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CATHERINE THOREL Formation continue

LES POIRES

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Ces photos reflètent la réalité du lien, les couleurs sont celles de la fantaisie, de la dérision, d’un bonheur serein. Tout est possible à qui le saura. Le modèle, le fils, pour qui l’exercice est devenu familier, du petit garçon de 5 ans et un jour, au jeune garçon de 9 ans. La mère, participe d’un tout créateur laissant les éléments extérieurs se mêler à la confection de l’ouvrage.
Utiliser le lien qui unit pour créer.
Utiliser le lien pour oublier un instant sa place et son rôle.
Utiliser le lien pour  inverser les statuts et créer un autre réel.
Utiliser le lien pour savoir qui l’on est en s’imaginant un autre et trouver la sécurité de son être. Sans peur de se perdre ni l’un l’autre ni soi-même.
Se laisser glisser dans la fracture des interdits, apprécier la rupture des conventions pour un instant.
Transmettre avec fierté et force les valeurs, protéger et aimer. Jouer, imiter et être sincère dans la liberté de l’âme et du corps.
Marcher vers le même but qui est celui d’être heureux par les sens, par la communication, par l’amour.
Catherine Thorel

ESTHER HUGUET deuxième année photo

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LE RETOUR DU DALMATIEN

Esther Huguet avait étonné sa classe et ses professeurs par son sujet « La jeune femme et le dalmatien » dans laquelle elle avait imaginé une série de mode dans laquelle une maîtresse porterait la même robe que son chien. Le travail personnel d'école a fait son chemin et pris place dans la programmation du Festival L'Emoi photographique d'Angoulême. Et pour faire bonne mesure, le magazine Chasseur d'Images a choisi d'illustrer sa présentation du festival par la publication en demi-page de la photographie où Esther fait figurer son couple harmonieux assis de dos sur le banc de pierre d'un jardon public. Tout étudiant en art commence par élaborer son book, Esther Huguet prend une longueur d'avance en commençant son Press Book, en attendant une longue suite de pages glacées en magazines de mode.
L'Emoi photographique 2015. Lieux divers d'Angoulême, du 28 mars au 3 mai.

CECILIA CHARPENTIER deuxième année Photo

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CECILIA CHARPENTIER AU PALMARES CANSON ART SCHOOL AWARDS

Lauréate au troisième rang du prestigieux concours Canson Art School Awards, Cécilia Charpentier confirme ce qu'elle révélait dès sa première année à l'Efet, un vrai sens du portrait, inspiré des maîtres classiques et imprégné d'un regard tout à fait personnel. A la soirée de remise des prix du 19 mars 2015 à la galerie 59 Rivoli, un public constitué du jury, de professeurs invités, d'amis et de camarades retrouvait dans une atmosphère de fête le travail singulier de Cécilia qui avait pris pour modèles ses deux petites filles. Mais laissons l'artiste s'exprimer mieux que personne sur son propre travail : « Série de photographie intitulée « Ressemblances intimes ».Elles regardent avec insistance l’objectif. Tenir tête, c’est ne pas baisser les yeux. Elles s’affirment et défient le regard de l’adulte, censé les protéger et préserver leur innocence. De blanc vêtues, elles brisent le silence de l’obscurité.Ce travail personnel est guidé par les souvenirs de mon enfance en Suède, nourrie par un héritage culturel protestant et austère. Au travers d’une mise en scène, apparaît une enfant prête à se révéler, mais qui toutefois hésite, marquée par d’instants de faiblesse que lui inflige l’adulte.Ma façon d’aborder la photographie et le portrait en l’occurrence, relève, en effet, du domaine de la représentation. Il n’y a point de vérité dans le portrait, seule existe la volonté de paraître. Le sujet est comme guidé par le désir du photographe d’exprimer sa propre intimité. »

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Photos : Dominique Anguise (en haut) et Pascal Baril (en bas)

 

 

CHAMA CHEREAU HipHop Vidéo Danse

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I. VIDEO « Stilness ain’t for us «

Cette première vidéo a été tournée dans l’ancienne maison d’arrêt de Nantes, un lieu délabré en plein cœur de la ville, qui n'avait plus servi depuis des années. L'association Humanit’art et le  label de musique Trickart y avaient organisé trois soirées, sur trois samedis du mois de novembre. Etant leur photographe officielle, j'ai bénéficié d'un accès privilégié. Avec sa programmation musicale (dj’s, musiciens), l'événement comptait un Line-up, une buvette, un stand food, un espace de tatouage. Des graffeurs ont également investi les lieux et un espace d’exposition photographique m’a été également attribué

