This is my archive

Comment réussir un filé en photographie ?

file en photographie

Pour retranscrire le mouvement et la vitesse en photographie, il faut utiliser un long temps de pose et produire du flou. Si l’appareil reste fixe, c’est le sujet en déplacement qui apparaîtra flou. Alors qu’en le suivant pendant l’exposition, il sera net et l’arrière-plan flou : c’est la technique du filé. 

 

Péniche avec une roue de sauvetage

© flickr

C’est en photo de sport sur des athlètes, pour photographier des véhicules ou sur des animaux en pleine course que la technique du filé est la plus utile. Elle consiste à suivre le sujet pendant qu’il se déplace en utilisant un temps d’exposition prolongé. En suivant le sujet avec son appareil photo et en le maintenant donc à une position fixe dans le cadre, il apparaîtra net sur l’image et le mouvement opéré par le photographe produira une traînée floue sur l’arrière-plan. C’est elle qui va retranscrire le mouvement et produire une impression de vitesse.  

Pour que l’effet fonctionne, il faut donc utiliser un temps de pose adapté à la vitesse du sujet et le suivre correctement pendant son déplacement. Le filé s’effectue donc sur un sujet qui se déplace d’un bout à l’autre du cadre mais peut difficilement être réalisé lorsque ce dernier s’approche ou s’éloigne du photographe. 

 

Le bon temps de pose 

Plus le temps de pose en long, plus le flou sur l’arrière-plan sera marqué et l’effet de filé saisissant. Encore faut-il être capable de suivre correctement le sujet pendant cette durée tout en effectuant un geste de translation sans tremblement. Songez également qu’un véhicule pourra être net de bout en bout mais qu’un coureur bougera les jambes et les bras et que seul son visage pourra donc être net. Le bon temps de pose varie donc en fonction du sujet photographié.  

Un véhicule en pleine course est suffisamment rapide pour qu’un temps de pose d’1/125s permette de produire un filé mais ne sera pas adapté à un coureur de fond par exemple. Un temps de pose entre 1/30s et 1/4s sera alors préférable. Le bon temps de pose sera donc choisi au fur et à mesure des essais. Pour éviter que les systèmes de stabilisation ne compensent les mouvements du photographe et n’aillent à l’encontre d’une jolie traînée horizontale sur l’arrière-plan, sachez que de nombreux objectifs possèdent plusieurs modes de stabilisation dont un n’agit que sur les tremblements verticaux. 

 

Autofocus continu et rafale 

Le filé étant utilisé sur des sujets en déplacement, il convient de régler son autofocus en mode AF-C ou Ai Servo pour s’assurer d’une bonne mise au point sur ce dernier au moment du déclenchement. Utiliser le mode rafale est également une option intéressante. Car la vitesse du sujet n’est pas toujours constante et le mouvement du photographe pas évident à caler sur ses déplacements.  

Multiplier les prises de vue favorise donc les chances de réussite. Enfin, songez que si l’arrière-plan apparaîtra flou, sa couleur et ses contrastes auront tout de même une incidence sur l’esthétique des images. Un arrière-plan sur lequel se trouve de multiples éléments accentuera donc l’effet de flou. Enfin, pour un filé réussi, pensez à vous placer parallèlement à la trajectoire du sujet pourle suivre du mieux possible pendant son déplacement. Commencez par vous entraîner à suivre votre sujet pour parfaire votre geste avant de déclencher. Ensuite, multipliez les essais pour adapter vos réglages et votre geste. 

 

 

Le filé, comme beaucoup de techniques de photographie, demande des connaissances théoriques, de la patience et beaucoup de pratique. Des fondamentaux que l’école EFET Photographie enseigne à ses élèves pour les accompagner dans l’apprentissage du merveilleux métier de photographe. Des portes ouvertes sont organisées toute l’année pour découvrir les infrastructures de l’école et pour échanger avec les professeurs et les élèves. 

Elliott Erwitt : Le Maître de l'Instantané et de l'Humour Photographique

Elliott Erwitt

 

Elliott Erwitt, né le 26 juillet 1928 à Paris, est un photographe américain d'origine française qui a laissé une empreinte indélébile dans le monde de la photographie. Avec une carrière qui s'étend sur plus de six décennies, Erwitt a capturé des moments intemporels, des scènes de la vie quotidienne aux portraits de célébrités, le tout avec une touche unique d'humour et de spontanéité. 

Photographe Elliott Erwitt avec Marilyn Monroe et Montgomery Clift.

 © Magnum photos

Les Débuts de la Carrière 

L'enfance d'Elliott Erwitt, baignée dans la riche culture de Milan, en Italie, a façonné les débuts de sa vision artistique. C'est en 1939, alors que le contexte politique européen devient instable, que sa famille émigre aux États-Unis. À l'âge de 10 ans, Erwitt reçoit de son père un cadeau qui va définir sa trajectoire de vie : son tout premier appareil photo. Cette initiation précoce à l'art de la photographie a fait germer une passion profonde qui deviendra le fil conducteur de son existence.  

L'expérience marquante du service militaire pendant la guerre de Corée a forgé le caractère d'Erwitt et a contribué à sa maturation artistique. Ses séjours en Europe et en Asie pendant cette période ont également enrichi sa perspective, lui offrant une diversité d'influences culturelles qui transparaîtront plus tard dans ses oeuvres. 

