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Comment gérer le temps de pose en photo ?

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Outre son effet sur l’exposition, le temps de pose que certains nomment vitesse d’obturation  a une incidence capitale sur l’esthétique des photos. Voyons ensemble comment fonctionne ce réglage et quelle valeur choisir pour obtenir l’effet escompté.

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 © Pexels

 

Les anglophones le nomment shutter speed, ce qui explique sans doute pourquoi au lieu de temps de pose, beaucoup parlent de vitesse d’obturation. Il s’agit pourtant bien d’une durée et plus précisément de celle pendant laquelle l’obturateur de l’appareil photo reste ouvert pour exposer le film ou le capteur.

 

Ainsi, le temps de pose s’inscrit, avec l’ouverture du diaphragme et la sensibilité ISO, comme l’un des trois paramètres permettant de faire varier la densité des photos. Ils sont ce que l’on nomme communément les paramètres du triangle d’exposition. S’ils fonctionnent comme des vases communicants, un diaphragme fermé pouvant, par exemple, être compensé par une sensibilité élevée ou un long temps de pose, tous ont également une incidence sur l’esthétique des images. Le réglage du temps de pose va jouer sur la netteté ou le flou du mouvement.

 

 

Évitez les flous de bougé

Si le sujet de la photo est immobile, on pourra utiliser un long temps de pose tout en conservant une bonne netteté de celui-ci. Mais attention alors à ce que ce ne soit pas le photographe qui bouge pendant l’exposition : il provoquerait un flou de bougé sur l’image. On avait pour habitude de dire qu’avec un objectif de 300 mm, il ne fallait pas poser plus longtemps qu’1/300s alors qu’avec un 50 mm, il était encore possible d’obtenir une photo nette à 1/50s.

Cette règle a perdu de son intérêt depuis que les objectifs et les appareils numériques sont équipés de systèmes de stabilisation qui compensent les légers tremblements du photographe. Il est donc maintenant possible d’utiliser des temps de pose qui dépassent la seconde à main levée sans flou de bougé ! Au-delà, l’appareil devra être maintenu par un trépied.

 

Le flou cinétique

Si le sujet que l’on photographie est en mouvement, la durée d’exposition devra être choisie en fonction de l’effet escompté. Pour que le sujet soit bien net, utilisez un temps de pose suffisamment court. La valeur exacte dépendra de ce que vous photographiez : une Formule 1 en pleine course pourra exiger un temps de pose d’1/4000s alors qu’un marcheur en balade sera net dès 1/250s. Pour retranscrire les mouvements du sujet en photographie, il peut être au contraire judicieux d’employer un long temps de pose.

 

Pensez par exemple à la traînée lumineuse des phares d’une voiture la nuit. L’effet est beaucoup plus spectaculaire que si un court temps de pose en avait figé la position. On nomme cet effet le flou cinétique ou le flou de mouvement. La valeur de temps de pose dépend là encore du sujet, de sa vitesse et de l’importance que vous voulez donner au mouvement. Les trop longs temps de pose pourraient tout simplement faire disparaître votre sujet !

 

Enfin, songez que vous pouvez également conserver une netteté suffisante sur votre sujet tout en donnant une impression de vitesse en utilisant la technique du filé. Elle consiste à appliquer un long temps de pose et à suivre les déplacements du sujet pendant l’exposition. Ce dernier conservant la même position sur le capteur, il sera donc net. Alors que les mouvements du photographe produiront un flou de l’arrière-plan. Là encore, la durée appropriée dépend du sujet et de votre capacité à le suivre pendant l’exposition.

Pour atteindre son but, il n’y a pas d’autres solutions que d’essayer et de recommencer.

 

À l’EFET Photographie, les étudiants apprennent toutes les techniques de prise de vue, du reportage au studio, qu’ils mettent en pratique lors de séances dédiées. L’école propose différents cursus, du Bachelor en trois ans aux cours du soir, sur son campus parisien.

La formation continue à l’EFET Photographie

La formation continue de l'EFET Photographie est un réel atout pour se reconvertir efficacement. Elle laisse le temps aux apprenants de se former et d'apprendre la photographie, en faisant un bachelor intensif, des cours du soir, du temps partiel ou encore des séminaires week-end 

De plus, les formationsont organisées au sein même de l'EFET Photographie. Grâce au matériel professionnel mis à disposition pour la formation continue, les futurs photographes pourront profiter d'un enseignement pointu. Les différentes sessions sontanimées par des photographes en activité ayant une vision terrain. Tout au long du cursus, les cours s'articuleront autour des pratiques photographiques, graphiques, artistiques, technologiques, nécessaires à l'intégration du milieu de l'image. 

