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HARRY GRUYAERTen couleur et dans le métro

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La rétrospective Harry Gruyaert  occupe un niveau entier de la Maison européenne de la photographie.

C'est bien une exposition parisienne : pour vous y conduire, la RATP a décidé d'offrir les emplacements publicitaires 4x3m de seize stations de son réseau. Joindre l'agréable à l'utile, unir l'art et le transport, l'idée est belle, aussi belle que la rétrospective Harry Gruyaert qui occupe un niveau entier de la Maison européenne de la photographie. Membre depuis 1981 de l'agence Magnum Photos, Gruyaert a été un des premiers à oser la couleur, quand on ne jurait que par le noir et blanc, en photo d'art comme en photojournalisme. Attiré par les Etats-Unis, subjugué par le Maroc, Gruyaert a su trouver dans sa Belgique natale les tonalités qui allaient à leur tour nourrir son œuvre, parfaitement à l'aise entre le néo-pictorialisme et l'humanisme, entre l'expression moderne et l'art contemporain. Libre de toute influence jusqu'à devenir lui-même magistral,  Harry Gruyaert vous attend avec une curiosité, projetée en une petite salle obscure : ses TV Shots, images prises en 1972 sur un téléviseur couleur, chromo seventies garanti!
Hervé Le Goff
Harry Gruyaert. Maison européenne de la photographie, 5/7 rue de Fourcy, Paris 4e, jusqu'au 14 juin 2015, métro Saint-Paul.

Harry-Gruaert

WORK SHOP CANSON

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UNE IDEE D'INFINITY

Nous avons eu le plaisir d ‘accueillir ce vendredi 3 avril, dans notre atelier d'impression numérique, Régis Bazin, Directeur du Centre de compétence numérique de la Société « Canson infinity ».
Après un voyage dans le temps de plus de 450 ans à travers l'histoire de CANSON et de son implantation à Annonay par Jean Montgolfier, de nombreux étudiants ont pu tester sur nos imprimantes jet d'encre les papiers « Fine Art » et « Premium RC » de la gamme CANSON infinity. Les questions techniques et artistiques n'ont pas tardé à être posées en grand nombre Régis y a répondu avec autant de passion que de pertinence et de précision.
Le Work Shop a par ailleurs permis aux étudiants et à Dominique Anguise, leur professeur, d'appréhender très directement les capacités du gamme de papier « Premium » et d'envisager le potentiel artistique que peut apporter l'utilisation de tels supports.

photos : D.anguise et C.Goudard

 

LA QUATRIEME IMAGE avec les jeunes talents

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Le salon La Quatrième Image qui aura lieu à l'automne 2015 loue des stands, organise un prix soumis à l'arbitrage d'un jury prestigieux, et cela s'adresse aux photographes déjà installés dans leur carrière. Pour les jeunes photographes, étudiants ou fraîchement diplômés, un autre concours ouvert à la tranche d'âge des 18-25 ans met en perspective, pour les quatre gagnants, l'exposition de leur travail sur le salon, leur présence au catalogue et tout ce que cela implique en communication et visibilité dans la presse. La dernière édition mettait en lumière le travail de Loreleï Buser, major de la promotion Photo 2014. Le thème est libre, la date imite d'inscription est fixée au 25 avril et les frais d'inscription s'élèvent à 15 euros. Plus un euro ni un jour à perdre pour se rendre sur le site www.laquatrièmeimage.com où on trouvera le détail du règlement et des modalités d'inscription!

LE CINEMA INVENTÉ et magnifiquement célébré

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On penserait  trouver une rétrospective de plus, qui partirait de la lanterne magique pour arriver à nos projections numériques. Dans son atmosphère bleue de nuit américaine, l'évocation de l'invention des frères Lumière est bien plus que cela, qui ressuscite l'accueil enthousiaste des foules.

Autour de la restitution de l'historique Salon Indien des premières projections publiques, c'est le faisceau entier des emprunts et des innovations du génie fraternel pour faire du Kinétoscope d'Edison un spectacle offert  au monde  filmé dès les premiers jours, découvrant au passage la rhétorique du panoramique et du travelling et les propositions prodigieuses de la plaque autochrome et le relief sans lunettes. Invités aussi, les premiers suiveurs qu'ont été Georges Méliès, Charles Pathé et Léon Gaumont, au cœur de cette Belle époque dont les divers écrans nous renvoient l'image vivante. Au bout de la féérie, dans une petite salle obscure, le beau film d'Eric Rohmer rend leur parole à Jean Renoir, l'auteur de La Règle du jeu et à Henri Langlois, le fondateur de la Cinémathèque française. C'est au Salon d'honneur du Grand Palais, et il fallait bien ça, jusqu'au 14 juin.

