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Photographie : les bienfaits d’une image

De nos jours, prendre une photographie est un acte évident, presque inconscient. Avec les nouvelles technologies et les nombreuses opportunités qu’elles offrent, réaliser un cliché est devenu simple et rapide. Mais connaissons-nous vraiment les bienfaits que procure cette discipline ? 

 

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© Pexels

Une photographie, n’est pas une simple image. Elle fixe une image dans le temps, pour preuve, elle existe depuis 1839 et ce grâce à Louis-Jacques-Mandé Daguerre. C’est lors d’une séance officielle à l’institut de France le 19 Aout 1839 que ce dernier adévoilé le premier procédé photographique. 

La photographie a donc fait un long chemin jusqu’en 2023, à l’heure où la vie devient une course permanente. Faisons donc une pause pour découvrir les bienfaits d’une activité qui rythme nos vies. 

 

Figer l’instant présent 

La photographie fige le temps, elle permet aux gens de se rendre immortel un moment, un souvenir, une situation. Et avec elle se crée une mémoire un peu différente, très visuelle, mais qui peut être partagée et transmise aux générations suivantes.  

 

Mieux connaître son environnement 

Prendre des photos développe l’attention. Par son processus d’analyse, la photographie éveille les sens et la curiosité. Elle permet d’observer son environnement de façon profonde. S’adonner à la photographie, c’est une façon singulière d’ouvrir les yeux une « seconde fois » et de redécouvrir son environnement sous un autre jour. 

 

Réduire son stress 

Parmi les bienfaits que génère la photographie, on retrouve la réduction du stress. Le fait de prendre une photo, aide à se détendre. En se focalisant sur son objectif, toute l’attention est tournée vers le cliché. Ce qui signifie donc que le photographe se concentre sur une seule et même chose. Il peut ainsi faire le vide, réguler sa respiration, diriger toute son attention sur son sujet. Cela peut être considéré comme une forme de méditation. 


 

Accroitre sa créativité 

Chaque individu est doté d’une créativité plus ou moins développée. Avec la photographie comme support, la créativité s’exprime d’autant de façon qu’il y a de photographe. La discipline artistique qu’incarne la prise de vuepermet d’explorer de nouveaux sujets, de réaliser de nouvelles créations, d’alimenter son savoir-faire en utilisant de nouvelles techniques et donc d’accroître de façon significative sa créativité. De plus, c’est un bon moyen d’aiguiser sa curiosité. 

 


 

Une ouverture sur le monde 

Introverti par nature ? Ce n’est pas insurmontable ! Pratiquer la photographie offre une ouverture surnotre monde qui peut parfois se révéler extraordinaire. La nature, les paysages, la faune, la flore, l’eau, le feu, chaque élément est photographiable. Quel que soit le sujet de prédilection, réaliser un cliché est un contact avec le monde extérieur. 

 


 

Favoriser la confiance en soi 

Avoir confiance en soi n’est pas toujours simple, cependant prendre des photos qui nous plaisent aide à se dépasser, à apprendre à apprécier notre travail et parfois à se découvrir. S’apercevoir avec satisfaction que le résultat d’une séance de photo est très positif aide à développer un sentiment d’accomplissement et boost la confiance en soi. Capturer des images est donc un excellent moyen de sortir de sa zone de confort et de se challenger. 

 
 

Révèle la personnalité 

La photographie est une amie, plus proche que l’on ne le pense. À travers, une photo, se cache la personnalité de chacun. Préférer des photos de nature à des clichés de personne par exemple, peut en dire long sur votre personnalité. Ce qui permet ainsi aux autres de mieux vous comprendre, de vous cerner un peu plus et ainsi peut faciliter certains échanges avec votre entourage. 

 


 
Ces bienfaits concernent aussi bien les photographes professionnels que les amateurs. L’art de la photographie est universel et accessible à tous. Mais si vous souhaitez vous professionnaliser dans ce domaine, l’EFET Photographie propose des formations ouvertes à tous, avec des rythmes différents afin de s’adapter aux exigences de chacun. 

Former les étudiants au métier de photographe en s’adaptant toujours aux nouvelles technologies est essentiel pour l’école qui, depuis 50 ans, accompagne des passionnés dans leur vocation. 

 

Qu’est-ce que la synchronisation haute vitesse du flash ?

Bref et intense, l’éclair d’un flash électronique a l’avantage d’offrir une qualité de lumière incomparable et de figer un sujet. Mais cette brièveté impose aussi des réglages spécifiques, dont certains peuvent être contournés grâce au mode synchronisation haute vitesse HSS.

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© Pexels

 

 

Suivant les modèles et la puissance à laquelle ils sont utilisés, les flashs produisent des éclairs dont la durée peut aller d’1/250s à 1/80 000s. Cette lumière brève et très intense assure donc le plus souvent une bonne exposition du sujet indépendamment du temps de pose utilisé à la prise de vue. Ce qui ne signifie pas pour autant que toutes les valeurs peuvent être employées sans conséquence. Car en dessous d’une certaine durée d’obturation, toute la surface du film ou du capteur n’est pas dévoilée.

