large (https://www.efet-photo.fr/actualites/27012023-qu-est-ce-que-la-focale-equivalente-d-un-objectif). Mais tout est une question d’intention et de point de vue et les longues focales ont aussi parfaitement leur place dans cette discipline.  

Songez d’ailleurs que pour des photos de lever ou de coucher de soleil, elles sont préférables si vous ne voulez pas que l’astre ne soit qu’une petite tâche au loin… Si vous décidez que votre composition se prête à une vue panoramique (https://www.efet-photo.fr/actualites/29112022-comment-reussir-une-photographie-en-panoramique), vous pourriez aussi anticiper ce point dès la prise de vue en réalisant une succession de photos que vous assemblerez en postproduction.  

Concernant les réglages de prise de vue, là aussi plusieurs solutions s’offrent à vous. Car si l’on considère souvent qu’il faut fermer le diaphragme pour maximiser la profondeur de champ, l’ouvrir au maximum pour focaliser le regard sur un point donné et produire un bokeh marqué sur le reste est une démarche créative qui peut faire la différence.  

Songez ensuite que si les paysages semblent généralement statiques, ils comportent de nombreux éléments en mouvement : les nuages qui se déplacent dans le ciel, l’eau qui coule d’une rivière ou fait des allers-retours en bord de mer ou la végétation qui est balayée par le vent. En choisissant un long temps de pose vous pourrez créer un flou de mouvement (https://www.efet-photo.fr/actualites/19012023-comment-gerer-le-temps-de-pose-en-photo) sur votre image qui lui donnera plus de dynamisme.  

Pour y parvenir, il vous faudra peut-être utiliser des accessoires comme les filtres de densité neutre qui vont retenir une partie de la lumière et éviter les surexpositions. Les filtres gradués n’agiront que sur une partie de l’image quand les filtres polarisants pourront renforcer les densités du ciel et de la végétation et éradiquer les reflets sur l’eau. Comme vous avez toujours intérêt à utiliser une faible sensibilité pour profiter de la meilleure qualité d’image possible, vous avez intérêt à vous munir d’un trépied qui vous apportera une bonne stabilité garante d’une netteté suffisante avec de longs temps de pose. 

 

La réussite d’une photographie de paysage repose sur une observation attentive, une grande sensibilité et des connaissances techniques. Des enseignements que dispensent l’EFET Photographie pour faire de ses élèves des photographes avertis à même de s’adapter à différentes conditions de prises de vue. 

Qu’est-ce qu’un time-lapse et comment le réussir ?

Si la résultante est une vidéo qui semble lue en accélérée, le time-lapse consiste en pratique en une série de photographies réalisées à intervalles réguliers. Voyons quand et comment s’y prendre pour réussir des time-lapse saisissants. 

 

 Le time-lapse consiste en pratique en une série de photographies réalisées à intervalles réguliers

©pexels

Pourquoi utiliser le time-lapse ? 

Utilisé pour retranscrire des mouvements lents de manière spectaculaire, le time-lapse est surtout employé en paysage, pour immortaliser un soleil couchant ou les mouvements des nuages dans le ciel, sur des scènes urbaines, pour montrer un flux de circulation ou la construction d’une bâtisse ou encore dans le domaine de la nature, la technique permettant de montrer l’éclosion d’une fleur ou la croissance d’une plante.  

Avant de s’attaquer à la réalisation d’un time-lapse, il convient donc de s’interroger sur le sujet auquel on s’intéresse. Si ce dernier observe des mouvements rapides, si ce que l’on souhaite montrer se dérouledonc sur quelques minutes, peut-être vaut-il mieux réaliser une vidéo que l’on pourra toujours légèrement accélérer au montage. Mais si la scène se déroule sur plus d’une heure, voire plusieurs jours, il n’est pas question de surcharger ses cartes mémoires et de brancher son appareil sur le secteur pour avoir ensuite des heures et des heures de vidéos dont on supprimera l’écrasante majorité. C’est précisément dans ce type de situations que le time-lapse s’impose. 

 

Time-lapse ou intervallomètre 

Pour réaliser un time-lapse avec un appareil photo, il faut impérativement disposer d’un intervallomètre qui va procéder au déclenchement à intervalles réguliers. Des télécommandes avec cette fonction ont tout d’abord été proposées par les fabricants. Mais depuis plusieurs années, la fonction intervallomètre est disponible directement dans les appareils photo. Grâce à elle, vous pouvez commander la durée entre chaque prise de vue et le nombre total de photos que vous souhaitez réaliser. Les images s’enregistreront sur votre carte mémoire et vous n’aurez alors plus qu’à les assembler sous forme de vidéo en post production.  

