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Cours de gélatine de couleurs

Les étudiants d'EFET Photographie ont eu l'opportunité de participer à un cours sur la gélatine de couleurs animé par leur professeur, Erkan Barris. Ancien étudiant de l'école, il est désormais professeur et enseigne toutes les techniques nécessaires pour réussir en studio photo. Ce cours a permis aux étudiants de découvrir les subtilités et les applications créatives de la gélatine de couleurs dans leurs projets photographiques.

Durant cette session intensive, les étudiants ont exploré différentes méthodes d'éclairage et appris à manipuler la gélatine pour créer des effets visuels uniques. Erkan Barris, avec sa vaste expérience et sa passion pour la photographie, a partagé des conseils précieux et des astuces pratiques, tout en encourageant une approche expérimentale et artistique.

Les participants ont non seulement acquis de nouvelles compétences techniques, mais ont également bénéficié de l'occasion pour développer leur propre style et vision créative.

Grâce à ce workshop, les étudiants d'EFET Photographie sont désormais mieux équipés pour utiliser la gélatine de couleurs dans leurs futures créations, ajoutant ainsi une nouvelle dimension à leurs compétences en photographie de studio.

 

Vous pouvez retrouver plus d'informations sur le Bachelor de photographie de l'école sur notre site internet.

La synthèse des couleurs

La synthèse des couleurs

La synthèse des couleurs : une histoire d’addition et de soustraction 

 Comment reproduire l’ensemble des couleurs ? En se basant sur le principe de la vision humaine. C’est ce que l’on nomme la synthèse des couleurs, additive quand elle concerne la lumière et soustractive pour les encres. 

 Si nous sommes capables de distinguer différentes couleurs, c’est parce que dans nos yeux se trouvent différents récepteurs, des bâtonnets pour la vision en basse lumière mais surtout des cônes qui sont de trois types, sensibles dans trois domaines du spectre lumineux : le rouge, le vert et le bleu. C’est le principe de base de ce que l’on nomme la synthèse additive des couleurs. 

 

La synthèse des couleurs

© Pexels

Le système RVB 

C’est en analysant différentes intensités de lumières rouges, vertes et bleues que nous percevons les couleurs et en combinant ces lumières qu’il est donc possible de les reproduire telles qu’on les voit. Ces trois couleurs sont nommées les primaires de la synthèse additive. La superposition des lumières rouges et vertes donne du jaune, celle du vert et du bleu, du cyan, et celle du rouge et du bleu, du magenta. L’absence de lumière donne du noir et la superposition des trois couleurs en proportions égales, du blanc. La synthèse additive est utilisée par tous les dispositifs lumineux, tels que les écrans d'ordinateur, les téléviseurs et les projecteurs pour reproduire les couleurs. C’est aussi le principe utilisé par la mosaïque de Bayer des capteurs des appareils photo dont chaque photosite est recouvert d’un filtre qui est soit rouge, soit vert, soit bleu. Chaque pixel d’une photo numérique comporte ensuite une information rouge, une verte et un bleu. Si les trois couleurs primaires de la synthèse additive sont le rouge, le vert et le bleu, leur superposition deux à deux donne la complémentaire de la troisième. Le jaune étant la superposition du rouge et du vert, il est la complémentaire du bleu. Le magenta, celui du vert et le cyan celui du rouge. 

 

La synthèse soustractive 

Si le système RVB permet de reproduire les couleurs avec de la lumière, ce sont les complémentaires de ces trois primaires de la synthèse additive qui sont utilisées en peinture et en impression avec des pigments ou des colorants. Car un colorant jaune absorbe toute la lumière bleue, un cyan le rouge et un magenta, le vert. C’est de ce principe de soustraction que vient le terme de synthèse soustractive. En argentique, on utilise par conséquent dans les films et dans les papiers couleurs, des colorants jaune, magenta et cyan. L’absence de colorant donne le blanc et la superposition des trois, du noir. La superposition de colorants jaune et magenta donne du rouge, celle du jaune et du cyan du vert et celle du magenta et du cyan donne du bleu. En impression jet d’encre, on ajoute cependant une encre noire pour améliorer la profondeur des teintes, pour réduire la quantité d’encre nécessaire et pour assurer une meilleure neutralité aux épreuves. On parle alors d’impression en quadrichromie CMJN pour cyan, magenta, jaune et noir. Certaines machines possèdent en plus des encres cyan clair et magenta clair pour des nuances plus subtiles dans les dégradés, d’autres des encres grises pour une meilleure neutralité des impressions en noir et blanc et d’autres, encore, des encres supplémentaires comme le rouge, le bleu ou l'orange pour accroître l’espace colorimétrique des machines dans certains domaines et compenser l’imperfection de certains colorants. Mais la base de toutes reste la présence des trois primaires de la synthèse soustractive : le jaune, le magenta et le cyan. 