 

 

Fonctionnement de l’obturateur

Pour bien comprendre, revenons au fonctionnement de l’obturateur. Lorsqu’il est situé dans le plan du capteur – on parle alors d’obturateur plan focale -, l’obturateur est une pièce mécanique composée de deux rideaux. Au début de l’obturation, le premier rideau s’ouvre pour découvrir la surface sensible à la lumière, un film en argentique et un capteur en numérique, tandis que le deuxième rideau se referme à la fin de l’obturation pour mettre fin à l’exposition. Lorsque le temps de pose devient très court, le deuxième rideau se referme avant que le premier rideau n’ait atteint la deuxième extrémité de la surface sensible : l’image est exposée par zones.

 

Ce phénomène est imperceptible en lumière continue car la scène est éclairée de manière constante pendant cette courte durée. Mais si l’on expose au flash, l’éclair ne couvrira pas toute la surface de l’image. Ce qui conduit à l’apparition des bandes noires sur le haut ou sur le bas de l’image suivant que la synchronisation est faite sur le premier ou sur le deuxième rideau.

 

Ce temps de pose limite est nommé vitesse de synchro-flash et varie en fonction des appareils photo autour de valeurs proches d’1/180s à 1/250s pouvant aller jusqu’à 1/400s. En théorie, il n’est donc pas possible de photographier au flash avec des temps de pose plus courts que la valeur de synchro-flash de votre appareil. Les systèmes équipés d’un obturateur central, situé dans l’objectif, comme les chambres et certains moyen format, ne sont pas soumis à ce phénomène, l’obturateur s’ouvre toujours totalement et le flash peut être synchronisé à tous les temps de pose.

 

 

Le mode HSS

Pour pallier cette limite d’usage avec les appareils dotés d’obturateurs plan focal, de nombreux flashs sont équipés d’un mode de synchronisation haute vitesse noté HSS. Il consiste à envoyer une salve d’éclairs pendant toute la durée de l’exposition de manière à assurer la couverture lumineuse de toutes les zones de l’image. Pour assurer ces déclenchements successifs très rapprochés les uns des autres, la puissance maximale du flash est alors réduite et sa portée plus limitée que celle du mode standard.

 

Néanmoins, cette fonction est très utile lorsqu’on photographie en extérieur au flash et que l’on doit par conséquent appliquer un temps de pose suffisamment court pour éviter les surexpositions. Tout d’abord réservée aux flashs de reportage, également appelés flashs cobra, la fonction HSS a fait son apparition ces dernières années sur des flashs de studio. Elle y est d’autant plus utile que ces flashs sont plus puissants et que la portée de leur éclair reste donc conséquente, même en mode HSS.

 

À l’école EFET Photographie, les étudiants sont formés à toutes les techniques de la photographie en lumière naturelle ou au flash. L’école propose différents cursus incluant un bachelor en trois ans et un bachelor intensif en un an ainsi que des cours du soir.

Qu’est-ce que le traitement croisé en argentique ?

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Alors qu’on la pensait à l’agonie, la photographie argentique vit un véritable retour en grâce auprès des photographes qui apprécient sa temporalité, son rendu spécifique et son caractère expérimentale. Parmi ses possibilités existe celle du traitement croisé qui consiste à développer un film couleur dans une chimie qui ne lui était initialement pas destinée.

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© Pexels

 

Une fois insérée dans un appareil photo et exposée à la lumière, une pellicule photo argentique doit être développée dans des bains chimiques pour révéler ses images. Du film utilisé dépend la composition des bains et la séquence de traitement adaptées. Le développement noir et blanc a pour mission de transformer les halogénures d’argent du film insolés par la lumière en argent métallique opaque quand les bains chimiques des films couleurs font apparaître des colorants jaune, magenta et cyans présents dans les différentes couches de l’émulsion de la pellicule. Pour prendre des photos en couleur, il faut donc impérativement charger un film couleur dans son appareil photo. Le fait qu’après développement l’image soit négative ou positive vient en revanche du traitement chimique qui est appliqué.

 

 

C41, le développement négatif couleur

Les séquences de développement des films couleur sont standardisées et conviennent à toutes les marques et sensibilités d’émulsions. Le traitement des négatifs couleur s’appelle C41. Il se compose de trois bains actifs : le révélateur chromogène, le blanchiment et le fixateur. Dans le premier bain, les halogénures d’argent exposés à la lumière sont réduits en argent métallique et les coupleurs de colorants de chacune des couches de l’émulsion sont transformés en colorants jaune, magenta ou cyan.

Là où le film a reçu de la lumière se forme donc de la matière colorée dans des proportions relatives à la quantité de lumière reçue. Le blanchiment oxyde ensuite l’argent métallique pour qu’il reprenne sa forme d’ion Ag+ et le fixateur se charge de les rendre solubles pour les éliminer de l’émulsion. Après traitement, le film ne contient donc plus aucun argent mais uniquement des colorants dans les zones exposées à la lumière. L’image est donc bien négative.

 

 

E6, le développement positif

Le traitement des films inversibles, également appelés diapositives, porte le nom de traitement E6. Il comporte des étapes préliminaires au traitement C41 avec tout d’abord un 1er révélateur et un bain d’inversion. Dans ce premier bain, les halogénures d’argent exposés à la prise de vue sont transformés en argent métalliques mais les coupleurs de colorants restent dans leur forme initiale incolore. Il agit donc comme un révélateur noir et blanc.

