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VICTOR DELFIM promotion2012

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« OFF & LIVE » : AUX RIVES D'UN LAC, LA MUSIQUE EN IMAGES

Victor Delfim étonnait l'école et sa classe par des séquences qui semblaient venir de films de fiction de la haute époque du cinéma américain. « Off & Live » quitte la fiction pour retracer des instants d'une intimité artistique et musicale partagée avec des artistes accompagnés en coulisses ou sur scène pendant leurs diverses résidences, tournée et concerts.
Les photos exposées sont extraites de travaux dominés par les figures charismatiques des chanteuses Flavia Coelho, Nawel et Oum, avec laquelle Victor Delfim collabore sur un projet documentaire prévu pour la prochaine rentrée. Tous les tirages en vente sont réalisés en série limitée sur papier baryté noir et blanc, numérotés et signé.
C'est jusqu'au au 31 mars 2015 au Café des Arts à Annecy.

 

DOMINIQUE GAESSLER professeur et chevalier

Dominique Gaessler élevé au grade de Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres

C'est avec plaisir et fierté que nous apprenons la nomination au grade de Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres de  Dominique Gaessler, professeur d'Histoire de la photographie à l'Efet depuis 1991. La médaille lui a été remise à la Questure de l'Assemblée nationale par Madame Aurélie Filipetti, députée de Moselle, ancienne ministre de la Culture, qui a rappelé dans un émouvant discours sa contribution  au monde de l'image. Journaliste, ancien rédacteur en chef de Photographies Magazine et de Camera International, auteur de livres sur la photographie dont « Les grands maîtres du tirage », professeur principal de l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles, photographe lui-même, Dominique Gaessler est aussi le fondateur et directeur des éditions Trans Photographic Press qui affichent à leur catalogue plus de cent trente ouvrages consacrés à la photographie.

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Photo : Dominique Anguise

CARINE CHÉNEL-FERNANDEZ Mon métro

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Je suis née à Paris ; autant dire que le métro, je suis tombée dedans quand j’étais petite. Je l’ai toujours connu, il fait partie de ma vie, aujourd’hui encore je le prends tous les jours.

Les stations qui me touchent le plus et qui m'ont inspirée appartiennent à la ligne 6 : Daumesnil, Dugommier, Quai de la Gare, Saint-Jacques et Sèvres-Lecourbe. Elles sont pour certaines des stations ouvertes et construites en hauteur, reliant des tronçons du métro aérien. J'ai l'impression qu'elles n'ont pas changé depuis leur création il y a plus d'un siècle par le génial Fulgence Bienvenüe : les poutrelles métalliques, les carreaux blancs, les grandes vitres, les édicules Guimard dans leur style reconnaissable Art nouveau. Seules les rames ont évolué et pourtant dans mon esprit de gamine de Paris, ce sont toujours les mêmes, bondées aux heures de pointes. L'odeur aussi dans mon souvenir est la même, si particulière, indescriptible et que j'ai toujours aimée. C'est mon histoire ; aujourd'hui, ce sont mes photos.

ERIC LOMBARD Photo 1991

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LE CIEL POUR NICÉPHORE

Rêveur, un rien romantique, avec juste la pointe d'insolence qui sied à l'artiste, Eric Lombard avait déjà la tête dans les nuages quand il ne réalisait pas d'excellentes petites vidéos de science-fiction. Voici qu'il expose des nuages sans âge, dans une rue bien nommée du 14e arrondissement. Vernissage vendredi 13 mars, à partir de 17 heures.

Eric Lombard. Les yeux en l'air, les pieds sur terre. Atelier Hernan, 3, rue Niépce, Paris 14e du 13 au 27 mars 2015.

 

IMPOSSIBLE PROJECTautour d'une démonstration

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LE RETOUR RÊVÉ DU SMARTPHONE A L'ARGENTIQUE

Instant Lab, cela ressemble à un défi, et ce défi a été relevé ce mardi 3 mars dans l'atelier de laboratoire noir et blanc, avec Lorelei Buser (major de la promotion Photo 2014), actualites assistante d'Eglantine Aubry, responsable du magasin Impossible Project Space Paris.Instant Lab propose ni plus ni moins de réaliser des tirages de type Polaroid à partir d'images prises et affichées sur l'écran d'un Smartphone, équipé de l'application idoine. Démonstration plutôt bien reçue par les étudiants de première année et de formation continue qui se sont livrés à ce retour du numérique vers l'argentique, avec la pratique artistique et créative du décollement et du transfert de gélatine sur support divers comme le bois, le plexiglass, le verre et les papiers Canson et Arche. En fin de journée un exemplaire de l'Instant Lab a été offert à l'Ecole, à la disposition des candidats à l'expérience.

