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Photographier sous la pluie

Photographier sous la pluie

Si la pluie est souvent perçue comme un désagrément météorologique et un risque pour le matériel électronique, elle est aussi une grande source d’inspiration pour les photographes qui savent en saisir la poésie. Prenez vos précautions et sortez donc photographier quand il pleut !

 

Vous vous dites que pluie rime avec ciel gris, lumière plate et ambiance morose ? Pas du tout ! Pensez plutôt au fait que les parapluies colorés transforment les passants en tableaux vivants, que les gouttelettes, fines ou drues, zèbrent le ciel et apportent du mouvement et que les flaques au sol peuvent se transformer en miroirs urbains tandis que les lumières artificielles de la nuit s’y reflètent avec des contrastes tout en couleur. Même les animaux, pelage ou plumage trempé, offrent des scènes d’une rare sincérité, témoignant de leur résilience face aux éléments. Pour toutes ces raisons, non seulement la pluie ne doit pas vous rebuter mais elle doit surtout vous inciter à sortir votre appareil pour immortaliser ces moments de vie. Ce qui n’est cependant pas sans risque et impose donc quelques précautions.

 

Qu’est-ce que la tropicalisation ?

L’électronique des appareils photo, de plus en plus présente, est particulièrement sensible à l’humidité qui peut entraîner des dysfonctionnements et même des pannes complètes. Pour les éviter, les fabricants sont de plus en plus nombreux à ajouter des joints d’étanchéité sur toutes les zones sensibles des appareils photo et des objectifs. Cette protection renforcée est appelée tropicalisation. Mais le terme ne suffit pas à préciser à quel point le matériel est résistant aux ruissellements d’eau et à l’humidité et ne garantit surtout pas son étanchéité. Certains fabricants communiquent par ailleurs un indice IP qui répond, lui, à des normes précises. Si disposer d’un appareil et d’un objectif protégés contre l’insertion d’eau est une sécurité appréciable, cela ne dispense pas d’être prudent. Ajouter une housse étanche ou un sac plastique ajusté peut être nécessaire.

 

Le pare-soleil par tous les temps

S’il est important de protéger son matériel électronique pour éviter les pannes, il faut également éviter que des gouttes d’eau ne se déposent sur la lentille frontale de l’objectif. Ce qui aurait pour conséquence des taches visibles sur les images et impossibles à retoucher facilement. Comme son nom ne l’indique pas, le pare-soleil est un formidable accessoire pour se prémunir de cet effet négatif de la pluie ! Retenez donc que quelle que soit la météo, il est bon de toujours ajouter cette petite pièce sur l’avant des objectifs. Si cela ne suffit pas, pensez à toujours avoir avec vous un petit chiffon doux et non abrasif pour passer un coup sur l’avant de votre objectif. Les zooms et les focales fixes les plus haut de gamme possèdent en surface de leur lentille frontale un traitement hydrofuge à base de fluor qui facilite encore plus ce nettoyage. Enfin, pensez qu’une autre astuce consiste à exploiter les abris pour photographier la pluie sans la subir. Un porche, un auvent ou l’intérieur d’une voiture dont vous aurez ouvert la fenêtre, ou dont vous photographierez au contraire les gouttes qui s’y déposent, sont autant de solutions que vous pourrez envisager.

 

Adaptez vos réglages

Pour que la pluie fasse intégralement partie de vos photos, pensez enfin à adapter les réglages de votre appareil pour lui donner l’importance qu’elle mérite. Avec une grande ouverture de diaphragme, vous favoriserez les faibles profondeurs de champ et pourrez isoler le reflet d’une flaque ou des gouttes d’eau déposées sur une surface. Un long temps de pose retranscrira le mouvement de ces gouttes qui tombent du ciel tandis qu’au contraire un court temps de pose permettra de figer leur rebond sur le sol. De nuit, il vous faudra peut-être aussi adapter la mesure de lumière de votre appareil pour assombrir les ombres et donner plus de contraste aux photos. Vous devrez adapter vos réglages en fonction des conditions de prise de vue et de vos choix esthétiques.