Certains appareils disposent également de modes time-lapse. Si c’est votre cas, cela signifie que votre appareil peut réaliser le montage vidéo et que vous n’aurez pas à passer par l’étape de la post-production sur ordinateur. Attention toutefois aux spécifications de ce mode time-lapse qui ne permet pas toujours de produire des vidéos en très haute définition. (Quelle différence entre résolution et définition ? https://www.efet-photo.fr/actualites/15092023-quelle-difference-entre-resolution-et-definition)  

Bien que plus contraignant, le recours au mode intervallomètre possède donc de nombreux avantages : vos photos étant réalisées à la pleine définition de votre capteur, vous aurez tout le loisir de produire un time-lapse en 4K – ou même en 8K si votre capteur faire plus de 33 Mpx -, vous pourrez toujours recadrer légèrement vos photos en conservant une définition suffisante ou encore donner plus de dynamisme à votre montage en opérant un léger zooming ou un traveling en postproduction, toujours en conservant une bonne définition sur votre export final.  

Enfin, si vous avez choisi de photographier en Raw, vous disposerez d’une plus grande latitude de correction pour récupérer un petit décalage d’exposition ou de trop forts contrastes. 

 

La technique 

Pour réussir parfaitement ses time-lapse, quelques règles s’imposent. Tout d’abord, vous devrez parfaitement stabiliser votre matériel pour que chaque vue se succède sans décalage de cadrage. Il faut donc impérativement fixer son appareil à un trépied. Pour s’assurer d’enregistrer de manière continue toute la scène que vous voulez montrer, faites également attention à avoir suffisamment de batterie et d’espace de stockage sur votre carte mémoire. Pour éviter les variations d’exposition qui auront pour effet de provoquer comme des clignotements sur votre time-lapse, optez aussi pour des réglages manuels d’exposition. (Comment fonctionnent les modes PSAM ? https://www.efet-photo.fr/actualites/02022023-comment-fonctionnent-les-modes-psam)  

Il n’y a que lorsque vous réalisez un time-lapse avec de forts changements de luminosité, un lever ou un coucher de soleil par exemple, qu’une exposition automatique ou semi-automatique est conseillée. Pensez également à régler manuellement la mise au point pour éviter tout décalage pendant l’enregistrement.  

Enfin, choisissez correctement votre intervalle de prise de vue. Plus il sera long, plus l’effet « accéléré » sera important. Mais si vous choisissez un intervalle trop long, le résultat sera peut-être trop rapide pour montrer le phénomène que vous photographiez. Il faut donc opter pour des paramètres adaptés à votre sujet. Pour une foule en ville, choisissez une photo toutes les secondes ou toutes les deux secondes, préférez un intervalle de 10 secondes sur un paysage, de quelques minutes sur une plante ou d’un quatre d’heure, voire plus, sur un bâtiment en construction.  

Réglez enfin le nombre de photos totales de votre time-lapse. Par exemple, si vous voulez réaliser une vidéo de trois minutes avec une cadence d’affichage de 25 i/s, il devra comporter 180 x 25 = 4500 photos. Il ne vous reste alors plus qu’à déclencher votre appareil et à attendre… parfois longtemps ! L’étape finale, si vous avez utilisé le mode intervallomètre, consiste ensuite à assembler toutes vos photos sur la table de montage d’un logiciel de vidéo ou de diaporama et éventuellement à ajouter de la musique. 

 

 

Parce que le métier de photographe fait appel à de nombreux savoir-faire, l’EFET Photographie a conçu un programme d’enseignement varié basé sur des cours théoriques et pratiques dispensés dans les locaux de l’établissement et lors de séances à l’extérieur. L’équipe pédagogique est composée de professionnels reconnus et les formations adaptées aux attentes d’étudiants aux profils différents. L’école propose notamment une formation au Bachelor en trois ans, au Bachelor intensif en un an, des formations à temps partiels et des cours du soir. 

La photographie abstraite

La photographie abstraite

La photographie, en tant que forme d'art visuel, a évolué au fil des décennies pour englober une variété de styles et de techniques. Parmi ces styles, la photographie abstraite se distingue par sa capacité à transcender la réalité et à capturer l'invisible à travers l'objectif. Ce genre artistique repousse les limites de la perception traditionnelle pour offrir une expérience visuelle unique, ouvrant la porte à l'interprétation personnelle et à la créativité sans entraves. 

 

 La photographie, en tant que forme d'art visuel, a évolué au fil des décennies pour englober une variété de styles et de techniques.