L’inversion qui suit consiste en un bain chimique agissant comme une réexposition du film : tous les halogénures qui n’ont pas été réduit dans le premier révélateur sont exposés et donc légèrement modifiés de manière à ce que le bain suivant, le révélateur chromogène, agisse dans ces zones. Se forment alors des colorants uniquement dans ces zones « exposées » à l’inversion qui ne l’avaient pas été après la prise de vue.

Le blanchiment et le fixateur agissent ensuite comme en C41, oxydant tout l’argent métallique pour qu’il soit éliminé du film de sorte qu’il ne reste après traitement que des colorants. Les deux premiers bains ayant pour effet d’inverser l’image, le traitement E6 a créé des colorants dans les zones non exposées à la prise de vue. L’image finale est donc positive.

 

 

Le traitement croisé

Réaliser un traitement croisé consiste à développer un film négatif couleur initialement conçu pour être développé en C41 selon un traitement E6 ou à développer un film diapositif dans un traitement C41. Le film négatif couleur développé en E6 montrera des images positives mais conservera son support jaune-orangé et le film diapositif développé en C41 présentera des images négatives, mais sans support jaune-orangé. Dans les deux cas, il est possible de réaliser des tirages ou des scans des images pour éliminer le voile jaune-orangé ou basculer l’image en positif. Dans les deux cas, le traitement croisé a pour effet des bascules de couleurs qui varient de manière très importante d’un type de film à l’autre donnant un rendu très singulier aux images.

 

Tous les cursus proposés par l’EFET Photographie abordent la photographie argentique et numérique d’un point de vue théorique et pratique. À la fin de leurs formations, les élèves possèdent ainsi tous les savoirs nécessaires à leur activité de photographe.

Ansel Adams, un photographe écologiste qui a marqué son époque

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Ansel Easton Adams est un photographe écologiste américain qui a marqué son époque.  Il est notamment connu pour ses célèbres clichés en noir et blanc de l’ouest américain dans la Sierra Nevada et dans le parc national de Yosemite. Parmi ses œuvres, l’un de ses plus grands succès s’intitule « Moonrise, Hernandez » au Nouveau-Mexique. Zoom sur un photographe visionnaire. 

 

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© Creative Commons, Ansel Easton Adams

 

Né en 1902 à San Francisco, Ansel Easton Adams est devenu avec le temps l’un des photographes emblématiques de son époque. Avant de se tourner vers la photographie en 1930, il a suivi une formation de pianiste de concert qui ne l’a pas passionné 

C’est n’est qu’à partir des années 30, que le jeune homme se perfectionne au maniement d’un appareil photo. Ses clichés en noir et blanc feront de lui un photographe unique en son genre. Les paysages que capte le photographe sont le résultat d’un travail d'orfèvre, d’une précision encore inégalée à ce jour. 

En 1932, avec Edward Weston et Imogen Cunningham, tous deux photographes, à ses côtés, le prestigieux Adams forme « Le groupe F/64 ».L’objectif ? Elever l’art de la photographie au statut de grand art à part entière, et non comme une simple forme de documentation. 

Un pari réussi puisqu’aujourd’hui encore, la photographie a conservé son statut de grand art. 

 

 

Pourquoi dit-on qu’il est un photographe écologiste ? 

Photographe écologiste, Ansel Adams a toujours été féru de nature, de grands espaces, d’environnement et de paysage naturel. C’est donc naturellement qu’il devient un écologiste engagé. Il ira même à la rencontre de paysages somptueux en voyageant à travers le pays. Pour lui le voyage est un moyen d’évasion pour capturer la grandeur et la beauté des plus beaux sites naturels en s'intéressant notamment au parc national de Yosemite en Californie du nord. 

« Il n’y a pas de règles de composition, il y a seulement de bonnes ou de mauvaises images. » Ansel Adams. 

 

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 © Creative Commons – National Parc Yosemite, 1942

Son empreinte dans l’univers photographique 

Dans les années 40, Adams participe à l’avancement du célèbre département photographique : le MoMA de New York. Il coorganisera même l'exposition inaugurale du lieu et verra ses travaux exposés dans le monde entier. L’une des grandes rétrospectives de son travail a, entre autres, eu lieu en 1974 au MoMA de New York.  

Au-delà des frontières, la même année, en 1974il est l’invité d'honneur du festival des Rencontres d'Arles dans le sud de la France. Un festival fondé quelques années auparavant (1970), pour fédérer et transmettre le patrimoine photographique mondial année après année. Lors de cette soirée de projection, une exposition lui est consacrée.  

En 1976, il est de nouveau à l’honneur au festival des Rencontres d’Arles au théâtre antique de la ville pour une projection de 60 ans de photographie. 

En 1982, alors âgé de 80 ans, Ansel Adams est le maître de cérémonie d’une projectionau théâtre antique pour le festival des Rencontres d'Arles, France. 

Hélas, AnselAdams meurt en 1984 à Monterey en Californie à l'âge de 82 ans après avoir aidé à façonner l’histoire et l'avenir de photographie 

En 1985, King Dexter, John Sexton, Ted Orland, Chris Rainier et Allan Ross signent une exposition en l’honneur d’Adams au festival des Rencontres d'Arles. 

 

 

A l’EFET Photographie, pouvoir s’inspirer de photographes tel quAnsel Adams est essentiel. D’ailleurs de nombreux alumni de l’école ont participé au festival des Rencontres d’Arles pour leurs premières expositions, là où Adams a souvent été mis à l’honneur. 