 

 

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© EFET PHOTOGRAPHIE

 

Le Bachelor Intensif 

Le Bachelor Intensif de l'EFET Photographie se déroule sur un an et permet aux apprenants d'obtenir un titre de niveau 6 reconnu par l'Etat à l'issu de la formation. Les seuls impératifs sont d'avoir plus de 25 ans et un niveau Bac minimum. 

Ce Bachelor, beaucoup plus dense qu'un Bachelor classique, va permettre aux étudiants d'approfondir différents sujets autour de la photographie, en prenant en compte les dernières techniques et tendances, afin de leur permettre d'exercer dès la fin de la formation.  

Ainsi, les apprenants pourront découvrir les fondamentaux de la photographie, au travers de prises de vues argentiques et numérique, du traitement de l'image mais aussi de tout le processus de post-production. Des cours de culture photographique et artistique leurs seront également proposés. D'autres enseignements autour de la photographie viendront compléter ces bases comme les arts appliqués et le graphisme ou encore la création de site web et la gestion des réseaux sociaux. 

Afin de parachever la formation, les étudiants devront réaliser un book ainsi qu'un site internet dans le but de mettre leurs travaux en valeur et d'avoir une vitrine pour intégrer le marché du travail. 

Il est possible de financer la formation, partiellement ou intégralement grâce à différents financements tels que le CPF, les plans formation, l'AIF ou encore le CSP. Le service formation continue de l'EFET Photographie accompagne individuellement tous les candidats pour les aider dans leurs démarches et trouver le financement le plus adapté. 

 

 

Les cours du soir à l'EFET Photographie 

La première année, les cours du soir ont lieu d'octobre à mai, tous les mardis et jeudis de 19h à 22h/23h. La deuxième année, ils se déroulent d'octobre à juin tous les mercredis de 19h à 23h. Ils abordent les rudiments de la photographie, indispensables pour exercer dans ce secteur.  

Parmi les bases photographiques enseignées, on retrouve la prise de vue : c'est la grammaire de l'image. C'est elle qui la compose et qui la met en lumière. Cependant aucune prise de vue n'est possible sans un bon matériel et ses réglages : appareil de différents formats et objectifs en argentique ou en numérique. C'est pourquoi l'école présente les différentes options techniques que les étudiants ont et lesquelles sont les plus adaptées à leur style. Photographies de portrait, de personnage, de publicité, d'industrie, de reportage et de « corporate«  seront ensuite abordées. 

Le traitement numérique fait aussi parti de l'apprentissage photographique. Le laboratoire argentique de développement de film au tirage par agrandissement est également à disposition des étudiants lors des cours du soir et les intervenants de l'école leur enseignentl es techniques correctives et les effets spéciaux. 

Pour parfaire l'enseignement pratique, un enseignement théorique est également au programme. L'optique, la sensitométrie appliquées, la théorie de la couleur, la technologie des équipements et la photochimie seront abordés. 

 

 

La formation à temps partiel 

D'octobre à juin, tous les mardis de 9h à 18h ont lieu les cours à « temps partiel » de l'EFET Photographie. Comme pour les cours du soir, les fondamentaux de la photographie y sont enseignés.  

L'appréhension du matériel, des réglages, de la grammaire de l'image, des surfaces sensibles et tous les différents formats de la prise de vue, la prise de vue en petit format et moyen format, sont abordés lors de la formation. 

Le traitement numérique est aussi mis en avant, avec la numérisation de l'image sur un scanner professionnel, l'intégration de profils couleur ICC, le tirage de fichiers images sur agrandisseur numérique à laser RVB ou encore le cadrage, la composition, la perspective, la typographie, l'application en presse, l'édition et la publicité. 

Au niveau de l'enseignement général et théorique, les étudiants recoivent un enseignement tenant compte des tendances actuelles et des évolutions techniques de la photographie. 

 

 

Les séminaires week-end 

Pour les passionnés de photographie souhaitant se perfectionner sur un sujet précis, l'EFET Photographie propose 6 week-ends thématiques de janvier à juillet ainsi qu'une semaine de séminaire. Ils se déroulent le samedi de 9h à 21h et le dimanche de 9h à 13h. 

Les séminaires de cette année sont :  

  • Les bases de la photographie numérique, samedi 28 et dimanche 29 janvier 

  • Initiation à Photoshop/les bases, samedi 25 et dimanche 26 février 

  • La lumière, samedi 11 et dimanche 12 mars 

  • La composition de l'image, samedi 22 et dimanche 23 avril 

  • Le portrait en studio, samedi 27 et dimanche 28 mai 

  • Le personnage hors studio, samedi 10 et dimanche 11 juin 

 

Une semaine de séminaire est également proposée du 10 au 14 juillet. Durant cette semaine, les participants pourront préparer un shooting de mode et réaliser une application pratique, s'initier à la retouche Photoshop et retoucher les images qu'ils auront prises et s'initier à l'impression numérique en imprimant leurs clichés. 