 De multiples applications 

Comprendre la synthèse des couleurs, c’est comprendre le fonctionnement de nombreuses technologies comme celle des écrans à cristaux liquides ou à Led, des appareils photos ou encore des systèmes d’impression mais aussi notre perception des harmonies et l’incidence esthétique de la couleur dans les images. Des bases qui, parmi d’autres, sont enseignées aux étudiants de l’école EFET Photographie pour les accompagner dans l’apprentissage de la photographie mais aussi dans la découverte de leur univers artistique. 

Les filtres optiques

Les filtres optiques

Le numérique a changé de nombreuses habitudes en photographie, à commencer par celle qui consistait à utiliser devant l’objectif des filtres de couleur,

© Pexels

Quels filtres utiliser en photo ? 

 

Le numérique a changé de nombreuses habitudes en photographie, à commencer par celle qui consistait à utiliser devant l’objectif des filtres de couleur, remplacée par le réglage de la balance des blancs. En revanche, certains filtres optiques restent toujours aussi utiles. 

 

On entend par filtre optique, des filtres en verre que l’on place devant l’objectif pour modifier les rayons lumineux qui le traversent. Ces filtres étant placés juste devant l’objectif, ils ont une incidence sur la qualité d’image. Il est donc important qu’ils soient fabriqués avec un verre de qualité qui permettra de conserver une bonne résolution optique. Ils vont avoir différents effets sur l’image. 

 

Les polarisants 

Les filtres polarisants agissent sur les rayons lumineux d’une direction donnée et servent à supprimer les reflets sur des surfaces non métalliques. Il peuvent ainsi supprimer les reflets à la surface de l’eau ou sur une vitre et sont également utilisés en paysage pour apporter plus de saturation au ciel ou à la végétation. Leur effet ne peut pas être simulé de manière numérique, ce qui les rend toujours aussi utiles aujourd’hui. Comme ils agissent dans une direction donnée, ce sont toujours des filtres circulaires, montés sur une bague qui permet leur rotation. Leur effet est visible immédiatement dans le viseur. 

 

Les filtres de densité neutre 

Lorsque la lumière ambiante est trop forte, il est impossible d’utiliser de longs temps de pose sans surexposer son image. À moins de placer devant l’objectif un filtre de densité neutre donc le rôle est de diminuer la quantité de lumière qui le traverse sans modifier la colorimétrie des images. Ces filtres sont utilisés en photographie pour accéder à de très long temps de pose mais sont surtout très utiles en vidéo où le choix d’un temps de pose approprié à un rendu satisfaisant des mouvements est très restreint. En vidéo, on utilise donc souvent des filtres de faible densité, ND2, divisant par deux la quantité de lumière, ND4, par quatre, etc. quand on préfère généralement les très fortes densités en photo, ND512, ND1000, etc. Certains appareils proposent de simuler le même effet. Mais à part quelques exceptions, l’opération est logicielle et plus limitée dans son amplitude qu’avec des filtres optiques. On trouve également sur le marché des filtres neutre à densité variable (ND variable). Ce sont en pratique deux filtres polarisants qui inclinés différemment l’un par rapport à l’autre prennent différentes densités. 

 

Les dégradés 

Si les filtres précédemment cités agissent de la même manière sur toutes les zones de l’image, il existe également des filtres dont les effets varient en fonction de leur position. Ce sont les filtres dégradés, également appelés filtres gradués, qui peuvent présenter des variations circulaires ou longitudinales avec des transitions plus ou moins douces. Le plus souvent, ce sont des filtres de densité neutre qui n’agissent que sur certaines zones de l’image. Mais il en existe également de couleur. S’il est parfaitement possible de produire des filtres dégradés circulaires qui se vissent sur l’avant de l’objectif, ce sont le plus souvent des filtres rectangulaires que l’on place dans un porte-filtre et dont on peut ajuster la position dans l’image pour faire coïncider leur zone de transition avec l’horizon par exemple.  