 

Située à Paris, l’École EFET Photo enseigne à ses élèves les règles essentielles pour devenir un photographe professionnel complet capable de s’adapter à différentes conditions de travail. L’école

propose des formations diplômantes reconnues par l’état allant du Bachelor en trois ans au Bachelor intensif en un an, auxquels s’ajoutent des cours du soir, des cours à temps partiels et des séminaires.

Bastien Ohier : Le jeune photographe déjà reconnu

À seulement 21 ans, Bastien Ohier, étudiant en deuxième année à EFET PHOTO, fait sensation dans le monde du photojournalisme. Récemment mis à l'honneur par L'Œil de l'Info, il se distingue par son approche unique de l'actualité et une maîtrise étonnante de la composition. 

Un parcours passionné 

Dès son adolescence, Bastien se passionne pour la photographie, empruntant d'abord l'équipement de son père, avant de recevoir son premier appareil photo à 14 ans. Après un BTS en Microtechniques, il se réoriente vers une formation en photographie à EFET PHOTO, où il affine son regard. 

Le noir et blanc, une signature personnelle 

Bastien privilégie le noir et blanc, une technique qu'il estime essentielle pour capturer l'essence de ses sujets sans les distractions de la couleur. Pour la presse, il travaille en couleur, mais le noir et blanc reste son outil principal pour ses projets personnels. 

Une vision engagée du photojournalisme 

Il se spécialise dans les manifestations politiques, saisissant des moments forts de l’actualité, comme les manifestations contre la réforme des retraites ou les préparatifs des JO 2024. Sa préférence pour le 35mm lui permet de rester au plus près de l’action. 

Bastien admire des figures du photojournalisme comme Alain Keler, Josef Koudelka et Bruce Gilden, qui influencent son travail. Il rêve de photographier des événements à l’international, qu’il s’agisse de politique ou de conflits. 

Un talent à suivre de près ! 

À EFET PHOTO, nous formons des jeunes photographes talentueux, prêts à s'impliquer dans des projets photographiques captivants et à relever les défis du métier. Grâce à un enseignement rigoureux et une forte connexion avec le monde professionnel, nos étudiants, comme Bastien Ohier, se distinguent par leur créativité et leur maîtrise technique, particulièrement dans le domaine du photojournalisme. 

Qu’est-ce que la photographie HDR ?

Qu’est-ce que la photographie HDR ?

Destinée à accroître la dynamique des capteurs pour photographier des scènes à très fort contraste, la technique du HDR – High Dynamic Range – fait partie des indispensables à connaître. Découvrez en quoi elle consiste et pourquoi elle est parfois décriée.

L'acronyme HDR, pour High Dynamic Range, fait référence à une technique de photographie qui vise à élargir la plage dynamique d'une image. Elle permet, lorsqu’on photographie une scène à très fort contraste, de capturer à la fois les zones très lumineuses et les ombres profondes. Ce qui n’est pas toujours possible en une seule prise de vue. La photographie HDR s’emploie surtout en paysages lorsque les contrastes sont extrêmes, au coucher du soleil par exemple, ou bien en architecture, lorsque dans le cadre apparaissent des zones sombres d’un intérieur et très lumineuses comme la vue à travers une fenêtre.

À la prise de vue

Pour accroître la dynamique d’enregistrement des capteurs, la technique consiste à réaliser plusieurs photographies, généralement de 3 à 5, sous-exposées et surexposées par rapport à l’exposition standard. La photo la plus surexposée doit permettre d’obtenir des détails dans les zones sombres de l’image et inversement pour celle qui est la plus sous-exposée. Il ne faut pas non plus oublier les tons intermédiaires, raison pour laquelle, lorsque les contrastes sont vraiment trop importants, il est parfois nécessaire de réaliser plus de trois photos d’une même scène. Pour réaliser ces prises de vue, il faut impérativement travailler sur trépied afin de conserver un même cadrage entre chaque vue et photographier des sujets fixes pour éviter l’apparition de ce que l’on nomme des images fantômes. La fonction bracketing des appareils photo sera également utile pour automatiser ces prises de vue avec décalage d’exposition bien que le mode manuel ou la fonction de compensation d’exposition puissent également être utilisés.