 

 

L'EFET Photographie a à cœur d'être une école formatrice pour tous les profils. C'est pour cela que l'école propose des cursus et des rythmes différents afin de convenir au plus grand nombreCar partager sa passion pour la photographie est la priorité de l'école. 

Reflex ou hybrides, quelles différences ?

S’ils ont pour point commun un système de baïonnette permettant de leur associer différents objectifs, les appareils photo reflex et hybrides diffèrent en revanche par un point essentiel : la visée. De cette petite différence découlent en pratique de nombreuses évolutions. 

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 © Pexels

Histoire du reflex  

 Il faut remonter à la fin du 19e siècle pour voir apparaître pour la première fois le terme de reflex. Il désigne alors des appareils photo d’un nouveau genre qui disposent d’un système de visée permettant jusqu’au moment du déclenchement d’apprécier son cadrage au travers d’un objectif. Après les reflex bi-objectifs, comme les Rolleiflex, comprenant deux objectifs distincts, l’un pour la visée et l’autre pour capturer l’image, sont nés les reflex mono-objectif doté d’une visée qualifiée de TTL (Though The Lens), c’est à dire au travers de l’objectif principal. 

 

Pour que l’appareil dispose d’un tel système, il doit posséder en son coeur un miroir incliné dont la fonction est de réfléchir la lumière traversant l’objectif vers le verre de visée. Inventé en 1957 par la société Asahi pour ses appareils Pentax, le pentaprisme a par la suite été ajouté au-dessus pour redresser l’image de gauche à droite. Au déclenchement, l’appareil reflex bascule le miroir vers le haut et fait perdre la visée le temps d’exposer le film. 

Les mesures de lumière et de mise au point autofocus sont quant à elle effectuées pendant la visée via des capteurs dédiés et situés sous le miroir, semi réfléchissant en son centre. Depuis cette époque, les grands principes de fonctionnement d’un appareil photo reflex n’ont guère changé. La visée reste optique et TTL et le passage de l’argentique au numérique a simplement consisté au remplacement de la pellicule argentique par un capteur numérique. 

 

 

Naissance des hybrides 

Lorsqu’en 2008, Olympus et Panasonic dévoilent au public les principes de leur système micro 4/3, ils posent les bases de ce que l’on appellera tout d’abord compacts à objectifs interchangeables avant que cette catégorie d’appareils ne soit rebaptisée hybride en français et mirrorless en anglais. Comme les compacts numériques de l’époque, mais en disposant d’une baïonnette pour changer à loisir d’objectif, ces appareils se trouvent dépourvus de visée optique et reposent sur une visée entièrement électronique sur écran. 

 

Basée sur les informations reçues par le capteur de prise de vue, elle est elle aussi qualifiée de TTL puisqu’elle retranscrit l’angle de champ et l’ouverture de l’objectif et tient compte d’éventuels filtres placés sur le devant. Un hybride n’a donc plus besoin de miroir devant le capteur, ni de pentaprisme pour redresser la visée. Toutes les mesures de lumière et d’autofocus sont effectuées directement sur le capteur de prise de vue. 

 

Très gourmande en énergie car elle repose essentiellement sur des calculs électroniques et un affichage par écran, cette catégorie d’appareil s’en trouve néanmoins favorisée par une plus grande discrétion, il n’y a plus de bruit de miroir qui bascule à chaque déclenchement, et par des analyses plus poussées tenant compte du sujet qui sera photographié.  

 

Avec un hybride, il est donc possible de faire la mise au point par autofocus sur pratiquement tout le champ photographié tandis que les algorithmes d’analyse assurent la reconnaissance d’un grand nombre de sujets, pour les suivre précisément dans leurs déplacements ou pour réaliser l’autofocus finement sur l’oeil par exemple. Ces fonctionnalités évoluées en photo comme en vidéo expliquent pourquoi pratiquement toutes les marques à l’exception de Pentax ont aujourd’hui fait le choix de se tourner vers les technologies hybrides. 

 

 

 

A l’EFET Photographie, les étudiants peuvent s’essayer à toutes ces nouvelles technologies hybrides grâce aux matérielà disposition. La formation dispensée sur le campus parisien permet aux étudiants de devenir des professionnels du secteur de la photographie. 

Portrait d’Henri Cartier-Bresson

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Henri Cartier-Bresson est un photographe né en 1908. Sans le savoir, il deviendra l’œil de son siècle. Le 20ème étant le siècle de l’image, ce prodige de la photo marquera son temps. Analyser ses œuvres, c’est écrire l’histoire d’un puissant regard sur le monde. Retour sur le parcours d’Henri Cartier-Bresson. 

 

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© Pexels

Naissance d’une passion pour la photographie 

Depuis sa plus tendre enfance, Henri Cartier-Bresson, s'intéresse et se passionne pour le dessin et la photographie. Alors, à peine âgé de 12 ans, il intègre les Scouts de France. C’est une révélation puisque c’est lors dactivités au sein des groupes de scouts de la paroisse de Saint-Honoré-d ’Eylau qu’il apprend à réaliser ses premières photographies avec un Brownie Kodak. 

