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À quoi servent les objectifs à bascules et décentrements ?

À quoi servent les objectifs à bascules et décentrements ?

Qu’ils s’appellent TS pour Tilt-Shift ou PC pour Perspective Control, les objectifs à bascules et à décentrements ont pour point commun un ou plusieurs mécanismede déplacement de leur bloc optique. Ils sont utiles en photographie d’architecture, en paysage ou au studio. Explications. 

 

 © Pixabay

Cas concret d’utilisation 

 

Prenez pour exemple une photo de monument que vous souhaitez réaliser depuis son parvis. Si le bâtiment est grand, vous serez obligé de le photographier en contre-plongée. Ce qui aura pour conséquence sur votre image une inclinaison des lignes parallèles de sa façade : elles vont sembler se rejoindre en un point de fuite situé au-dessus du bâtiment. Sa façade prendra donc la forme d’un trapèze avec une base plus large que le haut.  

Afin d’éviter ces déformations, il n’y a pas d’autre solution que de placer son capteur parallèle à la façade. Mais vous cadrerez alors beaucoup de sol et n’atteindrez certainement pas le haut du monument. Avec un objectif à décentrement, vous allez procéder de la sorte, mais vous pourrez ensuite opérer une translation du bloc optique de manière à cadrer toute la surface de la façade sans déplacer votre appareil. Votre capteur restant parallèle au bâtiment, la façade n’est pas déformée tandis que le décentrement de l’objectif permet de cadrer correctement.  

Si les logiciels de retouche d’image proposent de redresser les perspectives en réalisant une torsion de l’image, l’opération n’est pas aussi qualitative qu’avec un objectif adapté. L’étirement de certaines zones peut entraîner une baisse du piqué tandis que le recadrage opéré pour supprimer les zones blanches de l’image s’accompagne inévitablement d’une réduction de la définition des images (possibilité ici de faire un lien vers l’article Définition et résolution qui n’est pas encore publié), quand il ne coupe pas carrément une partie du bâtiment. C’est la raison pour laquelle les objectifs à décentrements sont tant appréciés des photographes d’architecture.

Ils sont également parfois utilisés en paysage pour réaliser plusieurs clichés des différentes zones sans déformation des perspectives en vue d’un assemblage en panoramique. Pour que le décentrement du bloc optique n’entraîne pas de vignetage sur l’image, les objectifs pourvus d’un tel mécanisme disposent toujours d’un champ de couverture supérieur à la taille des capteurs pour lesquels ils sont conçus. 

 

 

Bascule du plan de netteté 

 

Si le mouvement de décentrement est adapté à une bonne gestion des perspectives, celui de bascule – consistant à incliner l’objectif sans déplacer l’appareil et donc le capteur – va quant à lui jouer sur le plan de netteté. Pour comprendre son incidence, il faut se référer à la loi optique de Scheimpflug. Elle dit que le plan de l’image – donc du capteur -, le plan de l’objectif et le plan de netteté se coupent toujours en une même droite. Dans des conditions courantes de prise de vue, le plan de l’image et le plan de l’objectif étant parallèles l’un à l’autre, le plan de netteté se trouve donc également parallèle à eux : tous les éléments qui se trouvent à la distance de mise au point seront donc nets, quelle que soit leur position dans l’image.  

Si l’on incline le plan de l’objectif, ce que permet le mouvement de bascule de certains objectifs, le plan de netteté va lui aussi s’incliner. Sur un portrait en pieds réalisé de face, il est ainsi possible de faire la mise au point sur les yeux et que le bas du corps soit complètement flou. La loi de Scheimplug est généralement employée lorsque la profondeur de champ n’est pas suffisante pour que la totalité du sujet apparaisse nette à l’image. En inclinant le plan de netteté de manière à ce qu’il coupe le sujet dans sa plus petite épaisseur, il y a besoin de moins de profondeur de champ pour que ce dernier soit entièrement net.  

C’est une technique qui est souvent employée au studio quand la mise au point rapprochée sur de petits objets entraîne une diminution de la profondeur de champ. Mais l’effet inverse, qualifié d’anti-Scheimpflug, peut aussi être utilisé pour modifier l’effet naturel de la profondeur de champ et pour accentuer le regard sur une zone donnée de l’image. Cet effet est simulé par les modes Miniature des appareils photo avec un résultat beaucoup moins esthétique car appliqué de manière logicielle sur certaines zones de l’image, sans considération de la distance réelle des différents éléments. 