Ce projet est un travail personnel, rien ne m’a été demandé par l’équipe et je m'étais donné pour objectif d’exploiter les lieux avec ma vision et mon univers surtout, avec l'intention de lier le lieu à la danse. Pour cela, j’ai choisi de travailler avec des danseurs urbains. Il y a eu quatre danseurs pour trois tableaux différents :
Partie I : Break Dance
Partie II : Hip Hop
Partie III : Krump
Ce sont trois danses différentes issues de la culture urbaine, pour trois lieux différents et la finalité se trouve dans la dernière partie, celle qui pour moi figure le mieux mes intentions.  Nous avons un danseur de krump, qui est une danse très sauvage, énervée, à vif, introduite dans une des cellules du mitard et le lieu interagit avec la violence de cette danse, très expressive.
Nous avons tournée cette vidéo en une journée, très rapidement, sans matériel particulier à part mon réflex 60d.

II. VIDEO « Report Battle Expression Libre «

Cette video report a été réalisée au premier battle Expression Libre le 17 janvier 2015, au studio Albatros à Montreuil.
C’est un rendez-vous de qualité avec de très bons danseurs, venant essentiellement de l’école de danse Juste Debout School, avec djs, jurys, et démonstrations de crew de danse.
Le battle regroupe trois disciplines : Pop, Hip Hop et House en 1 contre 1, s'enchaînant sur toute la journée. J’ai couvert l’évènement de 16h à 1h du matin, en prenant une centaine de photographies et en réalisant une vidéo reportage.
Etant à la fois très axée sur la vidéo et le reportage, je fais de l’évènementiel mon terrain de jeu,  m'attachant particulièrement à la danse, avec le challenge de capturer le bon mouvement au bon moment.

VICTOR DELFIM promotion2012

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« OFF & LIVE » : AUX RIVES D'UN LAC, LA MUSIQUE EN IMAGES

Victor Delfim étonnait l'école et sa classe par des séquences qui semblaient venir de films de fiction de la haute époque du cinéma américain. « Off & Live » quitte la fiction pour retracer des instants d'une intimité artistique et musicale partagée avec des artistes accompagnés en coulisses ou sur scène pendant leurs diverses résidences, tournée et concerts.
Les photos exposées sont extraites de travaux dominés par les figures charismatiques des chanteuses Flavia Coelho, Nawel et Oum, avec laquelle Victor Delfim collabore sur un projet documentaire prévu pour la prochaine rentrée. Tous les tirages en vente sont réalisés en série limitée sur papier baryté noir et blanc, numérotés et signé.
C'est jusqu'au au 31 mars 2015 au Café des Arts à Annecy.

 

DOMINIQUE GAESSLER professeur et chevalier

Dominique Gaessler élevé au grade de Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres

C'est avec plaisir et fierté que nous apprenons la nomination au grade de Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres de  Dominique Gaessler, professeur d'Histoire de la photographie à l'Efet depuis 1991. La médaille lui a été remise à la Questure de l'Assemblée nationale par Madame Aurélie Filipetti, députée de Moselle, ancienne ministre de la Culture, qui a rappelé dans un émouvant discours sa contribution  au monde de l'image. Journaliste, ancien rédacteur en chef de Photographies Magazine et de Camera International, auteur de livres sur la photographie dont « Les grands maîtres du tirage », professeur principal de l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles, photographe lui-même, Dominique Gaessler est aussi le fondateur et directeur des éditions Trans Photographic Press qui affichent à leur catalogue plus de cent trente ouvrages consacrés à la photographie.

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Photo : Dominique Anguise

CARINE CHÉNEL-FERNANDEZ Mon métro

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Je suis née à Paris ; autant dire que le métro, je suis tombée dedans quand j’étais petite. Je l’ai toujours connu, il fait partie de ma vie, aujourd’hui encore je le prends tous les jours.

Les stations qui me touchent le plus et qui m'ont inspirée appartiennent à la ligne 6 : Daumesnil, Dugommier, Quai de la Gare, Saint-Jacques et Sèvres-Lecourbe. Elles sont pour certaines des stations ouvertes et construites en hauteur, reliant des tronçons du métro aérien. J'ai l'impression qu'elles n'ont pas changé depuis leur création il y a plus d'un siècle par le génial Fulgence Bienvenüe : les poutrelles métalliques, les carreaux blancs, les grandes vitres, les édicules Guimard dans leur style reconnaissable Art nouveau. Seules les rames ont évolué et pourtant dans mon esprit de gamine de Paris, ce sont toujours les mêmes, bondées aux heures de pointes. L'odeur aussi dans mon souvenir est la même, si particulière, indescriptible et que j'ai toujours aimée. C'est mon histoire ; aujourd'hui, ce sont mes photos.

