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Pourquoi faut-il être dans le noir pour développer une photographie ?

Photographie

Afin de procéder au développement des photographies, les techniciens s’enferment au sein d’une chambre noire. Dans cette pièce, aucune lumière naturelle ou artificielle ne peut pénétrer. Les photographes s’éclairent alors d’une lumière rouge. Pourquoi doit-on demeurer dans le noir pour développer ses clichés photo ?

Développer une photographie : proscrire la lumière

Le papier photographique et le négatif photo sont deux supports constitués d’une couche ultra-sensible à la lumière naturelle ou artificielle. Cet enduit est une émulsion chimique composée principalement de cristaux d’argent.

Si ce papier support est exposé à une source lumineuse dont la durée d’exposition et l’intensité n’est pas réglée, des dommages seront engendrés sur la photographie finale. En effet, la couche d’émulsion qui recouvre le négatif va réagir de manière totalement anarchique à la lumière. Un papier photographique qui aura été exposé à une source de lumière donnera une photographie totalement noire après avoir été plongé dans un bain révélateur.

En pratique, la couche d'émulsion produit au contact d’une source lumineuse une réaction chimique. Les cristaux d'argent forment alors des cristaux d’halogénure d’argent. Ce sont ces éléments qui viennent « voiler » une photographie en donnant un rendu intégralement noir.

Si les photographes s’enferment dans une chambre noire (sans source lumineuse) pour développer leurs photographies, c’est précisément afin d’éviter que les cristaux d’argent n’entrent au contact de la lumière de manière incontrôlée, ce qui induirait cette réaction chimique indésirable.

Pour éviter des erreurs aux conséquences désastreuses et obtenir un travail photographique de qualité, les professionnels utilisent de la lumière « inactique ». Sans effet sur le développement du négatif, elle permet de s’éclairer lors de la manipulation des produits chimiques nécessaires au développement photo.

 

Comment apprendre les techniques pour développer une photographie ?

Les photographes professionnels connaissent tout des techniques pour développer seuls leurs clichés. Par exemple, ils sont capables de choisir la bonne source de lumière et de la régler de manière à ne pas impacter le développement de leurs photographies.

En effet, le papier photographique n’est pas sensible à tout le spectre de la lumière visible. La longueur d’onde de la lumière rouge est très longue : le papier photographique et le négatif photo n’y réagissent pas (ou très peu).

Pour connaître les techniques et les procédés chimiques du développement photo, il est nécessaire de suivre une formation complète et professionnalisante. C’est ce que propose l’EFET Photographie avec son Bachelor Photographie, où les étudiants se forment auprès d’enseignants issus du monde professionnel. Le cursus, qui se déroule en 3 ans, permet aux étudiants d'obtenir un titre de « Photographe » reconnu par l'Etat de niveau 6.

Comment devenir gestionnaire d'une photothèque ?

Photographie

Le gestionnaire d'une photothèque est le responsable de la banque d’image d’une structure. Véritable expert de l’iconographie, il connaît toutes les techniques de prises de vue, de conservation des photographies et sait utiliser les logiciels de pointe d’édition photo. Qui est ce professionnel et comment se former pour exercer ce métier ?

 

Quelles sont les missions du gestionnaire d'une photothèque ?

Le gestionnaire d'une photothèque est le responsable de l’iconographie d’une structure. Il est chargé d’organiser la photothèque, mais aussi d’élaborer et produire des contenus éditoriaux imagés.
Quelle que soit la structure au sein de laquelle il travaille, il est chargé de :

  • L’organisation de la photothèque : tri, classement, désignation des fichiers, etc. Pour cela, il connaît parfaitement tous les logiciels et les systèmes de gestion documentaire.
  • De la protection et de la conservation des documents iconographiques.
  • Gère et synchronise les diverses activités des membres d’une équipe.

Le gestionnaire d'une photothèque peut être amené à travailler dans le domaine de la communication visuelle. Il travaille donc en étroite collaboration avec des éditeurs, des journalistes ou des professionnels de la communication. Il est chargé de trouver pour eux les meilleures images, qui seront les plus adaptées à leurs opérations.