Le retour d'Erwitt à New York après son service militaire marque le début d'une nouvelle étape dans sa carrière. En 1953, il rejoint l'illustre agence Magnum Photos, fondée par des légendes de la photographie telles qu'Henri Cartier-Bresson et Robert Capa. Cette association avec des pionniers de l'art visuel a indéniablement contribué à façonner sa technique et son regard artistique. Au sein de Magnum, Erwitt a trouvé un terrain fertile pour explorer sa créativité et collaborer avec d'autres esprits visionnaires. 

 

La Signature Erwitt : Humour et Humanité 

 

Ce qui distingue immédiatement le travail d'Erwitt, c'est son œil aiguisé pour l'humour présent dans la vie quotidienne. Il a la capacité rare de saisir des moments fugaces, souvent comiques, avec une précision qui révèle son profond amour pour la nature humaine. Ses photographies ne sont pas seulement des instantanés, mais des histoires condensées en une seule image, invitant le spectateur à imaginer le contexte et à partager le rire silencieux de l'instant capturé. 

Parmi ses œuvres emblématiques, on trouve la célèbre photographie de 1974 intitulée « California Kiss », où un couple s’embrasse passionnément dans une voiture décapotable. Erwitt, avec son talent distinctif, transforme ce geste intime en une scène comique, capturant le contraste entre l'expression sérieuse des passants et l'éclat de passion du couple. 

 

 

Portraits et Célébrités 

Au-delà de son penchant pour l'humour, Erwitt excelle également dans le portrait, capturant l'essence de nombreuses personnalités éminentes de son époque.  

Il a photographié des icônes telles que Marilyn Monroe, Che Guevara, Richard Nixon et bien d'autres, dévoilant une capacité unique à saisir l'authenticité derrière les visages publics.  

L'une de ses séries les plus célèbres, « Malkovich, Malkovich, Malkovich :Homage to Photographic Masters, » créée en 2014, montre l'acteur John Malkovich recréant des portraits emblématiques de l'histoire de la photographie. Cette série témoigne de l'influence durable d'Erwitt sur la photographie contemporaine et son talent pour transcender les époques. 

 

Un Regard Intemporel 

Elliott Erwitt, maître incontesté de la photographie, excelle dans l'art de capturer des moments éphémères qui transcendent les contraintes du temps. Ses photographies, souvent capturées en noir et blanc, ne se contentent pas de figer des instants, mais elles arborent une qualité intemporelle qui permet au spectateur de plonger dans des émotions et des situations universelles.  

Le choix de travailler en noir et blanc par Erwitt n'est pas simplement esthétique, mais aussi philosophique. En éliminant la distraction de la couleur, il met en avant l'essence même de la scène, soulignant les nuances émotionnelles et la vérité intrinsèque des sujets. Cette esthétique épurée transcende les époques, offrant aux spectateurs une expérience visuelle qui va au-delà des limites temporelles, les invitant à se connecter à des expériences humaines fondamentales. 

 

La reconnaissance  

Elliott Erwitt a reçu de nombreuses récompenses au cours de sa carrière, notamment le prix du photographe de l'année décerné par la revue Advertising Age en 2008. Son travail est exposé dans des musées et des galeries du monde entier, immortalisant sa contribution exceptionnelle à l'art de la photographie. Son talent incontesté alaissé une marque pérenne, inspirant de nombreux photographes contemporains à explorer la légèreté et la profondeur de la vie à travers leur objectif. 

 

Elliott Erwitt demeure une figure légendaire de la photographie, un maître de l'instantané et de l'humour visuel. Sa carrière prolifique et son impact durable témoignent de sa capacité à capturer l'essence même de l'humanité avec une simplicité apparente. À travers ses photographies empreintes de grâce et d'intelligence, Erwitt a immortalisé des moments fugaces qui continuent de susciter l'émerveillement et l'admiration des générations présentes et futures. 

L'école EFET Photographie offre une formation complète aux étudiants, les préparant à exceller dans le domaine de la photographie. En mettant l'accent sur la créativité et la maîtrise technique, elle favorise le développement de compétences essentielles nécessaires pour réussir dans cette discipline artistique exigeante. 

Quels logiciels pour ses photos ?

Quels logiciels pour ses photos ?

Il en existe des dizaines et des dizaines, aux fonctionnalités et aux performances variées mais peu qui soient parfaitement adaptés aux besoins des photographes professionnels. Quels sont ces logiciels incontournables en photographie ? 

 

 Un ordinateur , une caméra, une plante et un café sur une table

© unsplash

Les limites des logiciels gratuits 

Si certains logiciels gratuits suffisent à effectuer quelques corrections, pour supprimer une tâche sur une photo, modifier les densités et les contrastes ou appliquer un rendu colorimétrique spécifique, ils ne sont pas toujours suffisamment ergonomiques, performants et complets pour répondre aux attentes des photographes professionnels.  

Car bien choisir un logiciel, ce n’est pas seulement s’interroger sur le rendu que l’on peut obtenir sur ses photographies mais aussi comment ce dernier va s’inscrire dans son flux de travail. L’importante quantité d’images produites par les photographes les conduit donc en premier lieu à se tourner vers des logiciels de catalogage qui vont les aider à trier, sélectionner et appliquer des corrections par lot sur une série de photographies. Le plus célèbre d’entre eux est certainement Lightroom de l’éditeur américain Adobe.  

Mais de telles fonctionnalités ont également fait leur apparition sur Capture One ou encore sur DxOPhotolab et LuminarNeo, avec un peu moins d’options. Tous sont en mesure d’afficher des images enregistrées dans différents formats et notamment les Raw des différents fabricants de matériels et certains proposent même des options de capture. Ils peuvent donc être utilisés en studio dès la prise de vue de telle sorte que les photos s’ajoutent au fur et à mesure au catalogue préalablement créé. 

