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Edward Steichen : figure de proue de la photographie pictorialiste et humaniste

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Edward Steichen, né en 1879 au Luxembourg, est un photographe et peintre du mouvement pictorialiste. En 1881, il s’installe avec sa famille aux États-Unis. Vers l’âge de 15 ans, Steichen travaille d’abord en tant qu’apprenti lithographe. Très vite, l’artiste s’intéresse à la photographie et marque le XXème siècle par ses créations très appréciées du grand public. Rencontres inspirantes et belles opportunités seront le point de départ de son succès.  

Il faut savoir avant tout que le pictorialisme est un mouvement esthétique photographique important qui a duré environ deux décennies, de 1890 à 1910. Son nom vient du mot anglais « picture » qui signifie  « image ». Ce mouvement dépeint la photographie plutôt comme art utilisant différents outils techniques et esthétiques, plutôt qu’un moyen de documentation. Le pictorialisme tente de placer la photographie au même niveau que la peinture.  

 

© Wikimedia Commons

 

Un artiste qui marque le XXe siècle 

 

En 1900 à New York, Steichen fait la rencontre d’Alfred Stieglitz qui est le chef de file des pictorialistes. En lui présentant ses photographies, le jeune artiste reçoit les encouragements de Stieglitz 

Steichen décide ensuite de s’installer à Paris. Là-bas, il visitera l’exposition de Rodin et le rencontre pour la première fois, sans vraiment l’aborder. C’est en 1901, grâce au peintre norvégien Fritz Thaulow, que Steinchen parvient à réellement échanger avec Rodin. Le sculpteur français, appréciant beaucoup la compagnie du photographe, l’invite pendant près d’un an dans son atelier de Meudon. Steichen y réalisera une série de portraits du sculpteur et de nombreuses photographies de sculptures 

En 1902, aux côtés d’Alfred Stieglitz aux Etats-Unis, il participe à la création de la Photo-Sécession, mouvement qui dépeint la photographie comme un art à part entière.  

Le travail autour de l’exposition de la Galerie 291 en 1908 (galerie d’art à New York) va renforcer l’alliance entre Rodin et Steinchen 

En 1910, Steichen participera à l’exposition internationale de photographie picturale à Buffalo. Pendant la Première Guerre mondiale, ce dernier se verra diriger la photographie aérienne pour les forces expéditionnaires de l’armée. De 1923 à 1938, Steichen devient photographe en chef pour Condé Nast 

Le photographe occupe des postes de plus en plus importants. En effet, en 1942, il détient le titre de lieutenant-commandant, trois années plus tard, il occupe la fonction de directeur de l’US Naval Photographic Institute. Dans cette structure, il supervise la photographie de combat et organise des expositions : Road to victory et Power of the Pacific.  

Fonctions de haut niveau, grandes responsabilités, rien ne peut arrêter Steichen. Intéressons-nous maintenant plus particulièrement à une exposition qu’il a organisé, une des plus grandes dans l’histoire de la photographie.  

 

The Family of Man : une exposition photographique légendaire  

 

De 1947à 1962, Edward Steichen devient directeur de la photographie du Museum of Modern Art. Il y réalise plus d’une cinquantaine d’expositions, dont une de très grande renommée : The Family of Man.   

Le photographe s’est chargé de rassembler les travaux de 273 auteurs issus de 68 pays différents. On y retrouve les grands noms de la photographie tel que Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau, Dorothea Lange ou encore Robert Capa. Cette exposition avait pour but de promouvoir la paix et l’égalité fondamentale des hommes par le biais de la photographie humaniste d’après-guerre.  

La première exposition de The Family of Man prend place en 1955 au Museum of Modern Art, à New York. Cette exposition est tout sauf sédentaire, en effet, elle a pu occuper plus 160 musées dans le monde entier. Depuis 1994, elle est installée de manière permanente dans le Château de Clervaux, au Luxembourg, pays natal de Steichen.  

Depuis sa création, l’exposition a accueilli plus de 10 millions de visiteurs à travers le monde. Depuis 2003, The Family of Man fait partie des documents inscrits dans le registre de la Mémoire du Monde de l’UNESCO.  

Il s’agit sans aucun doute de la création la plus importante dans la carrière de Steichen. Il a reçu de nombreuses récompenses et distinctions, pour celle-ci : le titre de chevalier de la Légion d’honneur française, une bourse honoraire de la Royal Photographic Society et plus encore…  

En septembre 2012, l’exposition a dû fermer pour rénovation, elle a réouvert ses portes en juillet 2013.  

Les photographies iconiques qu’elle met en avant sont toujours d’actualité, et illustrent avec profondeur le monde qui se construit après une période de guerre. Ainsi, ces œuvres restent encore aujourd’hui très prisées par les passionnés de photographie. 

 

Comme le démontre l’exposition The Family of Man, la photographie est un art qui ne connaît aucune frontière. Il suffit d’être patient et passionné pour apprendre et s’améliorer. Rien de mieux que suivre une formation dans ce domaine pour développer rapidement son expertise. Le Bachelor de l’EFET Photographie prodigue tous les fondamentaux de cette discipline pour faire de vous un professionnel plus que compétent. Si tout ceci attise votre curiosité, n’hésitez pas à candidater !   

 

Que sont les traitements poussés et retenus en argentique ?

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Sur un appareil photo numérique, on peut modifier la sensibilité ISO à loisir alors qu’elle est toujours fixe sur un film argentique. En êtes-vous certain ? Grâce à un développement chimique adapté, il est en réalité possible d’exposer un film à différentes sensibilités. 