 

Les filtres spéciaux 

Il existe par ailleurs d’autres types de filtres aux effets moins marqués ou plus spécialisés. Les filtres UV ou filtres de protection n’ont pas d’effet sur l’image mais se placent devant l’objectif pour protéger la lentille frontale d’un choc qui pourrait l’endommager. Les photographes qui pratiquent la photographie sous UV ou en infrarouge peuvent également utiliser des filtres qui vont couper toutes les autres radiations pour ne transmettre que celle des longueurs d’onde données. Sur le même principe, les filtres anti-pollution lumineuse suppriment les radiations jaune-rouge des éclairage nocturnes et sont utilisés par les astrophotographes. Enfin, les filtres Soft Focus ou Mist sont quant à eux utilisés en vidéo pour adoucir l’image et lui donner un rendu plus cinématographique.  

 

Outre la parfaite maîtrise de leur appareil photo, les étudiants de l’école EFET Photographie apprennent à manier les lumières artificielles et tous les accessoires nécessaires à la production de photographies de qualité professionnelle. L’école propose différents cursus, dont deux aboutissent à l’obtention d’un Bachelor Photographie, un diplôme de niveau 6 reconnu par l’État. Le recrutement se fait hors Parcoursup, sur dossier et entretien préalable. 

Avantages et inconvénients des téléconvertisseurs

Avantages et inconvénients des téléconvertisseurs

 Également nommés multiplicateurs de focale, les téléconvertisseurs sont des accessoires optiques qui se placent entre l’objectif et l’appareil photo. Il en existe de plusieurs sortes, mais leur principe de fonctionnement est toujours le même. 

 Les téléconvertisseurs sont des accessoires optiques qui se placent entre l’objectif et l’appareil photo.

© Pexels

Étendre la portée d’un objectif en accroissant sa focale est la fonction première des téléconvertisseursque l’on trouve aux catalogues de leurs fabricants sous le sigle TC ou sous l’appellation Extender. Ces accessoires sont des systèmes optiques divergents composés de plusieurs lentilles qui ont pour effet de réduire l’angle de champ embrassé par un objectif et donc d’accroître sa focale. D’où leur appellation de « multiplicateurs de focale ». D’ailleurs, ils sont systématiques désignés par leur coefficient de correction. Un TC 1,4x associé à un objectif de 200 mm de focale permettra de profiter d’une focale de 280 mm quand le même objectif associé à un TC 2x donnera un 400 mm. Leur principal avantage est d’être beaucoup moins chers qu’un objectif additionnel,comptez 300 à 700 € suivant les modèles, en plus d’être beaucoup moins encombrants et lourds. S’ils augmentent la focale de l’objectif, les téléconvertisseurs ne changent pas la couverture optique du capteur. À la différence d’un recadrage, ils permettent donc d’en exploiter toute la définition d’image. 

 

Perte de lumière associée 

Si leur bloc optique a pour effet de modifier la focale de l’objectif, il a en revanche aussi des conséquences sur l’ouverture maximale. Pour comprendre ce phénomène, il faut revenir à la formule utilisée pour désigner l’ouverture du diaphragme. Elle se note f/n où f est la focale de l’objectif et n le nombre d’ouverture. Cette formule désigne le diamètre réel de la pupille d’entrée d’un objectif, le plus petit trou par lequel passe la lumière, généralement le diaphragme. Comme un téléconvertisseur augmente la focale de l’objectif mais ne modifie pas le diamètre de la pupille d’entrée, le nombre d’ouverture diminue. D’un coefficient identique à celui par lequel est multipliée la focale de l’objectif. Ainsi, un 300mm f/2,8 associé à un TC 2x devient un 600 mm f/5,6. Le nombre d’ouverture a été multiplié par deux, ce qui correspond à une perte de deux valeurs de diaphragme. Un TC 2x fait toujours perdre deux diaph d’ouverture maximale à l’objectif auquel il est associé. Le même objectif que l’on monterait avec un TC 1,4 deviendrait donc un 420mm f/4. La perte d’ouverture engendrée par un TC 1,4x est d’un diaph. Un TC 1,7x provoque quant à lui une perte d’ouverture d’1,5 diaph. Utiliser un téléconvertisseur n’est donc pas sans conséquence sur les paramètres d’exposition que l’on peut utiliser en pratique. Ils imposent de recourir à des temps de pose plus longs ou à des sensibilités plus élevées. 

