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Notre agenda des expositions

Notre agenda des expositions

 

L’EFET Photographie est de retour pour vous présenter Des expositions minutieusement sélectionnées pour vous.Plongezdans ces expériences uniques sans plus attendre !  

 

L’EFET Photographie est de retour pour vous présenter Des expositions minutieusement sélectionnées pour vous. Plongez dans ces expériences uniques sans plus attendre !

© Unsplash

Exposition collective : Ismaël Bazri , Sarah Makharine, Claudia Rivera, Théo Saffroy, CédrineScheidig. 

Du 28 septembre 2023 au 5 janvier 2024 Pont Saint Ange,Boulevard de la Chapelle 75019 Paris 

Les Rencontres Photographiques du 10e sont une biennale dédiée à la photographie contemporaine. Une exposition en plein air permettant de découvrir la nouvelle génération de photographes. 

  

« Destination finale » par Isabelle Serro   

Du 10 octobre au 18 novembre 2023Escale à la Grange aux Belles 6 Rue Boy-Zelensky, Paris 10e 

Pendant vingt ans, Isabelle SERRO a travaillé en tant que journaliste dans des zones sensibles à travers le monde, principalement en Afrique. Son travail met en lumière les conséquences du manque d'eau potable, de la surpêche et de l'absence d'électrification dans des régions précaires et isolées. 

 

« Enigma » par Roger Ballen  

Du 22 septembre au 25 novembre 2023 – Les Douches la Galerie 5 Rue Legouvé, 75010 Paris 

Roger Ballen expose ses premières séries des années 80 et 90, mettant en avant les thèmes de la marginalité, de l'étrangeté et de la relation entre l'humain et le monde animal à travers ses mises en scène artistiques. 

 

« Les Mondes de Jill Freedman » 

Du jeudi 28 septembre au samedi 2 décembre 2023Galerie Rouge3, Rue du Pont Louis-Philippe, 75004 Paris 

L'exposition met en avant trois mondes que Jill Freedman a documentésur une longue période : les rues de New York, où il réside depuis 1964 ; la Marche des pauvres sur Washington, qui a suivi l'assassinat de Martin Luther King en 1968 ; et la vie d'un cirque itinérant dans le Sud-Est des États-Unis dans les années 1970. 

 

Prochronisme – Procédés photographiques anciens 

Du 08 novembre au 25 novembre 2023Galerie M18 rue Lally Tollendal75019 Paris 

Neuf artistes contemporains utilisent des procédés photographiques anciens tels que les tirages au platine, au charbon, les cyanotypes et le collodion humide pour cette exposition. Ils allient ces techniques éprouvées avec des inspirations du monde contemporain, créant ainsi un vertige temporel qui invite les spectateurs à explorer un dialogue entre le passé et le présent. 

 

MEN UNTITLED Carolyn Drake  

Du 19 Septembre 2023 Au 14 Janvier 2024 – Fondation Henri Cartier-Bresson79, rue des Archives75003 Paris 

Carolyn Drake expose « MEN UNTITLED » à la Fondation Henri Cartier-Bresson, une série photographique explorant la masculinité dans la culture américaine à travers des symboles, des autoportraits et des photographies documentaires. 

 

« Encore un peu » par Thibault Brunet  

Du 5 octobre au 25 novembre 2023 – Galerie Binome 19 Rue Charlemagne, 75004 Paris 

L'exposition personnelle de Thibault Brunet à la Galerie Binome explore la fin du monde au travers dinventaires visuels, mêlant modélisation, dessin, peinture et photographie. 

 

« Portrait éphémère du Japon par » Pierre-Elie de Pibrac 

Du 20 septembre 2023 au 15 janvier 2024 – Musée Guimet 6 place d’Ièna 75116 Paris  

Pierre-Elie de Pibrac, né en 1983, a réalisé la série « HakanaiSonzai » au Japon entre décembre 2019 et août 2020. Il a rencontré diverses personnes, dont des yakuzas, des rescapés de Fukushima, des hikikomori et des « évaporés, » et l’artiste cherche à exprimer leur singularité personnelle à travers son projet photographique. 

 

« Le Déploiement » par Emmanuelle Léonard 

Du 9 juin au 14 novembre 2023 – Centre Culturel Canadien 130 rue de Faubourg Saint – Honoré 75008 Paris  

« Le Déploiement » est une exposition d'Emmanuelle Léonard, issue de sa résidence de recherche dans le Grand Nord canadien. Elle explore les mécanismes de l'autorité et de détournement au sein de groupes hiérarchisés, en continuant son travail photographique et vidéographique sur ce sujet. 

 

« Et nos morts ? » La photographie post mortem aujourd’hui en Europe 

Du 22 septembre 2023 au 18 février 2024 – Maison Robert Doisneau, 1 rue de la Division du Général Leclerc 94250 Gentilly  

L'exposition « Et nos morts ? » à la Maison Doisneau dévoile la photographie post mortem, une pratique peu connue et rarement exposée. Ce volet de la photographie, profondément humaniste, incite à réfléchir sur la nature de l'humain, son histoire contemporaine et sa relation avec l'existence. 

 

Ne tardez pas davantage, découvrez l’univers captivant des métiers de la photographie à l’EFET Photographie. L’aventure photographique vous attend avec des enseignements de qualité et de belles perspectives professionnelles. Rejoignez-nous pour donner vie à votre passion! 