Dans le cas d’une demande très spécifique, le gestionnaire d'une photothèque peut être amené à produire lui-même les visuels nécessaires à l’aboutissement du projet. À ce titre, il a suivi une véritable formation en communication visuelle ou en photographie.

 

Comment se former pour devenir gestionnaire d'une photothèque ?

Le gestionnaire d'une photothèque est au centre de la gestion et de l’organisation des contenus visuels. Qu’il soit employé dans le privé ou le public, c’est un professionnel de l’image qui a suivi une formation complète et solide.

Afin de mener à bien ses missions, cet expert de l’iconographie et de la photographie doit savoir faire preuve de compétences spécifiques dans divers domaines :

  • Le droit de la propriété intellectuelle.
  • Les méthodes de classement, d’archivage et les logiciels informatiques les plus performants.
  • Les techniques d’inventaires et savoir recourir à des logiciels d’automatisation.
  • Les techniques de numérisation.
  • La maîtrise des outils d’édition.

Ainsi, il est vivement conseillé aux étudiants de choisir une formation pratique dans un établissement spécialisé. Les écoles de photographie sont à même de proposer un enseignement complet, de haut niveau et axé sur l’apprentissage concret du métier. Le Bachelor photographie de l’EFET Photographie permet notamment à ses étudiants de maîtriser parfaitement tous les logiciels professionnels permettant d’exercer le métier de gestionnaire d’une photothèque.

Quel est le logiciel de montage photo qui vous correspond ?

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L’offre en logiciel de montage photo a explosé ces dernières années, permettant aux amateurs d’accéder, eux aussi, à la retouche sur smartphone ou ordinateur. Les outils gratuits présentent des fonctionnalités suffisantes pour une pratique de la photographie en amateur. En revanche, les professionnels devront se tourner vers un outil payant et de haut niveau pour leur post-production numérique.

 

3 logiciels de montage photo gratuits pour commencer à pratiquer

Les logiciels de montage photo en libre accès peuvent être utiles pour découvrir la post-production assistée par ordinateur et commencer à pratiquer la photographie.

Le plus connu est peut-être GIMP, qui est le plus complet des logiciels d’édition photo gratuits. Bien que des guides en français existent, il reste difficile d’accès aux non-initiés.

VSCO est une application de retouche photo sur mobile. Très complète et épurée dans son utilisation, elle permet aux amateurs et aux initiés de retoucher leurs photos facilement.

Adobe Photoshop Express permettra à son utilisateur d’aborder le fameux logiciel de montage photo. Il s’agit d’une version allégée disponible sur ordinateur et sur mobiles, mais qui ne permet qu’un seul format d’exportation : JPG.

Attention, cependant, un logiciel de retouche photo en libre accès ne vous permettra pas d’obtenir les performances et les résultats professionnels d’un outil payant.

 

Quels logiciels de montage photo utilisent les photographes et comment le maîtriser ?

Trois fonctions au minimum sont incontournables dans le choix d’un logiciel de montage photo de niveau professionnel :

  • Le développement RAW qui permet de retoucher rapidement vos photographies dans le logiciel : balance des blancs, contraste, etc. Afin de sublimer l’image.
  • Le classement, le tri, la mise en catalogue des clichés. Le logiciel d’édition d’image professionnel doit permettre de rendre cette étape d’organisation plus simple. Il faut donc qu’il offre la possibilité de rechercher les clichés par mots-clés ou qu’il dispose d’un système de tri pertinent.
  • L’outil de retouche doit contenir un outil de retouche locale : pour améliorer ou corriger des détails.

Les logiciels de montage photo de la suite Adobe restent les plus performants du marché pour les photographes. Adobe Lightroom ou Adobe Photoshop offrent toutes les fonctionnalités d’édition nécessaires à un professionnel. Il s’agit d’outils informatiques ultra-performants, leur prise en main demande de les aborder de manière technique et méthodique. C’est pour cela que les écoles de photographie les intègrent dans leurs formations au métier de photographe. Par exemple, le Bachelor Photographie de l’EFET Photographie propose un apprentissage de Photoshop en post-production numérique sur plusieurs années.

