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Quels sont les différents types de cadrage en photographie ?

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Il existe divers plans photographiques que le technicien peut adopter afin de capturer un cliché. En effet, le cadrage fait partie de la photographie au même titre que le sujet ou les éléments de décor. Zoom sur les différents types de cadrage et leurs avantages.

 

Orientation de l’appareil et types de cadrages

Sur le plan technique, utiliser le bon cadrage débute avec le choix de l’orientation de l’appareil. L’horizontal (ou paysage) est majoritairement utilisé, c’est d’ailleurs le paramètre de base d’un très grand nombre d’appareils photo. Les équipements eux-mêmes ont une forme qui les rend plus facilement maniables et fixes dans cette position. Les explications techniques sont indiquées à partir d’un équipement positionné en paysage.

Ce type de cadrage est aussi plus fidèle à la vision naturelle humaine. C’est celui à privilégier lorsque le photographe souhaite capturer une photo de groupe, un paysage ou une scène dont le mouvement s’étale sur l’horizontalité.

Tenir un appareil photo à la verticale est plus difficile techniquement et ce type de cadrage (ou portrait) est légèrement plus rare. Il offre la possibilité cependant de capturer de très beaux portraits ou des paysages qui s’étirent en hauteur.

Ces deux formats, rectangulaires, sont concurrencés par le cadrage carré, qui a le vent en poupe. C’est le partage de photographies sur les réseaux sociaux qui a lancé cette tendance, puisqu’Instagram a longtemps privilégié (et forcé) le format carré.

 

 

Types de cadrage et plans de capture

Le plan général, ou plan large est utilisé pour montrer un décor qui comporte des éléments permettant de comprendre une scène. Plus concrètement, il s’agit de photographier un sujet de petite taille dans son environnement (qui remplit la majeure partie du cadrage).

Le plan d’ensemble en est proche, cependant la place de l’environnement est moins importante et le sujet plus ciblé. Le spectateur est capable d’identifier le paysage (ruelle, maison, etc).

Le plan moyen est aussi appelé plan en pied. Dans ce type de cadrage, le sujet est au premier plan et l’environnement n’est plus prépondérant. Le photographe capture son modèle de la tête aux pieds.

Le plan américain (ou plan 3/4) photographie un modèle à mi-cuisses en relayant l’environnement à une place secondaire. Quant au plan italien, c’est un type de cadrage selon lequel le modèle est photographié jusque mi-jambes.

Le plan taille et le plan poitrine sont des types de cadrage rapprochés d’un modèle. On peut les rapprocher du gros plan et du très gros plan, qui permettent de ne capturer qu’une partie d’un sujet.

Un bon photographe connaît tous les types de cadrages conventionnels. Afin de se former aux techniques de la photographie, il est essentiel de suivre une formation complète et professionnalisante. À ce titre, l’EFET Photographie propose un programme complet en Bachelor permettant à ses étudiants de se former au contact des professionnels du secteur.

Rencontre avec Sarah, étudiante en formation cours du soir

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A l’âge de 14 ans, lorsqu’elle reçoit son premier appareil photo, Sarah se prend de passion pour la photographie. Depuis ce jour, elle n’a jamais cessé de pratiquer cet art.

 

 

Il y a deux ans, Sarah décide de se professionnaliser et intègre les cours du soir de l’EFET Photographie pour donner une dimension plus créative et artistique à ses photographies. Entre deux photos, elle prend le temps de nous parler de son projet, « God is a Woman ». Rencontre avec cette femme qui ne manque pas de talent.