Nouvelle directrice pour EFET PHOTOGRAPHIE

Bérengère D

A la rentrée de 2023, l'EFET Photographie et l'EFET STUDIO CRÉA, toutes deux membres du Réseau GES, annoncent fièrement l'arrivée de leur nouvelle directrice commune, Bérengère Dastarac. 

 

Photo de Bérengère

Un parcours varié et riche en expérience  

 C’est un parcours professionnel diversifié qui caractérise Bérengère Dastarac, marqué par une exigence constante dans les domaines de la création, de l'enseignement et de l'entrepreneuriat. Son parcours va bien au-delà de l'enseignement, avec plus d'une décennie passée en tant que directrice artistique au sein de plusieurs agences publicitaires en Égypte. Cette expérience a forgé son expertise précieuse en matière de créativité visuelle.  

Ses premiers pas dans le monde de la publicité l'ont vus occuper le poste de Directrice de Création chez JWT et chez McCann au Caire, où elle a dirigé des équipes créatives travaillant pour des clients de renommée internationale. Sa polyvalence créative s'est également manifestée à travers dexpositions et installations artistiques dans les galeries d'art du Caire. 

Après son séjour en Égypte, elle s'est installée en France pour réaliser un projet novateur en partenariat avec l'accélérateur de start-ups EKITO, remportant ainsi le prix de l'Innovation BIZNEXT en 2016. En tant que productrice, elle a contribué à des films tels que « Winter of Discontent, » qui ont été salués dans des festivals internationaux. Elle est également à l'origine de la création de la plateforme de SVOD « NOWAVE, » une initiative dédiée à la promotion du cinéma indépendant, démontrant son engagement envers l'industrie cinématographique. 

Bérengère Dastarac a étendu son influence au domaine du design en co-fondant le studio de design global Lune Bleue à Toulouse en 2018, en collaboration avec 28 associés issus de divers milieux, notamment le design, la recherche et l'innovation. 

 

Engagement dans l’enseignement  

Son engagement éducatif est également remarquable. En 2017, elle a pris la direction de l'école de création E-artsup Toulouse en tant que Directrice Régionale, après avoir enseigné au sein de l'établissement. Sous sa direction, les étudiants ont prospéré dans divers domaines des arts appliqués, couvrant la Direction Artistique, la Communication à 360, le Motion Design, l'Animation 2D/3D et le Jeu Vidéo.  

Elle a également enseigné en tant que Chargée de Cours en Dynamique Entrepreneuriale au sein du Master de Design Transdisciplinaire Cultures et Territoires de l'Université Toulouse Jean-Jaurès, tout en animant des conférences sur l'entrepreneuriat culturel dans diverses institutions. 

En tant que directrice de l'EFET STUDIO CRÉA et de l'EFET Photographie, Bérengère Dastarac mettra à profit son expertise diversifiée pour améliorer la formation des étudiants dans ces deux établissements. 

Elle possède une grande variété de compétences linguistiques, une maîtrise des outils de création et une compréhension approfondie du design et de la production audiovisuelle. Elle est une source d'inspiration pour tous ceux qui souhaitent atteindre l'excellence dans les industries culturelles et créatives. Son parcours professionnel démontre comment la créativité, l'innovation et l'engagement envers l'éducation peuvent aider à façonner un avenir meilleur pour ses étudiants. 

 

Sous la tutelle de la nouvelle directrice, l'EFET Photographie et l'EFET STUDIO CRÉA poursuivront leur mission de formation de qualité, préparant ainsi les étudiants à des carrières prometteuses dans les domaines de la photographie et du design. Elles resteront également à la pointe des évolutions technologiques et professionnelles, dans ces secteurs en constante évolution. 

Comment bien exposer au flash ?

Comment bien exposer au flash

 

Parce qu’il délivre une forte puissance lumineuse en un bref instant, le flash reste un des accessoires les plus utiles aux photographes. Encore faut-il le dompter correctement. 

 

 

©Pexels

Un outil à apprivoiser 

Premier plan surexposé, ombre portée disgracieuse, yeux rouges… les effets indésirables du flash sont nombreux et découragent généralement les utilisateurs novices. Pourtant, il suffit de comprendre son fonctionnement pour en fait usage dans de bonnes conditions et sublimer ses photographies d’une lumière contrôlée et bien dosée.  

Le flash, qu’il s’agisse d’un modèle de forte puissance utilisé en studio ou d’un flash de reportage monté sur le sabot d’un appareil photo délivre une très forte intensité lumineuse en un très court instant. Sa puissance maximale indique jusqu’à quelle distance, en fonction de l’ouverture du diaphragme et de la sensibilité employée, il sera en mesure d’exposer correctement un sujet tandis que sa puissance minimale indique à quelle distance minimale peut se trouver le sujet sans être surexposé.  

