Hwayoung Lim (3eme année, promotion 2016) remporte le Prix Marc Grosset 2016, pour la catégorie Photojournalisme avec « Don't believe Black Magic ».

Il ne fait pas bon être albinos en Tanzanie. Il y a d'abord les brûlures du rayonnement UV de la lumière solaire sur une peau atteinte d'un dysfonctionnement de la mélanine, et à terme, la dégradation et la perte de la vue. A ces calamités physiques, s'ajoute le vent pernicieux d'une superstition qui attribue aux organes d'albinos des pouvoirs magiques, et en fait les victimes de pratiques de sorcellerie conduisant à la mutilation et au meurtre. Hwayoung Lim a commencé dès le mois de février 2016 à documenter cette tragédie, en montrant les efforts déployés par les ONG pour éduquer et protéger les enfants albinos. Après avoir séjourné auprès des uns et des autres, Hwayoung Lim a rapporté un reportage poignant de tristesse et d'espoir. « Don't believe Black Magic » lui a valu la place de lauréate la catégorie Photojournalisme du Prix Marc Grosset 2016, organisé par les Promenades photographiques de Vendôme, proposé aux élèves des classes terminales des écoles de photographie et qui distingue également un étudiant dans la catégorie Photographie Plasticienne, attribué cette année à Laurent Gilson, de l'école Agnès Varda à Bruxelles.
Hwayoung Lim remporte un appareil numérique Fujifilm X-M1, un chèque de 500€ et son travail ferra l'objet d'une exposition personnelle lors de l'édition 2016 des Promenades photographiques de Vendôme. Le prix « Plasticien » avait été remporté en 2010 par Marie Benattar (promotion Efet Photo 2010) et en 2012 par Marie Ormières (promotion Efet Photo 2012).

Samedi 18 juin 2016, portes ouvertes à l'Efet : à l'appel de tous les lauréats, parents et amis sont venus applaudir à l'amphithéâtre Chaussin les impétrants de la promotion 2016.

Pour la première fois, c'est à une double promotion que seront remis leurs parchemins, avec les traditionnels lauréats du Certificat de Fin d'Études de trois années, attribués par leur jury du 15 juin, mais également les titrés de la première promotion du RNCP (sigle à retenir pour Répertoire national des certifications professionnelles, véritable label pour une formation reconnue) également distingués par leur jury, le 10 juin.

Souhaitons leur à tous une carrière aussi belle que leurs dossiers et leurs images, et encore plus, en attendant de les retrouver sur d'autres murs.

Reportage : Arnaud Gastaud, Photo de groupe RNCP ©Dom

Les Diplômés de Fin d'études

Paul Bogas, Lisa Briand Jacquemin, Kelly Costigliolo, Manon David, Victor Drouineau, Ludmilla Drouot, Gilar Farjah, Mathias Filippini, Camille Goudard, Wei Guo, Amélia Hammond, Alain Hoa, Corentin Iste, Pian Pian Jin, Jennifer Lescouët, Hwa-young Lim, Modi Liu, Wen-yi Liu, Ludovic Madamour, Soan Madness, Laura Mallard, Yurina Niihara, Cécilia Nilsdotter, Xiao Xi Pan, Ming Pang, Gaëlle Pignon, Lauren Rigaudière, Elodie Santo, Florent Sébin, Guillaume de Tapol, Rujia Wang, Jane Woolf, Dahee Zoe et You Zou.

Les lauréats du RNCP

Chiara Biagioli, Norbert Bryds Rabier, Estelle Car, Sophie Carpène, Rémi Decoster, Arnaud Gastaut, Thibaut Joire-Noulens, Manon Levy, Philippe  Margeault, Jimmy Marinier, Lucie-Anne Mottet, Roxana  Paraschivoiu, Alain Reisse, Paul-Hugo Rossato, Sandra Sanso et Voicu  Sereda.