Hervé Le Goff

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LUFFY LIN première année

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JOURS TRANQUILLES À TOURS

C'est une ville de France ordinaire et tranquille, comme on aime sans doute les imaginer quand on vit loin de l'Europe. Luffy Lin est Taiwanaise, elle a depuis longtemps décidé de venir en France pour y faire des études de photo. À Tours, où elle passe neuf mois pour se familiariser avec la langue, elle entreprend  de photographier la ville et surtout ceux qui y habitent. Cadrées dans le carré du moyen format, ses images noir et blanc parviennent à donner une vision intemporelle de la francité, en évitant le cliché facile et la vaine anecdote, en gardant cette distance égale qui fait des passants les personnages d'un décor urbain universel traversé de signes mais libéré de ses monuments, laissés aux cartes postales. A moins d'attendre son train dans le hall de la gare ou de faire la sieste au-dessus de la Loire, on circule dans ces photographies comme on partage cette tonalité douce qui réunit les générations dans la même quiétude provinciale, l'enfance heureuse, les jeux de plein air, l'affection des uns ou la solitude des autres.

Hervé Le Goff

 

 

 

CATHERINE THOREL Formation continue

LES POIRES

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Ces photos reflètent la réalité du lien, les couleurs sont celles de la fantaisie, de la dérision, d’un bonheur serein. Tout est possible à qui le saura. Le modèle, le fils, pour qui l’exercice est devenu familier, du petit garçon de 5 ans et un jour, au jeune garçon de 9 ans. La mère, participe d’un tout créateur laissant les éléments extérieurs se mêler à la confection de l’ouvrage.
Utiliser le lien qui unit pour créer.
Utiliser le lien pour oublier un instant sa place et son rôle.
Utiliser le lien pour  inverser les statuts et créer un autre réel.
Utiliser le lien pour savoir qui l’on est en s’imaginant un autre et trouver la sécurité de son être. Sans peur de se perdre ni l’un l’autre ni soi-même.
Se laisser glisser dans la fracture des interdits, apprécier la rupture des conventions pour un instant.
Transmettre avec fierté et force les valeurs, protéger et aimer. Jouer, imiter et être sincère dans la liberté de l’âme et du corps.
Marcher vers le même but qui est celui d’être heureux par les sens, par la communication, par l’amour.
Catherine Thorel

ESTHER HUGUET deuxième année photo

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LE RETOUR DU DALMATIEN

Esther Huguet avait étonné sa classe et ses professeurs par son sujet « La jeune femme et le dalmatien » dans laquelle elle avait imaginé une série de mode dans laquelle une maîtresse porterait la même robe que son chien. Le travail personnel d'école a fait son chemin et pris place dans la programmation du Festival L'Emoi photographique d'Angoulême. Et pour faire bonne mesure, le magazine Chasseur d'Images a choisi d'illustrer sa présentation du festival par la publication en demi-page de la photographie où Esther fait figurer son couple harmonieux assis de dos sur le banc de pierre d'un jardon public. Tout étudiant en art commence par élaborer son book, Esther Huguet prend une longueur d'avance en commençant son Press Book, en attendant une longue suite de pages glacées en magazines de mode.
L'Emoi photographique 2015. Lieux divers d'Angoulême, du 28 mars au 3 mai.