ERIC LOMBARD Photo 1991

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LE CIEL POUR NICÉPHORE

Rêveur, un rien romantique, avec juste la pointe d'insolence qui sied à l'artiste, Eric Lombard avait déjà la tête dans les nuages quand il ne réalisait pas d'excellentes petites vidéos de science-fiction. Voici qu'il expose des nuages sans âge, dans une rue bien nommée du 14e arrondissement. Vernissage vendredi 13 mars, à partir de 17 heures.

Eric Lombard. Les yeux en l'air, les pieds sur terre. Atelier Hernan, 3, rue Niépce, Paris 14e du 13 au 27 mars 2015.

 

IMPOSSIBLE PROJECTautour d'une démonstration

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LE RETOUR RÊVÉ DU SMARTPHONE A L'ARGENTIQUE

Instant Lab, cela ressemble à un défi, et ce défi a été relevé ce mardi 3 mars dans l'atelier de laboratoire noir et blanc, avec Lorelei Buser (major de la promotion Photo 2014), actualites assistante d'Eglantine Aubry, responsable du magasin Impossible Project Space Paris.Instant Lab propose ni plus ni moins de réaliser des tirages de type Polaroid à partir d'images prises et affichées sur l'écran d'un Smartphone, équipé de l'application idoine. Démonstration plutôt bien reçue par les étudiants de première année et de formation continue qui se sont livrés à ce retour du numérique vers l'argentique, avec la pratique artistique et créative du décollement et du transfert de gélatine sur support divers comme le bois, le plexiglass, le verre et les papiers Canson et Arche. En fin de journée un exemplaire de l'Instant Lab a été offert à l'Ecole, à la disposition des candidats à l'expérience.

 

KELLY COSTIGLIOLO EXPOSE

Affiche

MEKATILILI WA MENZA UNE DANSE POUR LA LIBERTE

« Si vous n' écrivez pas votre histoire, d'autres le feront pour vous et la façon dont ils la feront sera
toujours de leur point de vue.
Ce sont généralement les vainqueurs qui écrivent l'histoire, ce qui est particulièrement vrai dans ce pays, où l'organisation politique et sociale a été modélisée par d'autres. Les hommes sont à la recherche d'une identité nationale, d'une âme nationale, auxquelles ils peuvent s'identifier pour savoir d'où ils viennent . Aussi, des hommes et des femmes se sont sacrifiés pour que ce pays soit ce qu'il est aujourd'hui »

Bungale est une ville située dans le district de Malindi au Kenya, sur la route des safaris.
Ici, entre le 12 et le 15 août le peuple Giriama (un sous­groupe des peuple Mijikenda) en collaboration avec MADCA, (Malindi District Cultural Association) une association culturelle qui s'occupe d'organiser l'événement chaque année, célèbre Mekatilili Wa Menza, la jeune femme guérillero, qui leurs a liberés de la colonisation anglaise. Le jour exact de sa naissance est inconnu, mais on sait qu'elle est née dans les années 1840, pendant la période coloniale, quand les anglais ont commencé à installer leur gouvernement au Kenya.
Mekatilili Wa Menza a été l'unique femme Giriama à avoir résisté.
Elle considérait le travail forcé non payé ainsi que le manque de respect des cultures locales comme une forme d'esclavage.
C'est avec bravoure qu'elle affronta le danger physique et l’emprisonnement : elle dénonça les chefs locaux qui coopéraient avec les colonisateurs et concentra ses efforts autour de la mobilisation des femmes, les encourageant à refuser d'envoyer leurs fils se battre pour les Britanniques pendant la Première Guerre Mondiale.
Il n'existe malheureusement que peu des textes de cette époque traitant des expériences vécues par les femmes pendant les
luttes anticoloniales.
Entre le 1913 – 1914 Mekatilili Wa Menza a combattu et dirigé le peuple Giriama pour la culture, pour essayer d'unir les peuples.
Ce qu'elle faisait, c'était danser. Elle utilisé la danse pour convaincre les personnes à résister et à refuser les règles des blancs.
Capturée et déportée à Mumias avec Wanje Mwadorikola en Octobre 1913, les deux ont été condamnées à cinq ans de détention mais elles parviennent à s'évader pour continuer la résistance.
Capturées une nouvelle fois au nord de la Somalie, elles s'échappent encore.
Cependant elles demanderont une trêve au gouvernement, qu'ils obtiendront.
Après l'installation à Malindi, Mekatilili Wa Menza retournera au Bungale, où elle meurt en 1925 à l'âge de 70 ans. Elle a été reconnue comme la première “Mashujaa” (héroïne) le 20 Octobre 2010, jour où sa statue a été érigée dans les Uhuru Gardens à Nairobi.
Même s'il n'y a pas beaucoup d'informations sur elle, la communauté a décidé de raconter cette histoire et de transmettre les idéaux de Mekatilili Wa Menza, qui restent essentiels à la communauté. Il s'agit cette fois d'une lutte pacifiste.