Il ne sert donc à rien d’essayer d’éclairer un bâtiment de nuit avec un éclair envoyé depuis le flash intégré d’un appareil photo… 

 

Le temps de pose pour l’ambiance 

L’éclair d’un flash est tellement bref qu’il est pratiquement toujours plus court que le temps de pose utilisé à la prise de vue. Ainsi, le réglage du temps de pose n’a généralement pas d’incidence sur l’exposition au flash mais uniquement sur la lumière ambiante, donc sur l’exposition générale de l’image 

Si l’on souhaite éclairer son sujet uniquement avec la lumière du flash, il faut utiliser un trio ouverture, temps de pose et sensibilité permettant de sous-exposer fortement l’image. Ainsi, seul l’éclair d’un flash – dont la puissance aura été réglée en fonction de l’ouverture du diaphragme et de la sensibilité de l’appareil – exposera le sujet. Seule ces zones éclairées par le flash apparaîtront donc sur l’image.  

Si au contraire, on souhaite conserver de la lumière ambiante, pour faire apparaître les lumières au loin sur un portrait nocturne, le soleil rasant d’une fin de journée, les sources chaudes d’un éclairage domestiques, les paramètres d’exposition doivent être choisis de manière à exposer l’arrière-plan, généralement en allongeant le temps de pose, et la puissance du flash réglée de manière à apporter la lumière nécessaire pour déboucher des ombres et exposer correctement.  

Cette technique qui consiste à utiliser le flash pour déboucher un contre-jour se nomme le fill-in car on vient remplir de lumière les ombres. Si le réglage manuel de la puissance du flash vous semble trop contraignant, réglez-le en mode TTL. Il adaptera alors automatiquement sa puissance pour exposer correctement le premier plan.  

Enfin, si le temps de pose utilisé est très court, la fonction de synchronisation haute vitesse des flashs assurera tout de même une exposition correcte de toutes les zones de l’image. 

 

La bonne position 

Outre sa puissance qui joue sur la quantité de lumière et donc sur l’exposition de l’image, le flash doit être placé de manière judicieuse. Dans l’axe du modèle, il peut produire un effet d’yeux rouges qui vient de la réflexion de la lumière dans le fond de l’œil 

Le mode anti yeux rouges va envoyer un salve d’éclair avant l’obturation pour que la pupille du modèle se ferme et que le flash se reflète moins dans le fond de l’œil. Positionner le flash de manière légèrement excentrée éradique également ce phénomène. 

Enfin, songez que l’éclair du flash va produire une ombre portée derrière les zones éclairées de votre sujet. Elle peut être provoquée volontairement. La position du flash doit alors être choisie en fonction de la direction que l’on souhaite donner à cette ombre. Utiliser la lumière du flash de manière indirecte, par réflexion sur un mur ou un plafond, ou modeler à l’aide d’accessoires de façonnage permet d’éliminer ou de minimiser les ombres. 

 

Photographier, c’est imprimer avec de la lumière. Outre son appareil photo, un bon photographe se doit donc de connaître les différents systèmes d’éclairage nécessaires à une maîtrise parfaite de tous les éléments qui composent son image. Au travers de cours théoriques et pratiques, l’école EFET Photographie aborde toutes les disciplines de la photographie, de la prise de vue au laboratoire. Des portes ouvertes sont régulièrement organisées pour en faire la démonstration. 

Capturer l’âme des rues

Capturer l’âme des rues

La photographie de rue est une forme artistique fascinante qui capture toutes les facettes de la vie urbaine. Sa spontanéité, son authenticité et sa capacité à raconter des histoires sans mots la caractérisent. 

Exprimer l'essence des rues © Pexels

 

Les fondements de la photographie de rue

 

La photographie de rue a un avantage car elle ne nécessite pas nécessairement un équipement coûteux. Un appareil photo reflex numérique de base, un smartphone ou même un appareil photo compact peuvent suffire.  

En photographie de rue, la composition est essentielle. Pour créer des images attrayantes, les éléments tels que la règle des tiers, la perspective, la ligne directrice et l'équilibre doivent être pris en compte. Les ombres, les réflexions et les lignes de fuite des rues peuvent tous être utilisés de manière créative.  

Il est nécessaire que le photographe de rue soit patient et attentif. Il arrive parfois que les moments cruciaux se produisent en un instant, et il est nécessaire d'être prêt à les prendre en considération. Pour obtenir des images authentiques, il est important d'observer la vie quotidienne dans la rue et d'anticiper les mouvements et les interactions. 

 

L'art de la narration en photographie de rue 

 

La photographie de rue n'est pas seulement la prise de photos. Elle est également un moyen puissant de transmettre des émotions et de raconter des histoires. Le terme « instant décisif », qui a été popularisé par Henri Cartier-Bresson, fait référence au moment idéal où toutes les parties d'une scène se combinent pour créer une image significative. Cela nécessite un photographe très réactif et intuitif.  

La photographie de rue est souvent centrée sur les personnes. Les visages, les expressions, les gestes et les interactions humaines peuvent être utilisés pour raconter des histoires. Les photographes de rue capturent l'essence de la vie quotidienne à travers les passants, les travailleurs, les artistes de rue, etc. 

 

 

Les défis et l'éthique de la photographie de rue 

 

Bien que la photographie de rue présente de nombreuses opportunités artistiques, elle présente également des problèmes et des préoccupations éthiques cruciaux. Le fait de prendre des photos d'inconnus dans la rue soulève des questions sur le respect de la vie privée. Se conformer aux lois et demander la permission lorsque cela est nécessaire est essentiel. Les sujets doivent donner leur accord.  