©unsplash

La définition de la photographie abstraite 

 

La photographie abstraite, en repoussant les frontières de la représentation réaliste, se distingue par l'utilisation créative de formes, de lignes, de couleurs et de textures pour transcender la réalité quotidienne. En explorant les limites de la perception humaine, les photographes abstraits transforment des détails insignifiants en compositions visuelles captivantes, invitant les spectateurs à une expérience sensorielle immersive. En jouant avec le flou artistique, la lumière et le mouvement, cette forme d'art cherche à susciter des émotions, à stimuler l'imagination et à révéler la beauté dans l'ordinaire. À travers une palette de couleurs vibrantes et des textures évocatrices, la photographie abstraite offre une nouvelle perspective sur le monde, encourageant une interprétation personnelle et une redécouverte des détails souvent négligés de la vie quotidienne. 

 

Les Techniques 

 

Les techniques de la photographie abstraite se déploient comme une chorégraphie visuelle, où chaque mouvement artistique contribue à la création d'œuvres.Le flou artistique, utilisé de manière délibérée, devient un outil puissant pour façonner des compositions abstraites en manipulant habilement la profondeur de champ. Les contours flous et les formes indistinctes émergent, évoquant des sensations et des atmosphères, privilégiant ainsi l'émotion sur la représentation concrète. Simultanément, l'expérimentation avec la lumière devient une pièce maîtresse, où les jeux subtils d'ombre et de lumière créent des contrastes saisissants. Cette manipulation lumineuse met en valeur des formes et des motifs qui se révèlent subtilement, défiant la perception immédiate. La photographie abstraite croise également la photographie de mouvement, capturant l'éphémère à travers des temps d'exposition prolongés. Ces instants figés dans le temps révèlent des effets visuels uniques, où le mouvement devient une composante clé pour transmettre des émotions. Ainsi, ces techniques convergent harmonieusement pour créer des photographies abstraites qui transcendent les limites de la réalité perçue, offrant aux spectateurs une expérience visuelle riche en émotions et en interprétations subjectives. 

L’importance de l’interprétation personnelle  

L'essence même de la photographie abstraite réside dans l'importance accordée à l'interprétation personnelle, conférant à chaque spectateur le rôle actif d'explorateur de significations. En se libérant de toute contrainte de représentation concrète, les images abstraites deviennent des toiles ouvertes, des espaces visuels où les contours flous et les formes indistinctes laissent place à une multitude d'interprétations. C'est dans cette absence délibérée de détails spécifiques que réside la magie de la photographie abstraite, incitant les observateurs à projeter leurs propres émotions, expériences et souvenirs sur la toile visuelle. Chaque regard devient une exploration unique, chaque pensée une contribution à la richesse sémantique de l'œuvre. Ainsi, la photographie abstraite devient une expérience participative, un dialogue entre l'artiste et le spectateur, où la subjectivité règne en maître et où la créativité de l'interprétation personnelle s'épanouit. Dans ce monde d'images sans frontières définies, la photographie abstraite offre un terrain fertile pour la diversité des perspectives et la pluralité des significations, soulignant ainsi sa place unique au sein du vaste paysage artistique. 

 

L’inspiration artistique 

Dans l'histoire captivante de la photographie abstraite, des figures emblématiques se dressent comme des phares créatifs, éclairant le chemin de l'innovation artistique. Parmi ces visionnaires, Man Ray se démarque en tant que pionnier du surréalisme, utilisant l'appareil photographique comme un instrument magique pour capturer l'invisible et transcender les frontières de la réalité. Ses œuvres empreintes d'étrangeté ont ouvert des portes nouvelles dans l'exploration artistique, inspirant des générations entières à repousser les limites de la perception visuelle. De manière similaire, Aaron Siskind a apporté une contribution inestimable à la photographie abstraite en dévoilant la beauté dans des objets du quotidien. Ses compositions audacieuses, révélant des formes intrigantes et des textures émouvantes, ont révolutionné la manière dont nous percevons le monde qui nous entoure. Ces maîtres ont façonné le genre, non seulement par leurs techniques novatrices, mais aussi par la profondeur émotionnelle de leurs œuvres, laissant un héritage immuable et continuant d'inspirer les générations futures d'artistes à explorer les horizons infinis de la photographie abstraite. 

 

 

La photographie abstraite offre un éventail infini de possibilités créatives, permettant aux artistes de transcender la réalité visible et de capturer des aspects invisibles de notre monde. En embrassant la subjectivité et l'expérimentation, la photographie abstraite continue de repousser les frontières de l'art visuel, offrant aux spectateurs une expérience sensorielle unique et stimulante. À travers l'objectif de la photographie abstraite, nous sommes invités à contempler l'invisible et à redécouvrir le monde qui nous entoure sous un nouvel angle. 