Avec son Bachelor photographie, l’école de photographie parisienne forte de 50 ans d’expérience offre l’opportunité aux étudiants d’acquérir un panel de compétences techniques et artistiques indispensables à l’exercice du métier de photographe professionnel de nos jours. 

Quel papier jet d’encre choisir pour ses tirages ?

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Du type de support utilisé pour faire un tirage dépendent les densités maximales des épreuves, leurs contrastes, leurs tonalités, leurs détails ou encore leurs capacités de conservation. Bien choisir le papier de ses impressions jet d’encre est donc capital.

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©Unsplah

Tous les papiers jet d’encre qualifiés de « photo » ont pour point commun une composition multicouche comprenant un support sur lequel est étendue une couche réceptrice d’encre. Sa structure et sa composition ont été conçues pour favoriser une absorption rapide de l’encre sans que la feuille ne gondole, pour optimiser le rendu des détails en évitant l’étalement des gouttes d’encre et pour permettre l’obtention de fortes densités. De cette couche réceptrice dépend également l’état de surface du papier qui peut être qualifié de brillant, de mat, de satiné ou de lustré.

 

Elle a donc une incidence sur la sensibilité aux reflets des épreuves, les papiers brillants y étant plus sujet, mais aussi sur le rendu des images. Car les papiers mats sont moins à même d’offrir de très fortes densités et de fortes saturations des couleurs. Si ce critère est aussi valable pour les tirages argentiques, l’impression jet d’encre possède à son avantage une très grande variété de bases plus ou moins nobles avec des structures plus ou moins visibles et des durées de conservation variables.

 

 

Blancheur sans azurants

Les papiers photo jet d’encre les moins chers ont souvent une structure proche de celle des papiers argentiques : ils reposent sur une base RC (Resine Coated) constituée d’une couche de papier encapsulée dans une résine lisse sur laquelle est étendue la couche réceptrice d’encre. D’où leur appellation occasionnelle de « base plastique ». Peu fragile, ils conviennent aux impressions de tous les jours mais manquent de noblesse et d’une bonne capacité de conservation. Cela vient du fait qu’ils intègrent presque systématiquement des azurants optiques dont la fonction est d’offrir une blancheur intense au papier mais dont la durée de vie est faible, entraînant un affadissement des épreuves et l’apparition d’une teinte jaunâtre après quelques années.

 

C’est pourquoi les supports les plus adaptés à une bonne conservation doivent être exempts d’azurants optiques, les OBA en anglais, mais aussi d’acide. Ces azurants ont pu être remplacés par du sulfate de baryum qui donne son nom aux supports barytés que l’on trouve aussi bien en argentique qu’en jet d’encre. Leur main élevée leur vaut également d’être qualifiés de papiers « cartoline » dans le jargon. Ces papiers barytés adaptés à l’impression jet d’encre sont nombreux aux catalogues des papetiers qui les déclinent en modèle plus ou moins épais, plus ou moins brillants et plus ou moins blanc puisqu’on les trouve même dans des versions « tons chauds » très légèrement jaunes. Tous ces papiers barytés possèdent néanmoins eux aussi une surface relativement lisse.

 

 

Des papiers Beaux-Arts

Pour trouver des supports aux surfaces plus originales, il faut regarder du côté de l’offre qualifiée de Fine Art, Beaux-Arts, en raison de l’origine des papiers. Car dans les premiers temps, ces supports ont été déclinés directement des papiers utilisés pour le dessin et la peinture, sur lesquels on a appliqué cette fameuse couche réceptrice d’encre. L’offre en la matière est pléthorique et se décline en toiles, les canevas, que l’on peut monter sur châssis, en papier à base chiffon, les Rag, aux structures plus ou moins marquées, les papiers torchon, etc. Si la majorité de ces papiers possèdent des bases en coton, on trouve également des supports plus originaux à base de feuilles de mûriers, de riz, de canne à sucre, de chanvre… qui en plus d’offrir des surfaces originales s’avèrent plus écologiques que le coton. Ils sont en revanche moins blancs.

 

 

À chaque image son papier

Le jet d’encre ne semble donc montrer aucune limite à l’imagination. Pour bien choisir votre papier, interrogez-vous donc d’abord sur la finalité des épreuves pour connaître vos besoins de conservation, sur la structure de vos images pour savoir si un papier lisse ou structuré sera plus adapté et sur ses tonalités pour évaluer la nécessité d’un papier brillant aux fortes densités et saturation ou si vous préférez la douceur d’un papier mat. Dans les fiches techniques des papiers, les fabricants indiquent toujours leur grammage et leur épaisseur, leur blancheur et leur composition indiquant s’ils contiennent des azurants optiques et des acides. En téléchargeant leur profil ICC, vous pouvez également réaliser un épreuvage écran et anticiper sur leur dynamique.

 

L’enseignement dispensé à l’école EFET Photographie comprend toutes les facettes du métier de photographe, de la prise de vue à l’impression en passant par l’aspect administratif du métier. L’école propose différents cursus : le Bachelor en trois ans, le Bachelor intensif en un an, des cours du soir et des formations à temps partiel, une journée par semaine.