 

Les combinaisons possibles 

S’ils ne sont généralement pas utilisés à cet effet en raison de la perte d’ouverture engendrée, les téléconvertisseurs ont aussi une conséquence sur le grandissement maximum des objectifs. L’explication est toujours la même : ils augmentent la focale mais ne changent pas la distance minimale de mise au point. Le grandissement résultant sur l’image est donc supérieur. Néanmoins, en macro, on leur préfère les bagues-allonges, optiquement neutres et donc sans diminution de l’ouverture maximale. Comme elles, les téléconvertisseurs sont toujours conçus pour associer des objectifs et des appareils équipés des mêmes montures. Ce ne sont donc pas des bagues d’adaptation. Ils sont disponibles aux catalogues des fabricants d’appareils photo, pour leurs montures reflex et pour leurs montures hybrides. Certains ont même développé des objectifs déjà équipés de téléconvertisseurs : via un levier, on peut placer ou non l’accessoire sur le trajet des rayons lumineux qui traversent l’objectif. Enfin, notez que tous les objectifs ne sont pas compatibles avec les téléconvertisseurs. Ces accessoires comportent un bloc optique saillant qui doit pouvoir s’insérer à l’intérieur de l’objectif. Seuls certains zooms ou focales fixes le permettent. Il faut donc consulter leur fiche technique pour vérifier cette compatibilité. 

 

En complément d’un enseignement pratique varié, l’école EFET Photographie dispense de nombreux cours théoriques aux élèves, de sorte qu’ils possèdent toutes les clés pour comprendre les principes de fonctionnement de leurs matériels. 

Interview Alumni

Vicentiu a suivi la formation en bachelor intensif à l'école EFET photographie. Grâce à ce programme, il a exploré en profondeur les techniques et les concepts de la photographie, tout en développant son propre style artistique. Il nous raconte son parcours au sein de l'école.

 

Pouvez-vous vous présentez ? 

Je m’appelle Vicentiu Burlacu, j’ai 30 ans, je suis marié et père de deux enfants. L’an dernier j’ai travaillé à Paris dans la numérisation du patrimoine photographique, tout en proposant des services de photographie de mariage en parallèle. Actuellement, je travaille à temps plein de chez moi au Canada, où nous avons emménagé il y a 9 mois, ce qui me permet d’exercer ma passion et de m’occuper de mes enfants.

Quelles sont les missions que vous faites au quotidien ? 

Pour le poste de technicien en numérisation du patrimoine photographique : Numérisation de différents types de supports : plaques de verre, négatifs souples, diapositives, autochromes, positifs ou négatifs, et plan films (utilisation du logiciel CaptureOne).

Post-traitement :Cette phase fait suite à la numérisation et implique une intervention numérique sur les documents : contrôle image par image, recadrage des éléments numérisés, nettoyage numérique, et ajustements de la colorimétrie (utilisation du logiciel Photoshop)

Quels sont les avantages du poste / En quoi ce poste est épanouissant ?  

Le principal avantage, selon moi, résidait dans la numérisation des phototype originaux(plaques de verre, négatifs souples, diapositives, autochromes, positifs ou négatifs) de divers photographes renommés tels que Cartier, Gilles Caron, Jane Evelyn Atwood, Brassai, etc. Un second avantage était l'opportunité d'apprendre à utiliser Photoshop et CaptureOne dans un environnement professionnel.

Quels sont les cours que vous avez préféré à EFET Photographie ?  

Les cours de photoreportage et le suivi de projet à la fin de l'année, dispensés par différents professeurs, ont été pour moi une expérience extrêmement enrichissante. Ces cours m'ont véritablement permis d'acquérir une vision plus affinée du photoreportage, en m'apprenant à suivre une esthétique cohérente, à construire un récit solide et à sélectionner judicieusement mes photographies, tout en les organisant de manière pertinente. De plus, ils m'ont incité à me rendre sur le terrain, à avoir le courage d'interagir avec les personnes rencontrées, tout en me donnant confiance dans mes propres idées.

Avant de commencer à l'école EFET, je n'avais aucune idée que le photoreportage serait une passion pour moi. Ces cours m'ont non seulement permis de découvrir cette passion, mais aussi de développer ma propre voix photographique.

Qui vous inspire dans le milieu professionnel / dans la photographie?

Gille Caron , Francoise Huguier , Jane Evelyn Atwood

Pouvez-vous nous présenter un de vos projets ? 