 

 

Rejoignez notre communauté passionnée et découvrez comment chaque image peut raconter une histoire unique à EFET Photographie. 

Visée optique ou électronique, quelles différences ?

On ne photographie pas au hasard sans choisir son point de vue et sans cadrer précisément les éléments qui figureront sur les images. C’est pourquoi il est indispensable qu’un appareil photo dispose d’un système de visée. De la technologie et des spécifications de ce viseur dépendent sa précision et son confort. 

 Visée optique ou électronique, quelles différences ?

©pexels

Les types de viseurs 

 

Les viseurs des appareils photo peuvent être de deux types : optique ou électronique. Les premiers sont les plus anciens et ont équipé les appareils photos pratiquement depuis leur création. Car si les chambres photographiques affichaient déjà l’image sur le dépoli du corps arrière, cette dernière était inversée et occultée par l’insertion du châssis contenant le plan film, ce qui limitait donc la réactivité du photographe.  

Des viseurs additionnels, amovibles ou non, ont alorsété produits pour permettre une visée constante et conforme à la réalité. On parle de « viseurs clairs » reposant sur une formulation optique en deux à cinq lentilles en moyenne, dont la focale est fixe mais dont le champ peut légèrement excéder celui photographié. Ce qui permet de voir arriver son sujet et de déclencher au moment opportun.  

Le problème de ces viseurs réside dans leur cadre qui n’est pas forcément celui de l’objectif utilisé et dans leur placement sur le haut ou sur le côté de l’appareil entraînantun phénomène de parallaxe : lorsque le sujet est proche, un décalage peut être visible entre le cadrage choisi dans le viseur et celui réellement photographié par l’appareil. Il est compensé dans les Leica à visée télémétrique par un déplacement, en fonction de la distance de mise au point, du cadre matérialisant le champ photographié.Ces systèmes de visée intègrent également un mécanisme d’aide à la mise au point. Reste qu’ils sont complexes. 

 

Le début des reflex 

 

Rapidement, les appareils photo ont intégré des systèmes de visée reflex TTL, c’est à dire Though The Lens, au travers de l’objectif. Dans les premiers appareils bi-objectifs comme les Rolleiflex, un miroir à 45° permettait de redresser l’image de haut en bas dans le viseur, mais ne corrigeait pas le phénomène de parallaxe puisqu’un objectif était utilisé pour la visée et l’autre pour exposer l’image.  

Ce n’est que lorsque ce miroir est devenu mobile pour se relever au moment de l’exposition que la visée reflex est devenue TTL et donc plus fiable en termes de cadrage, la visée et la prise de vue se faisant au travers du même objectif. Sur les appareils que l’on a ensuite qualifiés de reflex, un pentaprisme, ou un pentamiroir sur les modèles moins haut de gamme, a été ajoutésur le dessus pour redresser l’image de gauche à droite et offrir une visée plus confortable et réactive.  

Des caractéristiques optiques du viseur et de son oculaire dépendent alors son champ de couverture, de 100 % sur les meilleurs à 95 % sur les systèmes plus grand public, son grossissement, son dégagement et sa luminosité, sachant que les oculaires disposent généralement aussi d’un correcteur dioptrique utile aux porteurs de lunettes. Parce qu’elle est fluide et naturelle, la visée optique possède toujours ses adeptes. Mais elle s’avère moins riche de fonctionnalités que celle qui lui a succédée : la visée électronique. 

 

L’ère du numérique et des hybrides 

Il faut évidemment attendre l’avènement du numérique et les progrès de l’électronique pour qu’apparaisse la visée électronique sur les appareils photo. Dans un premier temps, cette visée s’est faite sur l’écran situé à l’arrière. Dans un reflex, elle a été qualifiée de Live View et était accessible après que le miroir a été relevé pour libérer l’accès au capteur principal.  

Par la suite, les appareils compact, bridge et les hybrides ont en plus intégré des viseurs électroniques équipés d’oculaires offrant un meilleur confort de visée par forte luminosité extérieure. La visée électronique repose sur l’affichage sur écran de l’image telle que vue par le capteur de prise de vue. Elle est donc nécessairement TTL et couvre 100 % du champ photographié.  

De plus, elle tient compte des réglages de l’appareil et affiche donc l’image telle qu’elle sera capturée en termes de densités – la visée électronique peut donc alerter sur une éventuelle sous ou surexposition – et de colorimétrie puisque affichée tient compte du réglage de la balance des blancs de l’appareil mais aussi d’un éventuel mode spécifique comme le noir et blanc.  