Les objectifs à bascules et décentrements sont toujours pourvus d’un mécanisme de rotation de manière à ce que leurs mouvements de translation ou d’inclinaison puissent être réalisés à l’horizontale comme à la verticale, dans toutes les directions. Complexes, ce sont des objectifs chers mais indispensables pour certains photographes. Il existe aussi sur le marché des objectifs équipés uniquement d’un mouvement de décentrement ou d’un mouvement de bascule aux tarifs plus accessibles. 

 

Apprendre la photographie nécessite une approche aussi bien théorique que pratique et aussi bien technique qu’esthétique. Ce que propose l’école EFET Photographie située à Paris au travers de différents cursus adaptés aux étudiants bacheliers comme aux professionnels en reconversion. L’inscription se fait sur dossier et entretien de motivation.

Instagram et la photographie

Instagram et la photographie

Instagram, réseau social faisant partie du groupe Meta, a connu un succès fulgurant ces dernières années : il a dépassé le milliard d’utilisateurs. Cette application mobile a fait de pratiquement tout le monde un photographe amateur. Très prisé par les jeunes, mais pas que, cet outil a su rendre la photographie accessible à un grand nombre de personnes.  

 

© Trusted Reviews

L’histoire du réseau au milliard d’utilisateurs 

 

Le cerveau derrière cette application de partage de photos et de vidéos est celui de Kevin Systrom. L’aventure débute en 2009, lorsque Kevin Systrom sort diplômé de l’Université de Stanford, et commence à travailler pour la start-up Nextstop où il apprend à coder. Il développe un prototype qu’il baptisera Burbn, en référence au whisky bourbon. En mars 2010, au cours d’une fête pour la startup Hunch, Systrom fait la rencontre de deux investisseurs en capital-risque de Baseline Ventures et Andreesen Horowitz. Ces derniers investiront 500 000 dollars afin que Systrom puisse approfondir son projet et créer son entreprise.  

Très vitre Mike Krieger, 25 ans, ayant étudié à ses côtés à Stanford, se joindra à lui. Pour l’application, ils souhaitaient se concentrer davantage sur la photographie mobile. Ils se sont ainsi inspirés de deux outils majeurs : Hipstamatic (application mettant avant des filtres pour photos) et Facebook.  

Ils ont décidé de renommer l’application « Instagram » en fusionnant les mots instants et télégramme. 

En octobre 2010, Instagram, seulement disponible sur les appareils iOS, attire 25 000 utilisateurs en seulement une journée, 100 000 au bout d’une semaine et 1 million en décembre de cette même année. 

Avril 2012, est une période clé pour l’histoire d’Instagram, l’application mobile étant enfin devenue téléchargeable sur les téléphones Android. À cette période, Facebook fait une offre d’un milliard de dollars afin de racheter Instagram, qui va l’accepter peu de temps après. 

En 2013, Instagram décide d’introduire les « stories » dans son algorithme, sur le même modèle que Snapchat. En 2016, c’est IGTV qui débarque sur la plateforme : des vidéos de format assez long 

En 2018 Kevin Systrom et Mike Krieger décident de démissionner, marquant ainsi une nouvelle ère pour le réseau social.  

 

Quel impact sur la photographie ?  

 

Aujourd’hui Instagram a énormément démocratisé la photographie mobile. Cela va de pair avec le fait que la qualité de la caméra des smartphones fait de plus en plus concurrence à celle des appareils photos numériques 

Les photographes amateurs trouvent à cette plateforme bien des avantages comme la possibilité de découvrir la photographie et de partager leurs créations avec leurs abonnés. Les photographes professionnels, quant à eux, sont un peu plus embêtés par les contraintes qu’impose la plateforme : certains thèmes plus simplistes (portraits, photographie de rue) connaîtraient moins de succès que d’autres clichés plus impressionnants (photos de paysage par exemple). Cela devient un inconvénient lorsqu’il faut se plier aux critères d’Instagram au risque de voir ses créations dignes d’attention, passer inaperçu 

De plus, certains estiment que la course aux likes serait une chose qui pousse les personnes à poster pour…poster. L’art de la photographie passe ainsi au second plan et serait simplement un prétexte pour gagner en notoriété.  