INTERVIEW : Zoom sur Cédric Fernandez, coordinateur pédagogique à l’EFET Photographie

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L’EFET Photographie encadre les étudiants dans leur quotidien grâce à une équipe pédagogique disponible et à l’écoute. Rencontre avec Cédric Fernandez, membre du Réseau GES depuis 2013, désormais coordinateur pédagogique à l’EFET Photographie.  

 

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© ESGI 

 

Présentez vous en quelques lignes. 

Je m’appelle Cédric FERNANDEZ, je viens d’une formation scientifique, puis d’une formation en logistique. Je travaille au sein du Réseau GES depuis 2013.  

 

Quelle est votre fonction au sein de l’EFET Photographie et depuis combien de temps ? 

Je suis coordinateur pédagogique à l’EFET Photographie depuis un peu plus de 5ans. 

 

Comment se déroule une journée type pour toi à l’EFET Photographie ? 

Il n’y a pas vraiment de journée type. Je commence par l’ouverture de l’école, et j’accompagne le lancement des cours du matin, puis l’organisation de ma journée va dépendre de la période scolaire (période de rentrée, d’examens, etc.), et des impératifs du quotidien. Il y a toujours une part d’inattendu, sur des problèmes administratifs comme techniques. 

 

Pourquoi avoir choisi l’EFET Photographie ? 

J’ai toujours eu un goût pour la photographie, donc quand on m’a proposé de rentrer à l’EFET Photographie lors du rachat par le réseau GES (avril 2017) afin d’accompagner ce changement, j’ai sauté sur l’occasion, et le défi que cela représentait. 

 

 

De quel « projet » en lien avec l’école est-tu le plus fier ? 

Je dirais que c’est justement la reprise de l’école par le Réseau, et l’intégration de la pédagogie comme des professeurs et élèves dans le réseau GES et ses process. Il a fallu conduire le changement, expliquer et convaincre, afin que tout le monde comprenne des projets et méthodes nouvelles. 

 

Racontez-nous votre parcours professionnel ? 

J’ai commencé par un job d’étudiant qui s’est un peu éternisé (8 ans), en tant que responsable de l’accueil et de la sécurité d’une galerie d’exposition. Je me suis ensuite réorienté par une formation en logistique avant d’arriver au Réseau GES. Et lors du rachat de l’EFET, on s’est souvenu de mon goût pour la photographie (j’avais notamment eu l’occasion de gérer le matériel vidéo de l’ECITV), et me voici. 

 

Pourquoi recommanderiez-vous l’EFET Photographie ? 

L’école a pour vision d’offrir un accompagnement pédagogique cohérent à nos étudiants, afin de leur permettre de réaliser leurs projets professionnels dans le milieu très spécifique qu’est la photographie. Nous faisons en sorte de rester à jour par rapport aux évolutions du métier et des matériels. Nous restons volontairement une école généraliste, afin que nos élèves puissent avoir plus de compétences variées et que cela facilite leur début de carrière. Le réseau d’anciens (l’école existe depuis 52 ans !) est également un gros point fort et il permet à nos diplômés d’être tout de suite reconnus et intégrés dans le milieu de la photographie. 

 

Avez-vous des conseils à donner aux futurs étudiants ? 

Soyez curieux et expérimentez ! La photographie, comme tout art, nécessite beaucoup de pratique et de réflexion. Avec le numérique, la pellicule ne coûte rien, profitez-en. 

 

Avez-vous une anecdote à nous raconter ? 

1000 moments improbables en studio photo, à jeter des tissus, des pétales de fleur, faire du vent dans les cheveux d’un modèle, de la fumée, à remplir (puis vider) une piscine…. Également les accrochages d’expo des étudiants en fin d’année, espaces de créativité et de finition intenses où ils sont très stressés et craquent parfois, mais qui sont de beaux moments de partage, et de soutien avec leurs camarades. 

 

Ce qui fait la ferveur de lEFET Photographie depuis toutes ces années, c’est aussi l’enthousiasme qu’on les membres de l’école à travailler et à aider les apprentis photographe dans leur ascension vers la vie professionnelle !  

Photographier un feu d’artifice

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Photographier un feu d’artifice n’est pas très compliqué. Mais réaliser une bonne photo de l’événement est plus complexe. Cela demande de la préparation, du matériel et un peu de technique.

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© Pexels

Les contraintes des feux d’artifice

Terriblement photogéniques par leur ampleur, leur symbolique et leurs contrastes de couleurs, les feux d’artifice rythment les fêtes estivales comme le passage à la nouvelle année. Si beaucoup préfèrent profiter du spectacle avec leurs yeux, les photographes envisagent évidemment l’évènement comme l’opportunité de faire quelques images spectaculaires et originales. Pour y parvenir, il est impératif de commencer par réaliser un bon repérage. Recherchez tout d’abord d’où sera tiré le feu d’artifice pour anticiper sur le cadre dont vous disposerez.

 

En ville, il faudra faire attention au dégagement et aux zones autorisées au public tandis qu’en bord de mer, on tiendra compte de la distance et des éléments qui pourront constituer un décor. Car si les bouquets de lumière seront évidemment les principaux sujets, la réussite de ces images tient à l’environnement qui donnera une notion d’échelle et une indication géographique. Songez que si les explosions de couleur se produiront haut dans le ciel, vous devrez également faire entrer des éléments du sol dans le cadre. Vous devrez donc décider s’il vaut mieux vous placer au plus près de l’action et vous équiper d’un objectif grand angle ou si un point de vue en hauteur un peu éloigné et un téléobjectif sont préférables.