 

Pratiquer la photographie en amateur et avoir accès à des outils numériques de retouche d’image est aujourd’hui possible. Les logiciels de montage photo pullulent sur internet et il est parfois difficile d’y voir clair dans ce labyrinthe de choix. La question est différente pour les photographes professionnels, qui prendront le temps de se former et de choisir l’outil qui leur convient le mieux.

Comment maîtriser la lumière en photographie ?

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L’origine étymologique du mot « photographie » provient de la langue grecque antique et signifie « écrire avec la lumière ». Le lien entre lumière et photographie est donc fort et incontournable. Pour maîtriser toutes les techniques de la prise de vue, il faut comprendre le phénomène naturel de la lumière et son fonctionnement.

 

Lumière et photographie : comprendre la technique

Une photographie argentique naît du fait d’une réaction chimique induite par la lumière. Elle se produit lorsqu’une source lumineuse vient frapper les papiers photo ou les négatifs. Il en va de même avec la photographie numérique : le cliché existe sous sa forme digitale, à condition que la lumière soit entrée dans le capteur de l’appareil. Quel que soit le type d’équipement du photographe, le cœur d’une bonne photo est identique : la lumière. Sans source lumineuse, il n’y a rien à photographier.

Les débutants comme les professionnels doivent donc exploiter la puissance de la lumière afin d’obtenir de bons clichés. Pour y parvenir, il faut maîtriser l’éclairage en adoptant trois concepts-clés de la photo : la position, la source de lumière et le sujet de la composition.

L’emplacement de la source lumineuse est la base de la technique professionnelle des prises de vues. En photographie, il est possible de déplacer la source de lumière ou le sujet (afin d’obtenir une position différente de la lumière). Les photographes peuvent opter pour :

  • Un éclairage avant, qui fait ressortir le détail.
  • Un éclairage latéral, qui crée davantage d’ombres et d’effets de profondeur.
  • Un rétroéclairage, qui est plus délicat à maîtriser et requiert de la pratique et une bonne formation professionnelle.

 

Photographie : maîtriser la lumière, un véritable enjeu

Pour maîtriser la lumière en photographie, il faut savoir paramétrer certains points et faire preuve d’une connaissance pointue du domaine. Les principaux sont :

  • Les divers types de lumière : soft light ou hard light. La lumière dure produit des ombres crues, sans transition entre les zones sombres et claires du cliché. La lumière douce permet, quant à elle, d’amorcer une transition subtile entre divers espaces de la composition. C’est une lumière qui peut, par exemple, atténuer les imperfections de la peau d’un portrait (à l’inverse, la lumière dure les accentuera).
  • Le paramétrage de l’équipement technique. Grâce à des diffuseurs, il est possible de moduler la lumière en provenance des flashs ou des stroboscopes d’un studio photo. L’appareil doit aussi être réglé de la manière adaptée. Pour y parvenir, les photographes sont formés aux principes des longueurs d’onde et connaissent le principe de l’échelle de Kelvin. Ils utilisent donc parfaitement la balance des blancs et savent exploiter les logiciels de post-production afin d’atteindre un résultat parfait.

En somme, pour réellement maîtriser la lumière et faire de bonnes photographies, il faut connaître tous les procédés techniques. Pour y parvenir, il est nécessaire de pratique et de se former. À titre d’exemple, l’EFET Photographie propose un Bachelor Photographie qui comporte des enseignements techniques axés sur la lumière en milieu naturel et en studio. Les étudiants sont également amenés à découvrir et maîtriser les logiciels professionnels de retouche d’image.

 

Savoir contrôler la lumière est une technique fondamentale pour se lancer dans la photographie professionnelle.

Bachelor photographie : quel programme ?

visuel bachelor photo TT

Un Bachelor photographie est incontournable afin de se former et de faire carrière dans le secteur. Que doit contenir le programme de formation afin de choisir le bon cursus ?

Programme d’un Bachelor en photographie : technique et théorie

Un Bachelor en photographie doit faire preuve d’un programme hybride, qui comporte des éléments d’apprentissages à la fois théoriques et pratiques. En effet, il est impératif que tous les aspects de la photographie soient abordés au cours de la formation : les techniques photographiques, les prises de vue ou le traitement d’images, ainsi que la théorie avec l’histoire de l’art ou la culture photographique.