Qu’est-ce que le « bracketing » dans un appareil photo ?

Fusion en postproduction

Une fois les différentes images capturées, l'étape suivante consiste à fusionner ces clichés à l'aide d'un logiciel. Adobe Lightroom ou Photoshop le font très bien mais il existe également des logiciels spécialisés comme Photomatix Pro ou Nik HDR Efex Pro qui permettent de supprimer les images fantômes ou proposent des réglages plus importants. Le processus de fusion repose sur des algorithmes sophistiqués qui analysent chaque pixel pour déterminer la meilleure combinaison possible entre les différentes expositions. À l’issue de cette fusion, ne sont conservées que les zones qui offrent une bonne exposition. L'utilisateur a ensuite la possibilité d'ajuster divers paramètres comme la luminosité, le contraste ou la saturation pour affiner le rendu final. L'objectif est d'obtenir une image naturelle et détaillée, tout en évitant l'effet artificiel parfois associé à une utilisation excessive du HDR.

Quels logiciels pour ses photos ?

Une mauvaise réputation

Car lorsqu’elle est poussée à l’excès, la technique HDR peut entraîner des halos autour des objets, des couleurs exagérément saturées ou des contrastes trop marqués, donnant un résultat peu naturel et réaliste. C’est ce qui lui vaut parfois une mauvaise réputation. Alors qu’utilisée avec modération, elle est très utile et donne de bons résultats. Notons également que de nombreux appareils proposent des fonctions HDR intégrées dont les résultats sont rarement très bons tandis qu’il est fréquent que l’image finale ne soit disponible qu’en Jpeg. C’est pourquoi il est préférable de maîtriser la

technique pour y recourir manuellement, photographier en Raw et disposer d’une grande latitude d’intervention en postproduction.

Qu’est-ce que le format Raw ?

Durant leur cursus à l’école EFET Photographie, les étudiants sont formés à différentes techniques leur permettant de s’adapter à toutes les conditions de prise de vue qu’ils sont susceptibles de rencontrer pendant leur carrière. Ils reçoivent un enseignement théorique et pratique qui s’étale sur un à trois ans suivant le cursus choisi.

Photo Days : la photo s’empare de Paris du 2 au 30 novembre 2024

Novembre met la photographie à l’honneur ! En parallèle de Paris Photo qui se tient au Grand Palais du 7 au 10 novembre, du bicentenaire de la photographie célébré au Quai de la photo , du festival PhotoSaintGermain  à Saint-Germain-des-Prés ou encore du festival du regard à Cergy-Pontoise, Photo Days met en avant des œuvres variées dans différentes lieux de Paris, de Montreuil et de Boulogne-Billancourt et propose des parcours thématiques. L’événement qui se déroule chaque année depuis 2020 reprend ainsi une formule initiée en 1980 avec le Mois de la Photo et qui a contribué à faire de la capitale française un centre majeur de la photographie.

 

Pour sa 5e édition, l’événement reprend une formule éprouvée. Il propose ainsi une sélection large et éclectique faisant la part belle aussi bien à la photographie contemporaine avec des artistes émergents qu’à la photographie historique et patrimoniale. Pour cela, Photodays collabore avec de nombreux lieux d’expositions parmi lesquels des institutions prestigieuses comme le Centre Pompidou, la Bibliothèque nationale de France, la Fondation Henri-Cartier Bresson ou encore la Maison Européenne de la Photographie ou des galeries de photographies comme baudoin lebon, Bigaignon, Clémentine de la Féronnière ou la galerie du jour agnès b. mais s’empare également de lieux atypiques comprenant le labo photo Diamantino, l’agence Gamma-Rapho, la librairie L’inaperçu, l’espace We are_ ou encore les ateliers d’artistes Arches Citoyennes.