 

Enfin, pensez que ces fêtes amènent souvent un public nombreux. Pour vous assurer d’être bien placé et que personne ne s’installe dans votre champ, il faut donc vous présenter bien à l’avance et faire quelques essais de cadrage avant que ne débute les premiers feux.

 

 

Exposition et mise au point manuelles

Les feux d’artifice se déroulant toujours de nuit, les conditions de lumière sont généralement assez similaire d’un événement à un autre : l’environnement est sombre et les feux intenses observent des mouvements dans le ciel. Pour retranscrire cette dynamique, vous devrez donc utiliser un long temps de pose d’environ 0,5s à 3s ou plus suivant l’ampleur du feu d’artifice et des traînées que vous désirez.

Si les appareils photo récents possèdent des systèmes de stabilisation à même de compenser vos tremblements sur de longs temps de pose, il est préférable d’utiliser un trépied, plus fiable, qui vous permettra en plus de conserver un cadre fixe d’une photo à l’autre. Vous pourrez ainsi, par exemple, réaliser des assemblages en post production pour combiner plusieurs bouquets sur une même photo.

 

Les conditions lumineuses étant relativement constantes, vous devrez utiliser le mode manuel de votre appareil pour fixer également l’ouverture du diaphragme et la sensibilité ISO. Choisissez une valeur de sensibilité basse, 100 ou 200 ISO pour conserver une bonne qualité d’image et ajustez l’ouverture pendant votre repérage en fonction de l’environnement. Si vous êtes en ville, il faut par exemple que vous conserviez une exposition correcte sur les bâtiments. Pensez que les feux d’artifice apporteront un peu de lumière à l’ensemble, vous ferez donc en sorte que l’environnement soit légèrement sous-exposé lors de votre repérage et adapterez ensuite précisément l’ouverture et le temps de pose sur les premiers feux. Le flash n’est évidemment d’aucune aide sur ce type de sujet. Pensez donc à le désactiver si votre appareil dispose d’un modèle intégré.

 

Enfin, pensez que l’autofocus peinera à trouver le point par ces faibles conditions de lumière. Basculez en mise au point manuelle depuis l’objectif ou l’appareil, faites une première image et zoomez fortement sur les éléments de décor pour vous assurer d’une bonne netteté. Faites ensuite vos photos sans toucher à ce réglage. Pensez aussi à photographier en Raw pour disposer d’une grande dynamique d’exposition et apporter quelques ajustements en postproduction.

 

 

La photographie est une discipline artistique qui requiert de nombreuses connaissances techniques. Pour accompagner ses élèves vers le métier de photographe, l’école EFET Photographie dispense de nombreux cours théoriques et pratiques apportant toutes les clés pour s’adapter à différents environnements.

Comment fonctionnent les modes PSAM ?

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Programme, manuel, semi-automatiques… les appareils photos proposent pratiquement tous ces modes d’exposition aux degrés de liberté variables. Comment fonctionnent-ils et quand s’en servir ?

Quand on débute en photographie, on préfère généralement s’en remettre au mode Automatique qui assure une juste exposition de l’image sans qu’il faille se plonger dans les réglages complexes de son appareil. Généralement efficace, cette configuration ne permet en revanche pas de choisir les valeurs des paramètres d’exposition et donc de décider si l’on souhaite une grande ouverture de diaphragme pour produire une faible profondeur de champ et détacher un sujet de son arrière-plan ou un temps de pose assez court pour que le sujet soit net. Pour agir avec précision, il faut s’en remettre aux modes PSAM.

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 ©Erik Mclean sur Unsplash

Programme

Le mode P pour Programme ressemble à s’y méprendre à un mode automatique puisque l’appareil choisit librement les paramètres qu’il va appliquer lors de l’exposition. La différence est ici qu’il est possible de les modifier en utilisant des molettes de votre boîtier. Vous pouvez alors « décaler » le programme pour ajuster le réglage d’ouverture ou de vitesse tout en conservant une exposition juste.

Pratique pour certains, Programme est néanmoins d’un intérêt relatif si l’on considère le fonctionnement des modes semi automatiques S et A.

 

Les modes semi-automatiques

Ce que toutes les marques appellent S pour Speed mais que Canon qualifie de Tv pour Time value correspond à ce que l’on nomme en français le mode « priorité à la vitesse ». En le sélectionnant, vous êtes libre de choisir la valeur du temps de pose que vous désirez et l’appareil calcule automatiquement l’ouverture de diaphragme nécessaire pour une bonne exposition. Le temps de pose sera toujours celui que vous avez réglé et l’ouverture s’adaptera sur chaque image si les conditions de lumière ont changé.

Le mode S/Tv est donc le mode le plus adapté si la vitesse prime sur l’esthétique des images. En photo de sport par exemple, ou si vous voulez retranscrire le mouvement de l’eau d’une cascade par du flou. Le mode A ou Av pour Aperture fonctionne sur le même principe mais en proposant ici de fixer la valeur d’ouverture du diaphragme et de laisser à l’appareil le choix du temps de pose. Il est donc adapté aux prises de vue où la profondeur de champ prime d’un point de vue esthétique. En portrait par exemple.

Pour éviter que ce mode n’entraîne des flous de bougé, tous les appareils proposent via leur menu de fixer un temps de pose maximum à ne pas dépasser en mode A.