Après avoir quitté le lycée de Condorcet et à l’aube de sa majorité, il s'oppose à son père qui avait planifié sa carrière en le voyant reprendre l'affaire familiale. Mais ce qu’Henri Cartier-Bresson souhaitait, c’est de devenir artiste, et son obstination va avoir raison des réticences paternelles. Henri Cartier-Bresson, va devenir l’un des plus grands photographes de son époque. Aujourd’hui encore son nom fait partie intégrante de l’histoire de la photographie. La fondation qu’il créera plus tard en 2003 existe encore aujourd’hui, soit 20 ans plus tard. 

 

 

Henri Cartier-Bresson et son regard unique 

Avec le temps Henri Cartier-Bresson s’est fait connaître pour la précision et le graphisme de ses œuvres. Il s'est également illustré dans la photographie de rue, la représentation et la signification de la vie quotidienne. 

« La photo, c’est la concentration du regard. C’est l’œil qui tourne inlassablement, toujours prêt, à l’affût. La photo est un dessin immédiat. Elle est question et réponse. », Henri Cartier-Bresson. 

La longévité de sa carrière photographique lui a permis de porter son regard sur les évènements majeurs qui ont jalonné le milieu de son siècle. Au fil des années, l’œil et le regard de Cartier-Bresson a émerveillé. C’est en s’inspirant des mots du cardinal de Retz, “ Il n'y a rien en ce monde qui n'ait d'instant décisif.” que le concept de « l'instant décisif » lui a justement souvent collé à la peau à propos de ses photos. Pour certains, il est une figure mythique de la photographie du 20ème siècle. “Être au bon endroit au bon moment et voir juste c’est exactement ainsi que la photographie d’Henri Cartier-Bresson a été décrite.  

Parmi ses nombreuses œuvres phares, la “Valencia, Spain”, “ The new Chinese woman works in factories,“Place de l'Europe, Gare Saint Lazare, Paris” ou encore “ The Quai St Bernard, near the Gare d'Austerlitz, Paris ” sont des photographies culte de sa carrière, qui ont fait sa renommée. 

 

« Le temps court et s’écoule et notre mort seule arrive à le rattraper. La photographie est un couperet qui dans l’éternité saisit l’instant qui l’a éblouie. », Henri Cartier-Bresson. 

 

En plus de recevoir un enseignement pointu et en adéquation avec les tendances photographiques actuelles, la nouvelle génération de photographes formée par l’EFET Photographie se nourrie de l’héritage laissé par ceux qui les ont précédés. 

Qu’est-ce que le format Raw ?

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Proposé à l’enregistrement dans les appareils photo et les smartphones, le Raw correspond au format de fichier brut des capteurs. Il contient un grand nombre d’informations qui facilitent la postproduction en photo.

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Plus que du format Raw, il faudrait parler des formats Raw. Car derrière ce terme générique sont regroupés de nombreux formats de fichier dont l’extension varie en fonction des marques. Ainsi, le format Raw des appareils Canon correspond à l’extension .cr2 ou .cr3 suivant les modèles. Celle de Nikon est le .nef, quand Sony exploite le .arw, Fujifilm le .raf, Panasonic le .rw2, OM System/Olympus le .orf, Pentax le .pef, etc. Le cas du .dng est un peu particulier puisqu’il s’agit d’un format Raw universel, le DNG pour Digital Negative, créé par l’éditeur américain Adobe pour faciliter les échanges et le traitement des images. Seulement quelques fabricants d’appareils photo comme Leica ou Pentax l’ont adopté dès la prise de vue, mais il est courant dans les smartphones.

 

Un format à interpréter

Pour bien comprendre ce que représente le format Raw, il convient de rappeler comment un capteur numérique enregistre les couleurs des images. N’étant capable de mesurer que des intensités lumineuses, chaque cellule photosensible du capteur se trouve surplombée d’un filtre coloré rouge, vert ou bleu. C’est après une opération nommée dématriçage que les informations complémentaires – rouge et verte pour la cellule coiffée d’un filtre bleu et réciproquement pour les autres -, sont calculées et permettent à chaque pixel de l’image d’être caractérisé par trois informations de couleur. Or le fichier Raw est créé avant cette opération de dématriçage. Pour chaque pixel, il ne contient donc qu’une information de couleur, ce qui en fait un format de fichier léger comparativement à un fichier dématricé comme le Tiff.