 

Parle nous de ton projet…

« God is a Woman » est un projet qui me tenait particulièrement à cœur. C’était une opportunité de célébrer la femme. Cette femme qui, tout au long de l’histoire, a été en marge d’une vérité écrite et racontée par l’homme. Je voulais la célébrer, lui donner cette dimension à la fois divine et humaine, en la représentant comme elle s’est elle-même représentée dans l’histoire. Je voulais montrer sa force, sa créativité, son ambition et sa douceur. C’est pourquoi j’ai beaucoup travaillé sur des matériaux en satin, pour créer un effet de drapé. J’ai aussi joué sur la couleur, qui est un ingrédient très important pour moi. Chaque couleur détermine un élément de la force de la nature et, selon moi, chaque femme est une force de la nature. C’est ce que je souhaitais exprimer à travers ce projet photo.

 

 

Avec qui as-tu collaboré sur ce projet ?

J’étais accompagnée par six modèles femmes incroyables. J’ai également collaboré avec des make-up artistes extrêmement talentueuses qui ont su concrétiser mes idées et les transformer en un beau maquillage. J’ai aussi travaillé avec Charlie, mon styliste sur ce projet, mais pas uniquement. Nous avons beaucoup discuté et partagé ensemble. C’est amusant de voir, à travers ces échanges, l’évolution de mon projet. C’est un projet sur lequel j’ai travaillé environ un mois et demi, donc mon idée initiale a énormément évolué, grâce à ces échanges humains. Et, bien sûr, j’ai travaillé avec mon professeur Michel au studio. Il a su me challenger, m’a demandé de regarder les photos d’un œil ultra critique, de ne jamais me contenter d’un premier résultat et d’aller chercher l’émotion qui va être transmise à la personne qui va regarder mes photos.

 

 

As-tu un conseil à donner aux futurs photographes ?

Effectivement, il y a un côté très intuitif à la photographie. Mais il y a également un côté extrêmement pédagogique et les deux ne sont pas toujours cohérents lorsque l’on fait de la photographie entièrement en autodidacte. C’est pourquoi c’est très important de prendre des cours pour se professionnaliser. Nous avons la chance d’avoir une école comme l’EFET Photographie, qui propose des parcours à des gens qui ont une activité professionnelle en journée, afin de pouvoir polir notre passion le soir. Cela nous permet de se professionnaliser et, pourquoi pas, décider un jour de se donner à cœur à cette grande passion si enrichissante.

Qu'est-ce que le « bracketing » dans un appareil photo ?

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Le bracketing est un paramétrage de l’appareil photo numérique qui permet de compenser en post-production les écarts de lumière ou les balances de blanc d’une prise de vue. Comment régler cette option et l’utiliser pour capturer d’excellents clichés ?

 

Le bracketing en photo numérique : qu’est-ce que c’est ?

Le mode bracketing consiste à régler son appareil photo afin de déclencher une rafale qui capture plusieurs images de la même scène avec des réglages automatiques différents pour chaque cliché. Par exemple, en cas de photographie de paysage, le bracketing capture la même vue avec un écart d’EV préalablement configuré par le photographe.

La série de photos qu’enregistre le mode bracketing est composée de trois clichés :

  • Une image sous-exposée, qui fait ressortir les hautes lumières.
  • Une image exposée convenablement pour obtenir une prise de vue globale.
  • Une image surexposée afin de faire ressortir les détails dans les lumières basses.

Le bracketing en balance de blanc et de mise au point fonctionnent de la même manière.

Présent sur la majorité des appareils photo moderne, le bracketing nécessite que soient configurées les différences de luminosité de chaque cliché et de travailler de préférence avec un trépied. L’intervalle d’exposition sur les appareils photo modernes varie de 0,3, 1 ou 3 IL. Sachez que si vous utilisez déjà le mode Av ou Tv de l’appareil, la machine changera automatiquement l’autre paramétrage (la vitesse d’obturation ou l’ouverture), afin de régler correctement l’exposition. La rapidité de capture ou la profondeur de champ peuvent ainsi être modifiées.

Pour configurer le mode bracketing, il faut :

  • Sélectionner l’option bracketing dans le menu de l’appareil.
  • Définir l’écart d’exposition.
  • Capturer la prise de vue (en mode rafale ou en déclenchant 3 fois de suite).