J'aimerais partager mon premier photoreportage intitulé « Le pays des ours », un projet mettant en lumière les différents aspects de la présence de l'ours dans la société roumaine. L'idée de ce projet m'est venue lors de mes vacances en Roumanie, sur l'une des routes montagneuses les plus célèbres du pays, le Transfăgărășan. Cette route est renommée pour sa beauté, mais surtout pour les rencontres fréquentes avec les ours, qui s'arrêtent au bord de la route pour que les touristes leur lancent de la nourriture. Nous avons pu observer au moins quatre ours le long de ce trajet, en train de se nourrir alors que les voitures s'arrêtaient pour leur offrir de la nourriture et prendre des photos.

J'étais conscient que cette pratique n'était pas du tout bénéfique pour les ours en raison de leur proximité avec les humains. Les médias roumains évoquent souvent les attaques d'ours sans pour autant montrer les visages des victimes ni aborder les problèmes liés à la cohabitation avec les ours. Mon objectif principal était donc de sensibiliser ces personnes tout en présentant une vision plus nuancée de la relation entre l'homme et l'ours en Roumanie.

Cette expérience a été une aventure extraordinaire, ponctuée de rencontres avec des personnes incroyables.

 

Retoucheur

Retoucheur

Retoucheur, un partenaire dans l’ombre des photographes 

 

Bien que le numérique ait permis à de nombreux photographes de s’occuper eux même de tâches qu’ils confiaient auparavant à leur laboratoire, la retouche photo reste une affaire de spécialistes. 

Bien que le numérique ait permis à de nombreux photographes de s’occuper eux même de tâches qu’ils confiaient auparavant à leur laboratoire, la retouche photo reste une affaire de spécialistes.

© Pexels

Le terme de retouche photo est à la fois vague et très complet puisqu’il inclut toutes les tâches qui consistent à modifier une photo en postproduction. L’application d’une courbe de contraste, les ajustements chromatiques ou la suppression des poussières du capteur pourraient donc déjà être considéréscomme de la retouche de photo étant donné que ces opérations consistent à modifier les valeurs des pixels de l’image. Elles sont le plus souvent opérées par les photographes eux-mêmes, pour des questions de coût mais aussi parce que les outils modernes ont simplifié ce travail qu’ils sont donc nombreux à maîtriser et à appréciereffectuer pour conserver une parfaite maîtrise du rendu final de leurs photos. Ce qui n’empêche pas que pour gagner du temps, certains photographes confient aussi cette tâche à des retoucheurs.  

 

Des spécialistes 

Néanmoins, le savoir-faire spécifique des retoucheuses et des retoucheurs s’exprime réellement sur des tâches plus complexes de photomontages, de détourages, de travail sur les textures de peau, de cheveuxou d’assemblage d’images multiples avant d’opérer un rééquilibrage des lumières et des corrections sélectives de couleurs. Photoshop, le plus ancien des logiciels de retouche est aujourd’hui encore leur principal outil de travail. Mais beaucoup apprécient de pouvoir opérer les premiers changements sur des fichiers Raw, depuis Capture One par exemple, quand d’autres emploient également des logiciels spécialisés dans l’image 3D. Car bien souvent, les retoucheurs sont spécialisés dans un domaine particulier. La restauration de photographies anciennes, la photo d’automobiles, la publicité, la mode ou la beauté sont les secteurs où ils sont le plus demandés. S’ils sont rarement photographes eux-mêmes, les retoucheurs se doivent d’avoir de bonnes connaissances en photographie et en gestion de la lumière et une grande sensibilité à l’image, aux couleurs et aux détails. 

 

Peu de noms connus  

D’ailleurs, un photographe confie rarement ses photos à n’importe quel retoucheur. En plus d’attendre de lui une grande rigueur, il apprécie de travailler avec quelqu’un dont l’univers lui correspond et qui saura retranscrire de manière subtile ses intentions photographiques. La relation entre le photographe et son retoucheur est en cela assez semblable à celle qui, au temps de l’argentique, unissait le photographe à son tireur. Pourtant, les photographes qui mettent en avant le travail accompli par leur retoucheur sont rares. Et bien que le résultat final soit le fruit d’une collaboration, l’œuvre est toujours attribuée au photographe. Les retoucheurs sont donc souvent des travailleurs de l’ombre, salariés de sociétés reconnues dans le domaine de la postproduction ou de services dédiés à l’image ou même des indépendants qui travaillent en direct avec des photographes. 

 

De la prise de vue à l’impression en passant par la retouche, les étudiants de l’école EFET Photographie abordent toutes les étapes de l’élaboration d’une photographie. Ils acquièrent au fur et à mesure de leur formation tout le savoir-faire nécessaire pour travailler en autonomie mais aussi pour s’entourer des bons partenaires de travail. 