CECILIA CHARPENTIER deuxième année Photo

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CECILIA CHARPENTIER AU PALMARES CANSON ART SCHOOL AWARDS

Lauréate au troisième rang du prestigieux concours Canson Art School Awards, Cécilia Charpentier confirme ce qu'elle révélait dès sa première année à l'Efet, un vrai sens du portrait, inspiré des maîtres classiques et imprégné d'un regard tout à fait personnel. A la soirée de remise des prix du 19 mars 2015 à la galerie 59 Rivoli, un public constitué du jury, de professeurs invités, d'amis et de camarades retrouvait dans une atmosphère de fête le travail singulier de Cécilia qui avait pris pour modèles ses deux petites filles. Mais laissons l'artiste s'exprimer mieux que personne sur son propre travail : « Série de photographie intitulée « Ressemblances intimes ».Elles regardent avec insistance l’objectif. Tenir tête, c’est ne pas baisser les yeux. Elles s’affirment et défient le regard de l’adulte, censé les protéger et préserver leur innocence. De blanc vêtues, elles brisent le silence de l’obscurité.Ce travail personnel est guidé par les souvenirs de mon enfance en Suède, nourrie par un héritage culturel protestant et austère. Au travers d’une mise en scène, apparaît une enfant prête à se révéler, mais qui toutefois hésite, marquée par d’instants de faiblesse que lui inflige l’adulte.Ma façon d’aborder la photographie et le portrait en l’occurrence, relève, en effet, du domaine de la représentation. Il n’y a point de vérité dans le portrait, seule existe la volonté de paraître. Le sujet est comme guidé par le désir du photographe d’exprimer sa propre intimité. »

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Photos : Dominique Anguise (en haut) et Pascal Baril (en bas)

 

 

CHAMA CHEREAU HipHop Vidéo Danse

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I. VIDEO « Stilness ain’t for us «

Cette première vidéo a été tournée dans l’ancienne maison d’arrêt de Nantes, un lieu délabré en plein cœur de la ville, qui n'avait plus servi depuis des années. L'association Humanit’art et le  label de musique Trickart y avaient organisé trois soirées, sur trois samedis du mois de novembre. Etant leur photographe officielle, j'ai bénéficié d'un accès privilégié. Avec sa programmation musicale (dj’s, musiciens), l'événement comptait un Line-up, une buvette, un stand food, un espace de tatouage. Des graffeurs ont également investi les lieux et un espace d’exposition photographique m’a été également attribué

Ce projet est un travail personnel, rien ne m’a été demandé par l’équipe et je m'étais donné pour objectif d’exploiter les lieux avec ma vision et mon univers surtout, avec l'intention de lier le lieu à la danse. Pour cela, j’ai choisi de travailler avec des danseurs urbains. Il y a eu quatre danseurs pour trois tableaux différents :
Partie I : Break Dance
Partie II : Hip Hop
Partie III : Krump
Ce sont trois danses différentes issues de la culture urbaine, pour trois lieux différents et la finalité se trouve dans la dernière partie, celle qui pour moi figure le mieux mes intentions.  Nous avons un danseur de krump, qui est une danse très sauvage, énervée, à vif, introduite dans une des cellules du mitard et le lieu interagit avec la violence de cette danse, très expressive.
Nous avons tournée cette vidéo en une journée, très rapidement, sans matériel particulier à part mon réflex 60d.

II. VIDEO « Report Battle Expression Libre «

Cette video report a été réalisée au premier battle Expression Libre le 17 janvier 2015, au studio Albatros à Montreuil.
C’est un rendez-vous de qualité avec de très bons danseurs, venant essentiellement de l’école de danse Juste Debout School, avec djs, jurys, et démonstrations de crew de danse.
Le battle regroupe trois disciplines : Pop, Hip Hop et House en 1 contre 1, s'enchaînant sur toute la journée. J’ai couvert l’évènement de 16h à 1h du matin, en prenant une centaine de photographies et en réalisant une vidéo reportage.
Etant à la fois très axée sur la vidéo et le reportage, je fais de l’évènementiel mon terrain de jeu,  m'attachant particulièrement à la danse, avec le challenge de capturer le bon mouvement au bon moment.

VICTOR DELFIM promotion2012

FlaviaCoelho_Olympia

« OFF & LIVE » : AUX RIVES D'UN LAC, LA MUSIQUE EN IMAGES

Victor Delfim étonnait l'école et sa classe par des séquences qui semblaient venir de films de fiction de la haute époque du cinéma américain. « Off & Live » quitte la fiction pour retracer des instants d'une intimité artistique et musicale partagée avec des artistes accompagnés en coulisses ou sur scène pendant leurs diverses résidences, tournée et concerts.
Les photos exposées sont extraites de travaux dominés par les figures charismatiques des chanteuses Flavia Coelho, Nawel et Oum, avec laquelle Victor Delfim collabore sur un projet documentaire prévu pour la prochaine rentrée. Tous les tirages en vente sont réalisés en série limitée sur papier baryté noir et blanc, numérotés et signé.
C'est jusqu'au au 31 mars 2015 au Café des Arts à Annecy.