À cette visée peut également se superposer des informations utiles à la prise de vue comme un horizon artificiel, des lignes directrices ou des zébras d’exposition en vidéo. Reste que pour offrir un confort suffisant, la visée électronique doit reposer sur un écran performant de haute définition à la fréquence de rafraîchissement élevée. Pour ces raisons, certains photographes lui préfèrent donc toujours la fluidité des viseurs optiques. Mais l’évolution du matériel tend tout de même à rendre plus courantes les visées électroniques. 

 

 

Parce qu’on ne devient pas photographe sans des connaissances techniques poussées et une grande sensibilité artistique, l’EFET Photographie a conçu ses différentes formations autour d’un enseignement complet dans différentes matières enseignées aussi bien de manière théorique que pratique. L’école recrute sur dossier et entretien individuel sans passer par la plate-forme Parcoursup. 

 

Photographier la vie sauvage

Photographier la vie sauvage

La photographie de la vie sauvage, bien que semblant facile au départ, s'avère être un domaine complexe qui exige bien plus qu'une simple maîtrise technique. Au-delà des réglages de l'appareil photo et de l'usage adroit de l'objectif, elle requiert une immersion profonde dans le monde naturel. La clé de la réussite réside d’une compréhension approfondie de la vie sauvage, une aptitude à déchiffrer les comportements animaux, à anticiper les mouvements et à s'ajuster rapidement aux caprices de la nature. 

 Un panda roux

©pexels

Choisir le Bon Équipement 

La réussite en photographie de la vie sauvage commence par la sélection minutieuse du bon équipement. Un appareil photo doté d'une capacité d'autofocus rapide et d'un objectif adapté aux longues distances focales, notamment des appareils reflex et des téléobjectifs, est essentiel pour capturer en détail la faune. La rapidité de l'autofocus devient cruciale pour saisir des sujets en mouvement, tels que des oiseaux en vol ou des animaux en action. Les objectifs à focale variable offrent une flexibilité précieuse pour s'adapter à différentes situations.  

La patience et l'observation sont également des éléments clés, car la vie sauvage est imprévisible, demandant une observation attentive du comportement animal pendant des heures, des jours parfois même des mois, pour capturer des moments authentiques. Pour des images naturelles, se fondre dans l'environnement est essentiel en, utilisant des vêtements discrets, un déplacement silencieux, et en connaissant bien la topographie du lieu pour s'approcher sans perturber l’animal 

En jouant avec la lumière, notamment tôt le matin ou en fin de journée, il est possible de créer des ombres captivantes, ajoutant une dimension artistique aux photos. Expérimenter avec différents angles permet d'observer comment la lumière transforme les sujets, créant des opportunités pour des prises de vue intimes et naturelles. 

 

 

Respecter la vie sauvage 

Respecter la vie sauvage constitue un principe fondamental en photographie de la nature. Maintenir une distance appropriée est essentiel pour éviter de perturber le comportement naturel des animaux, favorisant l'utilisation d'objectifs téléobjectifs pour capturer des images à distance sans intrusion.  

Le respect de la vie sauvage représente une responsabilité cruciale pour tout photographe de la nature. En outre, l'éthique et la responsabilité jouent un rôle essentiel. Éviter de laisser des déchets, respecter scrupuleusement les règles des parcs nationaux et des réserves naturelles, et sensibiliser les autres à l'importance de la conservation sont des aspects fondamentaux de la photographie de la vie sauvage.  

Cet engagement en faveur de l'éthique et de la responsabilité transforme la photographie en un puissant moyen de sensibilisation à la protection de la biodiversité et à la préservation des habitats naturels. 

 

Capturer la vie sauvage grâce aun appareil photo est une expérience qui va au-delà de la simple prise de vue. C'est un moyen de connecter avec la nature, d'apprécier sa beauté et de partager cette appréciation avec le monde. Que ce soit le battement d'ailes  d'un oiseau en plein vol ou le regard perçant d'un prédateur, la photographie de la vie sauvage nous offre l'opportunité de documenter et de célébrer la diversité incroyable de la vie sur notre planète. En respectant la nature et en utilisant la photographie comme un outil de conservation, nous pouvons contribuer à préserver ces merveilles pour les générations futures. 

 

À l'EFET Photographie, la créativité va de pair avec la  responsabilité. Les étudiants apprennent à exprimer leur passion pour la photographie tout en respectant les sujets qu'ils capturent, créant ainsi des images puissantes et éthiques. 