 

Une dynamique étendue

Parce qu’il contient toutes les informations reçues par le capteur au moment de la prise de vue et qu’il code chaque pixel sur 12 ou 14 bits suivant les appareils, le fichier Raw dispose d’une grande quantité de détails qui facilite le travail en postproduction. Son premier avantage réside dans sa grande dynamique qui permet en postproduction de retrouver des informations dans des zones surexposées et sous-exposées des images tout en conservant une bonne qualité globale. L’opération est intéressante si vous avez photographié une scène très contrastée ou si vous avez légèrement décalé votre exposition. Pour les mêmes raisons, le fichier Raw possède une grande marge de manœuvre en termes de saturations et de corrections couleurs. Ainsi, lorsqu’on photographie en raw, on peut également adapter son réglage de balance des blancs en postproduction sans perte de qualité.

 

Des logiciels dédiés

Le Raw n’a-t-il donc que des avantages ? Presque… Car pour interpréter un fichier Raw, il faut obligatoirement utiliser un logiciel dédié. Ce qui rajoute une étape chronophage au flux de travail. Tous les logiciels n’offrant pas la même qualité de traitement quel que soit le type de fichier Raw, il faut donc bien le choisir en fonction de son appareil. De plus, si le fichier Raw ne contient qu’une information couleur par pixel le rendant plus léger qu’un Tiff par exemple, son poids reste bien supérieur à celui d’une image compressée en Jpeg. Les fabricants ont beau développer des formats Raw compressés, la balance penche toujours du même côté. Cela explique pourquoi les photographes d’agence continuent de préférer le Jpeg pour envoyer rapidement des fichiers légers déjà interprétés à leurs rédactions.

 

 

L’EFET Photographie forme des étudiants au métier de photographe au travers de différents cursus, du Bachelor en trois ans aux cours du soir en passant par le Bachelor intensif en un an. Toutes les formations comprennent des cours théoriques et pratiques.

Comment paramétrer l’autofocus de son appareil photo ?

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Plus rapide et parfois plus précis qu’une mise au point manuelle, l’autofocus peut néanmoins être source de frustration s’il n’est pas correctement paramétré. Voyons les différents réglages possibles pour s’assurer d’une mise au point parfaite en toutes situations.

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L’autofocus tel qu’il existe sur les appareils modernes fonctionne en deux étapes. Il commence par une analyse de la distance du sujet par l’appareil photo avant que ne soit actionné, dans l’objectif, le moteur en charge du déplacement des lentilles qui assurent la mise au point.

 

La première chose à considérer lorsqu’on utilise l’autofocus est donc la zone de l’image dans laquelle l’appareil doit réaliser sa mesure. Elle ne peut se faire qu’au niveau d’un des collimateurs du système. En visée optique avec un reflex, ils sont réunis dans une zone centrale, alors que ces points d’analyse sont répartis sur pratiquement toute la surface du capteur en visée Live View ou avec un appareil hybride.

 

 

Les modes de zones

Si tous les modèles d’appareil ne proposent pas exactement les mêmes options de sélection, leur principe reste semblable. En choisissant par exemple une zone qualifiée de Point unique, vous allez réduire la zone autofocus active à une toute petite surface qui peut être d’un seul collimateur. Plus elle est faible, plus vous agirez avec précision en évitant que la mise au point ne puisse se faire ailleurs que dans la zone sélectionnée. Mais si cette zone manque de lumière ou de contraste, l’autofocus pourrait avoir plus de mal à fonctionner.

 

Si vous choisissez une zone plus large, vous aurez donc plus de chance que la mise au point se fasse rapidement. Vous prendrez cependant aussi le risque que le collimateur sélectionné ne soit pas celui que vous vouliez. La mise au point pourrait, par exemple, se faire sur le premier plan quand vous l’auriez voulu sur un sujet au loin. En plus du mode Point unique dont il est généralement possible de modifier la taille, les appareils propose donc différentes formes et tailles de zones regroupant plusieurs collimateurs, jusqu’à un mode exploitant tous les collimateurs disponibles.

 

Une fois le type de zone choisi, vous pouvez ensuite spécifier son emplacement dans le champ en la déplaçant à l’aide du joystick à l’arrière, de l’écran tactile ou des touches de l’appareil. Les appareils les plus récents proposent également la détection automatique de multiples sujets comme les yeux des humains, les animaux ou les véhicules. Ces modes offrent une grande précision en choisissant automatiquement le sujet que vous aurez spécifié, quelle que soit sa position dans l’image. Ils sont également très utiles en autofocus continu pour suivre un sujet en déplacement.

 

 

AF-S ou AF-C

L’autre point essentiel consiste à définir le mode de fonctionnement de l’autofocus. En AF-S, AutoFocus Single, ou One Shot chez Canon, une pression à mi-course sur le déclencheur de l’appareil photo ou sur la touche AF-On va activer l’autofocus qui maintiendra ensuite sa position jusqu’au déclenchement. Dans ce mode, vous pouvez donc décider de faire la mise au point sur une zone de l’image puis modifier votre cadre sans changer la distance de mise au point. C’est le mode à privilégier lorsque vous photographiez un sujet fixe et que vous souhaitez vous assurer que la mise au point ne se décale pas au moment de la prise de vue.