 

argentique

©Unsplash

Lorsqu’on achète une pellicule photo argentique, son émulsion possède une sensibilité fixe. Ce peut être 50, 100, 200, 400 ou 800 ISO sur les films couleur négatifs ou les diapositives, quand certaines références de négatifs noir et blanc peuvent même atteindre 3200 ISO. Cette valeur correspond à la sensibilité nominale du film et à la valeur qu’il faut régler sur son appareil ou sur sa cellule de mesure de lumière pour exposer correctement ses images en vue d’un développement standard. Mais elle n’est pas la seule utilisable. Et pour bien comprendre ce phénomène, il convient de rappeler en quoi consiste le développement d’un film. 

 

L’action du révélateur 

 

Nous ne rentrerons pas dans les détails de toutes les étapes qui constituent le développement d’un film négatif noir et blanc ou des séquences standardisées C41 et E6 des films couleurs négatifs et inversibles et nous allons nous intéresser uniquement au premier bain, appelé révélateur. Cette étape du développement des films consiste à réduire les ions argent contenus dans le film en de l’argent métallique, opaque à la lumière. C’est également à cette étape que sont créés les colorants du film négatif couleur.  

Les halogénures d’argent étant photosensibles, ceux qui ont été exposés à la prise de vue ont été légèrement modifiés et seront les premiers réduits en argent métallique par le révélateur. La lumière agit comme un catalyseur, maisle révélateur ayant une action continue, si vous laissez votre film pendant très longtemps dans ce bain, il finira par réduire également les autres halogénures d’argent, peu ou pas exposés à la lumière. Par conséquent, la durée de traitement pendant laquelle les films restent dans le révélateur doit être scrupuleusement respectée pour obtenir une image aux densités exploitables. Si elle est trop faible, le film sera sous développé, peu d’argent métallique sera créé et l’image finale sous-exposée. 

L’inverse est vrai avec un surdéveloppement. Ce qui n’est pas souhaitable… sauf si l’on agit intentionnellement pour compenser un défaut d’exposition à la prise de vue. 

 

Les effets des traitements poussés et retenus 

 

Imaginez que vous ne disposez que d’un film de 400 ISO mais que vous avez trop peu de lumière pour exposer correctement vos images. Soit vous devrez utiliser un temps de pose plus long, au risque d’avoir du flou de bougé ou un sujet flou, soit vous devrez sous-exposer toutes vos photos.  

En agissant comme si vous aviez utilisé un film de 800 ISO ou de 1600 ISO par exemple, vos images seront sous-exposées d’un ou de deux indices de lumination que vous pourrez compenser par un développement plus long pour réduire des halogénures d’argent ayant reçu peu de lumière. C’est le principe du traitement poussé qui consiste à corriger une sous-exposition à la prise de vue par un surdéveloppement dans le but d’obtenir des images aux densités correctes sur votre film.  

Le traitement retenu est le procédé inverse : compenser une surexposition à la prise de vue par un développement plus court. Si la solution semble idéale, elle n’est pas sans conséquence sur la qualité d’image.  

Le traitement poussé a notamment pour effet d’augmenter le contraste et la granulation des films avec des résultats qui peuvent fortement varier d’une émulsion à l’autre, sachant que la formulation du révélateur a également une incidence sur cette qualité d’image. Certains photographes éviteront donc cette manipulation périlleuse quand d’autres la pratique au contraire volontiers pour ses effets. Sachez que les traitements poussés et retenus peuvent être pratiqués à la maison comme dans les laboratoires à condition de bien indiquer la valeur du décalage de l’exposition.  

Comme il est impossible d’isoler les vues d’un film avant développement, l’opération devra se faire sur toute la bobine. Contrairement au numérique, on ne peut donc pas choisir la sensibilité utilisée pour chaque vue mais on peut la modifier sur un film entier. 

 

L’école EFET Photographie propose des formations à la photo complètes qui abordent aussi bien les technologies numériques que la photographie argentique. Les élèves la pratiquent en séances de prise de vue et en laboratoire où ils apprennent le développement des films et le tirage à l’agrandisseur. 

Quel procédé d’impression choisir pour ses photos ?

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Que vous ayez réalisé vos prises de vue selon une méthode traditionnelle sur pellicule argentique ou bien avec un appareil photo numérique, de multiples solutions s’offrent à vous en matière de tirage. C’est l’usage et le type de support désiré qui va régir vos choix.

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 ©Unsplash

 

S’il est toujours possible de réaliser des tirages à l’agrandisseur sur papier photo argentique noir et blanc ou couleur depuis des films négatifs, il est devenu de plus en plus courant de passer par une étape de numérisation. Si bien que l’écrasante majorité des tirages réalisés à l’heure actuelle se fait à partir d’un fichier numérique. Ceci n’empêche cependant pas le procédé traditionnel, sur un papier noir et blanc argentique ou sur un papier couleur photosensible développé dans des bains chimiques de perdurer.

 

Le tirage argento-numérique

Les machines permettant de réaliser ce type de tirages peuvent être des minilabs, que l’on trouve dans les grands laboratoires comme chez les petits commerçants de quartier, ou des imageurs type Lambda pour les grands formats. Les épreuves réalisées selon ce procédé « argento-numérique » se font sur des papiers RC, dotés d’une base en résine étanche, mais peuvent aussi être réalisés sur du papier baryté noir et blanc dans certains laboratoires.