Un autre élément qui a été vivement critiqué à ses débuts est l’apparition des « reels » : ces vidéos courtes dans le même format que les vidéos Tik Tok. Un réseau qui était de base principalement consacrée à la photographie, a commencé à délaisser certains artistes et leurs travaux, au profit d’un contenu plus « accrocheur ».  

Comme toute plateforme Instagram a ses avantages 

  • Rester connecté avec ses proches 

  • Mettre en lumière son travail 

  • Encourager des artistes 

  • Pouvoir s’inspirer d’eux, et plus encore 

Et ses inconvénients :  

  • L’obsession du nombre de followers et de likes 

  • Idéaliser la vie des autres et se comparer  

  • Algorithme qui pousse à une consommation excessive. 

Le tout est de savoir utiliser ce réseau consciencieusement et avec modération !  

 

La photographie est un art qui ne cesse de gagner en popularité et qui mérite d’être maîtriser avec expertise. Pour ce faire quoi de mieux qu’une formation en photographie ? L’EFET Photographie propose un Bachelor Photographie avec toutes les bases nécessaires aux professionnels d’aujourd’hui. Plus qu’une passion, faites de la photographie votre métier !  

Quelle différence entre résolution et définition ?

Si les deux termes se rapportent à l’imagerie numérique, ils ne désignent pas la même chose et sont régulièrement employés à mauvais escient. Que désigne donc précisément les termes de définition et de résolution ? 

 © Unsplash

La définition

Une photo numérique se compose de pixels, carrés, chacun d’une densité et d’une couleur données. La définition désigne alors le nombre total de pixels qui compose une image. Plus il est élevé, plus l’image comportement de détails. Par exemple, si une fleur était photographiée avec un appareil de douze pixels, vous ne verriez qu’une forme grossière avec un coeur, sans doute carré, et des pétales autour ; alors qu’avec plusieurs millions de pixels, vous pourriez distinguer la structure de ses pétales, ses étamines, son pistil, etc.  

Pour cette raison, les fabricants n’ont eu de cesse de faire croître la définition des capteurs qui équipent leurs appareils. Quand 12 millions de pixels, ou mégapixels, étaient considérés comme une définition correcte il y a encore quelques années, la norme s’établit aujourd’hui plutôt aux alentours de 20 à 24 millions de pixels pour les plus faibles définitions de capteurs et peut atteindre 100 millions de pixels sur certains appareils moyen format.  

Exploitant les systèmes de stabilisation de capteur qui équipent leurs appareils, certains fabricants ont même développé des fonctions permettant par prises de vues successives avec déplacement du capteur entre chaque vue d’accroître la définition des images jusqu’à plus de 200 millions de pixels. Cette définition nominale des images est importante. Car si les détails n’ont pas été enregistrée au moment de la prises de vue, le ré-échantillonnage consistant à les créer par calculs logiciels, ne peut se faire sans garantie qu’il s’agisse bien des véritables détails du sujet. 

 

 

Une photo numérique n’a pas de résolution 

 

La résolution est un terme qui se rapporte à tout support capable d’afficher une photographie. Elle désigne le nombre de pixels par pouce, si la résolution est exprimée en dpi – dot per inch – ou ppp, que ce périphérique est capable d’afficher ou d’imprimer. Plus la résolution est élevée plus l’image semblera nette car le périphérique pourra montrer plus détails sur une même surface 