 

Pourquoi utiliser le mode bracketing en photo ?

Le bracketing pour la photo d’exposition est un mode très utile afin de pallier aux écarts de lumière naturelle comme un ciel très clair ou un coucher de soleil.

Ce réglage présente un intérêt non-négligeable pour faciliter les étapes de retouche en post-production. Le bracketing permet de proposer diverses expositions pour une prise de vue identique. Il est alors possible d’extraire le meilleur de chaque zone de l’image, afin de former un seul et unique cliché. À ce titre, il est plus avantageux que la photographie en RAW et la retouche classique. En effet, la fusion des images évite de dégrader le fichier d’origine en poussant les réglages à leur maximum. Cette technique, appelée HDR (High Dynamic Range) nécessite de maîtriser les logiciels professionnels de retouche photo : Photoshop ou Adobe Lightroom, par exemple.

Savoir bien configurer son appareil photo afin d’effectuer des retouches techniques de haut niveau est une compétence enseignée au sein des établissements spécialisés et à l’occasion d’une formation professionnalisante en photographie. L’EFET Photographie forme à ce titre ses étudiants à toutes les techniques de prises de vue professionnelles et aux méthodes de la retouche numérique. L’étude et la maîtrise des outils Lightroom et Photoshop figurent d’ailleurs au programme de son Bachelor Photographie.

Qui est à l'origine de l'invention de la photographie ?

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Entre art, science, physique-chimie et évolution des mœurs, l’histoire de la photographie est très longue. Il est impossible de déterminer qui précisément est à l’origine de l’invention de cet art, cependant, nous pouvons retracer les grandes étapes de son évolution de 1824 à aujourd’hui.

Entre science et chimie : l’invention de la photographie argentique

C’est Nicéphore Niepce qui crée le premier procédé photographique en 1824. Sa méthode consiste à étendre du bitume de Judée sur une plaque d’argent et à attendre plusieurs jours jusqu’à obtention d’une image. Niepce s’associe ensuite à Louis Daguerre pour mettre au point en 1832 un processus plus rapide, qui permet l’obtention d’une silhouette en une journée de pose grâce à la distillation de l’essence de lavande.

En 1833 Daguerre aboutit à la création du fameux daguerréotype. Le photographe enduit une plaque d’argent d’une couche d’iodure d’argent dans une chambre obscure. Il soumet ensuite ce même support à des vapeurs de mercure, qui font apparaître l’mage. Un temps de pose de 30 minutes seulement était nécessaire et le fixage de la photographie se faisait au moyen d’eau saturée de sels marins.

De nombreux chercheurs photographes apportèrent leur contribution dans l’invention de la photographie. En 1841 Talbot dépose le brevet du calotype, méthode qui offre de multiplier une image en ayant recours à un négatif intermédiaire. La même année, l’iodure d’argent est remplacé par Fizeau par du bromure d’argent, qui est beaucoup plus réactif à la lumière. C’est encore de nos jours l’élément essentiel des fixateurs photographiques.

C’est en 1906 que la première méthode de photographie couleur utilisable par des amateurs fut inventée : l’autochrome des frères Lumières. Leur procédé est ensuite repris en 1936 par la société Agfa qui lance les pellicules Agfacolor.

 

L’évolution de la société et son impact sur la photographie

L’histoire de la photographie va de pair avec l’évolution des sociétés. Ainsi, Louis-Napoléon Bonaparte, curieux de cette innovation, est le premier chef d’État français à s’entourer d’un photographe officiel. Il prend vite conscience du potentiel de cette nouvelle discipline et l’utilise dans le cadre de la gestion de sa réputation. Il est aussi à l’origine des missions héliographiques, qui ont pour but de photographier des bâtiments historiques français en péril. L’empereur fait aussi venir des photographes durant la guerre de Crimée afin de suivre l’avance de ses troupes. C’est l’invention de la photographie de reportage et de guerre.