Histoire de la photo

Histoire de la photo

L'histoire de la photographietémoigne de l'évolution de l'art visuel à travers les époques. Depuis ses modestes débuts au 19e siècle jusqu'à son omniprésence dans la société contemporaine, la photographie a traversé les époques. Elle nous aide dans notre manière de voir et de comprendre le monde qui nous entoure.  Dans cet article nous allons découvrir les origines de la photographie et les principales étapes de son développement.Nous parlerons des moments clés qui ont marqué cette discipline artistique incontournable. 

 L'histoire de la photographie témoigne de l'évolution de l'art visuel à travers les époques

© Pexels

 Les débuts de la photographie  

Au 19e siècle, des pionniers visionnaires ont imaginé et persévéré pour donner naissance à la photographie.De Nicéphore Niépce, qui a réalisé la première photographie permanente en 1826, à Louis Daguerre, dont l'invention du daguerréotype a révolutionné le monde de l'image en 1839, cette période a été marquée par des avancées technologiques spectaculaires. Ces premiers succès ont ouvert la voie à une popularisation rapide de la photographie, permettant à un nombre croissant de personnes d'accéder à cet art autrefois réservé à une élite restreinte.  

 

La photographie au 20e siècle  

Le 20e siècle a été le théâtre d'une expansion sans précédent de la photographie. Des appareils photo plus compacts et accessibles ont rendu cet art accessible à un public plus large, tandis que les progrès technologiques ont permis des avancées majeures dans la qualité et la précision des images. Cette période a également vu l'émergence de nouvelles formes de photographie : du documentaire au photojournalisme en passant par lartistique. Des événements historiques aux mouvements culturels, la photographie a été témoin et acteur des grands bouleversements du siècle.  

 

La photographie, pilier de la culture visuelle au 21e siècle 

L’histoire de la photographie est un témoignage de l'ingéniosité humaine et de la capacité de l'art à évoluer avec le temps. Des premières expérimentations au daguerréotype du 19e siècleaux avancées numériques du 21e siècle, la photographie a suivi un parcours, façonnant notre perception du monde et notre mémoire collective. Au fil des décennies, elle est devenue bien plus qu'un simple moyen de capturer des images ; elle est devenue un langage universel, un moyen de raconter des histoires, de partager des émotions et de préserver la mémoire de notre humanité. Aujourd'hui, alors que la photographie continue d'évoluer et de se réinventer, elle reste un pilier essentiel de notre culture visuelle, nous invitant à voir le monde avec un regard neuf. 

 

 

EFET Photographie enseigne aux étudiants l’histoire de la photographie afin de comprendre toutes les étapes de son évolution.  

Light Painting

Light Painting

Dans le monde du design graphique, certains outils sont devenus des incontournables, offrant des fonctionnalités avancées et une grande souplesse créative.

© Pexels

Qu’est-ce que le light painting ? 

 

Et si au lieu de servir à éclairer un sujet, la lumière était elle-même le sujet ? C’est un des courants de la technique de prise de vue que l’on nomme le light painting et qui consiste à dessiner avec de la lumière sur des photographies. 

 

Si le light painting a connu un renouveau avec l’avènement du numérique, la technique est en réalité presque aussi vieille que la photographie. Le premier « light painter » de l’histoire serait Étienne-Jules Marey qui en 1882 écrivait à l’Académie des Sciences : « Je pris un bâton noir terminé par une boule blanche, et je l’agitai en marchant devant l’écran, de manière à tracer successivement toutes les lettres de mon nom ; ma signature se trouva distinctement écrite sur la plaque photographique ». Ce que le photographe français réalise à l’époque correspond au courant que l’on nomme lightdrawing (dessin de lumière). Il consiste à utiliser une pose longue et, pendant l’exposition, à déplacer une source de lumière dirigée vers l’objectif. Ces traînées lumineuses vont peu à peu s’inscrire sur l’image et former un mot ou un dessin suivant le tracé réalisé. C’est l’interprétation la plus courante du light painting dont l’autre courant consiste, toujours pendant un long temps de pose, à éclairer avec des sources de lumière mobiles un sujet plongé dans l’obscurité. Cette technique reprend alors littéralement l’appellation de light painting puisqu’elle consiste à peindre avec de la lumière, qui peut être colorée ou non, certaines zones du sujet. Le photographe qui s’est le plus illustré dans ce domaine est Michel Séméniako dont les travaux sont visibles sur le site www.michel-semeniako.com. 