 

Mais si votre sujet est en mouvement, il pourrait s’être déplacé entre l’appui à mi-course et le déclenchement et être flou. Dans ces conditions, il faut utiliser le mode AF-C, AutoFocus Continu, ou AI Servo chez Canon. Comme précédent, la sollicitation du déclencheur à mi-course ou de la touche AF-On va activer l’autofocus qui continuera en revanche son analyse tant que la touche est maintenue enfoncée. Vous suivrez donc le sujet et vous assurerez d’une juste mise au point au moment du déclenchement.

 

Si vous avez choisi une zone Point unique, l’autofocus ne se fera que sur le collimateur sélectionné alors que si vous avez choisi une zone plus large, il changera automatiquement de collimateur pour suivre un sujet qui se déplace de manière latérale ou diagonale dans l’image.

 

 

L’EFET Photographie propose des formations complètes qui abordent aussi bien l’histoire de la photographie et l’analyse d’image que les notions techniques nécessaires à une parfaite maîtrise du matériel photo.

Le photographe Steve McCurry

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Steve McCurry est le visage le plus emblématique de la photographie contemporaine depuis plus de cinquante ans. Avant d’être photoreporter pour un journal local américain, il a étudié le cinéma à la Pennsylvania State University. Se prenant de passion pour la photographie, McCurry a fait son premier voyage en Inde quelques années plus tard. Pour lui, c’est une véritable révélation. Depuis ce jour, il explore et traverse les pays avec son appareil photo.Zoom sur le photographe qui a marqué le monde entier. 

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© Creative Commons

La jeune fille afghane aux yeux verts 

C’est dans un petit village du Pakistan, que Steve McCurry a rencontré un groupe de réfugiés d'Afghanistan qui l’ont fait passer clandestinement de l'autre côté de la frontière dans leur pays au moment où l'invasion russe fermait le pays aux photojournalistes.  

C’est à ce moment que le photographe a marqué l’histoire de la photographie avec la célèbre photographie de Sharbat Gula, plus communément connue sous le nom de « La jeune fille afghane aux yeux verts ». 

Le photographe du National Geographic, avait vu juste. Ce portrait pris en 1984 est devenu une image emblématique. « La jeune fille afghane aux yeux vert »est devenu le symbole de l'enfance sacrifiée de centaine de milliers de réfugiés fuyant la guerre. En Afghanistan, elle est même devenue la « Mona Lisa Afghane ».  

 

« Il y a une qualité contemplative ou méditative dans la photographie que je trouve être une sorte d'état paisible. J'aime pouvoir voyager à travers le monde et découvrir différentes cultures et paysages. », déclare Steve McCurry. 

 

La plupart des images du célèbre photographe ont compté parmi les premières photographies montrant la brutalité dun monde en guerre. Dès lors, il a continué à créer des images d’exceptions sur plus de sept continents et dans de nombreux pays à travers le monde. Généralement, ses clichés couvrent les conflits culturels, les traditions anciennes et la culture contemporaine de différents pays. Ce qui fait la force de son travail, c’est la générosité et la pertinence de ses photographies. Il privilégie toujours l'élément humain, au lieu d’opter pour « la photo qui sera vendue la plus chère pour la presse ». Preuve en est, avec la célèbre image de la fille afghane, une image perçante et criante de vérité. 

 

Les récompenses de Mc Curry 

Grâce à son talent indiscutable, le photographe iconique McCurry a reçu de nombreux prix prestigieux de l'industrie photographique, Parmi lesquels on peut citer la médaille d'or « Robert Capa » ou encore, il y a peu, la Royal Photographic Society de Londres lui a remis la médaille du centenaire pour l'ensemble de ses œuvres. En 2019, s’ajoute à cela l’intronisation de Steve Mc Curry, au Temple de la renommée internationale de la photographie. Le grâle pour un photographe. 

 

L’impressionnant parcours du célèbre photographe Steve Mc Curry est un exemple à suivre pour les générations de photographes à venir. C’est pour cela qu’à L’EFET Photographie, les étudiants reçoivent un enseignant pointu, dispensé par des professionnels de la photographie, qui s’appuient sur ces incroyables parcours pour enseigner cet art si complexe. 

Napalm Girl de Nick Ut : l'horreur de la guerre du Viêt-Nam

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Le 8 juin 1972, voilà cinquante ans, la guerre du Viêt-Nam fait rage. À Tran Bang, un petit village à proximité de Saigon, des enfants jouent. Soudain, des bruits d’avion, une explosion, de la fumée : la peur et l’horreur s’installent. En une fraction de seconde, leur vie bascule. Le photographe Nick Ut assiste à la scène et immortalise la fuite désespérée de la petite Napalm Girl, photographie devenue mythique, qui restera dans les mémoires de tous.