En plus des classiques finitions brillantes, mattes ou lustrées, les papiers RC couleur ont vu leur offre croître ces dernières années avec de nouveaux états de surface comme l’aspect lin, velvet (velours) ou canva (toile) quand des supports très fins ont aussi été spécialement pensés pour la réalisation de livres album de qualité. Les tirages sur papier argentique ont l’avantage d’une bonne résistance à l’humidité et d’un coût modéré.

 

Le jet d’encre

Toutes les autres solutions de tirage reposent sur un principe d’impression à base d’encres. La sublimation thermique utilise des encres solides qui sous l’effet de la chaleur se gazéifient et pénètrent dans le support d’impression. Elle est employée dans les petites imprimantes 10×15 cm nomades, dans les bornes d’impression – que l’on trouve en galerie commerciales par exemple – ou encore par des imprimantes grand format, généralement pour l’impression sur tissu. Elle propose une bonne finesse d’impression mais ne permet pas de très hautes densités et s’avère limitée dans son offre de supports.

Pour des tirages photo de qualité, on lui préfère l’impression jet d’encre qui peut être à base de colorants ou de pigments. Plus gros, ces derniers offrent une meilleure longévité des épreuves. Les imprimantes jet d’encre sont extrêmement courantes et vont des modèles bureautiques équipés de quatre encres à colorant jaune, magenta, cyan et noir jusqu’aux traceurs grand format qui peuvent recevoir jusqu’à douze encres pigmentaires différentes. Plus leur nombre est élevé, plus l’espace colorimétrique de la machine est grand et plus les impressions présentent des nuances de tons importantes.

On notera également que certaines machines d’impression jet d’encre ont pu être transformées pour recevoir uniquement des encres grises à base de charbon : c’est ce que l’on appelle la piézographie utilisée pour des épreuves en noir et blanc. L’impression pigmentaire est aujourd’hui le procédé le plus utilisé en photographie en raison de son excellente qualité d’impression et de l’offre pléthorique de supports disponibles. Elle s’étend des papiers RC similaires à ceux utilisés en argentique, aux papiers barytés – qui peuvent ici être imprimés en couleur – jusqu’à une grande variété de supports dits Beaux-Arts ou Fine Art aux structures plus ou moins marquées dont les bases peuvent être en coton, en fibre de bambou, de mûrier, etc. L’impression pigmentaire est une des plus qualitative mais elle est onéreuse et ne peut être utilisée pour des tirages en extérieur.

 

L’impression directe

D’autres procédés jet d’encre sont utilisés pour réaliser des épreuves sur des supports spéciaux. L’impression latex (l’encre est encapsulée dans du latex) offre une bonne flexibilité et une bonne résistance à l’eau. Elle est employée pour imprimer des bâches ou les « dos bleus », des papiers qui se collent au mur comme du papier peint.

L’impression UV repose quant à elle sur des encres spécifiques qui après polymérisation sous lumière ultraviolette présentent une grande opacité et une bonne conservation. Le procédé est utilisé pour l’impression directe sur des supports aussi variés que le bois, le métal, le plexiglas, la bâche, etc. Une encre blanche peut être appliquée pour masquer le support. Affrontant la pluie et affichant une bonne conservation, ce type d’impression est très utilisée pour les expositions en extérieur et les festivals.

Tous ces différents types d’impression sont suffisamment qualitatifs pour être utilisés en photo et sont proposés par les grands laboratoires.

 

Depuis 50 ans, l’EFET Photographie forme ses élèves à toutes les facettes du métier de photographe, de la prise de vue à la retouche jusqu’à l’impression de leurs épreuves. L’école propose différents cursus : un bachelor en trois ans, un bachelor intensif en un an, des cours du soir et des cours à temps partiel.

Les évènements photo 2023 à ne pas manquer !

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Que ce soit au travers d’expositions, de salons ou de festivals, la photographie offre toujours de très beaux spectacles et d’inoubliables expériences. Zoom sur quelques évènements autour de la photographie à ne pas manquer cette année.

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Les Rencontres d’Arles : du 3 juillet au 24 septembre

Le festival emblématique de la photographie vous ouvre ses portes pour sa 54e édition ! La semaine d’ouverture s’est déroulée du 3 au 9 juillet. Comme à son habitude, Les Rencontres d’Arles déploient un programme bien complet pour cet été : ateliers jeunesse, balades photographiques, visites guidées des expositions et plus encore. Avec pour thème « Un état de conscience », les expositions cherchent à dévoiler les subtilités des transformations que nous traversons aujourd’hui. Professionnels ou amateurs, venez découvrir des chefs d’œuvres de la photographie, cet été, à Arles.

Des étudiants de l’EFET Photographie sont également présents, comme chaque année, jusqu’au 16 juillet. Leur exposition collective, Fragments de Regards, se situe au 32 rue du Docteur Fanton.

 

Le Salon de Photo : du 5 au 8 octobre

Cette année, la Grande Halle de la Villette vous accueille pour le Salon de la Photo du 5 au 8 octobre. Il s’agit d’un lieu de rencontre entre amateurs, créateurs de contenus et près de 100 professionnels de la photographie ! Vous y retrouverez également les grandes marques de la photographie. De plus, de nombreux ateliers et spots photo seront accessibles : il est possible de s’y former et d’améliorer sa technique de photographie à l’aide du matériel mis à votre disposition. Ce salon, c’est tout simplement 4 jours pour apprendre, s’améliorer, s’inspirer et partager ! N’attendez plus, prenez vos billets dès maintenant !