 

Retouches globales et locales 

Tous ces logiciels sont également équipés d’outils de correction qui peuvent s’appliquer sur toute l’image – c’est ce que l’on appelle les corrections globales qui consistent, par exemple, à ajuster l’exposition, à appliquer une courbe de contraste ou à agir sur certaines densités ou certaines couleurs seulement – ou à certaines zones préalablement définies. On parle alors de retouches locales dont les zones d’application peuvent être délimitées à l’aide d’outils comme le pinceau, le masque gradué, les U Points ou automatiquement sélectionnées grâce aux algorithmes d’intelligence artificielle.  

De plus, ces logiciels fonctionnent selon une logique de flux non destructif, ce qui signifie qu’ils ne modifient pas les images directement mais enregistrent les corrections à appliquer dans un fichier à part, ou dans les données du logiciel. Ainsi, ces corrections peuvent être modifiées à loisir sans altération des photos d’origines.  

Si les logiciels précités suffisent ainsi à de nombreuses corrections courantes sur un grand nombre d’images, ils ne permettent en revanche pas de réaliser des photomontages à partir de plusieurs images. Pour ces retouches complexes, le recours à Photoshop reste nécessaire. Et bien que le célèbre logiciel ait désormais des concurrents, comme Affinity Photo par exemple, il reste le plus populaire auprès des photographes professionnels et des entreprises du secteur.  

 

Pour accompagner les élèves dans l’apprentissage de la photographie et leurs apporter les connaissances nécessaires pour s’intégrer dans différentes entreprises, l’école EFET Photographie a choisi de concentrer son enseignement autour de ces logiciels phares utilisés par le plus grand nombre. Que ce soit au studio, lors des séances de prises de vue, pendant leurs cours de retouche ou en labo pour affiner leurs réglages et réaliser leurs impressions, tous les élèves découvrent comment utiliser ces logiciels et comment les intégrer dans leur flux de travail. 

Photographie documentaire : Capturer la réalité et susciter l'émotion

Photo homme

La photographie documentaire, en tant que forme d'art visuel, va au-delà de la simple capture d'images. Elle sert de témoin visuel à notre monde, immortalisant des moments significatifs, des histoires personnelles et des événements sociaux. À travers leur objectif, les photographes documentaires cherchent à capturer la réalité brute et à susciter des émotions profondes chez ceux qui contemplent leurs images. 

un homme lit dans le train

©Unsplash 

Une quête de réalité 

La photographie documentaire est ancrée dans une quête de vérité et de réalité. Les photographes documentaires sont des narrateurs visuels qui cherchent à raconter des histoires authentiques à travers leurs images. Ils se plongent souvent dans des situations complexes, allant au cœur des événements pour témoigner de la vie telle qu'elle est réellement vécue.  

Les sujets de la photographie documentaire sont divers, allant des enjeux sociaux et environnementaux aux histoires humaines individuelles. Les photographes documentaires peuvent se retrouver dans des quartiers urbains défavorisés, au milieu de manifestations sociales, ou encore au sein de communautés isolées pour capturer des images qui révèlent la richesse et la complexité du monde qui nous entoure. 

Par exemple, dans les quartiers urbains défavorisés, les photographes documentaires peuvent témoigner des défis quotidiens auxquels sont confrontés les résidents, capturant des images qui dévoilent une lutte pour la survie, mais aussi la résilience et la solidarité au sein de ces communautés. En se mêlant aux manifestants lors de mouvements sociaux, les photographes documentaires deviennent des chroniqueurs visuels des aspirations et des revendications qui animent ces moments cruciaux de l'histoire. 

 

La puissance émotionnelle de l'image 

Au-delà de l'objectif documentaire, la photographie documentaire aspire à évoquer des émotions profondes chez ceux qui se plongent dans ses images. Ces artistes, en capturant des moments cruciaux de la vie, cherchent à créer une connexion émotionnelle entre le spectateur et le sujet, transformant ainsi leurs photographies en des témoignages visuels poignants de l'expérience humaine. 

Les images documentaires peuvent agir comme des déclencheurs émotionnels, provoquant des réponses variées allant de la sympathie à la colère, de l’empathie à l'espoir. En exposant la réalité à travers des images puissantes, les photographes documentaires transcendent le simple acte de capturer l'instant pour créer des œuvres qui inspirent la réflexion et incitent à l'action. 

Un exemple exceptionnel de cette capacité à susciter des émotions est la célèbre photographie « Migrant Mother » de Dorothea Lange, immortalisée pendant la Grande Dépression. Cette image emblématique d'une mère épuisée, entourée de ses enfants, témoigne de la lutte acharnée et de la résilience face à l'adversité. La force de cette photographie réside dans sa capacité à transcender le temps et à toucher les cœurs des spectateurs, évoquant une profonde empathie pour la détresse humaine. 

 

Le défi de l'objectivité 

Bien que la photographie documentaire cherche à capturer la réalité, il est important de reconnaître le défi de rester objectif. Les photographes documentaires sont des témoins, mais ils sont aussi des interprètes de la réalité. Le choix du cadrage, de la composition et du moment décisif peut influencer la perception de l'observateur. Ainsi, la photographie documentaire peut être à la fois un reflet fidèle de la réalité et une interprétation subjective de celle-ci.  