 

KELLY COSTIGLIOLO EXPOSE

Affiche

MEKATILILI WA MENZA UNE DANSE POUR LA LIBERTE

« Si vous n' écrivez pas votre histoire, d'autres le feront pour vous et la façon dont ils la feront sera
toujours de leur point de vue.
Ce sont généralement les vainqueurs qui écrivent l'histoire, ce qui est particulièrement vrai dans ce pays, où l'organisation politique et sociale a été modélisée par d'autres. Les hommes sont à la recherche d'une identité nationale, d'une âme nationale, auxquelles ils peuvent s'identifier pour savoir d'où ils viennent . Aussi, des hommes et des femmes se sont sacrifiés pour que ce pays soit ce qu'il est aujourd'hui »

Bungale est une ville située dans le district de Malindi au Kenya, sur la route des safaris.
Ici, entre le 12 et le 15 août le peuple Giriama (un sous­groupe des peuple Mijikenda) en collaboration avec MADCA, (Malindi District Cultural Association) une association culturelle qui s'occupe d'organiser l'événement chaque année, célèbre Mekatilili Wa Menza, la jeune femme guérillero, qui leurs a liberés de la colonisation anglaise. Le jour exact de sa naissance est inconnu, mais on sait qu'elle est née dans les années 1840, pendant la période coloniale, quand les anglais ont commencé à installer leur gouvernement au Kenya.
Mekatilili Wa Menza a été l'unique femme Giriama à avoir résisté.
Elle considérait le travail forcé non payé ainsi que le manque de respect des cultures locales comme une forme d'esclavage.
C'est avec bravoure qu'elle affronta le danger physique et l’emprisonnement : elle dénonça les chefs locaux qui coopéraient avec les colonisateurs et concentra ses efforts autour de la mobilisation des femmes, les encourageant à refuser d'envoyer leurs fils se battre pour les Britanniques pendant la Première Guerre Mondiale.
Il n'existe malheureusement que peu des textes de cette époque traitant des expériences vécues par les femmes pendant les
luttes anticoloniales.
Entre le 1913 – 1914 Mekatilili Wa Menza a combattu et dirigé le peuple Giriama pour la culture, pour essayer d'unir les peuples.
Ce qu'elle faisait, c'était danser. Elle utilisé la danse pour convaincre les personnes à résister et à refuser les règles des blancs.
Capturée et déportée à Mumias avec Wanje Mwadorikola en Octobre 1913, les deux ont été condamnées à cinq ans de détention mais elles parviennent à s'évader pour continuer la résistance.
Capturées une nouvelle fois au nord de la Somalie, elles s'échappent encore.
Cependant elles demanderont une trêve au gouvernement, qu'ils obtiendront.
Après l'installation à Malindi, Mekatilili Wa Menza retournera au Bungale, où elle meurt en 1925 à l'âge de 70 ans. Elle a été reconnue comme la première “Mashujaa” (héroïne) le 20 Octobre 2010, jour où sa statue a été érigée dans les Uhuru Gardens à Nairobi.
Même s'il n'y a pas beaucoup d'informations sur elle, la communauté a décidé de raconter cette histoire et de transmettre les idéaux de Mekatilili Wa Menza, qui restent essentiels à la communauté. Il s'agit cette fois d'une lutte pacifiste.

 

RÉMI RANGUINUn tour à Beaugrenelle

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Le Front de Seine, je ne le connaissais que de loin, depuis la rive droite, et j'ai eu la curiosité d'aller le voir de l'intérieur. Je découvre le Quartier de Beaugrenelle, ensemble exemplaire des tendances urbanistiques des années 1970, constitué d'une dalle sur laquelle s'érigent une vingtaine de tours. Je m'immerge en réalité dans un dédale de souterrains, d'escaliers, de passerelles, de terrasses et de niveaux. Les nombreuses surfaces en verre, en métal, les couleurs que l'époque avaient mises à la mode finissent par produire un concert de réflexions, un graphisme harmonieux, et au bout du compte un sujet photographique, esthétique et documentaire. Cette zone mixte, où se fondent  habitations et bureaux, est en perpétuelle mutation, comme en témoignent les nombreux chantiers de rénovation et de construction. L'ensemble  a sans doute passablement vieilli, mais il livre encore son charme discret, écho de ces « Trente glorieuses » qui associaient un nouvel art de vivre et une vision futuriste et vertigineuse de la ville.