 

Festival d’Hyérès : du 12 au 15 octobre

La Villa Noailles d’Hyères vous accueille pour la 38e édition du Festival Internationale de mode, de photographie et d’accessoires. Cet évènement a pour but de promouvoir les jeunes talents. Durant ce festival, trois concours ont lieu, dont un sur la photographie. En raison de sa double thématique, les photographes de mode sont davantage mis en avant. Les 10 candidats photographes sélectionnés par un jury composé de professionnels, dévoileront leurs créations sous la forme d’une exposition collective. Si vous êtes passionnés par la photographie, n’hésitez pas à vous rendre à Hyérès à la découverte de jeunes talents !

 

Paris Photo : du 9 au 12 novembre

Rendez-vous au Grand Palais Éphémère pour la 26e édition de Paris Photo. Venez assister aux nombreuses expositions, conversations, signature d’artistes et parcours commentés, tout ceci au Champs de Mars, près de la Tour Eiffel ! Il y en aura pour tous les goûts : créations contemporaines, modernes ou encore vintages, vous ne repartirez pas déçus ! N’hésitez pas à venir au Grand Palais Ephémère, réel « melting pot » culturel.

 

Participer à ce type d’évènements peut vous aider à mieux appréhender le monde de la photographie. Si vous souhaitez découvrir d’autres aspects de cette discipline, l’EFET Photographie vous ouvre ses portes. Ses formations vous permettront de maîtriser les différentes techniques de la photographie et de vous professionnaliser. N’hésitez pas à venir nous voir en portes ouvertes !

Les drones, des outils de plus en plus utiles aux photographes

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Initialement chers et complexes à utiliser, les drones ont connu une évolution remarquable dans le domaine de la photographie et de la vidéo. Accessibles en termes de prix et dotés de multiples automatismes de vol facilitant la réalisation de plans spectaculaires à moindre risque, ils sont devenus des outils supplémentaires dont un grand nombre de photographes et de vidéastes ne pourraient plus se passer.

 

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©Unsplash

 

 

Un outil de capture très prisé

 

Parce qu’ils permettent de réaliser des vues aériennes aussi esthétiques qu’informatives, capturant des paysages époustouflants et des vues panoramiques avec des angles uniques, les drones sont massivement utilisés dans des secteurs comme la photographie immobilière ou d’architecture, la cartographie et l’agriculture, les mariages, l’inspection, la surveillance ou la réalisation de clips vidéo.

Leur maniement était au départ très complexe et leur prix très élevé si bien que l’on avait vu naître des métiers spécifiques autour de ces produits comme celui de pilote de drone. Tout ça, c’était avant que le fabricant chinois DJI ne révolutionne le secteur en proposant des outils de plus en plus compacts, légers et faciles à piloter et dont la qualité d’image n’a cessé de croître en intégrant des capteurs toujours plus grands, des objectifs de grande qualité, un enregistrement en Raw et de la haute définition en vidéo.

Tout ceci pour un tarif devenu accessible au plus grand nombre. Le drone est ainsi passé du statut d’appareil complexe dont la maîtrise avait donné naissance à un métier spécifique à celui d’outil complémentaire pour les photographes et les vidéastes et même un loisir pour les amateurs. S’il est aujourd’hui plus facile de s’adonner au pilotage d’un drone, il reste cependant un outil potentiellement dangereux soumis à une législation spécifique qui a évolué ces dernières années.

 

 

Une utilisation règlementée par la DGAC

 

En France, la réglementation qui encadre l’usage des drones a été confiée à la DGAC, la Direction générale de l'aviation civile. Elle a pour objectif de protéger les personnes au sol contre les chutes et de protéger les autres usagers du ciel en évitant les collisions. Si dans un premier temps la France faisait une distinction entre l’usage récréatif et l’usage professionnel, la législation actuelle classe les drones en trois catégories, en fonction du niveau de risque : la catégorie Ouverte pour les risques faibles, la catégorie Spécifique pour les opérations à risques modérés et la catégorie Certifiée pour les opérations à risques élevés.

Les photographes et vidéastes sont principalement concernés par les catégories Ouverte et Spécifique, qui permettent des vols à vue dans des endroits présentant un faible risque pour la circulation aérienne, en dehors des zones peuplées et sans survol de personnes. Des formations et des autorisations spécifiques sont requises pour les opérations dans des zones plus complexes ou à haut risque. Ce que dit la législation actuelle pourrait être résumée ainsi : la limitation du plafond de vol est passée à 120 mètres maximum pour les drones équipés de caméra ou pesant plus de 250 grammes. Tous les drones de ce type, y compris ceux achetés avant les nouvelles réglementations, doivent être enregistrés sur le site AlphaTango de la DGAC et étiquetés avec leur numéro d'exploitant UAS.

De plus, les drones pesant plus de 800 grammes doivent être équipés d'un dispositif électronique de signalement pour pouvoir être détectés en Wi-Fi avec leur numéro d'enregistrement, leur position et leur vitesse.

Si une formation diplômante n’est pas obligatoire pour les drones les plus légers et les vols à risques faibles, il est vivement conseillé de suivre à minima la formation en ligne proposée sur le site AlphaTango du gouvernement quand une formation complète dispensée par des centres agréés et aboutissant à l’obtention d’une certification de télépilote de drone professionnel est préférable pour être formé aussi bien à l’aspect sécuritaire qu’au pilotage des appareils.