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© Creative Commons 

 

 

La petite fille au Napalm

Sur cette photographie intitulée « la terreur de la guerre », on voit une petite fille en pleurs, Phan Thi Kim Phuc, fuir en compagnie d’autres enfants. Au premier plan, on distingue son frère, terrorisé lui aussi. Les vêtements de la fillette se sont enflammés, elle court nue, implorant de l’aide. On lit sur son visage la douleur infligée par les brûlures au Napalm.

 

En un instant, la vie du photographe Nick Ut changera à tout jamais. Il est alors âgé de 21 ans, et porte secours aux enfants en les emmenant dans l’hôpital le plus proche. La petite fille sera sauvée et deviendra une ambassadrice de la paix à travers le monde, connue de tous en tant que Napalm Girl.

 

 

Napalm girl de Nick Ut : une photo iconique

Nick Ut est un photographe américano-vietnamien qui travaille pour une agence de presse américaine, Associated Press. Il couvre alors la guerre du Viêt-Nam, durant cette offensive surnommée « l’été de feu et de sang ».

 

Devant cette scène d’horreur, il déclenche son Leica M2 dans lequel il a chargé une pellicule Kodak Tri-X 400. Dès le lendemain, la photo Napalm Girl fait la une des quotidiens dans de nombreux pays. En 1973, le photographe a reçu le prix Pulitzer pour ce cliché.

 

Cette image porte en elle tant d’émotions qu’elle est devenue une icône du photojournalisme. Avec son boîtier, Nick Ut a su percevoir la détresse des victimes civiles de la guerre et la montrer au monde entier.

 

 

L’influence des reporters-photographes sur l’opinion publique

Cinquante ans plus tard, la photo Napalm Girl continue à faire le tour de la planète. La puissance du message qu’elle fait passer continue d’interpeller l’opinion publique mondiale, qui ne peut rester insensible face aux visages terrifiés de ces enfants.

 

Les horreurs de la guerre, le massacre de victimes innocentes, l’absurdité de la violence restent malheureusement d’actualité de nos jours.

Une photo ne peut sûrement pas arrêter une guerre. Mais elle peut contribuer à changer le monde. C’est ce que la Napalm Girl de Nick Ut a fait et continue de faire en dénonçant les atrocités des conflits armés.

C’est tout le pouvoir des images de presse.

Le photojournalisme est un des nombreux débouchés pour les photographes professionnels.

 

Pour apprendre à déclencher l’obturateur au bon moment, il est important de suivre une formation en photographie. L’EFET Photographie, vous propose un enseignement de qualité pour maîtriser les bases de l’art photographique. À travers un bachelor en photographie ou une formation professionnelle continue, vous apprendrez la maîtrise technique indispensable pour réussir à révéler l’émotion dans les images. La photographie deviendra un mode d’expression naturel, à travers lequel vous pourrez faire passer des messages qui vous tiennent à cœur.

L’EFET Photographie annonce le grand retour du concours EngrainaGES pour sa 11ème saison !

EngrainaGES revient pour sa 11ème saison ! Le concours de création d’entreprise,réservé aux étudiants de 3ème, 4e et 5e années et auxalumni des trois dernières promotions,réunira, cette année encore, des participants des Réseaux GES et Eductive 

 

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© EFET PHOTOGRAPHIE

 

Depuis le 1er décembre 2022, les jeunes entrepreneurs peuvent s’inscrire à la 11ème session du grand concours EngrainaGES. 

Depuis 11 ans maintenant, ce concours si particulier rassemble chaque année des centaines d’étudiants animés par l’envie d’entreprendre. L’objectif? Accompagner les plus ambitieux dans la création de leur entreprise pendant 5 mois.  

EngrainaGES permet aux jeunes entrepreneurs de passer d’une idée à un projet concret. Il leur permet également de gagner en confiance en soi, un atout de taille quand on souhaite se lancer dans une aventure telle que l’entrepreneuriat. 

 

 

Les dates clés  

Pour cette 11ème saison, le concours sera divisé en six étapes : 

15 janvier 2023 : L’équipe devra présenter ses membres ainsi que communiquer le nom du projet ainsi que l’expliquer de façon brève. 

30 janvier 2023 : L’équipe devra communiquer son logo, la page de présentation du projet ainsi qu’une courte vidéo de présentation. 

10 mars 2023 : Les candidats devront transmettre la partie « descriptive » du business plan. 

10 avril 2023 : Le groupe devra fournir une présentation en mettant en avant la dimension financière de leur projet. 

15 mai 2023 : Les demi-finalistes devront avoir avec eux l’intégralité du business plan qui reprendra tous les éléments précédemment demandés. Il faudra également un plan prévisionnel de trésorerie ainsi que d'un plan de financement. Cette étape sera suivie d’une présentation orale de 15 minutes. 