Les photographes documentaires doivent naviguer entre l'objectivité et l'expression artistique pour créer des images qui sont à la fois informatives et émotionnellement puissantes. Trouver l'équilibre entre la fidélité à la réalité et l'impact émotionnel est un défi constant, mais c'est aussi ce qui fait la force de la photographie documentaire.  

 

Cette discipline va donc au-delà de la simple capture d'images. Elle est un moyen puissant de témoigner de la réalité, de susciter des émotions profondes et d'influencer la perception du monde qui nous entoure. Les photographes documentaires, en tant que messagers visuels, ont la responsabilité de raconter des histoires significatives qui inspirent, éduquent et émeuvent. À travers leur art, ils façonnent notre compréhension de la réalité et nous invitent à réfléchir sur notre propre rôle dans le tissu complexe de la société. 

 

L'EFET Photographie forme la relève en enseignant l'art de capturer la réalité avec émotion et en ayant un impact sur notre société. Les étudiants apprennent à utiliser leur objectif pour documenter et susciter des réactions profondes, reflétant ainsi la philosophie de la photographie documentaire. 

Tadao Ando

tadao ando FB

Tadao Ando, architecte japonais né à Osaka le 13 septembre 1941, s’impose comme une figure incontournable de l’architecture contemporaine, se distinguant par sa capacité à fusionner de manière harmonieuse les traditions architecturales japonaises avec des éléments modernes. Son parcours atypique, débutant sans formation en architecture, a été marqué par une carrière exceptionnelle, façonné par une soif d’apprentissage et des voyages à travers le monde qui ont conféré à Ando une perspective unique. 

 

 Une maison avec des murs extérieurs aveugles

© Flickr

 

BÉTON ET LUMIÈRE  

 Ando, autodidacte visionnaire, a su élaborer un style minimaliste singulier qui défie les conventions de l’architecture contemporaine. Son approche distinctive est souvent associée à une utilisation créative du béton, matériau souvent perçu comme austère. Pour Ando, le béton n’est pas simplement un moyen deconstruction, mais un langage architectural à part entière permettant d’exprimer la force et la beauté. Ses créations, caractérisées par des formes géométriques simples et une utilisation innovante du béton brut, créent une esthétique visuelle saisissante. 

 

Parmi les œuvres emblématiques de Tadao Ando, le musée d’art contemporain de Naoshima au Japon, la Church of the Light à Osaka et le Modern Art Museum of Fort Worth aux États-Unis se distinguent particulièrement. Ces structures témoignent de son habileté à marier la simplicité avec une profonde réflexion conceptuelle. Chacune est une exploration méticuleuse des possibilités du béton, démontrant la capacité de ce matériau à transcender sa fonction utilitaire pour devenir une expression artistique. 

 

La lumière occupe également une place centrale dans l’œuvre d’Ando. Considérant la lumière comme un matériau de construction à part entière, il l’utilise habilement pour transformer l’espace et influencer la perception des occupants. Chaque projet d’Ando est une étude minutieuse des jeux de lumière qui évoluent tout au long de la journée, créant des expériences uniques et évocatrices pour ceux qui vivent et travaillent dans ces espaces. La lumière naturelle devient ainsi un élément clé de la poésie architecturale d’Ando, contribuant à l’atmosphère unique de chaque création.  

 

L’IMPACT DURABLE DE L’ARCHITECTURE ANDO 

 Récompensé du prestigieux prix Pritzker en 1995, Tadao Ando a eu un impact indéniable sur la scène architecturale internationale. Son héritage dépasse largement les frontières japonaises, inspirant une nouvelle génération d’architectes à repenser la relation entre l’homme et l’environnement bâti. Son engagement envers la simplicité, combiné à une profonde réflexion conceptuelle, confère à ses œuvres une dimension poétique qui transcende le fonctionnel pour devenir des œuvres d’art architecturales intemporelles. 

 

L’influence de Tadao Ando se fait sentir dans des projets à travers le monde, témoignant de son impact mondial. Son approche novatrice continue d’inspirer de jeunes architectes à repousser les limites de la créativité architecturale. L’utilisation ingénieuse du béton, la recherche constante de la lumière parfaite et l’engagement envers la simplicité font de Tadao Ando un maître incontesté de l’architecture contemporaine. 

 

Ainsi, l’empreinte de Tadao Ando persiste, ancrée dans une esthétique visuelle frappante et une poésie architecturale qui continue de captiver et d’influencer. Ses œuvres, bien plus que des structures fonctionnelles, sont des témoignages de son génie créatif et de sa contribution significative à l’évolution de l’architecture moderne. À travers ses réalisations, Tadao Ando a élevé l’architecture au rang d’art, laissant un héritage durable et inspirant qui transcende les frontières culturelles et géographiques. 

 

 

Rejoignez l’EFET STUDIO CRÉA et faites partie d’une communauté d’apprentissage dynamique où la créativité s’épanouit et où les idées novatrices prennent vie. Notre programme pédagogique inspiré par les tendances les plus récentes et les principes intemporels de l’architecture d’intérieur et du design, vous permettra de comprendre les nuances des différents métiers dans une logique de durabilité et d’innovation. Grâce à des cours interactifs, des ateliers pratiques et des projets concrets, vous serez équipé pour relever les défis du monde de l’architecture d’intérieur moderne. 

À quoi sert la gestion de la couleur ?

photo couleur

Il n’y a rien de plus frustrant que de passer du temps à retoucher ses photographies, affiner leurs contrastes et leurs couleurs, pour qu’au final, elles ne s’affichent ou ne s’impriment pas comme on l’imaginait. Pour éviter ce désagrément, il faut adopter une démarche conforme aux règles de gestion de la couleur. 