Le festival qui soutient la création contemporaine a par ailleurs donné cette année carte blanche à sept artistes aux profils variés. Juliette Agnel a pu réaliser son projet Dahomey Spirit au Bénin dont les photos sont exposées au Carrousel du Louvre, Carline Bourdelas Le chef d’oeuvre inconnu pour la Rotonde Balzac, Fatoumata Diabaté Nte logo saga ye sur les victimes des exactions commises dans le village d’Ogossagou au Mali et Letizia Le Fur son projet Le beau jeu en résonance avec les Jeux olympiques de Paris 2024. Ariane Michel avec Re Wind mêlant sons, photogrammes et photographies, Anaïs Tondeur qui présente Quand le monde était rire dans la bibliothèque de l’Hôtel de l’Industrie et enfin l’association lituanienne NPO ‘Kultūrinės ir organizacinės idėjos’ complètent cette liste des artistes dont les travaux sont présentés par le festival.

Photo Days, ce sont également des événements comme les Rencontres d’artistes organisées chaque mardi au Leica Store du Village Royal, le concours #ParisCaché sur Instagram, des lectures de Portfolio à l’école des Arts Joailliers, des masterclass avec cette année l’intervention de Carole Bellaïche sur le Portrait, un workshop avec Leica, une soirée théâtre photo documentaire en partenariat avec Photo Doc et des visites commentées par zones géographiques accessibles gratuitement sur inscription depuis le site de Photo Days.

 

Pour compléter son enseignement scolaire, l’école EFET Photo incite les élèves à se documenter sur le milieu de la photographie, à visiter des expositions et à se rendre aux contacts des professionnels pour élargir leurs contacts et se constituer un réseau de connaissances. Ils sont accompagnés dans ces démarches par une équipe pédagogique elle-même reconnue dans le milieu.

EXPOSITION : Crie mais pas trop fort

Du 8 au 17 novembre, plongez dans l'univers de l'exposition « Crie mais pas trop fort » à La Pièce Blanche, une rencontre unique entre l’ancien étudiant de l'EFET, curateur Stéphane Cherix, et les photographes Federica Buccheri et Camille Chopin. Trois talents réunis pour la première fois autour des thèmes profonds de l’appartenance et de l’identité.  

L’exposition dévoile deux visions photographiques très personnelles, entre Sicile et Pays Basque, où chaque artiste explore sa propre relation aux territoires. Le dialogue visuel entre Fréderica Buccheri et CamilleChopin nous invite à repenser notre lien intime avec les lieux qui nous façonnent, à travers des images vibrantes, empreintes de culture et de mémoire. 

Vernissage le vendredi 8 novembre à 18h30, en présence des artistes. Venez nombreux pour découvrir ces travaux marquants et échanger avec les créateurs ! 

Détails de l'exposition : 

  • Dates : 8 – 17 novembre 2024 
  • Lieu : La Pièce Blanche, 4 Rue des Chaufourniers, Paris 19e 
  • Instagram : @lapieceblanche @kamiirudi @biondumesparso 

À l'EFET Photo, on ne manque pas les événements photographiques incontournables ! 

 

Qu’est-ce que Paris Photo ?

Qu’est-ce que Paris Photo ?

 

Du 7 au 10 novembre prochain se tiendra au Grand Palais l’édition 2024 de Paris Photo. Mais savez-vous ce qu’est cet événement ?