La photographie de rue peut également involontairement propager des préjugés ou des stéréotypes. Les photographes doivent être conscients de l'impact potentiel qu'ils peuvent avoir sur leurs images.  

Dans la photographie de rue, l’artiste est donc constamment confronté au dilemme entre respecter l'éthique et capturer des moments authentiques. Pour produire des images significatives et respectueuses, la créativité doit trouver un équilibre avec la responsabilité sociale. 

 

 

Les grands noms de la photographie de rue 

 

De nombreux photographes ce sont fait connaître à travers ce style si particulier et certains clichés ont même marqué l’histoire. 

On citera notamment Eugène Atget, photographe français considéré comme beaucoup comme le père de la photographie de rue, au XIXe siècle. Beaucoup d’artistes se sont, par la suite, inspiré de son travail comme l’américaine Berenice Abbott. 

Robert Frank a également marqué ce courant en réalisant un projet documentaire saisissant « The Americans », dans lequel l’artiste brosse un portrait noir, amère mais ô combien réaliste de l’Amérique des années 50. 

La photographie de rue a connu un tournant avec l’arrivée de la couleur. Saul Leiter, que beaucoup considère comme l’un des pionniers de la photographie couleur, a donné un nouveau souffle à cet art, en jouant sur les textures et une palette de couleur bien à lui. 

 

 

L’art de la photographie demande une compréhension à la fois théorique et pratique, ainsi qu’une maîtrise tant technique qu’esthétique. C’est exactement ce que l’école EFET Photographiepropose à travers son Bachelor Photographie, son Bachelor Intensif, ses cours du soir ou encore ses séminaires week-end. 

 

Que peut-on associer avec des bagues d’adaptation ?

VISUEL -photographie fb

Solution idéale pour qui veut monter ses anciens objectifs sur un appareil photo récent, les bagues d’adaptation jouissent d’un regain d’intérêt depuis l’avènement des appareils hybrides. Mais attention, toutes les combinaisons ne sont pas possibles. Explications. 

Que peut-on associer avec des bagues d’adaptation ?© Pixeles

 

Qu’est-ce qu'une bague d’adaptation ? 

Une bague d’adaptation est un accessoire que l’on va placer entre l’objectif et l’appareil photo pour associer des matériels qui n’ont a priori pas été pensés pour fonctionner ensemble. D’un côté, la bague d’adaptation va donc présenter une monture femelle correspondant à celle de l’objectif – tous les systèmes modernes sont équipés d’une monture à baïonnette mais il a existé des montures à vis ou à culasse – et de l’autre, une mâle, qui va venir se fixer à l’appareil photo.  

Si en théorie on devrait donc pouvoir concevoir des bagues d’adaptation pour tous les matériels, encore faut-il conserver les propriétés de l’objectif ! Ce dernier a été fabriqué de manière à ce que l’image qu’il projette se forme sur le capteur de l’appareil qui lui est destiné et donc que sa monture arrière se trouve à une distance donnée du capteur. C’est ce que l’on appelle le tirage mécanique.  

Or outre les systèmes de baïonnette et les connecteurs électriques qui diffèrent d’une marque à l’autre, le tirage mécanique n’est pas non plus le même chez tout le monde. Un reflex Canon en monture EF possède par exemple un tirage mécanique de 44 mm et un reflex Nikon en monture F de 46,5 mm. 

 

Des systèmes à l’avantage des hybrides 

Dépourvus du miroir qui assure une visée optique TTL aux reflex, les hybrides possèdent tous un tirage mécanique plus court. Il est de 20 mm pour les Canon EOS R ou les appareils Panasonic, Leica et Sigma en monture L, de 18 mm pour la monture Sony E et de 16 mm pour la monture Nikon Z.  

Un objectif conçu pour un reflex avec un tirage mécanique important peut donc être associé à l’un de ces appareils hybrides à condition d’y ajouter une bague d’adaptation. En plus d’assurer la fixation des différents éléments, elle ajoutera l’épaisseur nécessaire pour que l’objectif produise une image nette sur le capteur. L’inverse n’est en revanche pas possible puisque les objectifs conçus spécifiquement pour les hybrides doivent être placés suffisamment proche du capteur, ce qui reviendrait à les monter à l’intérieur de la chambre d’un reflex, là où se situe le miroir.  

Les bagues d’adaptation ne peuvent donc exister que pour des objectifs dont le tirage optique est supérieur au tirage mécanique des appareils avec lesquels on souhaite les associer. 

 

L’offre disponible 

Le rôle d’une bague d’adaptation n’est pas seulement mécanique. Si l’on souhaite conserver tous les automatismes des appareils comme l’autofocus ou le réglage électromagnétique du diaphragme par exemple, elle doit être en mesure de faire communiquer correctement l’objectif et l’appareil. Or ce protocole de communication utilisé par les connecteurs électriques des montures n’est pas nécessairement ouvert.  