Photo de couleurs

Les espaces colorimétriques 

Quoi que l’on fasse, tous les écrans ne possèdent pas le même espace colorimétrique, c’est à dire la même intensité lumineuse et la même variété de couleurs, et l’impression sur papier ne pourra pas reproduire toute la dynamique affichée sur un écran. Néanmoins, la gestion de la couleur en photographie permet d’en contrôler le comportement et de s’assurer qu’à chaque étape du flux de travail, on exploite au mieux les possibilités de chaque périphérique. 

Cette démarche commence dès la prise de vue, lorsqu’on photographie des sujets dont la justesse colorimétrique est primordiale – en reproduction de tableau, de document ou pour de la photo de produit par exemple. Ajouter une charte de couleur normalisée à de son sujet pour appliquer un profil de rendu garantissant une juste reproduction des couleurs est un premier pas dans un flux de travail cohérent. 

 

Les profils ICC 

L’étape suivante consiste à s’assurer que l’on utilise un écran fiable dans son affichage et que ses images apparaîtront correctement sur d’autres périphériques. Pour cela, il faut procéder au calibrage de l’écran, c’est à dire le placer dans des conditions optimales de luminosité et de contraste, et réaliser son profil colorimétrique, également appelé gamut, à l’aide d’un instrument de mesure : le colorimètre. En mesurant toute une série de plages colorées aux caractéristiques définies, le colorimètre et son logiciel attenant vont pouvoir comparer les couleurs affichées à celles attendues et dresser une table de correspondance appelée Profil ICC. 

Appliqué à l’écran, le profil ICC garantit donc une bonne justesse de l’affichage puisqu’il va corriger ses dérives et faire en sorte que les couleurs s’affichent comme elles le devraient. Reproduire cette étape de calibrage et de caractérisation est régulièrement nécessaire car dans le temps, les performances des écrans varient et le profil ICC permet de compenser ces décalages.  

D’autres profils ICC, appelés profils génériques ou espaces de travail et reconnus par tous les systèmes informatiques, sont ensuite appliqués aux images pour que quiconque dispose d’un écran calibré soit en mesure d’afficher correctement ces photos. 

Enfin, la même logique existe pour les systèmes d’impression. Car chaque support associé à une imprimante donnée ne possède pas le même gamut et ne pourra donc pas reproduire avec la même intensité des noirs profonds, des blancs neutres ou des rouges saturés. Le profil ICC de ce couple imprimante-support permettra alors d’anticiper sur le résultat en simulant à l’écran le rendu de l’impression – c’est ce que l’on appelle le profilage écran – et de convertir les données numériques de l’image de manière à obtenir un tirage parfaitement identique aux corrections apportées. Si elle peut sembler complexe au premier abord, la gestion de la couleur n’est donc qu’une succession d’étapes logiques et coordonnées basées sur la réalisation de profils colorimétriques de la capture, à l’affichage et à l’impression.  

 

Complètes et variées, les formations dispensées par l’EFET Photographie abordent tous les domaines de la photographie. Elles reposent sur des enseignements théoriques et pratiques pensés pour apporter aux élèves toutes les clés à la compréhension et à la bonne pratique du métier de photographe. 

L’influence des médias sociaux sur la photographie moderne

Photo moderne

À l'ère numérique, l'avènement des médias sociaux a déclenché une révolution visuelle, redéfinissant radicalement la manière dont nous capturons, partageons et consommons des images. La photographie moderne, jadis centrée sur la documentation de moments mémorables, a évolué pour devenir une forme d'expression artistique et sociale dynamique, influencée de manière significative par les plateformes telles qu'Instagram, Facebook et Snapchat.  

 

Téléphone dans les mains

© Unsplash

L'instantanéité visuelle 

Les médias sociaux ont métamorphosé la manière dont nous appréhendons le temps dans le domaine de la photographie, instaurant une révolution se définissant par l'instantanéité. La capture et le partage immédiat d'images ont transformé chaque instant en une opportunité créative, transcendant la notion traditionnelle de planification minutieuse pour créer une culture visuelle axée sur le moment présent.  

Les fonctionnalités innovantes telles que les stories, pionnières sur des plateformes comme Instagram et Snapchat, ont introduit une temporalité d’éphéméritédans laquelle les images ont une durée de vie limitée. Cette temporalité limitée encourage une spontanéité créative, incitant les photographes à saisir l'instant et à partager des moments de leur réalité quotidienne.  

Le caractère éphémère des stories crée également un sentiment d'urgence, incitant les utilisateurs à partager des images spontanées et authentiques, souvent moins élaborées mais plus sincères. La frontière entre le photographe et le spectateur s'est ainsi estompée, créant une expérience visuelle partagée qui brise les barrières temporelles et géographiques. Cette redéfinition du temps photographique dépasse le simple acte de prendre une photo pour devenir une célébration de l'instant, une exploration créative du présent dans toute sa spontanéité. 

 

Esthétisation numérique et normes visuelles  

L'esthétisation numérique, largement facilitée par les filtres et les applications d'édition, a introduit de nouvelles normes visuelles. La photographie moderne sur les médias sociaux est caractérisée par des palettes de couleurs spécifiques, des compositions soigneusement pensées et des effets visuels uniques. Cependant, cette esthétisation suscite des interrogations sur la nature même des images partagées. Les utilisateurs cherchent à créer des images visuellement frappantes, parfois au détriment d’une fidélité à la réalité. Cela suscite des débats sur l'authenticité des images partagées en ligne et souligne l'écart entre la réalité et la représentation idéalisée sur les réseaux sociaux.L'esthétisation numérique et les normes visuelles émergentes sur les médias sociaux se manifestent à travers une variété de choix esthétiques et de tendances photographiques.  