L’entreprise Kodac contribue quant à elle à l’accessibilité de la photographie, avec l’invention en 1888 du premier appareil photo pour la classe moyenne. Plus tard, se développera le photojournalisme, l’art de l’image étant alors utilisé afin d’immortaliser les changements sociétaux en cours. Ainsi, jusqu’à la seconde moitié du XIXe siècle, on immortalise les premiers trains, la naissance des industries, des usines ou encore la construction des centres urbains.

L’apparition de la photographie numérique vient révolutionner le monde de l’image. Depuis les années 2000, la chambre noire a laissé place à la retouche photographique des images digitales, avec des logiciels de pointe comme Photoshop. L’ère numérique permet aux photographes d’imprimer directement leurs clichés depuis leur ordinateur.

De nos jours, les photographes ont la chance de pouvoir évoluer en photographie argentique, mais aussi digitale. Pour cela, ils doivent suivre une formation complète. À ce titre, l’EFET Photographie dispense des enseignements pratiques dans les deux disciplines.

L’histoire de l’invention de la photographie est intrinsèquement liée aux évolutions de la société. La puissance de l’image n’est plus à démontrer et la photographie ouvre une nouvelle page de son histoire avec le développement des technologiques du digital.

L'histoire de la photographie contemporaine

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La photographie a presque 200 ans : tantôt support publicitaire, médium artistique et domaine technique, la photographie contemporaine soulève un grand nombre de questions. La comprendre est impossible sans connaître les grands moments de son histoire. Quelles sont les étapes qui ont contribué à faire évoluer la photographie contemporaine et comment tout connaître de la discipline ?

 

Photographie contemporaine : une histoire technique et scientifique

Le premier procédé technique à être qualifié de photographie est le Daguerréotype, qui est une invention qui permet de capturer une image sur une plaque d’argent polie. Cette première avancée technique offre aux adeptes de la science et de la technologie de s’emparer de la photographie pour s’essayer à l’art, mais surtout de lancer la photographie de portrait.

Son inventeur, Niépce, signe la première photographie de l’histoire contemporaine : « Point de vue du Gras » en 1827. Il capture alors ce qu’il voit depuis sa fenêtre sur une plaque enduite de bitume de Judée après un temps de pause de près de 8 heures.

Les spécificités du support vont marquer l’histoire de la photographie et deux mouvements marqueront le milieu : ceux qui considèrent que l'artiste photographe se doit de retravailler la réalité et ses clichés et les adeptes de la « straight photography » qui choisissent de retranscrire la réalité brute. Stieglitz est la tête de file de ce second mouvement et ouvre la porte à l’art moderne en signant des clichés contemporains, spontanés sous fond de réalisme sociétal.

Ce premier mouvement au sein de la grande histoire de la photographie contemporaine va se poursuivre avec les avant-gardistes, qui s’emparent de la discipline pour l’adapter à leurs expérimentations plastiques. Ainsi, les constructivistes recherchent via la photographie de nouveaux points de vue tandis que les cubistes et les surréalistes détournent la réalité ainsi capturée en passant par des montages, des brûlages de la pellicule ou encore des surimpressions.

 

L’histoire de la photographie contemporaine : entre photojournalisme et conceptualisme

Le lien fort entre la photographie et le journalisme est apparu dès le début des avancées technologiques des années 1800. Mais il faut attendre les années 30, puis l’après-guerre pour que la photographie contemporaine se fasse une véritable place au sein du photojournalisme. Avec leurs reportages visuels, les photo-reporters floutent la frontière entre art et journalisme et font entrer la photographie dans l’histoire du documentaire.

Les années 1960 voient la photographie se démocratiser et la discipline dérive vers des approches à la fois documentaires, narratives et picturales. Le pop art préfigure les nouveautés dans l’histoire de la photographie contemporaine, en s’emparant des codes de la publicité et en l’orientant vers les très grands formats. Ainsi, le domaine prend naturellement la voie du numérique et la photographie contemporaine ne se conçoit plus désormais sans le recours au digital et aux logiciels de retouche photo.