 

C’est en 1997, à l’initiative de Rik Gadella, que s’est tenue la première édition de Paris Photo. Bien que la photographie ait alors déjà acquis ses lettres de noblesse en tant qu’art et qu’une foire lui soit consacrée depuis 1980 à New York avec AIPAD Photography Show (Association of International Photography Art Dealers), Paris Photo va s’avérer pionnière par sa programmation intégrant aussi bien des œuvres historiques que des talents émergents et se distinguer par sa situation géographique, en France, berceau de la photographie. Pour sa première édition, la foire prend place au Carrousel du Louvre et réunit soixante galeries et éditeurs d’art issus de plus de douze pays. Au fur et à mesure des années, Paris Photo s’agrandit pour devenir non seulement un lieu d’exposition et de vente, mais aussi un centre d’échanges intellectuels autour de la photographie. En 2011, la foire déménage sous la verrière du Grand Palais où elle prendra à nouveau place cette année. En 2012 est lancé le Prix du Livre en collaboration avec la fondation Aperture tandis que plusieurs secteurs spécifiques sont créés par la suite : Prismes consacré à des projets d’envergure en 2015, Curiosa sur la photographie érotique en 2018 ou encore Digital sur l’art à l’ère du numérique l’année dernière. Si Paris Photo n’est pas la seule foire de ce type – Photo London s’est ajoutée à la liste en 2015 -, la foire parisienne joue un rôle central dans le marché mondial de la photographie, servant de plateforme aux galeries pour rencontrer des collectionneurs, des institutions muséales et des professionnels de l’art venus du monde entier. Outre les galeries, elle attire également de grands éditeurs spécialisés, des institutions culturelles majeures, ainsi que des fondations artistiques. De nombreux musées et institutions publiques profitent de cette occasion pour enrichir leurs collections photographiques.

 

De nouveaux espaces et un double centenaire

Pour sa 27e édition qui se tiendra à partir du 7 novembre, Paris Photo apportera son lot de nouveautés avec notamment la création d’un secteur Voices consacré aux projets autour de l’archive, de la scène latino-américaine, ainsi que de l’Europe de l’Est et du Nord après la guerre froide qui s’ajoutera aux secteurs Émergence mettant à l’honneur la scène contemporaine avec 23 expositions monographiques, Digital où seront présentés 15 projets explorant les frontières de l’image et Éditions qui réunira cette année 45 exposants et marquera le retour de 3 exposants spécialisés dans le livre ancien. Un espace pédagogique interactif dédié au livre photo jeunesse et une exposition intitulée L is for Look, qui explore l’évolution de ce genre depuis les années 1930 seront également proposés au jeune public. Un parcours Elles x Paris Photo autour du travail de femmes photographes a également été prévu.

Pour célébrer les 100 ans de la signature du Manifeste du surréalisme, le réalisateur et scénariste américain Jim Jarmusch a été invité à concevoir un parcours thématique et à participer à une conversation dans le cadre du programme public de la foire tandis que des œuvres de Man Ray, Kati Horna ou encore Manuel Álvarez Bravo seront présentées par différentes galeries. 2024 correspondant également au centenaire de Robert Frank, ses œuvres seront présentées par les galeries Pace et Thomas Zander et par l’éditeur Steidl. Pour la première fois en Europe la série de 619 tirages de People from the Twentieth Century d’August Sander sera par ailleurs visible dans l’espace Prismes.

 

Un événement d’envergure

De 60 galeries et éditeurs à sa première édition, Paris Photo est aujourd’hui devenue une foire de grande ampleur où se réuniront cette année 240 exposants de 34 pays dont 147 galeries réunies dans le secteur Principal. En moins de trois décennies, elle s’est hissée au rang des foires photographiques les plus importantes au monde. Pour les amateurs comme pour les professionnels,

elle représente une opportunité unique de découvrir des œuvres d’une grande diversité, d’échanger avec des acteurs majeurs du marché de l’art et d’approfondir sa connaissance de la photographie.

 

Outre de nombreux cours théoriques et pratiques pour apprendre le métier de photographe, l’école EFET Photo s’attache à proposer des cours d’histoire de la photographie et d’analyse d’images et incite ses élèves à se rendre dans différentes expositions pour enrichir leur culture de l’image et leurs connaissances de tous les univers de la photographie.