Des filtres nostalgiques qui évoquent des tons vintages sur Instagram aux compositions minimalistes mettant en avant des sujets isolés, chaque plateforme a développé ses propres caractéristiques esthétiques.Par exemple, les stories éphémères sur Snapchat ont popularisé l'utilisation de filtres animés ludiques. Sur TikTok, la créativité est souvent exprimée à travers des transitions fluides et des effets visuels percutants. 

 

Les photos aux couleurs surréalistes et saturées, inspirées des filtres personnalisés d'édition populaires, sont également devenues emblématiques sur des plateformes comme Pinterest. Parallèlement, la montée en puissance du minimalisme visuel, caractérisé par des compositions épurées et des tons neutres, est devenue une tendance dominante sur des plateformes axées sur la créativité et le design, comme Behance. 

 

 Impact sur la Perception de Soi et de la Réalité  

Les médias sociaux ont transformé la photographie en un miroir virtuel où la perception de soi est souvent façonnée par les réactions en ligne. La recherche de likes et de commentaires a créé une culture de validation en ligne, où la valeur personnelle est souvent mesurée en fonction de l'approbation numérique. Cette dynamique suscite des inquiétudes concernant la santé mentale et l'estime de soi, ainsi qu'une pression croissante pour répondre aux normes visuelles prévalentes. En parallèle, la représentation idéalisée sur les médias sociaux a créé une division entre la réalité quotidienne et les images partagées, remettant en question la frontière entre la vie en ligne et la vie réelle. 

 

L‘influence des médias sociaux sur la photographie moderne est profonde et multifacette. Des changements dans la temporalité de la création visuelle à l'esthétisation numérique en passant par l’‘impact sur la perception de soi, les médias sociaux ont redéfini la nature même de la photographie. Alors que la spontanéité et la créativité sont célébrées, des défis tels que la pression sociale et la perte potentielle d'authenticité émergent. Naviguer dans ce monde en constante évolution nécessite une réflexion sur la manière dont les médias sociaux continueront de façonner notre expérience visuelle à l'avenir. 

 

À lEFET Photographie, nous reconnaissons l'influence majeure des médias sociaux sur la photographie moderne. Notre programme innovant intègre cette dynamique en explorant comment les tendances, l'esthétique et l'instantanéité redéfinissent continuellement le langage visuel, préparant ainsi nos étudiants à exceller dans ce domaine en constante évolution. 

Willy Rizzo : Un regard Intemporel sur l’élégance et la photographie

Monica Bellucci par Willy Rizzo

 

Le monde de la photographie a été enrichi par de nombreux artistes talentueux au fil des décennies. Parmi eux se distingue un nom qui incarne l’élégance, le style et la créativité : Willy Rizzo.Photographe, designer, homme de presse, Rizzo a laissé une empreinte sur le monde de l’art visuel, capturant des moments intimes avec des célébrités et des personnalités influentes du XXe siècle. 

 

Photographie de Monica Bellucci

© Willy Rizzo

Capturer l’élégance en deux clics  

Willy Rizzo, né en 1928 à Naples, a débuté sa carrière artistique en tant que designer de meubles dans les années 1940. Son talent pour l’esthétique a rapidement attiré l’attention des figures éminentes du monde.  

Cependant, dans les années 1960, Rizzo fait un pivot audacieux vers la photographie, ouvrant son studio emblématique à Paris en 1966. Son œil unique et son style distinctif ont transformé ses photographies en des œuvres intemporelles, capturant des instants de vie, des émotions et des personnalités avec une authenticité rare.  

Le studio de Willy Rizzo est devenu le lieu de rencontre des célébrités, immortalisant des icônes telles que Brigitte Bardot, Salvador Dali, Audrey Hepburn... Ses photographies ont été publiées dans des magazines tels que Paris Match et Vogue, établissant sa réputation à l’échelles internationale.  

 

L’impact laissé par Willy Rizzo 

Willy Rizzo lègue à la photographie un héritage pérenne. Ses portraits élégants continuent d’inspirer et de fasciner, transcendant les époques. Son studio parisien reste le témoin d’une époque où l’élégance et la créativité ne faisaient qu’un 

Son influence va au-delà de ses clichés emblématiques, résonnant dans le monde de l’art visuel et de la culture populaire. En immortalisant les personnalités de son époque avec une finesse exceptionnelle, Willy Rizzo a créé un pont entre le passé et le présent, offrant au monde un regard intemporel sur la beauté, la grâce et l’authenticité. Chaque photographie de Rizzo raconte une histoire unique, évoquant une émotion qui transcende des frontières du temps. Ainsi, son héritage perdure. 

 

Un regard unique 

Rizzo a réussi à capturer les moments intimes, les émotions brutes et la véritable essence de certaines des personnalités les plus emblématiques du XXe siècle grâce à son objectif. Sa carrière de plusieurs décennies inclut de nombreux portraits de célébrités qui sont devenues des icônes visuelles.  

Sophia Loren et Carlo Ponti : Willy Rizzo avait une relation spéciale avec le couple célèbre composé de l'actrice Sophia Loren et du producteur de cinéma Carlo Ponti. L'amour et la complicité qui existaient entre ces deux personnalités de la scène cinématographique italienne sont immortalisés par ses photographies. 