Une photographie numérique étant un fichier informatique, elle ne possède pas de résolution, juste une définition, et ce n’est que parce qu’un périphérique d’affichage ou d’impression est nécessaire pour que vous la voyiez que la notion de résolution est importante. En fonction de la définition de votre photo et de la résolution d’impression de votre imprimante, vous pourrez réaliser des tirages plus ou moins grand. Prenons pour exemple une photo dont la définition est de 24 millions. Elle fera donc 6000 x 4000 pixels si elle est au rapport 3/2. Imprimée avec une résolution de 300 dpi, cette photo mesurera 6000/300 = 20 pouces de long, soit 50,8 cm. Si elle est imprimée à 200 dpi, elle mesurera 6000/200 = 30 pouces soit 76,2 cm de long. Le tirage sera plus grand mais sa qualité de détail sera un peu moins bonne. Si l’on veut faire un tirage de 76,2 cm de long à 300 dpi, il faut alors une image dont la longueur en pixels est de 30 (pouces) x 300 (dpi) = 9000 pixels. Ce qui correspond à une photo numérique de 54 millions de pixels. D’où l’intérêt des appareils photo de haute définition pour réaliser de grands tirages avec une résolution élevée ! 

 

À l’école EFET Photographie, les étudiants des différents cursus – Bachelor en trois ans, Bachelor intensif en un an, cours du soir et cours à temps partiel – bénéficient tous d’une formation complète alliant théorie et pratique pour comprendre toutes les techniques et les différents métiers de photographe. Le recrutement se fait sur dossier et entretien individuel. 

L’Afghane aux yeux verts

« L’Afghane aux yeux verts » est très certainement la photographie la plus connue de Steve McCurry, devenu une réelle image-icône, représentant les réfugiés de guerre afghans, dans le nord du Pakistan dans les années 80.  

 

© PlaceMania

 

L’histoire de cette photographie 

En 1984, dans le camp des réfugiés de Nasir Bagh, McCurry photographie SharbatGula, une jeune fille de 12 ans. Elle devient très vite le visage de la guerre en Afghanistan menée par l’URSS. Sharbat avait quitter son village bombardé par les Soviétiques et traverser les frontières avec sa famille. Ses parents sont morts dans le périple.  

Sur le cliché, Sharbat était à l’école pour filles, sous une tente, en hiver. Elle est voilée d’un foulard rouge et possède une expression impassible et un regard perçant. Elle regarde droit dans l’objectif, donnant l’impression qu’elle fixe le spectateur, ce qui est presque intimidant. 

Lors d’un reportage Steve McCurry, raconte : « Elle a ce regard résilient, fort, digne et malgré le fait qu’elle soir orpheline et refugiée, on pouvait sentir qu’elle allait continuer à se battre ». Concernant la photographie en elle-même, il ajoute : « En l’espace de quelques secondes, tout était parfait, la lumière, l’arrière-plan et l’expression de ses yeux ». 

Le portrait de la jeune afghane a fait la couverture de National Geographic en juin 1985, montrant aux grand public les conséquences de la guerre par l’URSS en Afghanistan. 

Aujourd’hui  a 51 ans et est réfugiée en Italie.  

 

Steve McCurry, cephotographe explorateur 

Steve McCurry, né en 1950, est un photographe américain. Il a fait des études d’art et d’architecture à l’université de l’Etat de Pennsylvanie. Il a ensuite travaillé en tant que photographe pour le Today’s Post de King of Prussia en Pennsylvanie. Suite à cela, il s’aventure en Inde pour de nombreux voyages, en tant que photographe freelance. Il était membre de l’agence Magnum Photos depuis 1986. 

Assez tôt dans sa carrière, il traverse la frontière du Pakistan afin de se rendre en Afghanistan avant que le pays ne soit envahi par les Russes. Il avait pour habitude de cacher sa pellicule de photo sous des vêtements traditionnels pachtoun. C’est le début de sa carrière en tant que photographe de guerre. Il ira plus tard aux Phillippines, à Beyrouth, en Iran, en Irak et au Cambodge.  

Ses photographies, publiées à travers le monde, lui valent de nombreux prix comme le Robert Capa Gold Medal ou encore l’Oliver Rebbot Memorial Award. Plus récemment, il a obtenu la médaille du centenaire de la part de le Royal Photographic Society de Londres pour récompenser l’ensemble de sa carrière. 

En 2020, il publie même son dernier livre : In Search of Elswhere : Unseen Images aux Editions Laurence King Publishing 

 

L’EFET Photographie propose une formation complète qui permet de découvrir et de maîtriser l’art qu’est la photographie, de la meilleure des manières.Ses enseignements de qualité prodiguent toutes les compétences nécessaires auphotographes d’aujourd’hui.  