Le 15 juin 2016, Le jury professionnel constitué de Viviane Dalles, photographe, Hervé Dialé, retoucheur numérique, Eric Genevrier, photographe, Philippe Jarreau,reporter photographe, Hervé Le Goff, journaliste et critique, Sylvaine Lecœur, responsable PixPalace, Patrick Lévêque, photographe, Mickael Mohr, photographe, Jean Luc Soret, commissaire d'expositions, Gisèle Tavernier, journaliste et critique, et présidé par Dominique Gaessler, éditeur, a attribué le diplôme de Fin d'études aux étudiants de troisième année.

Ont été diplômés Paul Bogas, Lisa Briand Jacquemin, Kelly Costigliolo, Manon David, Victor Drouineau, Ludmilla Drouot, Gilar Farjah, Mathias Filippini, Camille Goudard, Wei Guo, Amélia Hammond, Alain Hoa, Corentin Iste, Pian Pian Jin, Jennifer Lescouët, Hwa-young Lim, Modi Liu, Wen-yi Liu, Ludovic Madamour, Soan Madness, Laura Mallard, Yurina Niihara, Cécilia Nilsdotter, Xiao Xi Pan, Ming Pang, Gaëlle Pignon, Lauren Rigaudière, Elodie Santo, Florent Sébin, Guillaume de Tapol, Rujia Wang, Jane Woolf, Dahee Zoe et You Zou. La lecture du palmarès avec ses mentions spéciales, la remise des diplômes, auront lieu le 18 juin 2016 à l'issue de la journée portes ouvertes.
Stéphane Thomas, directeur pédagogique, révélera le nom du major de promotion et lui remettra son trophée.

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Le Diplôme Photographie RNCP a été décerné le 10 juin à, Chiara Biagioli, Norbert Bryds Rabier, Estelle Car, Sophie Carpène, Rémi Decoster, Arnaud Gastaut, Thibaut Joire-Noulens, Manon Levy, Philippe Margeault, Jimmy Marinier, Lucie-Anne Mottet, Roxana Paraschivoiu, Alain Reisse, Paul-Hugo Rossato, Sandra Sanso et, en médaillon, Voicu Sereda absent de la lecture des résultats pour cause de soutien à l'équipe roumaine au match France-Roumanie de l'Euro 2016.
Le jury constitué d'Odile Aittouares, galeriste, Philippe Bréson, photographe, Frédérique Founes, directrice de l'agence de presse Signatures, Hélène Giansily, photographe, Olivier Heckendorn, photographe, Hervé Le Goff, journaliste et critique, Yannick Le Guillanton, responsable des Relations publiques, Maison européenne de la photographie, Patrick Levêque, photographe et journaliste, Paul Antoine Pichard, photographe, Stéphane Thomas, vidéaste et responsable pédagogique, était présidé par, Simon Edwards, directeur artistique de PhotoMed et du Salon de la Photo.

Le 24 mai, à l'hôtel de Sauroy à Paris, la marque Impossible Project montrait qu'à bonne entreprise rien n'est impossible avec le lancement de l'appareil instantané analogique I-1.

Aux manettes on trouvait Lorelei Buser, major de la promotion Photo 2014,assistée d'Alexandre Dias-Lopez, actualites en deuxième année Photo. L'installation s'enrichit d'une exposition d’images inédites par Ellen Von Unwerth, Anthony Vaccarello, Jack White, Sofia Sanchez & Mauro Mongiello, Mathieu Zazzo, Maripol, Jacques Borgetto, Emily Soto, Joey L., Oliver Blohm, Andrew Millar, Matt Irwin et Yuji Watanabe. Attention c'est jusqu'au 29 mai ! Hôtel de Sauroy, 58, rue Charlot, Paris 3e.

Michael Silva Gori en lice au Prix Paris Match Photo reportage

La jungle de Calais est hélas un des sujets qui reviennent le plus souvent au premier rang de l'actualité. Au cœur de la détresse et de tous les dangers qui guettent les plus jeunes de ces migrants, l'association Solidarité Laïque apporte l'aide précieuse d'un enseignement du français et de l'anglais, offerte aux adultes comme aux enfants. Michael Silva Gori a fait plus que visiter cette Ecole Laïque du chemin des dunes, il en a accompagné les moments difficiles des opérations de démantèlement des « lieux de vie » par la police. Malgré ses précautions déontologiques qui protègent l'anonymat des migrants, le reportage de Michaël parvient en quelques images à mesurer l'ampleur de l'espoir qui peut naître d'un tableau noir planté dans la boue, d'une tente de fortune à l'enseigne « School ». Ses photographies partagent aussi la tristesse et la fragilité de ces longs voyages vers l'Angleterre de toutes les promesses. Michael fait partie des finalistes du Grand Prix Paris-Match du photoreportage étudiant. Sa victoire sera celle des internautes qui ont vibré à son travail sur Calais, et qui voteront pour lui ici https://grand-prix-photo-reportage.parismatch.com/2016/