Comment fonctionne un développement argentique ?

Appareils photos argentiques

Bien qu’ancienne, la photographie argentique connaît un regain d’intérêt auprès des jeunes générations qui apprécient son rendu singulier et son caractère artisanale et authentique. Elle repose sur un processus chimique qui transforme l’image latente crée par l’exposition à la lumière en une photographie composée d’argent métallique ou de colorants. Explorons ensemble en quoi consiste ce développement. 

 Trois appareils photos argentiques

© Pexels

Qu’il s’agisse d’un film utilisé à la prise de vue ou d’un papier argentique pour le tirage, le principe de fonctionnement d’un développement argentique reste le même. Car chacun de ses supports contient des halogénures d’argent, des composés chimiques combinant des ions argent à des halogènes. Les plus couramment utilisés en photographie sont les bromured’argent (AgBr), chlorure d’argent (AgCl) et iodure d’argent (AgI). Ces composés sont sensibles à la lumière : lorsqu’ils sont exposés, ils se transforment en cristaux. C’est ce que l’on appelle l’image latente. À ce stade, elle est invisible et c’est le développement du film ou du papier qui va rendre l’image visible. 

 

Un procédé en plusieurs étapes 

Le développement d’un film ou d’un papier argentique est une suite de bains dans lesquels se produisent des réactions chimiques d’oxydo-réduction. 

La première étape est celle du révélateur, une solution au PH basique qui va réduire les ions argent exposés à la lumière en argent métallique. C’est une étape cruciale du développement : un passage trop court dans le révélateur et l’image qui se formera sur le film sera peu visible tandis qu’un passage trop long entraînera la réduction de trop nombreux ions argent. Car l’exposition joue un rôle de catalyseur dans cette réaction en facilitant le développement des cristaux de l’image latente. Mais à la longue, les autres halogénures d’argent qui n’ont pas été exposés pourraient aussi être réduits en argent métallique. L’agitation a également une incidence sur le rendu final et notamment sur le contraste. Il faut donc scrupuleusement respecter la température, la durée et la méthode préconisées par le fabricant du révélateur choisi. 

Le bain suivant sert à stopper nette la réaction du révélateur pour éviter un surdéveloppement. D’où son nom de « bain d’arrêt ». C’est un bain acide souvent composée d'acide acétique. Son action est totale. 

Les ions argent qui restent dans les zones non développées vieillissant mal, il faut ensuite les éliminer du film ou du papier pour éviter que ce dernier ne s’opacifie avec le temps. C’est le rôle du troisième bain chimique actif d’un développement noir et blanc : le fixateur. Généralement composé de thiosulfate d'ammonium, le fixateur rend les halogénures d’argent solubles dans l’eau et les élimine donc de l’émulsion. Il va stabiliser l’image photographique du film ou du papier.  

Un abondant rinçage à l’eau est ensuite nécessaire pour éliminer toute trace de fixateur qui vieillit lui aussi mal et peut entraîner un jaunissement des épreuves avec le temps. Le film ou le papier doit ensuite être correctement séché. 

 

Le cas particulier de la couleur 

Le principe général d’un développement couleur est le même qu’en noir et blanc. Si ce n’est qu’en plus de réduire les ions argent en argent métallique, il consiste à développer les coupleurs de colorants, incolores, contenus dans les films ou les papiers pour former des colorants jaune, magenta et cyan. Le révélateur utilisé est donc un révélateur chromogène un peu plus complexe que le révélateur noir et blanc. Le processus de développement d’un film positif, également appelé diapositive ou inversible, repose sur un développement noir et blanc standard, suivi d’une inversion. Elle consiste à insoler, chimiquement ou à la lumière, les zones qui ne l’avait pas été au moment de l’exposition – d’où le terme d’inversible – avant de procéder au passage dans un révélateur chromogène.  

Suite à ces différentes étapes, un film couleur contient à la fois de l’argent et des colorants. La suite du traitement sert à éliminer tout l’argent du film pour que l’on voit correctement les colorants et pour assurer une bonne stabilité des épreuves. Le bain de blanchiment va oxyder tout l’argent métallique révélé par les bains précédents et le fixateur les éliminer de l’émulsion. Si bien qu’au final un film ou un papier couleur ne contient plus du tout d’argent. Les procédés couleurs sont normalisés. Celui du développement négatif couleur des films répond au nom de C41, les films inversibles couleur sont développés selon le processus E6 et les papiers négatifs couleur en RA4. 