Pablo Picasso : Rizzo a eu la chance exceptionnelle d'entrer dans l'atelier de Pablo Picasso. Ses photographies offrent un point de vue unique sur la vie quotidienne du célèbre artiste espagnol, capturant son génie créatif dans l'environnement qu'il a créé. 

Audrey Hepburn : Rizzo a capturé la grâce intemporelle d'Audrey Hepburn sur le plateau du film « How to Steal a Million ». A travers ses photographies, l'élégance et la sophistication qui ont fait d'Hepburn une icône de style sont parfaitement représentées. 

Les Beatles : Lors de leur passage à Paris en 1964, Willy Rizzo a figé dans le temps l'énergie contagieuse des Beatles. Ses images du groupe musical célèbre reflètent l'agitation de l'époque et la folie qui entourait les Fab Four. 

 

Willy Rizzo réussi à fusionner l’élégance du design avec la puissance émotionnelle de la photographie. Son parcours polyvalent et sa capacité à immortaliser l’instant ont laissé une marque perpétuelle dans l’histoire de l’art visuel. À travers ses photographies, il a créé un pont entre le glamour des années 1960 et l’éternité, offrant au monde un regarde intemporel sur la beauté, la grâce et l’authenticité. Ainsi, l’héritage de Rizzo perdure, chaque image racontant une histoire unique qui transcende les frontières du temps.  

 

À lEFET Photographie, l'art de capturer des moments devient une aventure immersive. Rejoignez-nous pour explorer votre créativité dans un environnement dynamique, où l'expertise rencontre l'inspiration, vous permettant de façonner un parcours photographique unique en bénéficiant d'une formation de haute qualité.  

Faites partie d'une communauté passionnée qui célèbre l'expression visuelle et découvrez comment votre passion peut devenir le socle d'une carrière photographique réussie. 

Le Workshop de Typographie Corporate Design à EFET STUDO CRÉA

Le Workshop de Typographie Corporate Design à EFET STUDO CRÉA

 

L’EFET STUDIO CRÉA a récemment organisé un workshop captivant orchestré par Joan DASTARAC, Art Director et co-fondateur de ELVIS PARIS. Nous avons eu la chance de discuter avec lui pour comprendre les motivations qui ont guidé le choix de ce workshop typographie Corporate Design unique et les avantages qu’il offre aux étudiants. 

 Le Workshop de Typographie Corporate Design à EFET STUDO CRÉA

© Unsplash

 

Un sujet choisi avec soin  

Pour Joan DASTARAC, la sélection du projet de refonte de l’identité visuelle des institutions culturelles comme choix de sujet n’est pas le fruit du hasard. Parmi les institutions proposées aux étudiants figuraient des noms emblématiques tels que La Gaité Lyrique, Le Forum des Images et Le Mac Val. Ces piliers culturels sont renommés pour leurs programmations variées incluant spectacles vivants, concerts, cinéma et art contemporain. 

Il ajoute “Les institutions culturelles, et surtout deux d’entre-elles, changent souvent, presque tous les 10 ans, suite à un changement de positionnement, de direction, ou simplement pour rafraichir leur identité, contrairement aux institutions/marques du privé qui ont des identités plus pérennes. C’est pour cette raison que je voulais un sujet qui projette les étudiants dans leur futur professionnel, c’est un brief probable qu’ils pourraient avoir à l’avenir. 

 

Un workshop, plusieurs objectifs 

Ce workshop offre aux étudiants une expérience singulière au cœur de la complexité de la création d’identité visuelles pour des institution culturellesJoan souligne avec insistance l’importance de plonger dans le territoire de marque, un domaine qui englobe le positionnement, les valeurs et les fonctions. Cette immersion permet aux étudiants de concevoir une identité visuelle en parfaite adéquation avec ces éléments, définissant ainsi un système graphique pertinent et captivant.  

 

Au- delà de la théorie, le workshop se concentre sur des livrables concrets attendus dans le monde professionnel. La réalisation d’une charte graphique complète, la création de la papeterie, du site web, des affiches, et bien d’autres éléments, représentent un aspect crucial du projet. Cette approche pragmatique offre aux étudiants une opportunité tangible d’acquérir une méthodologie solide, les guidant depuis la phase d’analyse jusqu’à la présentation, tout en explorant les aspects techniques et pratiques liés aux domaines du print et du digital.  

 

En enrichissant leur portfolio avec cette étude de cas spécifique, déployée de manière cohérente sur divers supports de communication actuels, les étudiants renforcent leur légitimité professionnelle. Cette démarche démontre leur savoir-faire aux yeux de futurs employeurs, témoignant de leur capacité à créer des identités visuelles percutantes et fonctionnelles. Ainsi, le workshop se révèle être bien plus qu’une simple expérience académique ; il représente une passerelle vers la réussite professionnelle et reconnaissance dans le domaine du design graphique. 

 

Une belle réussite 

Joan DASTARAC évolue positivement les livrables des étudiants Globalement, le niveau est bon pour un début de 3eme année, Il y a eu de très beaux projets, c’est prometteur pour l’avenir. Il faudra veiller à être précis, rigoureux et exigent, tout en continuant à aiguiser son regard, sa culture et sa curiosité !” 

Et c’est un autre objectif des workshops, permettre aux étudiants d’évaluer leur niveau par rapport à leurs pairs et identifier des axes d’amélioration pour leurs futurs projets. 