C’est un nouveau volet qui s’ouvre au sein de l’histoire contemporaine de la photographie. Se former aux technologies du numérique appliquées à la discipline est devenu un incontournable pour pratiquer la photographie. Afin d’y parvenir, il est capital de suivre une formation technique et professionnalisante, à l’instar du Bachelor Photographie proposé par l’EFET Photographie, qui permet l’obtention d’un titre reconnu par l’Etat de niveau 6.

Le Centre Pompidou, à Paris, propose une excellente exposition permanente qui retrace l’histoire de la photographie contemporaine.

Pourquoi les photographies de nuit sont-elles granuleuses ?

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Le grain, ou le bruit, d’une photographie de nuit est un résultat bien souvent non désiré par le photographe. C’est un phénomène qui peut se produire avec un appareil argentique ou numérique : quelles sont les causes de ce résultat ?

 

Photographies de nuit : le paramètre ISO

Il n’est pas rare que des photographies de nuit aient un rendu granuleux : cela s’appelle du « bruit numérique ». Ce phénomène est causée par la montée en ISO de l'appareil photographique. L’ISO est exprimé en chiffre : plus il est bas, plus le niveau de sensibilité du capteur à la lumière est faible. Sur un appareil argentique, le paramètre ISO de l'équipement correspond à la sensibilité du film à la lumière. Avec ce type de résultat, on parle de « grain », qui apparaît généralement dans les zones de haute lumière du cliché.

En photographique numérique, lorsque le photographe augmente la sensibilité ISO de son appareil, l'équipement modifie artificiellement la sensibilité du capteur en boostant le signal lumineux. Par exemple, pour passer de 200 à 400 ISO, la puissance de la source lumineuse est artificiellement multipliée par deux. Ainsi, en réglant l’ISO à un niveau élevé, la photographie de nuit ressort granuleuse.

En effet, afin d’augmenter le signal lumineux, l'appareil numérique perd en information et créé ce fameux « bruit numérique » pour combler cette perte. En capturant une prise de vue avec une valeur ISO de 200, l’image est tout de même enregistrée sur un ISO de base 100. Quand la photographie est capturée, l’appareil y applique un grain pour augmenter la luminosité. C’est à ce moment précis que l’image est affectée, que ses détails ou sa netteté sont perturbés et que le bruit numérique augmente.

 

Comment prendre de bonnes photographies de nuit ?

Afin d’éviter les photographies trop bruyantes ou granuleuses, il est important de déterminer ce qui a produit ce résultat. Il est ensuite possible de paramétrer un ISO plus faible.

Il est aussi conseillé de travailler sur l’ajustement de l’ouverture de l’appareil, en utilisant un nombre F très bas. Afin de faire entrer plus de lumière dans le capteur, ajustez la vitesse d’obturation en la ralentissant. Attention, si vous n’avez pas de trépied et que votre équipement ne dispose pas de la fonction Stabilisation Image, ne descendez pas la mesure de la vitesse d’obturation en dessous de 1/50e de seconde.

Afin de tout savoir des techniques de prises de vue professionnelles, comme le fameux triangle de l’exposition photographique, il est important suivre une formation au sein d’un établissement technique reconnu. Dans les écoles spécialisées, à l’instar de l’EFET Photographie, les étudiants sont amenés à produire des photographies de nuit. Accompagnés de leurs enseignants, ils reviennent sur leurs rendus, déterminent les éléments non désirés sur les clichés et apprennent à individualiser leurs erreurs à la prise de vue afin de corriger leurs réglages.

Pourquoi faut-il être dans le noir pour développer une photographie ?