Un programme de Bachelor photographie doit donc être très complet et traiter de divers domaines : analyse d’image, sémiologie, connaissances en histoire de la photographie. Il est intéressant d’opter pour une formation dont le programme comprend des enseignements du web : le digital et le numérique font désormais partie intégrante de la photographie, notamment comme moyen de diffusion des visuels.

Toutes ces disciplines doivent être complétées par des exercices concrets et de multiples occasions de pratiquer la photographie. À titre d’exemple, il est essentiel que les étudiants d’un Bachelor en photographie sachent utiliser les outils de traitement numérique, au même titre que d’être capable de manipuler leurs équipements et effectuer des prises de vues techniques.

 

Bachelor photographie : une spécialisation et un stage au programme

La spécialisation est un élément incontournable d’un bon programme de Bachelor spécialité photographie. Les bonnes écoles de photographie proposent généralement une spécialisation en troisième année, ce qui permet à leurs étudiants de travailler sur leur projet professionnel après avoir bénéficié de deux années pour construire leur socle de compétences fondamentales.

Il est vivement conseillé d’opter pour un programme de formation permettant aux étudiants de construire leur book et leur savoir-être professionnel en étant épaulés de leurs professeurs. À ce titre, une équipe pédagogique composée de professionnels du secteur est un véritable plus dans le cadre d’un programme de Bachelor photographie très technique et basé sur la professionnalisation.

La spécialisation doit être mise en cohérence avec un ou plusieurs stages en entreprise. Il s’agit de véritables tremplins professionnels et d’excellentes solutions afin de découvrir le monde du travail et le milieu de la photographie professionnelle. Les stages apportent au programme de la formation des éléments que les étudiants devront impérativement pendre en considération à la sortie de leur cursus : rentabilité, délais, méthodes et contraintes de l’entreprise, etc.

Ce rythme permet de véritablement s’immerger dans les dynamiques d’une entreprise et de tirer le meilleur parti de son expérience professionnelle. À ce titre, le Bachelor Photographie de l’école EFET Photographie bénéficie d’un programme de très haut niveau académique et technique qui comporte des enseignements à la fois pluridisciplinaires et spécialisés qui peuvent être mis en pratique à l’occasion de stages.

À l'heure du digital, pourquoi faire des tirages photo ?

visuel pose

Retourner au support papier fait du bien : nostalgie, esthétisme ou travail de développement, les raisons pour du tirage photo sont multiples. Lesquelles sont-elles et comment procéder au développement de ses clichés ?

À l'heure du digital, pourquoi faire des tirages photo ?

Quels sont les avantages des tirages photo ?

Opter pour un tirage photo sur papier permet d'apprécier différemment les détails de ses clichés, de s’attarder sur un support différent, agréable à l’œil et au toucher. Développer une photographie, c’est produire un souvenir, capturer un instant et lui redonner une place de choix. Face au partage sur les réseaux sociaux, le tirage d’un cliché et sa conservation en album photo revêt un aspect intimiste, agréable à retrouver pour beaucoup de familles.

D’ailleurs, faire tirer ses photos, c’est aussi s’assurer de ne pas les perdre. Le numérique et la photo dématérialisée peuvent avoir des effets pervers : lorsqu’un particulier égare son téléphone, il perd avec lui toutes ses photographies.

Choisir le tirage photo, c’est aussi changer son approche de la photographie. Fini les clichés intempestifs, de tous les sujets et tout le temps, comportement rendu possible par l’essor de la photographie sur smartphone. En privilégiant le tirage de ses clichés, on apprend à prendre le temps de penser sa photographie, à choisir son sujet, son cadrage et son moment. C’est aussi une façon de redonner une valeur concrète à un souvenir spécifique.

Il s’agit en somme d’un retour vers le raisonnable et l’essence même de l’art de la photographie. Procéder au tirage de ses clichés, c’est faire revenir la photographie à un objet durable, et non plus à un simple consommable.

 

Comment procéder au tirage de ses photos ?

Le retour au tirage photo se fait en force et la demande des consommateurs croît. Il est aujourd’hui possible de procéder à l’impression de ses clichés depuis une imprimante personnelle, des applications mobiles, des bornes ou en commandant directement chez un photographe.