Regards sans frontière

Regards sans frontière

Cette exposition est issue d’un projet initié par la photographe Marie-Charlotte Loreille, en partenariat avec LA HALTE HUMANITAIRE et LES ARCHES CITOYENNES
Son objectif est de permettre à des personnes en détresse et grande précarité d’avoir un autre regard intérieur et extérieur sur eux-mêmes par le biais de la photographie. Un regard fort, confiant, beau, sans étiquette ni jugement.
Une fois l’organisation bien avancée, elle décide que ce projet ne doit pas se faire en solo mais collectivement. Son objectif premier est de permettre au plus grand nombre de personnes de repartir avec un portrait dont elles seront fières. Elle propose alors à ses étudiants en photographie à l’EFET PHOTO de participer.

13 étudiant.e.s répondent présent, une vraie équipe impliquée et concernée qui permettra de réaliser beaucoup plus de portraits avec des regards et sensibilités différents.
Durant ces deux séances réalisées au printemps 2024, l’image est la seule langue que nous avons tous en commun, à défaut parfois du langage verbal. Elle permet une communication simple, sincère, bienveillante. On peut voir à travers les regards et expressions cette confiance mutuelle qui s’est créée dans un temps très court, non pas entre étudiants et demandeurs d’asile, mais bien entre photographes et modèles.
Au final l’objectif est double : Que les modèles et photographes ressortent de cette aventure avec des portraits dont ils sont fier.e.s
Les tirages de cette exposition ont été réalisés par les 13 étudiant.e.s en partenariat avec l’EFET PHOTO, LA HALTE HUMANITAIRE et LES ARCHES CITOYENNES.

Vernissage le 31 octobre
🕐À partir de 19h.
📍Les Arches Citoyennes – Salle La Reprographie, 3 place de l’Hotel de Ville 75004 Paris

Les photographes :
Yann Asdrubal – Serge Aurignac – Nicolas Bamberski – Federica Buccheri – Adriano Caporale – Milena Cosby – Julien Dhervillez – Anna Mir – Marwan Moussa – Charlotte Seigland – Simone Songue – Hervé Thénot – Béatrice Tognolo

Réussir ses photos culinaires

Discipline exigeante, la photographie culinaire requiert des connaissances techniques mais également une grande sensibilité esthétique. Découvrez dans cet article les bonnes méthodes pour réussir vos photos de mets et de plats cuisinés.

Une photo culinaire réussie est une photo qui suscite l’envie. Cela semble évident, mais il n’est pas inutile de le rappeler tant cette notion doit régir tous vos choix à la prise de vue. Avant toute chose, il est important de préparer sa séance en anticipant sur les accessoires et les décors qui mettront en valeur votre sujet. Le choix du fond, d’une nappe, d’une assiette, de couverts ou d’autres éléments culinaires qui enrichiront la scène sans détourner l’attention du sujet est la spécialité des stylistes culinaires qui sont souvent présents lors de projets d’envergure. Mais rien n’empêche les photographes d’effectuer ce travail aussi ! À cette étape, il faudra également penser à la manière avec laquelle sublimer la texture et les couleurs des aliments. Allez-vous vaporiser des gouttelettes d’eau pour donner une impression de fraîcheur ou encore lustrer un mets avec un pinceau et de l’huile ? Envisagez-vous d’introduire des éléments narratifs comme une main qui verse une sauce ?Il vous faudra avoir anticipé ces points pour disposer de tout le matériel nécessaire, y compris celui nécessaire à la prise de vue… Suivant votre sujet vous pourriez prévoir un point de vue en plongée, pour une pizza ou une assiette très graphique, par exemple, ou un angle de 45° pour un plat ayant de la hauteur, comme un hamburger. Ce qui aura une incidence sur votre position et votre matériel. En photographie culinaire, on évite généralement d’utiliser une courte focale qui va accentuer les perspectives et à avoir tendance à déformer les produits tandis que les plans serrés sur de petits détails demandent que vous puissiez vous approcher très près de votre sujet. Pour cela, les objectifs macro et les accessoires correspondants sont très recherchés.