 

Rejoindre l'EFET STUDIO CRÉA, c'est s'immerger dans un environnement éducatif dynamique où l'innovation et la créativité s'expriment pleinement. Avec des ateliers spécialisés tels que le Workshop de Typographie Corporate Design, vous aurez l'opportunité unique de perfectionner vos compétences en design graphiqueet de sculpter votre identité créative au sein d'une communauté passionnée. 

Qu’est-ce qu’un bon photographe de mariage ?

Chaque année, plus de 200 000 mariages sont célébrés en France par des couples qui ont majoritairement recours à un professionnel pour la réalisation de leurs images. Si le secteur attire donc de nombreux photographes, il est important d’en connaître les spécificités pour devenir un bon professionnel en la matière. 

 Le marié place la bague sur le doigt

© Unsplash

La photographie sociale 

La photographie de mariage fait partie de ce que l’on a pour habitude de nommer le secteur de la photographie sociale. Si certains photographes ont fait le choix de n’exercer que dans le domaine du mariage, ils sont en pratique nombreux à réaliser également des portraits ou des photos de famille et à travailler de manière générale au service de particuliers. La première qualité d’un bon photographe de mariage, comme celle d’un photographe social au sens large, est donc le relationnel, l’écoute et l’attention.  

Les clients ne sont pas des modèles professionnels. Ils ne sont pas toujours à l’aise devant l’appareil photo et ont pour beaucoup d’entre eux recours à un photographe pour la première fois de leur vie. Ils ont tout d’abord besoin d’être rassurés sur les compétences du prestataire qu’ils vont choisir, de se sentir en confiance – d’avoir envie de partager leur journée de mariage avec lui ! – et de comprendre en quoi consiste son activité pour en accepter les tarifs.  

En mariage, le photographe est au service de ses clients. Il n’est pas là pour faire son book mais en priorité pour les accompagner et produire les beaux souvenirs de cette journée exceptionnelle. Ce qui n’est pas incompatible ! 

 

Agir en toute discrétion 

Si la séance de couple fait évidemment partie des étapes qui rythment une journée de mariage, elle n’est en pratique pas la plus attendue ni celle qui constituera le plus les souvenirs que souhaitent conserver les mariés de cette journée. Essentielle, elle demande de la préparation, en ayant repéré les lieux où elle s’effectuera, et de l’efficacité car les mariés ne souhaitent pas un shooting privé de plusieurs heures mais voudront rapidement rejoindre leurs invités pour profiter de la fête.  

Ainsi la photographie de mariage s’apparente plus à une activité de reportage qu’à celle du portrait. Pour saisir l’émotion qui se dessine sur les visages des mariés mais également des invités, le photographe doit se faire discret. Il ne doit pas être intrusif mais doit être attentif à tous les détails qui ont été soigneusement orchestrés. L’erreur à ne pas commettre serait de se concentrer sur le couple à l’honneur et de négliger les lieux, souvent grandiose, la décoration que certains mariés auront mis des mois à choisir ou à réaliser eux-même, et les invités qui, apprêtés pour l’événement, seront particulièrement à leur avantage.  

Toutes ces photos réunies doivent être variées et mettre en avant l’ambiance joyeuse du jour. S’il doit se faire discret, le photographe de mariage doit donc aussi être un peu partout à la fois et produire des photos aux cadrages variés pour que chaque image raconte un peu de la journée et que le tout soit dynamique. 

 

Beaucoup de technique 

Si les mariés font appel à un photographe professionnel plutôt qu’à un ami qui possède un bon appareil photo, c’est parce qu’ils souhaitent avoir la garantie que toutes les étapes de la journée auront bien été photographiées et que chaque image sera soignée.  

Un bon photographe de mariage se doit donc de posséder du matériel fiable, de qualité et d’en maîtriser parfaitement le fonctionnement. Une journée de mariage représente un intense travail qui exige que le photographe s’adapte rapidement à des conditions de lumière changeantes, assure une netteté impeccable sur chacune des images et saisisse l’instant décisif. Maîtriser les paramètres et les modes d’exposition de son appareil, le fonctionnement de son autofocus et des différentes cadences de prise de vue est essentiel.  

Pour éviter tout risque de panne le jour J et parce que le rythme intense ne laisse pas le temps de changer d’objectif à loisir, les photographes de mariage possèdent plusieurs appareils, associés à des objectifs différents, et disposent d’une quantité importante de batteries et de cartes mémoires leur assurant une bonne autonomie. Mais la prise de vue n’est pas la seule étape de leur travail.  

Une fois rentrés chez eux, ils doivent aussi réaliser un editing pertinent des meilleures images et des retouches bien dosées pour optimiser la qualité et apporter un rendu colorimétrique qui fait sa personnalité, le tout sans perdre trop de temps. Car bien souvent, ce travail de postproduction est bien plus long que celui de la prise de vue et le photographe de mariage doit s’assurer de la rentabilité de son travail. 

 

À l’EFET Photographie, les étudiants sont formés à toutes les pratiques nécessaires pour devenir de bons photographes dans différents domaines. Ils suivent des cours théoriques et pratiques dans le domaine de la prise de vue, de la postproduction et de l’impression assurés par des professeurs qui leur enseignent la technique et partagent leurs expériences de terrain. L’école propose différents cursus de formation allant du Bachelor, en un an ou en trois, débouchant sur l’obtention d’un diplôme reconnu par l’État, aux cours à temps partiels, le soir ou sous la forme de séminaires organisés le week-end.