Sony a communiqué les détails de fonctionnement de sa monture E dès la commercialisation de ses premiers appareils, si bien que de nombreux fabricants ont pu proposer des objectifs compatibles, et Fujifilm en a fait de même quelques années plus tard avec sa monture X. Mais ce n’est pas le cas de toutes les marques. Ainsi, on trouve sur le marché de très nombreuses bagues pour associer des objectifs de différentes marques à des hybrides Sony en monture E, quelques-unes pour les appareils Fujifilm et pour la monture L mais seulement quelques bagues, commercialisées par Canon, pour associer des objectifs en monture EF sur des boîtiers en monture RF quand Nikon a fait de même avec la bague FTZ pour monter ses objectifs en monture F sur ses hybrides Z.  

D’autres bagues peuvent être disponibles chez des fabricants comme Metabones ou Viltrox, mais elles n’offrent pas systématiquement tous les automatismes des boîtiers. Certaines possèdent en revanche des spécifications particulières comme celle d’allonger la focale. Elles agissent alors en plus comme un téléconvertisseur. 

 

 

Intégrer une école de photographie permet d’accéder à des infrastructures adaptées et à un enseignement spécialisé dispensé par des professeurs qualifiés et reconnus. Ce que propose depuis plus de cinquante ans l’école EFET Photographie située à Paris dans le 11e arrondissement. L’inscription se fait sur dossier et après entretien individuel de motivation. L’école propose différents cursus dont deux de niveau 6 reconnus par l’état. 

Stabilisation d’image, quel système préférer ?

Pour faire une photo nette, il faut réaliser la mise au point à l’endroit voulu mais aussi utiliser un temps de pose suffisamment bref pour figer le mouvement du sujet et pour maintenir l’appareil stable. Sur ce dernier point, les systèmes de stabilisation sont d’une grande aide. 

Stabilisation d’image, quel système préférer ? © Unsplash

Différents procédés  

Il existe différentes technologies qui permettent de compenser les mouvements du photographe à la prise de vue. La plus ancienne est la stabilisation optique dont les premiers systèmes développés par Nikon et par Canon remontent au milieu des années 90. Son principe repose sur la présence dans l’objectif de gyroscopes qui analyses les mouvements. Le sens et l’amplitude de ces micro-déplacements sont ensuite répercutés sur un bloc optique flottant qui va les compenser en temps réel de manière à ce que l’image projetée sur le film ou sur le capteur soit toujours précisément au même endroit. L’image sera donc nette. Au fur et à mesure des années, les systèmes de stabilisation optique se sont perfectionnés. Ils ont notamment intégré différents paramétrages pour agir, par exemple, uniquement dans le sens vertical et ne pas compenser le déplacement latéral volontaire du photographe qui réaliserait un filé, et ont ajouté à une compensation des mouvements de tangage et de lacet, la capacité d’ajuster un léger décalage vers l’avant ou vers l’arrière, en macro notamment. L’amplitude des premiers objectifs stabilisés permettait de gagner un à deux paliers de vitesse quand les modèles les plus récents peuvent dépasser cinq valeurs. Les systèmes de stabilisation optique ont en revanche un gros défaut : ils doivent être intégrés à chaque objectif, ce qui joue sur leur poids et surtout sur leur prix.C’est pourquoi des systèmes de stabilisation intégrés aux capteurs (IBIS pour In-Body Image Stabilization) ont été développés. 

 

Des capteurs stabilisés 

Si les premiers systèmes de stabilisation de capteur ont fait leur apparition au milieu des années 2000 sur les appareils de la marque Minolta, suivi de près par Pentax et Olympus, il a fallu attendre 2018 pour que Nikon en équipe ses hybrides Z 6 et Z 7 et 2020 pour que Canon en fasse de même sur ses EOS R5 et R6. À l’heure actuelle, toutes les marques d’appareils photo proposent au moins un modèle au capteur stabilisé, quelle que soit sa dimension puisqu’il existe des appareils équipés d’IBIS en micro 4/3, en APS-C, en 24×36 et même en moyen format (https://www.efet-photo.fr/actualites/18042023-de-l-incidence-de-la-taille-du-capteur). Il faut dire que le système possède de nombreux avantages. Intégré à l’appareil, il fonctionne avec tous les objectifs et permet surtout, en plus des compensations de tangage, de lacet et de translation vers l’avant ou vers l’arrière, une compensation des mouvements de translation dans l’axe du capteur et par rotation pour compenser le roulis. Les systèmes IBIS agissent donc sur 5 axes et offrent une amplitude de correction bien supérieure à celle des systèmes optiques. Elle peut atteindre 8 paliers sur les meilleurs appareils. 

 

La double stabilisation 

Bien que performante, cette stabilisation mécanique des capteurs n’a pas entraîné la disparition des objectifs stabilisés qui sur les très longues focales (https://www.efet-photo.fr/actualites/27012023-qu-est-ce-que-la-focale-equivalente-d-un-objectif) conservent l’avantage d’une plus grande amplitude de mouvement et donc d’une meilleure efficacité. Mais surtout, les fabricants ont fait en sorte que les deux systèmes de stabilisation puissent fonctionner de concert pour offrir une amplitude de compensation globale encore supérieure. Sur un appareil équipé d’un capteur stabilisé, un objectif lui aussi stabilisé conserve donc un intérêt. Aussi efficace soient-elles ces deux technologies ne suffisent cependant pas à assurer une stabilité parfaite en toute situation. En vidéo, une stabilisation électronique qui entraine un léger recadrage dans l’image mais permet de filmer en marchant est souvent ajoutée aux fonctions des appareils. Pour les très longs temps de pose en photo ou les mouvements de grande amplitudes en vidéo, des accessoires supplémentaires restent néanmoins nécessaires. En photo, on utilisera un trépied pour une stabilité parfaite et en vidéo des stabilisateurs électroniques capables de compenser des mouvements de grande amplitude. 