Les photographes professionnels sont, quant à eux, de véritables adeptes du tirage photo, qui leur offre un support d’exception fin d’exposer leurs clichés et éventuellement de les vendre par la suite. Ces techniciens d’exception effectuent généralement eux-mêmes le développement de leurs prises de vues dans un laboratoire.

Les étudiants en école de photographie apprennent toutes les techniques du tirage photo. Ils savent manipuler les éléments chimiques et maîtrisent les étapes du développement des clichés. En effet, à travers un Bachelor Photographie dans un établissement comme l’EFET Photographie, ils pratiquent l’ensemble des aspects techniques de la photographie : prises de vue, retouche numérique et développement en laboratoire notamment.

La règle des tiers en photographie, qu'est-ce que c'est ?

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Une photographie réussie, c’est un cliché dont les intensités de lumière sont équilibrées et la composition bien travaillée. La règle des tiers est une méthode professionnelle qui vise à guider l’agencement des éléments d’une prise de vue.

Pourquoi la composition est-elle un élément essentiel pour une bonne photographie ?

La composition d’un cliché désigne la manière dont sont arrangés, positionnés et capturés les divers constituants d’une prise de vue. Plus complexe qu’une simple présentation d’éléments disparates, bien structurer sa photographie nécessite de jouer sur :

  • La présence, ou au contraire l’absence de certains éléments, ainsi que leur place dans la scène.
  • La netteté de l’image ou la profondeur de champ.
  • La perspective du cliché.
  • Les lignes de force de la prise de vue qui vont guider l’œil du spectateur vers un élément spécifique.
  • Les couleurs ou les contrastes entre les diverses teintes ou les zones plus ou moins claires de la photographie.

Une bonne composition répond à certaines règles techniques, ou à des principes visuels et culturels qui permettent aux spectateurs de comprendre l’image qu’ils regardent. En effet, nous ne sommes pas neutres devant un cliché, nous l’observons, le filtrons et le comprenons au travers de notre histoire personnelle et de notre culture.

Paradoxalement, une bonne photographie peut transgresser allégrement ces codes et proposer une vision complètement différente et innovante d’un sujet.

 

Règle des tiers et composition en photographie professionnelle

La règle des tiers est souvent utilisée pour produire des photographies commerciales ou aisément lisibles par un public large.

Il s’agit d’un principe de composition très simple et facile à pratiquer, même pour le photographe débutant. La règle consiste à placer les éléments prépondérants d’une scène sur des lignes verticales et horizontales qui coupent l’image aux deux tiers. En pratique, il suffit d’imaginer un quadrillage (composé de deux lignes verticales et de deux axes horizontaux) qui serait apposé comme un calque.

Pour la photographie de paysage, si l’on décide de suivre la règle des tiers, il faut alors placer les lignes horizontales majeures du décor le long des axes horizontaux du quadrillage. Dans la photographie de portrait, le photographe place les yeux du modèle ou son épaule à une intersection de deux axes horizontaux et verticaux.

Attention, il ne faut pas centrer le sujet et les éléments qui l’entourent dans une case du quadrillage, au risque de ne pas respecter ce guide de structuration. Briser la règle des deux tiers permet en revanche de couper la scène en deux, afin de souligner une symétrie ou la différence entre deux parties du cliché, par exemple.

Maîtriser parfaitement cette règle, ainsi que les autres codes de la composition photographique s’apprend au fil de la pratique de la photographie. Les établissements spécialisés comme l’EFET Photographie permettent aux étudiants de se former aux codes de la composition professionnelle, grâce aux cours dispensés durant le Bachelor Photographie.

Comment choisit-on un objectif en photographie ?

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Afin de choisir le bon équipement de photographe, il est nécessaire de procéder avec méthode. En effet, un équipement parfaitement adapté à vos besoins et votre utilisation est essentiel afin de capturer de bons clichés et de pratiquer régulièrement pour s’améliorer. Alors, quelle méthode suivre afin de choisir un objectif en photographie ?