 

Toutes les formes de photographies, numériques et argentiques, sont enseignées à l’EFET Photographie. Les élèves apprennent la théorie des différents procédés et la mettent en pratique, en pratiquant le développement et le tirage noir et blanc dans le laboratoire de l’école, en suivant de nombreux cours pratiques de retouche numérique et en procédant à l’impression numérique de leurs photographies. 

Le monde à travers l'objectif des drones

photo de drone

La photographie aérienne a atteint de nouveaux sommets avec l'avènement des drones, offrant aux photographes une perspective aérienne autrefois réservée aux professionnels de l'aviation. Les drones équipés de caméras haute résolution permettent désormais de capturer des images depuis les cieux. Cette évolution technologique a ouvert un monde d'opportunités créatives, que ce soit pour immortaliser des paysages, documenter des événements en plein air ou explorer des perspectives uniques de lieux familiers. 

 photo d'un drone en marche

© Pexels

Les avantages techniques  

 

La photographie par drone représente une révolution majeure dans le domaine de la capture d'images, apportant aux photographes une flexibilité et une créativité inégalées. En élevant l'appareil photo à différentes altitudes, ces drones permettent une exploration visuelle sans précédent, révélant des perspectives et des détails insoupçonnés des paysages. Les lignes et les formes prennent une nouvelle dimension, transcendant les contraintes traditionnelles de la photographie au niveau du sol.  

L'intégration de stabilisateurs sophistiqués dans les drones marque un tournant majeur en matière de qualité d'image. Ces systèmes garantissent une stabilité exceptionnelle même dans des conditions de vol difficiles, ouvrant ainsi la voie à des prises de vue nettes et professionnelles.  

Les fonctionnalités avancées, telles que le suivi automatique et les points de cheminement, ajoutent une dimension cinématographique à la photographie par drone, offrant aux artistes des possibilités créatives inédites pour raconter des histoires visuelles captivantes.L'un des atouts les plus puissants de la photographie par drone réside dans sa capacité à accéder à des lieux autrement inaccessibles. Que ce soit pour documenter des événements sportifs, surveiller la vie sauvage de manière non intrusive ou cartographier des territoires inexplorés, les drones offrent une polyvalence exceptionnelle. De plus, la technologie GPS intégrée permet de marquer précisément l’emplacement de chaque photo, ajoutant une dimension de contextualisation à la narration visuelle. 

 

 

Défis et responsabilités dans l'ère de la photographie par drone  

 

Cependant, au fur et à mesure que la photographie par drone gagne en popularité et offre des opportunités sans précédent, elle s'accompagne  de défis et de responsabilités qui nécessitent une attention particulière. En premier lieu, les utilisateurs doivent s’enregistrer auprès de la DGAC pour toute utilisation de drone équipé d’une caméra. Enfonction de la catégorie du drone (C0, C1, C2, C3, C4), une formation peut être obligatoire pour le piloter.  

Ensuite, les pilotessont tenus de respecter strictement les règlements de l'aviation civile. Cela implique une connaissance approfondie des zones restreintes où l'usage des drones est interdit, notamment autour des aéroports et dans des espaces aériens réglementés. Les infractions à ces règles peuvent entraîner des sanctions légales sévères, soulignant ainsi l'importance cruciale pour les photographes de se tenir informés des lois et de les respecter scrupuleusement.  

Il est également impératif d'obtenir les autorisations nécessaires lorsque cela est requis, notamment lors de la capture d'images dans des propriétés privées ou dans des espaces où la confidentialité est primordiale. Les drones, dotés de caméras puissantes, ont le potentiel de violer la vie privée, et les photographes doivent exercer une prudence extrême pour éviter tout abus.  

Un autre aspect à prendre en considération est le bruit généré par les drones, qui peut perturber la quiétude des zones environnantes. Cette nuisance sonore souligne la nécessité d'une utilisation responsable des drones, en limitant leur utilisation dans des endroits sensibles au bruit et en choisissant des moments appropriés pour minimiser les perturbations sonores, surtout dans des zones résidentielles ou des environnements naturels.  

De plus, la planification méticuleuse des vols est impérative pour garantir une utilisation sûre et responsable des drones. Les photographes doivent être conscients des limites de la batterie de leur drone et de la portée du signal. Ceci est essentiel pour éviter des situations délicates telles que la perte de connexion en plein vol. Une planification minutieuse inclut la vérification préalable des conditions météorologiques, l'anticipation des obstacles potentiels et la préparation de plans d'urgence pour faire face à des situations inattendues. 