 

Tout manuel

Si vous réglez votre appareil sur le mode manuel M, vous pourrez librement choisir la valeur d’ouverture du diaphragme et le temps de pose, sans tenir compte de la mesure de lumière du boîtier. Ce mode est donc plus adapté aux conditions complexes pour lesquelles la mesure de l’appareil pourrait se tromper, un fort contre-jour par exemple, ou pour lesquelles elle n’est d’aucune utilité, en studio quand on travaille au flash.

Le mode manuel garantit alors une exposition constante sur toutes les images. Ce mode est plus contraignant car si les conditions de lumière changent, en reportage et en extérieur, il faut sans cesse modifier l’ouverture et le temps de pose. Avec le risque de ne pas le faire assez rapidement et de rater son sujet ou de mal exposer.

 

Et la sensibilité ?

Vous aurez constaté qu’aucun de ces modes n’agit sur la sensibilité ISO, elle aussi responsable d’une exposition plus ou moins importante de l’image. Que vous choisissiez le mode P, A, S ou M, la sensibilité se règle à part. Vous pouvez soit la fixer sur une valeur donnée, faible pour une meilleure qualité d’image et élevée si vous manquez de lumière, soit utiliser le réglage de sensibilité automatique de votre appareil.

En mode ISO Auto, la valeur utilisée pour chaque image sera la plus faible possible et n’augmentera que si vos réglages d’ouverture ou de temps de pose ne permettent pas une bonne exposition.

 

L’EFET Photographie forme les élèves au métier de photographe en dispensant des cours d’analyse d’image, de composition et de techniques comprenant la maîtrise de son matériel.

Qu’est-ce que la « focale équivalente » d’un objectif ?

Visuel - Focale

Tous les objectifs du marché sont désignés par leur focale. Néanmoins, cette dernière ne suffit pas toujours à anticiper sur le champ réellement couvert à la prise de vue. Ce qui incite à employer le termes de « focale équivalente en 24×36 ». Explications.

focale équivalente

Avec l’ouverture maximale du diaphragme, la distance focale est une des principales caractéristiques d’un objectif. Exprimée en millimètres, elle tire son nom d’une grandeur optique bien précise : la focale image est la distance qui sépare le centre optique d’une lentille de son foyer image, point de convergence des rayons lumineux issus d’un objet situé à l’infini.

Autrement dit, la focale d’un objectif désigne la distance entre son centre optique – appelé point nodal dans le cas de ces systèmes composés de plusieurs lentilles – et le capteur lorsque la mise au point est réalisée sur l’infini. Si la focale est courte, les rayons lumineux qui traversent l’objectif sont donc réfractés avec un angle d’incidence plus important que lorsque la focale est plus longue. La focale a par conséquent une relation directe avec l’angle de champ .

 

La notion d’angle

Si la focale désigne bien une caractéristique intrinsèque de l’objectif, l’angle de champ est une information plus utile en photographie. Car il est plus aisé de comprendre qu’un objectif de 100° d’angle couvre une scène plus large qu’un autre de 15° qui réalisera un plan serré. Or l’angle de champ couvert par l’objectif dépend de sa focale, mais aussi de la surface du film ou du capteur utilisé.

Considérez pour comprendre qu’utiliser un petit capteur revient au même qu’effectuer un recadrage dans l’image projetée par l’objectif. Un objectif de 50 mm couvre donc un angle de champ plus réduit si l’image est faite avec un capteur APS-C d’environ 16×24 mm qu’avec un capteur 24×36 mm. Réciproquement, le champ couvert est plus large si ce 50 mm est utilisé sur un appareil moyen format au capteur de 33×44 mm.

 

La référence 24×36

L’histoire ayant fait du format 24×36 une référence en argentique, on a pris pour habitude de considérer le 50 mm, couvrant alors 46° d’angle de champ, comme une focale « normale », les plus courtes focales comme des grands-angles et les plus longues des téléobjectifs. Lorsqu’un objectif est utilisé sur un autre format de capteur ou de film, on parle donc de sa « focale équivalente en 24×36 ». Cette valeur désigne la focale d’un objectif qui en 24×36 embrasserait le même angle de champ. Si le 50 mm, et plus précisément le 43 mm, est la focale standard en 24×36, c’est parce qu’il correspond à la taille de la diagonale du capteur.

Celle d’un APS-C est de 28 mm chez la plupart des marques et de 26,7 mm sur les capteurs Canon. Ces valeurs correspondent donc à celles des focales standard pour chaque format et embrassent le même angle de champ qu’un 43 mm en 24×36.

 

À chacun son coefficient

De cette notion vient alors celle de « coefficient de correction de focale ». C’est le facteur à appliquer pour connaître la focale équivalente d’un objectif utilisé avec un capteur donné. 43/28 = 1,5 correspond au facteur des APS-C les plus courants et 43/26,7 = 1,6 celui des modèles Canon. Ce facteur est de 2x pour les capteurs 4/3 et environ 0,8x pour le moyen format, plus grand que le 24×36.

Un objectif de 50 mm utilisé sur un appareil APS-C, Sony par exemple, embrasse donc un champ équivalent à celui d’un 75 mm qui serait utilisé sur un capteur 24×36. Un 100 mm, celui d’un 150 mm, etc. Ce n’est que parce qu’un objectif est utilisé sur un autre format de capteur que l’angle de champ diffère de celui qu’il couvrirait en 24×36 et que l’on parle alors de sa focale équivalente en 24×36 en plus de sa focale réelle.