 

 

Par un enseignement aussi varié qu’approfondi, l’EFET Photographie accompagne ses élèves dans l’apprentissage du métier de photographe et dans la connaissance de ses évolutions. Accessibles sur dossier hors Parcoursup, les différentes formations ont été pensées pour répondre aux besoins des élèves tout juste bacheliers comme des adultes en situation de reconversion professionnelle.

Diane Arbus : une photographe au regard atypique sur la vie

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Diane Arbus est une photographe américaine issue d’une famille aristocratique. Elle est née à New York en 1923. Elle marque le XXe siècle par ses portraits de rue en noir et blanc.

Diane s’intéressait toujours aux personnes en marge de la société, les « freaks », ce qui laissait transparaître une certaine étrangeté dans ses œuvres.

Originaire d’un quartier aisé de New York, Diane a connu une enfance luxueuse. Malgré cela, elle ne se sentait pas appartenir à la haute bourgeoisie. De nature rebelle, elle aimait s’opposer aux normes sociales et faire le contraire de ce qu’on attendait d’elle : « Je suis née en haut de l’échelle sociale, dans la bourgeoisie respectable, mais, depuis, j’ai fait tout ce que j’ai pu pour dégringoler » raconte-t-elle plus tard.

Elle rencontre Allan Arbus à l’âge de 14 ans, avec qui elle va se marier 4 ans plus tard. Ensemble, ils fondent un studio photo de pub et de mode, après la Seconde Guerre mondiale. Le rôle du photographe revient à Allan tandis que Diane travaille plutôt comme styliste et s’occupe de l’administratif. Ils collaborent, certes, avec de grandes marques comme Vogue et Glamour & Co, mais leur studio ne connaît pas un très grand succès.

Diane Arbus

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Début d’une passion, d’une vocation

Durant les années 50, Diane quitte le studio et le couple se sépare quelques temps après. La fin des années 50 marque un nouveau départ pour cette dernière car elle va pouvoir se consacrer à la photographie en devenant photo-reporter pour la presse (Harper’s Bazaar notamment). Elle s’adonne aussi à un travail photographique à titre plus personnel : « J’ai toujours considéré la photo comme quelque chose de vilain, de pas sage – c’est ça, surtout, qui me plaît. ».

C’est à New York et dans ses alentours qu’elle tirait des portraits d’inconnus dans la rue. Diane ne s’attardait jamais sur ce qui était commun. Ses modèles présentaient souvent des caractères assez atypiques : jumelles siamoises, trisomiques ou encore bébé hurlant en gros plan. Son but était de montrer que l’anormal était omniprésent dans le quotidien de tous. De plus, à travers ses photographies, elle voulait créer une sorte de proximité entre les sujets et les spectateurs. La photographe portait un regard presque admiratif sur ses modèles : « La plupart des gens avancent dans la vie avec la terreur de vivre un traumatisme. Les freaks sont nés avec leur traumatisme. Ils ont déjà réussi le test de la vie. Ce sont des aristocrates. » disait-elle.

 

 

Une artiste talentueuse mais tourmentée

En 1963, Diane reçoit la bourse Guggenheim pour réaliser son projet intitulé « America Rites, Manners and Customs ». Elle dit vouloir « photographier les considérables cérémonies de notre présent ».

Son travail est récompensé 6 ans plus tard et 30 de ses portraits sont exposés au Musée d’Art Moderne de New York (MoMA) dans l’exposition New Documents. Ses photographies se retrouvent aux côtés des œuvres de deux très grandes stars du photo-documentaire : Lee Friedlander et Garry Winogrand. Il s’ agit de la seule exposition à laquelle participera Diane de son vivant.

Malgré son succès, la photographe est tourmentée par un certain mal-être et tombe en dépression. Elle finit par connaître une fin tragique : elle se suicide durant l’été 1971.

À titre posthume, elle a été sélectionnée pour représenter les États-Unis à la Biennale de Venise. Elle marqua les esprits de tous les passionnés de la photographie en étant la première photographe américaine à y être représentée.

 

Donner le goût de la photographie aux jeunes générations est le meilleur moyen de faire perdurer cet art. L’EFET Photographie forme de nombreux étudiants chaque année, en enseignant les fondamentaux artistiques et techniques de la photographie, faisant d’eux les photographes de demain.

Le style vintage en photographie

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Comme dans de nombreux domaines, le vintage est à la mode en photographie. Loin du rendu lisse et presque chirurgical des images numériques, la photo vintage cultive la nostalgie du passé, des teintes chaudes et parfois délavées et de la granulation des pellicules argentiques. 

 © Pixabay

Pour faire de la photo vintage, il est nécessaire de commencer par s’interroger sur ce que l’on souhaite montrer. Si l’idée est de transporter le spectateur dans une époque révolue, quelle que soit la technique utilisée, il faut faire attention aux anachronismes. Vous aurez beau soigner le style de vos images, si votre modèle porte une montre connectée ou que votre scène inclut une voiture électrique au style moderne, vos efforts seront vains. Choisissez donc votre sujet de manière à ce qu’il s’accorde avec l’époque dans laquelle vous voulez vous transporter.

Le rétro étant à la mode dans bien des secteurs, vous trouverez des tenues d’époque en brocante ou dans des boutiques de seconde main comme tout un tas d’accessoires utiles à votre mise en scène. Songez également que l’esprit vintage pourra se retrouver dans la coiffure, les bijoux ou le style de maquillage. Une fois ces éléments sélectionnés, songez à la méthode que vous voudrez employer pour réaliser vos images. 