L'EFET AU CENT-QUATRE Retour en Jeep

DES CONTACTS ET DES PROJETS

Du 27 février au 1er mars, douze écoles de photographies ont participé aux JEEP, les Journées Européennes des Ecoles de Photographie organisées par l'association Fêtart, dans le cadre de l'édition 2015 du festival Circulations. Accompagnés de Delphine Bonnet, professeur de laboratoire argentique, trois étudiants ont représenté l'Efet et ouvert leurs travaux aux visiteurs et à l'ensemble des professionnels, acteurs du marché de l'art, galeristes, iconographes ou commissaires d’exposition : Loreleï Buser (promotion Photo 2014) avec « Regarde-moi », Gaëtan Dubroca (promotion Photo 2014) avec « Suggestion directionnelle » et François de Rivoyre (promotion Photo 2015) avec « Wood Town ». L'échange ne s'est pas montré infructueux : de très bons contacts ont été noués pour certains étudiants de la dernière promotion Efet 2014 qui ont eu le nez fin pour s'inscrire aux lectures de books, (où opérait Hervé Le Goff, professeur d'analyse d'images) : Nicolas Lebeau avec le Palais de Tokyo, Augustin Recton avec un agent qui envisage un exposition de son travail, Ji Kin pour des marques d'accessoires de luxe en mode mais aussi Ting Ting Wang (promotion 2013) repérée directement par Hermès. A suivre donc.

MARK LEWIS AU BAL Above and Below

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On peut bien sûr présenter le travail de l'artiste canadien Mark Lewis à partir de photographies, mais ces images fixes ne sont que les extraits de courtes pièces vidéo qu'il faut voir dans leurs entière minutes sur les murs-écrans du bel espace qu'est le BAL. Sept de ces films sont montrés pour la première fois à Paris : The Pitch (1998), Cold Morning (2009), Hendon FC (2009), Forte! (2010), Cigarette Smoker at the Cafe Grazynka warsaw (2010), The Moving Image (2011) et Above and Below the Minhocão (2014), le dernier donnant son titre à l'exposition. En haut, en bas, c'est la voie imprévisible empruntée par la caméra fixe, mobile ou zoomante de Mark Lewis. Laissez-vous inviter en spectateur à cette exploration lente et animée du monde qui fait de l'hélicoptère, de la grue et même du trépied des accessoires privilégiés, et surprenez-vous à cerner de haut ou de loin ces personnages enrôlés malgré eux comme les figurants d'une hyper-production. Quand le banal se fait extraordinaire.

Hervé Le Goff
Mark Lewis. Above and Below. LE BAL, 6, Impasse de la Défense, Paris18e. Tous les jours jusqu'au 3 mai 2015, entrée 5€, tarif réduit 4€

BOURSE DU TALENT Photographie.com

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PARTICIPER, GAGNER ET S'EXPOSER À LA BNF

Créée en 1998 par le magazine Photographie.com, la Bourse du Talent a été a pour vocation de révéler et d'accompagner les photographes émergents. Parmi douze sélectionnés, le lauréat est élu par un jury composé de cinq membres du monde de la culture, de la photographie et des médias. La Bourse du Talent décerne quatre prix par an, autour des sessions reportage, portrait, mode et paysage. Les quatre lauréats annuels remportent une exposition à la BnF et l'Efet est familière de ces succès qui commencent si bien une carrière, comme on le voit avec Marie Benattar (promotion 2010), lauréate de la bourse Mode en 2013. Les modalités de la participation à l'édition 2015 se trouvent sur https://boursedutalent.com. Attention les quatre dates limites de candidature se rapprochent très vite ! Bourse du Talent #61 Reportage : 1er mars 2015, Bourse du Talent #62 Portrait : 26 avril 2015, Bourse du Talent #63 Mode : 31 mai 2015, Bourse du Talent #64 Paysage : 27 septembre 2015.