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Afin de procéder au développement des photographies, les techniciens s’enferment au sein d’une chambre noire. Dans cette pièce, aucune lumière naturelle ou artificielle ne peut pénétrer. Les photographes s’éclairent alors d’une lumière rouge. Pourquoi doit-on demeurer dans le noir pour développer ses clichés photo ?

Développer une photographie : proscrire la lumière

Le papier photographique et le négatif photo sont deux supports constitués d’une couche ultra-sensible à la lumière naturelle ou artificielle. Cet enduit est une émulsion chimique composée principalement de cristaux d’argent.

Si ce papier support est exposé à une source lumineuse dont la durée d’exposition et l’intensité n’est pas réglée, des dommages seront engendrés sur la photographie finale. En effet, la couche d’émulsion qui recouvre le négatif va réagir de manière totalement anarchique à la lumière. Un papier photographique qui aura été exposé à une source de lumière donnera une photographie totalement noire après avoir été plongé dans un bain révélateur.

En pratique, la couche d'émulsion produit au contact d’une source lumineuse une réaction chimique. Les cristaux d'argent forment alors des cristaux d’halogénure d’argent. Ce sont ces éléments qui viennent « voiler » une photographie en donnant un rendu intégralement noir.

Si les photographes s’enferment dans une chambre noire (sans source lumineuse) pour développer leurs photographies, c’est précisément afin d’éviter que les cristaux d’argent n’entrent au contact de la lumière de manière incontrôlée, ce qui induirait cette réaction chimique indésirable.

Pour éviter des erreurs aux conséquences désastreuses et obtenir un travail photographique de qualité, les professionnels utilisent de la lumière « inactique ». Sans effet sur le développement du négatif, elle permet de s’éclairer lors de la manipulation des produits chimiques nécessaires au développement photo.

 

Comment apprendre les techniques pour développer une photographie ?

Les photographes professionnels connaissent tout des techniques pour développer seuls leurs clichés. Par exemple, ils sont capables de choisir la bonne source de lumière et de la régler de manière à ne pas impacter le développement de leurs photographies.

En effet, le papier photographique n’est pas sensible à tout le spectre de la lumière visible. La longueur d’onde de la lumière rouge est très longue : le papier photographique et le négatif photo n’y réagissent pas (ou très peu).

Pour connaître les techniques et les procédés chimiques du développement photo, il est nécessaire de suivre une formation complète et professionnalisante. C’est ce que propose l’EFET Photographie avec son Bachelor Photographie, où les étudiants se forment auprès d’enseignants issus du monde professionnel. Le cursus, qui se déroule en 3 ans, permet aux étudiants d'obtenir un titre de « Photographe » reconnu par l'Etat de niveau 6.

Comment devenir gestionnaire d'une photothèque ?

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Le gestionnaire d'une photothèque est le responsable de la banque d’image d’une structure. Véritable expert de l’iconographie, il connaît toutes les techniques de prises de vue, de conservation des photographies et sait utiliser les logiciels de pointe d’édition photo. Qui est ce professionnel et comment se former pour exercer ce métier ?

 

Quelles sont les missions du gestionnaire d'une photothèque ?

Le gestionnaire d'une photothèque est le responsable de l’iconographie d’une structure. Il est chargé d’organiser la photothèque, mais aussi d’élaborer et produire des contenus éditoriaux imagés.
Quelle que soit la structure au sein de laquelle il travaille, il est chargé de :

  • L’organisation de la photothèque : tri, classement, désignation des fichiers, etc. Pour cela, il connaît parfaitement tous les logiciels et les systèmes de gestion documentaire.
  • De la protection et de la conservation des documents iconographiques.
  • Gère et synchronise les diverses activités des membres d’une équipe.

Le gestionnaire d'une photothèque peut être amené à travailler dans le domaine de la communication visuelle. Il travaille donc en étroite collaboration avec des éditeurs, des journalistes ou des professionnels de la communication. Il est chargé de trouver pour eux les meilleures images, qui seront les plus adaptées à leurs opérations.