Projection-débat en présence de l’artiste, et d’Hervé Le Goff, journaliste et critique de photographie.

La photographe Françoise Huguier explore Séoul et la société sud-coréenne depuis les années 80. Sensible aux rencontres comme au paysage urbain, elle organise sa vision de la ville en observant les différentes générations, qui évoluent entre hypermodernité et attachement aux traditions. Françoise Huguier a présidé en 2014 le jury de fin d'Etudes Photo à l'Efet.

Cité de l'architecture & du patrimoine
Palais de Chaillot – Auditorium
Accès par le 7, avenue Albert de Mun, Paris 16e
(M°Iéna ou Trocadéro)

Entrée libre

Ignorant jusqu'au prénom de l'homme qu'était son grand père dans les années 1940, Ethel Buisson a reconstitué l'itinéraire qui, de Varsovie et de Paris devait le conduire à Auschwitz et à la mort. Ce long cheminement entrepris 70 ans après la fin de la deuxième Guerre mondiale, à partir de l'acte de décès dressé le 15 septembre 1942 par l'administration du camp d'extermination, laisse un ensemble constitué de documents d'époques, de deux photographies familiales, de photographies actuelles des lieux, d'enregistrements sonores. Né d'une quête lucide et légitime de vérité, ce travail mené depuis quatre ans à travers l'Europe et dans les fonds d'archives verse sa contribution à la connaissance de la page la plus sombre de l'Histoire du 20e siècle. Ethel Buisson qui termine actualites une formation en photographie numérique et en infographie à l'Efet est titulaire d’un master d’architecture de l’université de Princeton et pratique la photographie d’architecture. Montée sur la propre scénographie de l'auteur, l'exposition « Grand-père, comment t’appelles-tu ? » se tient du 14 avril au 13 mai aux Salons Aguado, à la Maire du 9e arrondissement, 6 rue Drouot, Paris 9e.

Cette exposition regroupe les travaux de six photographes chacun traitant du portrait de manière singulière.

Ses portraits d'enfants lui avaient valu l'an dernier de figurer au palmarès du Prix Canson. Cecilia Nilsdotter, actualites en Troisième année Photo à l'EFET expose aujourd'hui sa série  » Ressemblance Intime », portraits de fillettes entre lesquelles peuvent se glisser ses propres enfants. En réalité, ces visages approchés dans l'éclairage rare recherchés par les maîtres de la peinture classique et baroque, donnent une représentation universelle d'une enfance en apparence plutôt sage et douce mais aussi gardienne de premiers secrets.
• Des portraits qui murmurent. Œuvres de Diane Vo Ngoc, Julie Poncet, Cecilia Nilsdotter, Martine Marras, Sandrine Balade et Joël Cubas. Galerie Nast à Paris, 10 Rue d’Alger, Paris 1er

Pour plus d'informations, visitez le site de compétence photo consacré à l'exposition

© Cecila Nielsdotter

Troisième place des prestigieux Canson Awards ouverts à toutes les écoles d'art d'Europe

Diplômée de la promotion 2015 photo Efet, Alexandra Laffitte continue de prendre son envol dans l'univers des arts plastiques avec une nouvelle distinction : ses portraits d'hommes revus au mystérieux maquillage noir qui a marqué sa récente production lui ont valu d'accéder à la troisième place des prestigieux Canson Awards ouverts à toutes les écoles d'art d'Europe. Entourée des ses proches et des ses professeurs, Alexandra a reçu hier son Trophée de verre. Ses œuvres vous attendent jusqu'au 10 avril au désormais mythique espace de création « Le 59 », 59 rue de Rivoli, Paris 1er.