 

Comment gérer le temps de pose en photo ? 

 

La technique 

Pour réaliser une photo en light painting, il faut un appareil photo équipé d’un mode manuel ou d’un réglage permettant d’atteindre de très longs temps de pose, un trépied pour assurer une bonne stabilité de l’appareil et une source de lumière portable comme une lampe de poche ou un bâton lumineux que l’on pourra recouvrir de gélatine colorée si on le souhaite. Pour que la lumière apportée à la prise de vue apparaisse sur l’image, il faut sélectionner des paramètres d’exposition assurant une sous-exposition de l’image ou photographier dans l’obscurité. On choisira donc une faible sensibilité, garante d’une bonne qualité d’image, une valeur d’ouverture de diaphragme plutôt faible et un long temps de pose. Plus le temps sera long, plus vous aurez le temps de balayer la scène avec votre lumière. Les poses B et T qui permettent de gérer à loisir le temps d’exposition sont particulièrement appropriées pour cet exercice tandis que l’usage de la fonction retardateur ou d’un déclenchement à distance via un smartphone apporte plus de confort. Il ne reste alors plus qu’à balayer la scène avec sa lampe de poche pendant l’exposition. Pensez que si vous voulez écrire un mot sur votre image, il faudra l’écrire en miroir de manière à ce qu’il s’affiche à l’endroit sur l’image ! Si votre premier essai n’est pas concluant, ne vous découragez pas. La technique semble simple mais elle demande souvent plusieurs essais avant d’être parfaitement maîtrisée. 

 

Comment fonctionnent les modes PSAM ? 

 

En apportant aux étudiants un cadre éducatif complet reposant aussi bien sur des bases techniques qu’une ouverture aux différentes tendances de la photographie, l’école EFET Photographie s’attache à accompagner chaque élève dans la découverte et l’approfondissement de son univers personnel. L’école propose des cursus diplômants, des cours à temps partiel et des séminaires. 

Composer avec la règle des tiers

Composer avec la règle des tiers

Prendre une photographie consiste à déclencher au moment opportun mais aussi à cadrer de manière à mettre en valeur son sujet et à créer une dynamique dans l’image. Parmi les règles de composition, il existe ce que l’on a pour habitude de nommer la règle des tiers. 

 Prendre une photo, c'est capturer le bon moment et composer le cadre pour mettre en valeur le sujet et dynamiser l'image

© Pexels

La règle des tiers  

Si elle vaut pour la photographie, la règle des tiers ne lui est pas propre. Elle est aussi utilisée dans de nombreux domaines comme la peinture ou le graphisme où elle consiste à créer un équilibre de composition qui met naturellement en valeur un sujet et son environnement. Son concept repose sur le tracé mental surune image de deux lignes horizontales et de deux lignes verticales conduisant à la création de neuf sections égales et de quatre intersections constituant quatre points d’intérêt particulier. 

 

Des points forts 

Cette règle est utilisée pour rompre la monotonie d’une composition trop symétrique dans laquelle le sujet se trouverait toujours au centre et où une même importance serait donnée au haut et au bas de l’image ou à sa partie gauche et à sa partie droite. En paysage, par exemple, placer l’horizon au tiers supérieur de l’image permet de donner plus d’importance au sol, à une plaine fleurie, à une côte rocheuse, etc. tandis qu’un horizon placé sur la ligne des tiers inférieure mettra plus en valeur un ciel chargé, nuageux, chatoyant ou étoilé. Il en va de même pour un portrait d’une personne photographiée au format paysage. Positionnée au centre, l’attention est portée sur le sujet mais l’environnement n’est pas mis en évidence et le regard ne saura pas où se porter ensuite. Alors que placé sur la ligne des tiers à gauche ou à droite de l’image, vous mettrez en valeur votre sujet mais aussi l’environnement. Le regard du spectateur se portera en priorité sur le sujet, puis sur la zone la plus largement décrite de votre image. Une telle composition donnera donc une direction à la photographie. Outre les lignes, les intersections ont également leur importance : le visage placé à l’intersection de deux lignes des tiers attirera plus le regard. Et cela vaut aussi pour des natures mortes et pour tout autre sujet que l’on souhaite mettre en valeur. 