Dans le cas d’une demande très spécifique, le gestionnaire d'une photothèque peut être amené à produire lui-même les visuels nécessaires à l’aboutissement du projet. À ce titre, il a suivi une véritable formation en communication visuelle ou en photographie.

 

Comment se former pour devenir gestionnaire d'une photothèque ?

Le gestionnaire d'une photothèque est au centre de la gestion et de l’organisation des contenus visuels. Qu’il soit employé dans le privé ou le public, c’est un professionnel de l’image qui a suivi une formation complète et solide.

Afin de mener à bien ses missions, cet expert de l’iconographie et de la photographie doit savoir faire preuve de compétences spécifiques dans divers domaines :

  • Le droit de la propriété intellectuelle.
  • Les méthodes de classement, d’archivage et les logiciels informatiques les plus performants.
  • Les techniques d’inventaires et savoir recourir à des logiciels d’automatisation.
  • Les techniques de numérisation.
  • La maîtrise des outils d’édition.

Ainsi, il est vivement conseillé aux étudiants de choisir une formation pratique dans un établissement spécialisé. Les écoles de photographie sont à même de proposer un enseignement complet, de haut niveau et axé sur l’apprentissage concret du métier. Le Bachelor photographie de l’EFET Photographie permet notamment à ses étudiants de maîtriser parfaitement tous les logiciels professionnels permettant d’exercer le métier de gestionnaire d’une photothèque.

Quel est le logiciel de montage photo qui vous correspond ?

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L’offre en logiciel de montage photo a explosé ces dernières années, permettant aux amateurs d’accéder, eux aussi, à la retouche sur smartphone ou ordinateur. Les outils gratuits présentent des fonctionnalités suffisantes pour une pratique de la photographie en amateur. En revanche, les professionnels devront se tourner vers un outil payant et de haut niveau pour leur post-production numérique.

 

3 logiciels de montage photo gratuits pour commencer à pratiquer

Les logiciels de montage photo en libre accès peuvent être utiles pour découvrir la post-production assistée par ordinateur et commencer à pratiquer la photographie.

Le plus connu est peut-être GIMP, qui est le plus complet des logiciels d’édition photo gratuits. Bien que des guides en français existent, il reste difficile d’accès aux non-initiés.

VSCO est une application de retouche photo sur mobile. Très complète et épurée dans son utilisation, elle permet aux amateurs et aux initiés de retoucher leurs photos facilement.

Adobe Photoshop Express permettra à son utilisateur d’aborder le fameux logiciel de montage photo. Il s’agit d’une version allégée disponible sur ordinateur et sur mobiles, mais qui ne permet qu’un seul format d’exportation : JPG.

Attention, cependant, un logiciel de retouche photo en libre accès ne vous permettra pas d’obtenir les performances et les résultats professionnels d’un outil payant.

 

Quels logiciels de montage photo utilisent les photographes et comment le maîtriser ?

Trois fonctions au minimum sont incontournables dans le choix d’un logiciel de montage photo de niveau professionnel :

  • Le développement RAW qui permet de retoucher rapidement vos photographies dans le logiciel : balance des blancs, contraste, etc. Afin de sublimer l’image.
  • Le classement, le tri, la mise en catalogue des clichés. Le logiciel d’édition d’image professionnel doit permettre de rendre cette étape d’organisation plus simple. Il faut donc qu’il offre la possibilité de rechercher les clichés par mots-clés ou qu’il dispose d’un système de tri pertinent.
  • L’outil de retouche doit contenir un outil de retouche locale : pour améliorer ou corriger des détails.

Les logiciels de montage photo de la suite Adobe restent les plus performants du marché pour les photographes. Adobe Lightroom ou Adobe Photoshop offrent toutes les fonctionnalités d’édition nécessaires à un professionnel. Il s’agit d’outils informatiques ultra-performants, leur prise en main demande de les aborder de manière technique et méthodique. C’est pour cela que les écoles de photographie les intègrent dans leurs formations au métier de photographe. Par exemple, le Bachelor Photographie de l’EFET Photographie propose un apprentissage de Photoshop en post-production numérique sur plusieurs années.