En juin : La grande finale se déroulera à « Station F » autour du 15 juin 2023. Les finalistes seront invités à venir présenter leur projet devant un jury de professionnels. 

 

 

Cette année, autre nouveauté, c’est Olivier Adler qui reprend l’organisation du concours, à la suite d’Isabelle Sthemer. Entrepreneur dans l’âme, il est notamment le fondateur de Livstick.

Conscient que pour se lancer dans l’entrepreneuriat il faut avant tout comprendre les enjeux et trouver LA bonne idée, Olivier a tourné deux vidéos afin d’accompagner les participants mais aussi toute personne souhaitant se lancer dans ce type d’aventure. La première vidéo est centrée sur l’entrepreneuriat tandis que la seconde a pour sujet l’idéation. 

 

EngrainaGES c’est l’opportunité de se former rapidement avec des professionnels, afin de créer et réaliser le business plan de son entreprise pour la lancer sereinement. Cinq mois de challenge intensif durant lesquels les jeunes entrepreneurs auront l’occasion de travailler pour atteindre leurs premiers objectifs de carrière ! Les grands gagnants du concours remporteront un chèque mais également des dotations des entreprises partenaires du concours, afin de leur donner un coup de pouce pour se lancer. L’EFET Photographie et les Réseaux GES et Eductive, souhaitent bonne chance à tous les participants, et encouragent tout ceux ayant l’envie d’entreprendre à participer ! 

 

Tentez votre chance ! Inscription ici : https://engrainages.com/  

 

Tout savoir sur le parcours de Robert Doisneau

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Né en 1912 et décédé en 1994, Robert Doisneau a marqué le monde de la photographie française et internationale. Qu’est-ce qui distingue le travail de cet artiste et quels sont les grands moments de son parcours professionnel ?

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© Libre de droit licences CCO 

 

Robert Doisneau : un symbole de la photographie française

Robert Doisneau fait partie des photographes français les plus connus. Son œuvre reconnue a reçu de nombreux prix, comme le Prix Kodak (1947) ou encore le Grand Prix National de la Photographie en 1983.

 

Robert Doisneau travaillait en majeure partie dans le Paris de l’après-guerre et pendant les 30 glorieuses. Ses clichés ont pour sujets les artisans, les troquets de quartier, les enfants des rues, les balayeurs, etc. Pendant près de 50 ans, il capturera des milliers de portraits des petites-gens de la capitale. Dans son travail, Robert Doisneau s’inspire du courant réaliste de la Nouvelle Objectivité, qui vise à une représentation réaliste et sans artifices de la réalité. On note d’ailleurs dans ses choix de prises de vues et de cadrages une certaine distanciation avec ses sujets.

 

C’est le photographe français le plus connu à l’international, notamment grâce à son cliché « Le Baiser de l’hôtel de ville ». Ses photographies exportent à l’étranger l’ambiance de Paris et rencontrent un franc succès dans une période de renouveau d’après la guerre.

Le travail de Robert Doisneau est éclectique et ses photographies provoquent des émotions très diverses chez les spectateurs. Par exemple, le cliché La Voiture Fondue (1944) capture des enfants jouant sur les restes d’une auto détruite par les bombardements. Certains en ressentiront de la nostalgie, d’autres y verront une critique de la guerre.

 

 

Quel est le parcours professionnel de Robert Doisneau ?

Issu d’une famille bourgeoise, Robert Doisneau étudie à l’école Estienne les arts graphiques et est initialement diplômé en gravure et lithographie. Ses talents de calligraphie lui valent d’ailleurs de fabriquer des faux-papiers pour les résistants français sous l'occupation allemande. Après avoir travaillé dans un atelier parisien en tant que calligraphe, il s’initie à la photographie aux côtés de Lucien Chauffard.

C’est en 1932 que Robert Doisneau commence son parcours de journaliste-reporter, en vendant son premier reportage photo à l’Excelsior. Il est ensuite embauché comme photographe industriel pat le constructeur Renault, chez qui il exercera jusque 1939.

 

Il devient ensuite photographe indépendant et réalise des reportages sur des sujets divers et variés : actualité, étranger, vie des élites parisiennes, etc. Il est alors publié dans les plus grands magazines du moment : Life et Paris Match entre autres.

 

 

 

Grâce à l'enseignement de haut niveau académique de l’EFET Photographie , les étudiants de son Bachelor Photographie apprennent tout des plus grands photographes internationaux : Robert Doisneau, Anne Leibovitz, Henri Cartier-Bresson ou encore Steve McCurry et Helmut Newton. Découvrir les parcours de vie et les étapes du développement professionnel de ces grands noms est une source d’inspiration et de motivation pour les étudiants.

Connaître le parcours de Robert Doisneau, c’est ajouter une brique indispensable à la construction d’une solide culture en art de la photographie.