La photographie instantanée en plein boum

Visuel photo intantanée FB

Elle aurait pu disparaître avec l'avènement du numérique. Or loin de là, la photographie instantanée, Polaroid ou Instax, est à la mode et se réinvente sans cesse pour le plus grand bonheur de tous.

 photo instantanée

© Pexels

 

Pionnière dans le domaine, c'est dans les années 40 que la société Polaroid invente le procédé instantané argentique. À l'époque, profiter d'un tirage immédiatement après la prise de vue était novateur et bien pratique pour les photographes qui pouvaient ainsi vérifier la qualité de leur exposition en studio avant de charger un plan film ou toute une bobine dans leur appareil.

Si le Polaroid a su gagner le grand public avec des appareils bon marché et simples d'usage, le numérique a rebattu les cartes et le procédé a quelque peu perdu de son intérêt. On le pensait à l'agonie lorsque les difficultés financières de la société américaine ont entraîné l'arrêt de production de nombreux produits, mais il a su se réinventer sous la marque Instax de Fujifilm à la fin des années 90. Les technologies utilisées par les deux marques diffèrent légèrement, mais leur principe reste le même : chaque film contient de la chimie qui une fois l'image exposée est étalée sur sa surface pour procéder à son développement.

Aujourd'hui, Polaroid – racheté par d'anciens salariés – et Instax continuent d'exploiter chacun leur procédé dans des machines dont les formats et les fonctionnalités ont énormément évolués.

 

 

Du mini au wide

Si le Polaroid résonne dans l'esprit de beaucoup comme le format carré, ce n'est pas le seul qui soit aujourd'hui employé. Fujifilm a commencé par lancer l'Instax au format mini, avec des images de 46 x 62 mm, avant de poursuivre en plus grand format, wide, de 99 x 62 mm pour finir par se lancer également dans le format carré de 62 x 62 mm en 2017.

Du côté de Polaroid, les films i-Type, 600 et SX-70 qui sont compatibles avec différents modèles d'appareils continuent de proposer une taille d'image de 79 x 79 mm fidèle aux modèles d'antan quand une version plus petite, le Go Film, a été lancée plus récemment avec une taille d'image de 47 x 46 mm.

La marque propose également des films au format 8×10 pour les utilisateurs de chambres photographiques avec une taille d'image de 24 x 19 cm ! On notera que le procédé Polaroid est également utilisé de manière détournée par certains artistes pour réaliser du décollement de gélatine par exemple. Le procédé Instax ne s'y prête en revanche pas bien.

 

 

Des machines de tous types de différentes marques

Si la photographie instantanée a retrouvé une nouvelle jeunesse, c'est sans doute parce qu'elle a su évoluer dans son offre de modèles compatibles avec ses différents formats de films.

Outre les anciens appareils Polaroid disponibles sur le marché de l'occasion, les films au format carré de la marque sont compatibles avec des appareils photo modernes, pilotables depuis un smartphone et munis de batteries rechargeables.

Chez Fujifilm, la gamme Instax se compose d'une multitude de boîtiers aux formats mini, wide et square dont le look varie de ludique et amusant à rétro. Surtout, la marque propose également des imprimantes bluetooth pour smartphone, elles aussi disponibles dans les trois formats, et même des appareils photo numériques équipés d'un module d'impression sur films Instax mini, wide ou square suivant les modèles.

Le procédé a connu un tel succès qu'il est aussi possible d'utiliser des appareils d'autres marques. C'est une des grandes spécialités de la marque Lomography qui propose plusieurs dizaines de modèles au design original et aux fonctionnalités variées. L'engouement pour le procédé Instax a été tel que même Leica avec le Sofort a un moment proposé un modèle compatible avec les films Instax mini !

 

Depuis 50 ans, l'EFET Photographie accompagne ses élèves dans l'apprentissage de toutes les facettes du métier de photographe et dans la découverte de tous les procédés qui font sa richesse. L'école propose plusieurs formations allant du Bachelor en trois ans aux cours du soir en passant par le Bachelor intensif en un an et les cours à temps partiel.