 

 

Être photographe requiert de multiples compétences techniques et esthétiques que l’Efet Photographie enseigne depuis plus de cinquante ans à ses élèves. L’école, située à Paris, propose différentes formations comprenant un bachelor en trois ans pour les élèves titulaires du baccalauréat, un bachelor intensif en un an débouchant sur l’obtention d’un diplôme de niveau 6 reconnu par l’état, des cours du soir, des cours à temps partiels et des séminaires. 

 

La photographie de mode

Visuel - Photographie de mode FB

La photographie de mode s’avère être la fusion entre l’art et le commerce. Il s’agit d’un genre photographique consacré à la mise en valeur de vêtements et d’accessoires de mode. La plupart du temps, une réelle mise en scène prend place : les mannequins posent devant les photographes de mode. Le but est de mettre en avant le produit porté, il s’agit donc d’un genre photographique à vocation commerciale.  

 Capturer l'élégance et le style à travers l'objectif - EFET Photographie © Pexels

 

L’histoire de la photographie de mode 

Bien que présente depuis le XIXe siècle, la photo de mode est peu utilisée à cette époque, qui privilégie les illustrations de mode. C’est au début du XXe siècle que celle-ci s’impose et est vivement utilisée par des magazines de mode comme Bazaar ou encore Vogue. Il s’agit très certainement de l’âge d’or de ce domaine. Paris est considéré comme le centre de la photographie de mode avec notamment certains photographes comme Edward Steichen, Jacques-Henri Lartigue et Man Ray.  

Entre les années 1920 et 1930, la photographie de mode est empreinte d’éléments surréalistes apportant une esthétique atypique.  

À partir des années 1960, la photo de mode connaît une croissance exponentielle, et impose la formation de nouveaux photographes.Entre les années 1960 et 1970, les œuvres sont marquées par les changements sociauxculturels de l’époque, les photographes tels que David Beiley ou encore Helmut Newton se font connaître.  

Après les années 90, une nouvelle ère débute, de nouveaux photographes font leur apparition. La photo de mode se voit changer en raison de l’arrivée de la photographie numérique et le traitement de l’image.L’arrivée d’Internet et des réseaux impacte ce secteur en le rendant beaucoup plus accessible. 

 

Quelques grands noms de la photographie de mode  

Comme cité précédemment, nous pouvons parler d’Edward (1879-1973) comme un pionnier de la photographie de mode. Celui-ci a réalisé une série de photos de robes de bal, conçues par le couturier Paul Poiret, avant de devenir photographe en chef de Vogue et Vanity Fair. 

Il est aussi possible d’évoquer le nom d’Irving Penn (1917-2009), ce photographe américain quia révolutionné la photographie de mode d’après-guerre. Il a aussi eu la chance de travailler chez Vogue et avec de grandes personnalités comme Yves Saint Laurent, Picasso ou encore Woody Allen.  

Intéressons-nous à une figure féminine cette foisci : Sarah Moon (1941). Cette dernière est une photographe de mode française qui se fait connaître à Londres dans les années 1970. Elle débute sa carrière en travaillant pour Biba, puis elle enchaînera avec Cacharel, Vogue, Comme des garçons, Chanel ou encore Dior. En 1995, elle reçoit le Grand Prix National de la photographie, en France. 

 

La photographie de mode est une activité qui requiert beaucoup de technique, se former en photographie est le meilleur moyen d’exceller dans ce domaine. L’EFET photographie propose unBachelor, prodiguant des enseignements de qualité et animé par des professionnels du secteur. Les stages ainsi que les différents évènements comme les expositions, viennent ponctuer l’apprentissage des étudiants. Ses derniers se forment ainsi en ayant conscience de la réalité du terrain. Restez informé et n’hésitez pas à candidater si la photographie vous passionne !  

Quelques prix photographiques à connaître

Visuel - Prix photo

Les prix photographiques sont des évènements qui mettent en lumière le travail d’amateurs et de professionnels en photographie. Ils ont pour but de récompenser et d’encourager les photographes venant de différents horizons.Zoom sur trois prix photographiques français qui méritent d’être connus de tous !  

 

Les actualités de l'école - EFET Photographie

 © Pexels

 

 La Bourse du Talent 

Depuis 1998, La Bourse du Talent récompense de jeunes photographes qui débutent leur carrière. Il s’agit d’un évènement organisé par Photographie.com et Picto Foundation, accueillant tous les photographes, quelle que soit leur nationalité. Ce dernier met en avant chaque année quatre thématiques : « Reportage », « Portrait », « Mode & Transversalité » et « Paysage ». La Bourse du Talent est décernée chaque année à deux ou trois photographes. Les travaux de ces lauréats, sont ensuite exposés à la Bibliothèque Nationale de France dans le cadre de l’exposition annuelle « La Photographie à tout prix ». 