Trouver le bon objectif en photographie : faire le point sur ses besoins en focale

En premier lieu, il est capital de déterminer avec précision ses besoins : cela permet de déterminer la focale de l’objectif qui sera nécessaire. Cette caractéristique technique varie en fonction du type de photographie que l’on souhaite réaliser :

  • En photographie de paysage, une focale grand-angle est préconisée.
  • Pour faire de la photographie de portrait, on conseille généralement un objectif standard (50 mm ou 85mm).
  • La photographie animalière, qui demande de capturer un cliché à de grandes distances, nécessite de recourir à de longues focales (au minimum 200 mm).

Afin de pratiquer librement et de capturer toute une variété de clichés avec un seul objectif, il est alors important de bien choisir son zoom. Attention, si votre appareil photo est équipé d’un capteur APS-C (modèles majoritaires sur le marché), il faut multiplier la focale de l’objectif par 1,5 pour obtenir la focale réelle.

Il est généralement conseillé d’opter pour un objectif de la même marque que son appareil, afin d’éviter les erreurs et les équipements qui ne sont pas adaptés pour fonctionner ensemble. Cependant, les professionnels de la photographie, experts des techniques de prises de vue au même titre que des équipements, savent choisir des éléments de marques différentes.

 

L’ouverture maximale de l’objectif : élément crucial en photographie

Le rayon d’ouverture d’un objectif en photographie est indiqué par le symbole F/ suivi d’un nombre. Plus il est petit, plus l’ouverture de l’objectif sera grande. C’est cette caractéristique qui permet de capturer de bons clichés même en luminosité basse ou encore de créer des flous artistiques.

L’ouverture maximale d’un objectif en photographie est donc capitale, car c’est cet élément technique (et technologique) qui permet entre autres de réussir une bonne photographie. En effet, la photographie est une discipline technique : pour la pratiquer professionnellement, il faut nécessairement s’équiper de matériel de haute qualité.

Une formation technique et professionnalisante spécialisée en photographie permet d’acquérir toutes les compétences pour bien maîtriser un équipement professionnel. Au sein de son Bachelor Photographie, l’EFET Photographie forme ses étudiants à tous les aspects de la photo professionnelle, leur permettant ainsi d’acquérir une expertise aussi bien artistique que technique.

 

Bien choisir son objectif en photographie est un élément essentiel afin de capturer des clichés de qualité. La photographie est une discipline technique, pour laquelle le recours aux équipements technologiques performants est incontournable.

La photographie surréaliste, c'est quoi au juste ?

Photographie

Le surréalisme est un mouvement qui concerne tous les arts dont l'objectif est de surprendre. Véritable laboratoire de recherche et d’expérimentations plastiques, cette tendance artistique a trouvé dans la photographie un excellent moyen d'expression. Alors en quoi consiste précisément ce mouvement ? La photographie surréaliste est-elle encore d’actualité ?

La photographie surréaliste : la naissance d’un art

Le mouvement surréaliste touche tous les arts : sculpture, peinture et même littérature. Il naît en 1920 à Paris et devient vite international. La photographie est donc un art peu répandu lorsque les adeptes du surréalisme s’y mettent. Jusqu’aux années 1920, les clichés immortalisaient le visible : les avancées technologiques ou les événements d’actualité par exemple. Le mouvement surréaliste fait alors plonger la photographie dans l’invisible, l’imaginaire et le rêve.

La photographie surréaliste devient pour l’artiste un véritable moyen d'expression et de mettre en image ses rêves et ses pensées. Les procédés chimiques et l’automatisme des appareils photo plaisent aux artistes surréalistes, qui rapprochent l’objet de leur processus créatif.

Ainsi, au début du XIXe siècle, les photographes surréalistes créent la solarisation, la surimpression, la double exposition, la distorsion et même le photomontage. Ces techniques sont encore régulièrement utilisées par les photographes contemporains comme des procédés classiques de prises de vue. L’ère du numérique a véritablement remis au goût du jour la photographie surréaliste en tant que discipline à part entière.

 

Comment faire de la photographie surréaliste ?