 

Être photographe, demande une sensibilité à l’esthétique des images comme une parfaite maîtrise de son matériel. Ce que l’EFET photographie enseigne au travers de cours pratiques et théoriques dans chacun de ses cursus.

Les séminaires week-end de l’EFET Photographie

Le saviez-vous ? L’EFET Photographie, organise tout au long de l’année des séminaires week-end ! Une façon d’apprendre la photographie autrement au travers de 6 week-ends par an, chacun avec un thème différent. Lumière sur ces week-endautour de la Photographie. 

Un séminaire week-end c’est quoi ?  

Se former à l’univers photographique nécessite du temps. C’est pourquoi l’EFET Photographie, implanté à Paris depuis 50 ans, organise des sessions sur deux jours afin découvrir ou de se perfectionner en photographie. Mais quels sont les thèmes de ces week-ends ? 

 

visuel seminaire

© Pexels

Premier week-end (28 et 29 janvier) :  Durant ces deux premiers jours de séminaire, les participants apprendront les bases de la photographie numérique. Ces bases comprennent de nombreux sujets tels que les fonctions principales d’un boîtier réflex numérique ou encore les différents modes d’utilisation d’un appareil photo (travailler en manuel, les objectifs…). 

Des notions un peu plus techniques seront également abordées telles que le diaphragme, la vitesse, l’exposition, la sensibilité ou encore la balance des blancs. 

Après la théorie, place à la pratique avec la mise en application des connaissances acquises, en studio. Au programme : prise en main de boîtier réflex numérique, initiation aux techniques d’éclairage du personnage, portrait avec modèle, éclairages classiques et même avec effets spéciaux. 

 

 

Deuxième week-end (25 et 26 février) : Le thème de ce second week-end est l’initiation à Photoshop, logiciel phare de retouche photo. En travaillant avec ce logiciel, les participants s’initieront aux différents outils de Photoshop, découvriront le fonctionnement du logiciel et apprendront à réaliser des retouches d’image. Les cours théoriques seront suivis d’une mise en pratique avec la retouche de photos préalablement réalisées directement sur Photoshop. 

 

 

Troisième week-end(11 et 12 mars) : Et la lumière fût ! La lumière est un élément essentiel en photographie. C’est pourquoi les participants auront l’opportunité de découvrir les bonnes pratiques et les écueils à éviter lorsqu’on travaille la lumière.Température de couleur, réflexion, dispersion, analyse et mesure, rien ne sera laissé au hasard.  

Par la suite, en studioles participants auront pour mission d’éclairer correctement leur sujet selon les matériaux et leur brillance ou leur transparence (verre, métal, bois, cuir…). 

 

 

Quatrième week-end (22 et 23 avril) : C’est le moment de découvrir les secrets de la composition d’une image avec l’étude du nombre d’or, du contraste, du volume, de la perspective et des différentes lignes de force… Durant la mise en pratique, la photo d’architecture en extérieur et en intérieur, avec la lumière existante, la lumière rapportée, la composition et le cadrage de l’image seront étudiés. Le point de vue et la profondeur de champ seront également abordés. 

 

 

Cinquième week-end (27 et 28 mai) : Sujet incontournable pour tout photographe : le portrait en studio ! Durant ce séminaire, les différents types d’éclairages, les sources ponctuelles ou continues, la distance source sujet et les angles d’éclairage seront abordés et testés. Les participants auront également l’occasion de travailler le contraste, la gestion des ombres, l’intensité ainsi que la température. 

 

 

Sixième week-end (10 et 11 juin) : Lors de ce dernier séminaire, les participants travailleront cette fois sur le personnage hors studio. Dans un premier temps, ils devront faire un repérage des lieux puis faire la préparation lumière. Ensuite, ils devront réussir à gérer leur équipe, leur matériel, l’environnement mais aussi à diriger le modèle. De plus, pour que l’exercice soit complet, l’organisation du déplacement, les aspects juridiques et les notions de droit à l’image seront étudiés. 

 

 

Pour rappel les séminaires week-end de l’EFET Photographie ont lieu le samedi de 9h à 21h et le dimanche de 9h à 13h. Il est possible de s’inscrire à un seul ou à plusieurs week-ends, ils sont indépendants les uns des autres. 

 

Et pour ceux qui sont intéressés par la photographie de mode, l’EFET Photographie propose un séminaire d’une semaine, du 10 juillet au 14 juillet, durant lequel les participants auront l’occasion de suivre un parcours Shooting de mode complet :  

  • Préparation du shooting avec choix du lieu, du modèle, des équipes, des accessoires, mise en place de la lumière, gestion des questions juridiques et réalisation du shooting 

  • Initiation et réalisation de retouches des photos préalablement réalisées lors du shooting 

  • Initiation et réalisation d’impressions numériques avec traitement des images et gestion des formats et types d’impression. 

 

Pour participer aux prochains séminaires week-end, n’attendez-plus, top départ le samedi 28 janvier 2023 ! Pour plus d’informations, n’hésitez pas à vous rendre sur le site internet de l’EFET Photographie https://www.efet-photo.fr/formation-continue-seminaire-week-end.html .