Picto Foundation organise aussi chaque année le Grand Prix Picto de la photographie de mode. Son lauréat remporte un appareil photo Leica, la production d’une exposition d'une valeur de 2000€ et l’opportunité d’intégrer les collections publiques du Palais Galliera, musée de la Mode de la ville de Paris. Plusieurs étudiants de l’EFET Photographie ont déjà participé à ce concours et bon nombre d’entre eux sont arrivés en finale.

 

Le prix photographique de la Villa Noailles 

Le centre d’art La Villa Noailles, situé dans la commune d’Hyères, organise chaque année au printemps, un festival de photographie comptant un Grand Prix et plusieurs autres prix. La 38e édition du festival aura lieu du jeudi 12 octobre au dimanche 15 octobre, cependant ses portes resteront ouvertes jusqu’au 14 janvier 2024.Étant donné qu’il s’agit également d’une exposition de mode et d’accessoires, celle-ci collabore avec de grandes enseignes telles que Chanel, LVMH ou encore Hermès.Ce sont de très belles récompenses qui attendent le lauréat du Grand Prix du jury de la photographie 7L, comme l’opportunité d’exposer son travail au festival suivant ou encore une dotation de 20 000 euros de la part de La Maison Chanel. 

 

 Le Prix Levallois Jeune création internationale  

Créer en 2008, ce prix récompense depuis 15 ans les jeunes talents internationaux. Il rassemble des photographes de moins de 35 ans et n’impose ni thème ni format. Les directeurs artistiques doivent, chaque année,sélectionner quinze nominés, avant de présenter leur dossier devant un jury. Le jury se compose de cinq membres : quatre experts de la photographie ainsi que de l’Adjoint à la culture de la ville de Levallois.Se déroule ensuite un vote en ligne afin de choisir le Prix du Public. Les photographes en tête pourront présenter leurs travaux à l’exposition de la Galerie l’Escale de Levallois en octobre-novembre. Le lauréat du prix reçoit une dotation de 10 000 euros et le lauréat Mention Spéciale ala chance de remporter unboîtier numérique. 

 

Participer à différents évènements (festivals, concours, Grand prix…) est une bonne façon de mettre en avant ses capacités de photographe. Suivre une formation en photographie représente le meilleur moyen de s’y préparer. L’EFET Photographie propose des enseignements de qualité de Bac à Bac+5. L’école prodigue tous les fondamentaux nécessaires aux photographes d’aujourd’hui.  

Quelques prix photographiques à connaître

Visuel - Prix photo FB

 

Les prix photographiques sont des évènements qui mettent en lumière le travail d’amateurs et de professionnels en photographie. Ils ont pour but de récompenser et d’encourager les photographes venant de différents horizons.Zoom sur trois prix photographiques français qui méritent d’être connus de tous !  

 Les actualités de l'école - EFET Photographie

La Bourse du Talent 

Depuis 1998, La Bourse du Talent récompense de jeunes photographes qui débutent leur carrière. Il s’agit d’un évènement organisé par Photographie.com et Picto Foundation, accueillant tous les photographes, quelle que soit leur nationalité. Ce dernier met en avant chaque année quatre thématiques : « Reportage », « Portrait », « Mode & Transversalité » et « Paysage ». La Bourse du Talent est décernée chaque année à deux ou trois photographes. Les travaux de ces lauréats, sont ensuite exposés à la Bibliothèque Nationale de France dans le cadre de l’exposition annuelle « La Photographie à tout prix ». 

Picto Foundation organise aussi chaque année le Grand Prix Picto de la photographie de mode. Son lauréat remporte un appareil photo Leica, la production d’une exposition d'une valeur de 2000€ et l’opportunité d’intégrer les collections publiques du Palais Galliera, musée de la Mode de la ville de Paris. Plusieurs étudiants de l’EFET Photographie ont déjà participé à ce concours et bon nombre d’entre eux sont arrivés en finale. 

 

Le prix photographique de la Villa Noailles  

Le centre d’art La Villa Noailles, situé dans la commune d’Hyères, organise chaque année au printemps, un festival de photographie comptant un Grand Prix et plusieurs autres prix. La 38e édition du festival aura lieu du jeudi 12 octobre au dimanche 15 octobre, cependant ses portes resteront ouvertes jusqu’au 14 janvier 2024.Étant donné qu’il s’agit également d’une exposition de mode et d’accessoires, celle-ci collabore avec de grandes enseignes telles que Chanel, LVMH ou encore Hermès.Ce sont de très belles récompenses qui attendent le lauréat du Grand Prix du jury de la photographie 7L, comme l’opportunité d’exposer son travail au festival suivant ou encore une dotation de 20 000 euros de la part de La Maison Chanel.  

 

Le Prix Levallois Jeune création internationale  

Créer en 2008, ce prix récompense depuis 15 ans les jeunes talents internationaux. Il rassemble des photographes de moins de 35 ans et n’impose ni thème ni format. Les directeurs artistiques doivent, chaque année,sélectionner quinze nominés, avant de présenter leur dossier devant un jury. Le jury se compose de cinq membres : quatre experts de la photographie ainsi que de l’Adjoint à la culture de la ville de Levallois.Se déroule ensuite un vote en ligne afin de choisir le Prix du Public. Les photographes en tête pourront présenter leurs travaux à l’exposition de la Galerie l’Escale de Levallois en octobre-novembre. Le lauréat du prix reçoit une dotation de 10 000 euros et le lauréat Mention Spéciale ala chance de remporter unboîtier numérique. 