Comme pour les premiers photographes surréalistes, c’est notamment de la prise de vue que se construit un cliché typique du genre. Le photographe joue avec les dimensions et la profondeur de son image. L’effet surprenant d’un enfant plus grand que son parent peut être obtenu en plaçant le sujet au premier plan, la profondeur favorisant l’effet d’optique qui contribue à la sensation de surprise.

Il est aussi simplement possible de photographier des sujets en eux-mêmes « surréalistes ». La Sagrada Familia de Gaudi’ est un exemple parfait d’architecture surréaliste. Les paysages sont aussi des éléments qu’il est possible de photographier pour leur effet anticonformiste naturel. Par exemple, les congrégations de glace du pôle Nord ont des formes atypiques, le parc de Yellowstone (États-Unis) abrite des sources d’eau chaude dont les bords se colorent en orange, etc.

Pour aller plus loin, il est possible de produire un cliché surréaliste en photographiant une pomme de couleur noire ou en présentant un objet de manière insolite. Vous pouvez pour cela changer votre appareil de position et prendre des photographies aux points de vue insolites. En changeant le cadrage, il est possible de faire croire qu’un cycliste roule sur un mur (alors qu’il est en réalité en équilibre à l’arrêt).

Les photographies surréalistes se préparent aussi et surtout en post-production. Il est donc nécessaire de suivre une formation technique de photographe qui comprend la maîtrise des logiciels professionnels comme Photoshop. Ensuite, il est crucial de pratiquer sans relâche et d’apprendre auprès des professionnels. À ce titre, l’école EFET Photographie à Paris propose un parcours photographie actualisé, comprenant les techniques numériques et proposant des stages en entreprise.

 

Le virage du digital n’a pas stoppé la photographie surréaliste, bien au contraire. L’usage de l’informatique agit comme un élément dynamisant pour toute une nouvelle génération d’adeptes.

Qu'est-ce que la sémiologie de l'image ?

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La sémiologie de l'image est une technique d’analyse des supports visuels qui a pour objectif d’en dégager les éléments fondamentaux et leur signification. Le sens sémiologique est propre à chaque culture, c’est pourquoi les professionnels de l’image et de la communication visuelle s’y forment durant leurs études. En quoi consiste cette discipline ?

 

La sémiologie de l'image : un domaine d’étude scientifique

La sémiologie est un domaine scientifique attaché à la linguistique. C’est dans les années 1960 que Roland Barthes fonde la sémiologie de l'image, proposant le support visuel comme objet d’étude.

Selon cette discipline, il existe une unité entre le visuel et sa signification. L’élément porteur de sens, ou le signe, comprend un visuel que le spectateur perçoit et une image mentale immédiatement associée à cette perception. En sémiologie de l'image, le signe visuel est naturellement double : il comporte un signifiant (l’image) et un signifié (le concept auquel l’image fait référence).

Ainsi, il est possible de parler de monosémie, quand un signifiant correspond à un signifié unique ou de polysémie lorsque plusieurs concepts peuvent être associés à un seul élément visuel. La sémiologie de l'image codifie alors un grand nombre de signes, d’expressions, d’icônes et de symboles.

 

Comment apprendre la méthodologie de la sémiologie de l'image ?

En pratique, faire une analyse sémiologique d’une image s’apprend au cours d’une formation artistique. La méthode d’analyse suit trois points essentiels :

– Description de l’image : cette première étape fait appel à des connaissances pointues, puisqu’il est nécessaire d’introduire le sujet, de faire l’analyse formelle du visuel (cadrage, format, composition, espace et lumière par exemple).
– Mise en contexte : cette phase requiert de contextualiser le support visuel au niveau artistique et technique (mouvements, médias, etc.), connaître l’auteur ou les commanditaires d’une œuvre, sa localisation actuelle.
– Interprétation et critique : à partir des éléments d’étude formels dégagés aux deux premières étapes, il est possible d’effectuer une synthèse analytique de l’image. C’est à ce moment que l’on accède à sa signification du visuel dans son contexte.

L’analyse sémiologie de l'image peut être utilisée dans un cadre académique et ses utilisations pratiques sont multiples. À titre d’exemple, l’EFET Photographie intègre à son Bachelor Photographie des modules d’analyse et sémiologie de l'image, d’histoire de la photographie et de culture visuelle.