 

 

La photo argentique, comme avant 

 

Pour une démarche entièrement tournée vers le vintage, vous pourriez décider de photographier en argentique, avec un appareil 35mm petit format, avec un moyen format ou même avec une chambre photographique grand format. De l’appareil utilisé et surtout des objectifs dépendra la qualité de vos images. Songez que plus le format est grand plus vous obtiendrez des effets de faible profondeur de champ et que les systèmes les plus anciens n’offraient pas un piqué exceptionnel ni une homogénéité parfaite.  

Opter pour un objectif un peu ancien peut donc parfaitement s’inscrire dans cette démarche tandis que certains filtres optiques permettront atténuer le rendu trop clinquant des objectifs récents. Le rendu de vos photos, leurs contrastes, la finesse du grain argentique ou leurs tonalités dépendront directement du type de pellicule que vous allez utiliser. Il faut donc la choisir avec soin sachant qu’une pellicule noir et blanc ne produira évidemment pas de photos en couleur et que les films d’antan présentaient généralement des couleurs un peu délavées.  

Évitez donc les émulsions modernes saturées. Songez également que la photographie couleur ne s’est démocratisée qu’à l’entre-deux-guerres et que le style rétro est donc souvent plutôt associé à la photographie en noir et blanc. Bien que ce ne soit pas une condition sine qua non pour cet exercice. Quant au rendu sépia, monochrome avec une teinte rouge orangé, c’est un effet obtenu par virage chimique après tirage sur papier argentique. Il faut donc tout d’abord réaliser une photo en noir et blanc avant d’obtenir cet effet. 

 

 

La simulation en numérique 

 

Si photographier en argentique permet de s’inscrire complètement dans une démarche vintage, rien n’interdit d’utiliser les outils numériques pour simuler un même effet. Sur des clichés réalisés avec un appareil moderne, vous pourrez opérer une succession de retouches afin de modifier l’allure trop moderne de vos images. Songez que les photos vintage présentent généralement un grain argentique visible, qu’il vous faudra donc ajouter en retouche et que leur netteté n’était pas parfaite. Il vous faudra donc sans doute légèrement flouter votre image ou au moins certaines zones.  

Ajouter du vignetage en obscurcissant les bords simulera le rendu des objectifs de moyenne gamme quand l’introduction de flare ou de rayures permettra d’imiter les imperfections du matériel d’époque et les altérations des vieilles images. Si vous optez pour un rendu en couleur, songez que les colorants cyan des premières photos avaient tendance à s’affadir rapidement. Si bien que les images qui nous restent ont généralement une tonalité chaude, rouge orangée, qu’il vous faudra reproduire. Pensez également à diminuer la saturation et le contraste.  

Vous pouvez également décider de réaliser une conversion en noir et blanc. Toutes ces opérations peuvent s’effectuer depuis n’importe quel logiciel de retouche mais vous pourriez gagner du temps en utilisant les modes de simulation de films argentiques célèbres proposés par certains éditeurs. 

Enfin, pensez qu’il n’existe pas qu’un style vintage ou rétro mais une multitude en fonction de l’époque que l’on souhaite reproduire. Avant de vous lancer tête baissée dans la réalisation de vos images, pensez donc à vous documenter en parcourant des livres sur l’histoire de la photographie et à bien cerner les codes visuels des photos que vous souhaitez reproduire. 

 

 

Depuis 50 ans, l’école EFET Photographie forme ses étudiants au métier de photographe par des cours théoriques et pratiques et par un accompagnement personnalisé pour les aider à développer leur style personnel. L’inscription se fait hors Parcoursup, sur dossier et entretien préalable pour chacune des formations. 

50 ans de photographie

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L'EFET Photographie s'est construite durant 50 ans pour devenir ce qu'elle est aujourd'hui, grâce aux équipes, aux enseignants et aux étudiants qui s'y sont succédés. Retour sur 50 ans d'histoire et de passion. 

 

 

 

L'EFET Photographie, des années 70 à nos jours 

L'école Française d'Enseignement Technique, plus connue sous le nom del'EFET Photographie, a été fondée en 1970 par Jean-Pierre Simonet.Cette époque représente un vrai tournant pour la photographie. Discipline à l'origine de loisir, elle devient un réel projet de carrière. Émerge alors le métier de photographe professionnel. Jean-Pierre et Marie- France Simonet, décident de se lancer dans ce domaine en pleine expansion encréantune structure enseignant la photographie.Un appartement dans le quartier des Champs-Elysées et une douzaine d'étudiants, c'est ainsi que l'aventure commence 

Les enseignements de cette école fraichement créée couvrent l'ensemble des secteurs, de l'illustration au reportage, en passant par la communication publicitaire et la photographie d'auteur. Le nombre de candidats photographes devenant de plus en plus conséquent, des réseaux annexes se développent en France, à Lyon et à Marseille, mais aussi à l'international ! L'EFET Photographie se développe en Afrique du Nord, à Casablanca, Tunis et Alger (globalement dans l'ensemble de l'Afrique francophone). 

En 1978, l'école s'installe dans un immeuble entier du 16ème arrondissement de Paris avant de se recentrer, 6 ans plus tard, principalementrue Picpus dans le 12èmearrondissement 

En 2000, l'EFET Photographie entreprend un échange pédagogique avec certains pays du Sud-Est asiatique, dont la Thaïlande. En 2017, l'institution rejoint le Réseau des Grandes Écoles Spécialisées. Sa nouvelle localisation est Rue Bouvier, à Paris.  