Quels accessoires pour la macro ?

Soignez votre éclairage

Si la lumière est à la base de toute photographie, elle est un élément particulièrement crucial en photo culinaire pour sublimer la texture et les couleurs d’une préparation. Si rien n’empêche la créativité, les lumières douces et diffuses sont généralement les plus adaptées. Mais un style sombre et contrasté peut également renforcer l’aspect gourmand de plats riches et réconfortants. Pensez donc à prévoir une lumière adaptée à votre sujet : une soupe fumante ne se photographie pas avec la même lumière qu’un cocktail rafraîchissant et coloré. Si vous photographiez en lumière naturelle, préférez le début ou la fin de journée pour éviter les lumières trop dures, placez-vous près d’une fenêtre et utilisez un voilage ou un rideau pour contrôler la lumière. Au studio, vous pourrez également utiliser de la lumière continue ou des flashs que vous approcherez de votre sujet et dont vous adoucirez encore la lumière en ajoutant une boîte à lumière. Des réflecteurs blancs ou dorés pourraient aussi vous permettre de déboucher des ombres et éventuellement ajouter de la chaleur.

Profondeur de champ contrôlée

Grâce à une bonne maîtrise de la profondeur de champ, vous pourrez isoler votre sujet pour le mettre en valeur, rendre certains détails plus percutants ou au contraire inclure votre sujet dans un environnement parfaitement visible. La profondeur de champ dépend de plusieurs facteurs comme la taille du capteur de votre appareil photo, la focale de votre objectif, votre distance de mise au point et l’ouverture de votre diaphragme. C’est sur ces paramètres que vous allez jouer pour ajuster l’esthétique de votre photo, tout en réglant le temps de pose et la sensibilité pour obtenir une bonne exposition.

La profondeur de champ en photographie

Enfin, inspirez-vous de ce qui se fait dans le domaine pour en repérer les codes, vous les approprier et vous en démarquer. Les photos culinaires ne manquent pas sur les sites spécialisés tandis qu’un festival, le Festival International de la Photo Culinaire, leur est même entièrement consacré chaque année.

L’école EFET Photo s’attache à former ses élèves aux différentes disciplines de la photographie. Chacune des formations se compose donc de séances pratiques abordant aussi bien le reportage que la photographie en studio, la mode, ou encore la nature morte. Les élèves sont invités à découvrir les grandes tendances de chaque discipline et à développer leur propre univers créatif.

Photographie de mode

La photographie de mode est bien plus qu'une simple représentation de vêtements, c'est un art qui célèbre l'élégance, la créativité et l'individualité à travers l'objectif de la caméra. Elle joue un rôle essentiel dans l'industrie de la mode en mettant en lumière les nouvelles tendances, en façonnant des identités visuelles pour les marques, et en inspirant les spectateurs à travers des images puissantes. Les photographes de mode sont des narrateurs visuels, capturant non seulement des vêtements, mais aussi des émotions, des histoires et des aspirations à travers chaque cliché. 

 La collaboration et la création visuelle 

La photographie de mode est souvent le fruit d'une collaboration étroite entre le photographe, le styliste, le maquilleur, le designer et d'autres professionnels de l'industrie. Ensemble, ils travaillent pour créer des images qui transcendent la simple esthétique pour raconter des histoires complexes et captivantes. Chaque séance photo est une exploration de la lumière, de la composition et de la mise en scène, visant à capturer non seulement le vêtement, mais aussi l'atmosphère et l'émotion qui l'entourent. C'est un processus où la spontanéité et la planification se rencontrent pour produire des résultats qui inspirent et influencent les tendances de demain. 