 

Participer à différents évènements (festivals, concours, Grand prix…) est une bonne façon de mettre en avant ses capacités de photographe. Suivre une formation en photographie représente le meilleur moyen de s’y préparer. L’EFET Photographie propose des enseignements de qualité de Bac à Bac+5. L’école prodigue tous les fondamentaux nécessaires aux photographes d’aujourd’hui.  

Qui a peur des femmes photographes ? 1839 à 1945

Visuel qui a peur des femmes photographes

« Qui a peur des femmes ? 1839 à 1945 » est une exposition divisée en deux parties, qui a eu lieu d’octobre 2015 à janvier 2016.La première partie, 1839-1919, s’est déroulé au musée de l’Orangerie la deuxième partie, 1918-1945, a pris place au musée d’Orsay. Les femmes photographes européennes et américaines du XIXe et XXe siècle étaient à l’honneur durant cet évènement. 

Comme l’indiquent ces musées, cette exposition s’appuyait sur«des recherches nouvelles comme sur les nombreuses histoires de la photographie qui, depuis une quarantaine d’années, ont réévalué l’extraordinaire contribution des femmes au développement du médium, cette exposition et la publication qui l’accompagne sont les premières du « genre » en France. ».  

Le but premier de cette exposition était de montrer comment de grandes figures féminines ont façonné la photographie dans ses débuts. Elles ont couvert toutes sortes de sujets dans des périodes hautes en couleur comme l’entre-deux-guerres. Des clichés liés à leur vie domestique et familiale, aux thèmes plus intimes en passant par la botanique, c’est un large spectre d’idées que présentait l’exposition « Qui a peur des femmes ».  

Les créations de ces pionnières de la photographie renvoyaient à un constat simple : la photographie est avant tout un art ainsi qu’un processus de création d’image, alors pourquoi en faire une « affaire d’homme » ? 

 

© Pixabay

 

Première partie : 1839-1919 

 

Avec la première partie de cette exposition, 1839-1919, le musée de l’Orangerie avait pour but de mettre en lumière des chefs d’œuvres connus, mais aussi inconnus des pionnières de la photographie au XIXe siècle. Les travaux de plus de 70 photographes anglo-saxonnes étaient exposés. 

Dans le lot, nous pouvions retrouver les créations d’Anna Atkins (1799-1871), botaniste et photographe, très célèbre pour ses cyanotypies d’algues(procédé photographique monochrome négatif ancien), elle en fera un livre qui sera considéré comme le premier à être illustré avec des photographies. 

Julia Margaret Cameron (1815-1879) était une autre artiste notable dont les fameux portraits et autres photographies inspirées de la peinture préraphaélite, étaient exposés. 

Les photographies dImogen Cunningham (1883-1976), étaient également présentes. Celle-ci a marqué au fer rouge la photographie américaine du XXe siècle par ses clichés aux thèmes variés. 

 

Deuxième partie : 1918-1945 

 

Durant cette période, les femmes photographes, aux côtés des hommes, ont forgé la photographie moderne et celle de l’entredeuxguerres. Cette deuxième partie, organisée par le musée d’Orsay, mettait en avant des thèmes déjà abordées dans la première. En effet les sujets, traités premièrement (l’intimité, l’identité, la nature morte, l’autoportrait…) étaient, ici, approfondis. 

Les œuvres de Madame Yevonde (1893-1975), pionnière de la photographie en couleur, étaient au rendez-vous. Sa carrière commença en 1910 et, cette même année, elle participa activement en tant que militante pour le droit de vote des femmes aux côtés des suffragettes.   

Il était aussi possible de retrouver les créations de Marianne Breslauer (1909-2001), photographe allemande, principalement connue pour ses photographies de rue, mais aussi son autoportrait semishabillée. 

Au-delà de ces thèmes, cette exposition dévoilaient aussi comment certaines femmes ont remis en cause des normes sociales, comme le rôle des femmes et des hommes. Elles ont aussi commencé à travailler dans des secteurs, qui était principalement masculins, à l’époque (photojournalisme, publicité etc.). 

Par exemple, il était possible de retrouver les clichées de Margaret Bourke-White (1904-1971), correspondante de guerre durant la Seconde Guerre mondiale, sur la libération des camps. 

Pour finir, « Qui a peur des femmes »a mis en lumière comment la photographie a joué un rôle majeur dans la vie de ces femmes, en les aidant à s’insérer dans un réseau professionnel. Il s’agissait aussi d’un moyen pour elle, de s’épanouir d'un point de vue créatif et de s’émanciper, en prenant de la distance avec les contraintes familiales et domestiques de l’époque.  

 

La photographie est un outil permettant de documenter des faits, d’informer et de transmettre des émotions. En quelques mots, bien maîtrisé, il s’agit d’un procédé artistique qui fait bouger les choses. Afin d’acquérir toutes les notions techniques requises dans ce domaine, suivre une formation en photographie est un passage obligé. L’EFET Photographie propose un Bachelor, de Bac à Bac+3 abordant tous les fondamentaux de la photographie pour vous permettre d’exercer différents métiers dans ce secteur.