Depuis maintenant 5 décennies, l'EFET Photographie se présente comme un pilier majeur de l'enseignement photographique.Il s'agit d'un lieu d'apprentissage avec des valeurs humaines, professionnelles,et même familiales, qui a pour but de former les professionnels de demain.  

L'EFET Photographie, ce sont aussi des étudiants et des alumnis, fiers de leurformation et attachés aux valeurs de l'école. Ilssont souventtrès contents de partager leurs premières expériences dans le monde du travail avec leur anciens professeurs et reviennent régulièrement dans les locaux qui les ont vu grandir. 

 

50 ans, ça se fête ! 

L'EFET Photographie a fêté ses 50 ans le 15 juin dernier. Alumni, intervenants, étudiants, journalistes, professionnels… Tous étaient réunis pour célébrer 50 années de photographie 

Au menu : DJ, buffet,photo Booth et magicien pour animer la soirée et faciliter les échangesJonathan Azoulay, PDG du Réseau GES, Grégory Saraceni, directeur de l'école, Patricia Lecomte, directrice pédagogique de l'école, M. Le Goff, journaliste et ancien intervenant et Nathalie Fabre, chargée des admissions et fille du fondateur de l'EFET photo, ont tous prononcé quelques mots pour commémorer l'histoire de cette belle école et revenir sur de nombreux souvenirs. Ils ont aussi rendu hommage à Monsieur Simonet, fondateur de l'école, qui nous a malheureusement quitté cette année.Pour sa fille, Nathalie Fabre, responsable des admissions de l'école, c'était une soirée  très spéciale, l'occasion de célébrer l'EFET Photographie qui pour elle est avant tout un bien familial : « Je suis extrêmement émue de pouvoir participer aux 50 ans de l'école EFET Photographie, d'y participer et de représenter Monsieur Simonet, le fondateur de l'école en 1970 qui est mon père. […] L'école EFET Photographie s'est développée à Paris, Lyon, Marseille, au Maroc, en Tunisie, en Algérie et qui a vécu une très belle vie sur le plan pédagogique et une très belle aventure humaine puisqu'il y a eu énormément de personnes qui nous ont suivis tant sur le plan administratif que pédagogique. Il y a bien sûr les étudiants sans qui nous n'aurions pas eu d'école. Ce soir, je suis très heureuse de retrouver des étudiants peut-être des années 70 mais, surtout des années 80 […] je suis heureuse et je pense à eux. L'avenir pour l'école EFET Photographie, il tient beaucoup du fait que l'école a rejoint le Réseau GES en avril 2017 […] Les étudiants vont profiter prochainement des formations innovantes et qui poussent toujours vers les nouvelles technologies les maîtriser et garantir l'avenir professionnel de nos étudiants. C'est ce que nous faisons depuis 50 ans. » 

 

C'était également l'occasion pour de nombreux anciens élèves de revenir dans les locaux qui les a vu grandir, évoluer, et c'est avec beaucoup d'émotion que chacun se remémore les souvenirs de leurs années d'étudiant : «J'ai été élève de 1986 à 1989, après j'ai fait ma carrière en tant que photographe dans la presse sportive jusqu'à maintenant, c'est-à-dire plus de 30 années de reportage photo à travers le monde sur les circuits, sur les plages, tout ce qui est sport extrême, explique Ludovic Mouveau.Le fait de revenir à l'EFET de nombreuses années après en ayant fait une carrière, c'est assez émouvant, parce que je vois qu'il y a toujours des photographes, je vois que la photo est bien ancrée dans notre civilisation. Il y a énormément de créativité. Aujourd'hui il y a les réseaux sociaux et tout se partage énormément. La photo a de longues années devant elle, il suffit juste de s'adapter aux moyens de communication. Personnellement, professionnellement, si j'avais un conseil à donner aux futurs photographes : ne lâchez rien et vous êtes certains de réussir si vous vous accrochez. » 

 

Un grand merci à toutes les personnes présentes, venus célébrer avec nous toutes ces années d'histoire, de partage et de pédagogie. Nous espérons vous retrouver pour les nombreux anniversaires que l'EFET Photographie a à fêter et en attendant, continuons de faire rayonner cet art si noble qu'est la photographie. 

La Photographie sportive

Visuel photographie sportive FB

La Photographie sportive consiste à capturer et à documenter un événement sportif. Il s'agit d'une pratique assez complexe, qui demande beaucoup d'entrainement. En effet, réussir à photographier les moments clés d'un événements portif n'est pas une chose simple, les athlètes en mouvement et en pleine action, sont difficiles à filmer.  

 

 

 © Pixabay

Damien Lenoir, alumni de l'EFET Photographie devenu photographe sportif 

 

Un alumni de l'EFET Photographie, Damien Lenoir, partage ses premières expériences professionnelles en tant que photographe sportif. Il est très reconnaissant de sa formation au sein de l'école, qui lui a ouvert de nouveaux horizons. 

 

Mon activité démarre tranquillement mais sûrement et c'est en grande partie grâce à la formation à l'EFET Photographie. La qualité et la polyvalence de la formation m'ont permis de m'adapter à tous les types de photos que j'ai pu avoir à pratiquer jusqu'à maintenant.  

 

J'ai rencontré depuis certains photographes, bretons autodidactes, que je suivais et admirais avant la formation et je me suis rendu compte que le savoir-faire technique acquis compense mon manque d'expérience.  