La macrophotographie

Visuel Macrophotographie

La nature offre de très belles choses à photographier. Le monde macroscopique est une ressource inépuisable pour les plus curieux et explorateurs. De la faune à la flore, jusqu’aux objets banals du quotidien, tout peut être capturé sous un angle différent et nouveau. Ainsi, la macrophotographie n’est autre qu’un moyen de relater la beauté des choses, qu’on ne peut pas voir à l’œil nu. 

 

© Pexels

 

Qu’est-ce que la macrophotographie ? 

 

La macrophotographie, c’est lorsque la taille du sujet photographié est au moins aussi grande que l’image formée sur le capteur. Le rapport de grandissement du sujet doit être de 1/1, c’est-à-dire que si le sujet mesure 1 cm, son image sur le capteur doit être de la même taille.   

Si la taille du sujet est inférieure à 1 mm, nous parlons de microphotographie. Lorsque la taille de l’image sur le capteur est plus petite que celle du sujet, il s’agit alors de proxiphotographie.  

 

Quel est le matériel nécessaire ?  

 

Afin de réaliser de bons clichés, il est important de se munir du matériel adapté. Au niveau des appareils photo, ceux qui sont recommandés sont :  

  • L’appareil reflex, offrant un grand choix d’objectifs. 

  • L’appareil sans miroir permettant d’intensifier la mise au point.  

  • Le capteur full frame (plein format) offrant une meilleure qualité ainsi qu’une profondeur de champ concentrée sur l’avant-plan qui est plus adaptée à la macrophotographie. 

  • Le reflex APS-C, plus accessible au niveau du prix et facile à utiliser.  

 

D’autres accessoires sont nécessaires pour faire de la photo macro  

  • La bonnette (ou les filtres close-up) : il s’agit d’une lentille additionnelle qui se visse à l’avant de l’objectif. Elle a le même rôle qu’une loupe, en agrandissant le sujet avant de l’imprimer numériquement sur le capteur. 

  • Les bagues allonges (ou tubes d’extension) : ce sont des tubes s’intercalant entre le boîtier et l’objectif de l’appareil. Elles permettent d’augmenter le tirage mécanique et donc d’obtenir un grandissement plus important.  

  • Le soufflet macro : il aide à se rapprocher du sujet sans réduire la distance entre la scène et l’appareil. Ce dernier possède un tirage modulable qu’il est possible de régler au millimètre près. 

  • Les objectifs macro : ils permettent d’arriver au rapport de reproduction 1/1tout en conservant une très bonne qualité d’image. 

  • Le trépied : dans ce type de photographie, la netteté et la clarté de l’image sont très importantes, ainsi aucun mouvement n’est toléré. Pour garder une bonne stabilité, le trépied est un indispensable.  

 

 

Que peut-on photographier ? 

 

Bien évidemment, lorsque nous pensons à la macrophotographie, les premières images qui nous viennent en tête, sont celles de la nature (insectes, plantes, fleurs…). Pour ce faire, rien de plus simple, il suffit de faire une petite virée dans un parc voisin, appareil à la main.  

 

En tant qu’individus, nous sommes aussi de très intéressants sujets pour les macrophotographes, certaines parties du corps, comme les yeux par exemple peuvent donner de très beaux clichés. 

La nourriture peut aussi être un bon sujet à capturer, comme les fruits par exemple. Pour aller plus loin, il est également possible de s’intéresser aux objets du quotidien, sujets par ailleurs très utilisés par certaines publicités commerciales.  

 

La photographie est un art plein de ressources, il est toujours possible d’en apprendre davantage en laissant parler sa créativité. Entreprendre une formation est le meilleur moyen d’acquérir tous les outils techniques requis dans ce domaine. Le Bachelor de l’EFET Photographie, forme en 3 ans des professionnels qui peuvent accéder à tous les secteurs de la photographie une fois diplômés. Si vous êtes un grand passionné de la photographie, restez au courant sur ce que propose l’école et n’hésitez pas à candidater !  

Les appareils photo à soufflet

Visuel Appareil à Soufflet FB

L’évolution des appareils photo est une histoire qui s’étend sur presque 200 ans ! De la chambre photographique de 1830 jusqu’aux appareils numériques d’aujourd’hui, la photographie est un art qui a su évoluer avec son temps.  

Intéressons-nous à un appareil photo argentique qui a connu un grand succès à son époque : l’appareil à soufflet.  