 

Des règles que l’on peut enfreindre 

Pour vous aider à composer, il y a fort à parier que votre appareil propose dès la visée de superposer à votre image des lignes qui vous serviront de guide. Affichez-les pour vous entraîner à composer en utilisant la règle des tiers. Vous pouvez faire de même en postproduction en recadrant votre photo de manière à placer votre sujet sur l’un des quatre points d’intérêt constitués par le croisement des lignes des tiers. Cet exercice est intéressant pour comprendre combien la composition modifie le message porté par une image et combien il participe à sa dynamique. Néanmoins, la règle des tiers ne saurait être la seule règle qui s’impose, ni même un gage de réussite. Elle est une méthode dont il faut aussi savoir s’éloigner quand le sujet s’y prête. Il est donc important de la considérer comme une option parmi d'autres techniques de composition et de choisir celle qui convient le mieux à votre intention artistique. Expérimentez et soyez créatif pour créer des images visuellement captivantes. 

 

Chaque photographe développe sa vision personnelle avec le temps et à force d’expérimentation. Au-delà des règles de base et d’une approche théorique, l’école EFET Photo accompagne donc ses élèves dans la recherche de leur style personnel, celui avec lequel ils seront le plus à même de s’exprimer. 

Le directeur artistique et sa relation avec le photographe

Le directeur artistique et sa relation avec le photographe

Au départ de toute création artistique, il y a une idée, un concept, et une réflexion autour des moyens que l’on va mettre en place pour la réaliser. Ce sont les tâches de la directrice ou du directeur artistique qui travaille souvent en relation avec les photographes. 

 Au départ Le directeur artistique et sa relation avec le photographede toute création artistique, il y a une idée, un concept, et une réflexion autour des moyens que l’on va mettre en place pour la réaliser.

© Pexels

Les caractéristiques du métier de directeur artistique 

Le métier de directeur artistique, DA, s’exerce dans de nombreux domaines de création, qu’ils soient sonores ou visuels et peut donc concerner le cinéma, la télévision, la musique, la mode, les jeux vidéos, etc. Un DA possède donc avant tout des compétences dans le domaine qu’il dirige mais également des qualités d’écoute et de management. Il doit être en mesure de retranscrire les attentes de son client pour leur donner vie et de diriger une équipe de collaborateurs qui vont mettre ses idées en pratique. Il n’est donc pas rare que sur de gros projets plusieurs directeurs artistiques collaborent. 

 

De la conception à la gestion 

Le directeur artistique est responsable de la conception visuelle d'un projet qu’il développe en accord avec la vision et les objectifs du client ou de l'entreprise. Il établit un « brief » créatif et un « moodboard » qui tiennent compte des attentes du client et des contraintes de réalisation. Le DA va sélectionner les éléments visuels, les couleurs, le style graphique, le type d’images à même de transmettre le message voulu et va ensuite guider les équipes créatives pour le réaliser. C’est donc le chef d’orchestre d’un projet artistique. Il s’occupe de la partie créative mais aussi technique du projet et gère très souvent la planification de manière à respecter les délais demandés par le client. 

 

Sa relation avec les photographes 

Directeur artistique et photographe travaillent main dans la main pour donner vie à la vision créative du premier. Le DA explique ses idées au photographe, lui fournit généralement des roughs et discute du concept pour s’assurer que le photographe respectera l’esthétique du projet. Ce qui n’empêche pas que le photographe joue un rôle d’interprétation en apportant ses connaissances techniques pour concrétiser les idées du DA. La relation entre ces deux personnes ne se cantonne pas aux préparatifs et il est fréquent que le DA assiste ensuite aux séances de prises de vue, participant aux décisions de poses, de lumière ou de stylismes et à l’editing pour sélectionner les photos qui seront retenues pour le projet. Il peut également donner des conseils et des directives sur les retouches et la chromie des images. La communication entre le photographe et le DA doit être continue et fluide pour qu’ensemble ils affinent la réalisation visuelle du projet. Une collaboration réussie dépend donc de la flexibilité et de la confiance mutuelle. 

 

Parfois un même métier 

Sur des projets de moindre envergure, il n’est pas rare que le photographe doive lui-même exercer le rôle de directeur artistique en établissant avec son client l’identité visuelle de son projet et en réalisant le brief de départ, la liste des moyens techniques à mettre en œuvre et la postproduction appropriée. C’est pourquoi au-delà de l’enseignement technique de la photographie, l’école EFET Photographie insiste sur tous ces aspects auprès de ses élèves qu’elle souhaite rendre les plus autonomes et compétents possibles. L’école propose plusieurs cursus dont deux débouchent sur l’obtention d’un Bachelor, un diplôme de niveau 6 reconnu par l’état et certifié par le Ministère du travail.