Au gré des opportunités et de mes contacts, je fais beaucoup de photographie sportive depuis le début d'année. Avec un partenariat avec les filles du Stade Rennais Rugby dont plusieurs sont internationales et dans le milieu de l'escrime ancienne, j'ai la chance de pouvoir couvrir quelques évènements intéressants. 

Ne connaissant pas du tout la photographie de sport avant l'EFET, je n'avais jamais envisagé ce type d'images mais je me suis senti suffisamment « armé » techniquement pour me lancer, ce qui fonctionne plutôt bien pour le moment.  

 

 

Photographie de sport mais pas que !  

 

Se former à ce type de technique de photographie est l'occasion de vous améliorer et d'acquérir des compétences professionnelles. L'EFET Photographie, grande école basée à Paris, propose un Bachelor photographie accessible dès le niveau Bac. L'équipe pédagogique est formée de professionnels pour transmettre un enseignement de qualité. 

 

Le Bachelor Photographie délivre un titre reconnu par l'Etat de niveau 6. Cette formation est le moyen idéal de se professionnaliser dans tout type de photographie. La photographie sportive n'est qu'un débouché possible à l'issu de la formation, de multiple autres spécialités sont envisageables. Le photojournalisme, la photographie mode/beauté, le reportage ou encore la photographie animalière, les étudiants diplômés de l'école évoluent dans tous les domaines de la photographie 

 

Les 3 ans d'apprentissage en photographie sont rythmés pardes stages qui professionnalisera au maximum les étudiants, leur permettant d'anticiper et de connaitre en amont leurs centres d'intérêts. 

 

L'EFET Photographie propose d'autres formations en photographie comme des cours du soir, de la formation pour adulte ou des séminaires week-end. L'objectif est de proposer des cursus qui s'adaptent au rythme de ses étudiants. Si vous souhaitez découvrir l'école, visiter ses locaux et rencontrer les professionnels qui interviennent à l'EFET Photographie, n'hésitez pas à venir nous voir lors de nos journées portes ouvertes ! 

Mille et une façons d’apprendre la photographie

Apprendre la photographie, c’est maîtriser son matériel et ses réglages mais aussi tous les codes esthétiques et culturels de cette discipline. Pour enrichir ses connaissances, de multiples solutions existent. 

 

© Pexels

Pour s’adonner à la photographie, il faut un minimum de technique. Comprendre les principes de l'exposition avec l'ouverture du diaphragme, le temps de pose et la sensibilité ISO, est essentiel pour gérer la luminosité des images mais également pour exploiter l’incidence esthétique de ces réglages. Maîtriser la mise au point pour une bonne netteté de son sujet et bien choisir son objectif et sa focale font également partie des prérequis.  

La composition est un autre élément clé de l'aspect technique de la photographie. Apprendre à cadrer de manière équilibrée et esthétiquement agréable en maîtrisant des règles telles que les lignes directrices, la règle des tiers, la perspective et la profondeur de champ peut transformer une simple scène en une œuvre d'art visuelle.  

Apprendre la photographie, c’est aussi maîtriser les logiciels de retouche, apprendre à faire un editing pour sélectionner les bonnes images, les post-traiter pour en améliorer la qualité, appliquer une colorimétrie spécifique, choisir les procédés et les supports d’impression adaptés à ses images et exprimer sa créativité. 

 

De solides connaissances culturelles 

Outre son aspect technique, la photographie est aussi un moyen puissant de communiquer des idées, de capturer des moments historiques, de documenter des cultures et de raconter des histoires.  

Apprendre la photographie, c’est donc aussi se documenter et posséder de solides connaissances historiques. Ce qui importe en photographie est parfois commun à toutes les disciplines visuelles si bien qu’apprendre la photographie consiste aussi à s’intéresser à l’histoire de l’art et au cinéma autant qu’à l’histoire de cette discipline. En découvrant les œuvres de grands artistes, on acquiert une perspective culturelle précieuse. On apprend à reconnaître et à apprécier les différents styles, mouvements et techniques photographiques et on élargit sa vision artistique jusqu’à développer son propre univers. 

 

Des actions variées 

Accroître ses connaissances en photographie demande par conséquent des actions variées. Suivre une solide formation comme celles dispensées à l’EFET Photographie est essentiel. Cela ne se substitue cependant pas au fait de lire des livres et des magazines spécialisés et d’observer toutes les images qui nous entourent avec un œil attentif. Aller au cinéma, visiter des expositions de peinture comme de photos anciennes et contemporaines et se rendre sur les festivals sont des actions à entreprendre.  

Bien évidemment, apprendre la photographie ne peut se faire sans une pratique intensive. Essayer, recommencer, explorer différents styles et tenter de nouvelles techniques est indispensable pour progresser et trouver sa voie en tant que photographe. Apprendre au contact de ses pairs est également une chose importante. Participer à des ateliers ou des workshops, se confronter au regard des autres, via les réseaux sociaux mais également en participant à des lectures de portfolios sont autant de solutions pour recevoir des critiques constructives et s’améliorer.  

Ces actions ont également pour intérêt d’accroître son cercle de connaissances, un élément essentiel pour les photographes qui, s’ils sont seuls derrière l’appareil photo, travaillent rarement seuls et réussissent à vivre de leur métier parce qu’ils ont su se créer un cercle de collaborateurs, de prescripteurs et de clients. 

 

Via ses différentes formations, du bachelor en trois ans au bachelor intensif en passant par les formations à temps partiel et en cours du soir, l’EFET Photographie accompagne les élèves dans l’apprentissage de la photographie par toutes ses facettes. Le recrutement s’effectue sur dossier et entretien de motivation.