 Défis et récompenses  

La photographie de mode présente des défis uniques, notamment la pression pour innover constamment, répondre aux attentes des clients et rester à la pointe des tendances visuelles. Cependant, les récompenses sont nombreuses pour ceux qui réussissent à naviguer dans ce domaine exigeant. En capturant l'essence de la mode à travers des images qui captivent et inspirent, les photographes de mode jouent un rôle crucial dans la promotion des marques et des créateurs. Leur capacité à saisir l'élégance et à communiquer des concepts esthétiques complexes fait d'eux des artistes à part entière dans le monde de la photographie contemporaine. 

La photographie de mode est un domaine dynamique qui allie créativité, esthétique et collaboration pour capturer l'essence changeante de la mode. En documentant les tendances et en influençant les perceptions, les photographes de mode laissent leur empreinte sur l'industrie tout en inspirant le public à travers des images évocatrices. C'est un métier qui demande non seulement des compétences techniques, mais aussi une sensibilité artistique et une compréhension profonde des exigences de l'industrie. Pour ceux qui sont passionnés par la mode et l'art visuel, la photographie de mode offre une plateforme unique pour exprimer leur créativité. 

À l'école EFET Photo, les étudiants sont formés pour maîtriser ces compétences essentielles, leur permettant de devenir des professionnels innovants et influents dans le monde de la photographie de mode. 

Photograhie de mode

La photographie de mode est bien plus qu'une simple représentation de vêtements, c'est un art qui célèbre l'élégance, la créativité et l'individualité à travers l'objectif de la caméra. Elle joue un rôle essentiel dans l'industrie de la mode en mettant en lumière les nouvelles tendances, en façonnant des identités visuelles pour les marques, et en inspirant les spectateurs à travers des images puissantes. Les photographes de mode sont des narrateurs visuels, capturant non seulement des vêtements, mais aussi des émotions, des histoires et des aspirations à travers chaque cliché. 

 La collaboration et la création visuelle 

La photographie de mode est souvent le fruit d'une collaboration étroite entre le photographe, le styliste, le maquilleur, le designer et d'autres professionnels de l'industrie. Ensemble, ils travaillent pour créer des images qui transcendent la simple esthétique pour raconter des histoires complexes et captivantes. Chaque séance photo est une exploration de la lumière, de la composition et de la mise en scène, visant à capturer non seulement le vêtement, mais aussi l'atmosphère et l'émotion qui l'entourent. C'est un processus où la spontanéité et la planification se rencontrent pour produire des résultats qui inspirent et influencent les tendances de demain. 

 Défis et récompenses  

La photographie de mode présente des défis uniques, notamment la pression pour innover constamment, répondre aux attentes des clients et rester à la pointe des tendances visuelles. Cependant, les récompenses sont nombreuses pour ceux qui réussissent à naviguer dans ce domaine exigeant. En capturant l'essence de la mode à travers des images qui captivent et inspirent, les photographes de mode jouent un rôle crucial dans la promotion des marques et des créateurs. Leur capacité à saisir l'élégance et à communiquer des concepts esthétiques complexes fait d'eux des artistes à part entière dans le monde de la photographie contemporaine. 

La photographie de mode est un domaine dynamique qui allie créativité, esthétique et collaboration pour capturer l'essence changeante de la mode. En documentant les tendances et en influençant les perceptions, les photographes de mode laissent leur empreinte sur l'industrie tout en inspirant le public à travers des images évocatrices. C'est un métier qui demande non seulement des compétences techniques, mais aussi une sensibilité artistique et une compréhension profonde des exigences de l'industrie. Pour ceux qui sont passionnés par la mode et l'art visuel, la photographie de mode offre une plateforme unique pour exprimer leur créativité. 

À l'école EFET Photo, les étudiants sont formés pour maîtriser ces compétences essentielles, leur permettant de devenir des professionnels innovants et influents dans le monde de la photographie de mode.