 

Pratiquer la photographie en amateur et avoir accès à des outils numériques de retouche d’image est aujourd’hui possible. Les logiciels de montage photo pullulent sur internet et il est parfois difficile d’y voir clair dans ce labyrinthe de choix. La question est différente pour les photographes professionnels, qui prendront le temps de se former et de choisir l’outil qui leur convient le mieux.

Comment maîtriser la lumière en photographie ?

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L’origine étymologique du mot « photographie » provient de la langue grecque antique et signifie « écrire avec la lumière ». Le lien entre lumière et photographie est donc fort et incontournable. Pour maîtriser toutes les techniques de la prise de vue, il faut comprendre le phénomène naturel de la lumière et son fonctionnement.

 

Lumière et photographie : comprendre la technique

Une photographie argentique naît du fait d’une réaction chimique induite par la lumière. Elle se produit lorsqu’une source lumineuse vient frapper les papiers photo ou les négatifs. Il en va de même avec la photographie numérique : le cliché existe sous sa forme digitale, à condition que la lumière soit entrée dans le capteur de l’appareil. Quel que soit le type d’équipement du photographe, le cœur d’une bonne photo est identique : la lumière. Sans source lumineuse, il n’y a rien à photographier.

Les débutants comme les professionnels doivent donc exploiter la puissance de la lumière afin d’obtenir de bons clichés. Pour y parvenir, il faut maîtriser l’éclairage en adoptant trois concepts-clés de la photo : la position, la source de lumière et le sujet de la composition.

L’emplacement de la source lumineuse est la base de la technique professionnelle des prises de vues. En photographie, il est possible de déplacer la source de lumière ou le sujet (afin d’obtenir une position différente de la lumière). Les photographes peuvent opter pour :

  • Un éclairage avant, qui fait ressortir le détail.
  • Un éclairage latéral, qui crée davantage d’ombres et d’effets de profondeur.
  • Un rétroéclairage, qui est plus délicat à maîtriser et requiert de la pratique et une bonne formation professionnelle.

 

Photographie : maîtriser la lumière, un véritable enjeu

Pour maîtriser la lumière en photographie, il faut savoir paramétrer certains points et faire preuve d’une connaissance pointue du domaine. Les principaux sont :

  • Les divers types de lumière : soft light ou hard light. La lumière dure produit des ombres crues, sans transition entre les zones sombres et claires du cliché. La lumière douce permet, quant à elle, d’amorcer une transition subtile entre divers espaces de la composition. C’est une lumière qui peut, par exemple, atténuer les imperfections de la peau d’un portrait (à l’inverse, la lumière dure les accentuera).
  • Le paramétrage de l’équipement technique. Grâce à des diffuseurs, il est possible de moduler la lumière en provenance des flashs ou des stroboscopes d’un studio photo. L’appareil doit aussi être réglé de la manière adaptée. Pour y parvenir, les photographes sont formés aux principes des longueurs d’onde et connaissent le principe de l’échelle de Kelvin. Ils utilisent donc parfaitement la balance des blancs et savent exploiter les logiciels de post-production afin d’atteindre un résultat parfait.

En somme, pour réellement maîtriser la lumière et faire de bonnes photographies, il faut connaître tous les procédés techniques. Pour y parvenir, il est nécessaire de pratique et de se former. À titre d’exemple, l’EFET Photographie propose un Bachelor Photographie qui comporte des enseignements techniques axés sur la lumière en milieu naturel et en studio. Les étudiants sont également amenés à découvrir et maîtriser les logiciels professionnels de retouche d’image.

 

Savoir contrôler la lumière est une technique fondamentale pour se lancer dans la photographie professionnelle.