 

 

 

La photographie par drone élargit les horizons créatifs des photographes, offrant des perspectives aériennes uniques et des opportunités inédites. Toutefois, il est impératif que cette technologie soit utilisée avec responsabilité et éthique pour préserver l'intégrité des lieux photographiés et garantir la sécurité de tous. En naviguant habilement entre les avantages techniques et les défis éthiques, les photographes peuvent exploiter pleinement le potentiel de cette nouvelle ère de la photographie aérienne. 

 

L'EFET Photographie offre un environnement propice à l'expérimentation photographique, permettant aux étudiants de maîtriser les nouveaux défis technologiques tout en cultivant une conscience éthique essentielle à leur futur métier de photographe. 

Réussir ses photos de portrait

Portrait de femme aux yeux verts

Il existe mille et une occasions de réaliser des portraits : pour conserver un souvenir de ses proches, pour illustrer un article de presse, pour présenter les visages d’une entreprise… tout comme il existe de multiples manières de réaliser un bon portrait. À condition de respecter certaines règles communes.

Portrait d'une femme au yeux verts et des tâches de peintures sur le visage

© Pexels

Le message du portrait

La première question à se poser est celle du message que l’on souhaite transmettre avec ce portrait. S’agit-il de présenter un sujet dans son environnement, son cadre de vie ou de travail par exemple, ou de réaliser un portrait serré qui se concentre uniquement sur la personne ? De la réponse à cette question dépendra le cadre et l’objectif que l’on va choisir.

Pour un portrait en situation, on favorisera les focales proches de la valeur standard de son format de capteur (Qu’est-ce que la « focale équivalente » d’un objectif ? https://www.efet-photo.fr/actualites/27012023-qu-est-ce-que-la-focale-equivalente-d-un-objectif ) de manière à intégrer du décor dans le champ de la photo alors qu’un portrait serré sera plus esthétique réalisé avec une longue focale de l’ordre de 85 mm à 135 mm en 24×36.

Attention aux courtes focales qui imposent de s’approcher du sujet car elles entraînent des déformations peu esthétiques. Ce peut être un choix volontaire presque caricatural mais ce n’est généralement pas souhaitable. Du type de portrait que l’on souhaite réaliser dépend également l’ouverture du diaphragme qu’il faut privilégier. Une très grande ouverture entraînera une faible profondeur de champ et un bokeh intense (Qu’est-ce que le bokeh en photographie ? https://www.efet-photo.fr/actualites/09062023-qu-est-ce-que-le-bokeh-en-photographie). Elle attirera particulièrement le regard sur le sujet mais décrira moins l’environnement. Si l’on souhaite que le décor soit lui aussi bien visible, mieux vaut fermer un peu plus le diaphragme. Et quel que soit le réglage choisi, il ne faut pas oublier que la réussite d’un portrait vient d’une mise au point précise sur le regard. La fonction de détection des yeux en autofocus est alors bien utile. (Comment paramétrer l’autofocus de son appareil photo ? https://www.efet-photo.fr/actualites/28022023-comment-parametrer-l-autofocus-de-son-appareil-photo)

De l’émotion

Outre la technique qui favorise un bon cadrage et une bonne netteté sur l’image, un portrait réussi, c’est aussi et surtout de l’émotion. La photo doit correctement retranscrire la personnalité du sujet. Il est donc primordial d’établir une relation de confiance avec son modèle, de s’intéresser à son caractère et de le mettre à l’aise en discutant. Même les personnes les plus habituées à poser auront besoin d’être guidées. Il ne faut donc pas hésiter à dire ce que l’on souhaite faire et à donner des indications précises de placement.

Si le sujet a du mal à se sentir à l’aise, pensez à l’encourager et faites quelques premières images pour engager le processus et l’aider à se détendre. Il faut également rester à l’affût des moments où il va oublier l’appareil et adopter une attitude plus naturelle. Songez enfin que si vous voulez que votre modèle regarde fixement l’appareil photo, il faut lui demander de regarder au centre de l’objectif et non vers vous. Surtout si vous n’avez pas l’œil derrière le viseur ! Et si vous sentez qu’une idée ne fonctionne pas, n’insistez pas et passez à autre chose pour éviter les signes d’agacement. Enfin comme dans beaucoup de disciplines, l’expérience favorise la confiance et la réussite. Entraînez-vous donc autant que vous pouvez.

Depuis plus de 50 ans, l’école EFET Photographie située dans le 11e arrondissement parisien forme des élèves aux différentes facettes du métier de photographe. L’école dispense des cours théoriques et propose de nombreuses séances de pratique en studio comme en reportage auxquelles s’ajoutent des cours de retouche et de tirage. L’admission se fait sur dossier après un entretien préalable.