 

© Public Domain Pictures

L’âge d’or des appareils photo à soufflet  

Aussi connu sous le nom de « folding » en anglais, ce type d’appareil a vu le jour en 1890 et s’est largement démocratiser dans les années 20 et 30, jusqu’à la fin des années 40. Ce dernier est renommé pour son côté pratique : le soufflet en cuir qui le compose est souple, l’appareil est donc pliable et très facile à transporter. Cette structure permet également de faciliter l’ajustement de la mise au point, en jouant sur la distance entre l’objectif et le plan film. Lorsqu’il est totalement replié et donc fermé, le soufflet vient se loger avec l’obturateur et l’objectif, dans le corps du boîtier.  

Au fil des années, ces appareils seront de plus en plus élaborés : il ne suffira plus que d’une touche et rien d’autre pour prendre une photo. Les formats des appareils à soufflet étaient divers : du 4,5 x 6 cm ou encore du 6,5 cm x 11. Mais plus tard, l’arrivée du format 620 et 120, ont popularisé le format 6 x 9 cm.  

Dans la famille des appareils à soufflet, on retrouve : les foldings à plaque de verre, les foldings 35 mm ainsi que les foldings à rouleaux de pellicule.  

 

La fin d’une ère  

À la fin des années 30, ces caméras pliantes, ont progressivement perdu de leur notoriété. En effet, la photographie était un domaine en pleine évolution : les nouveaux objectifs permettaient des agrandissements supérieurs, les images étaient de meilleure qualité avec des négatifs plus petits, la distance entre l’objectif et le film, était quant à elle, plus courte... Tous ces changements ont fait du tant apprécié appareil à soufflet, un outil désuet.  

Au fur et à mesure des années, cet objet s’est révélé certes démodé, mais tout de même très recherché par les collectionneurs. Il n’y a rien de plus rétro que cette caméra pliable d’antan !  

Par la suite, les appareils télémétriques, à bi-objectifs, Reflex ou encore Compacts, ont vu le jour. Aujourd’hui, les appareils argentiques ne sont plus du tout d’actualité, les appareils numériques dominent le marché, ce qui n’empêche pas de très nombreux passionnés de travailler encore avec des argentiques. 

 

La photographie est un art passionnant qui évolue constamment. L’idéal, afin d’acquérir tous les outils techniques relatifs à cette discipline, est de se former dans une école. L’EFET Photographie propose un Bachelor en 3 ans qui propose des enseignements de qualité, animés par des professionnels en activité. À la sortie de cette formation, il est possible de travailler dans de nombreux secteurs de la photographie. Si ceci vous intéresse, venez obtenir votre titre de photographe en nous rejoignant ! 

Le motion blur : pour des clichés plus insolites

Visuel Motion Blur FB

Lorsque nous pensons à la photographie, ce qui nous vient le plus simplement à l’esprit est le fait de capturer un objet fixe afin d’obtenir une image claire, nette et précise. Cependant, il existe des techniques un peu moins conventionnelles afin de donner du cachet aux images. Les photographies, connues pour capturer l’immobilité, peuvent aussi capturer le mouvement à l’aide du motion blur. 

 

 

© Unsplash

Qu’est-ce que le motion blur ?  

 

Le motion blur (flou de mouvement ou encore flou cinétique) est une technique photographique qui consiste à capturer les éléments en mouvement afin de créer un effet visuel assez original. Il est principalement utilisé dans la photographie de nature ou sportive. Ce procédé permet de traduire le dynamisme des sujets en mouvement ou encore l’effervescence d’un lieu vivement fréquenté.  

 

 

Comment mettre en place le motion blur ?  

 

  • Avoir une bonne stabilité  

 

L’objectif de la technique de motion blur est d’avoir seulement certains éléments qui apparaissent flous, entre autres, l’objet en mouvement. Certains détails devront rester nets et c’est ce contraste qui fait toute l’authenticité de ce style photographique. Ainsi, l’appareil photo doit avoir une bonne stabilité. Afin d’éviter les tremblements et de maintenir un bon équilibre, il est nécessaire d’utiliser un trépied ou un outil permettant une stabilisation 

 

  • Choisir la bonne vitesse d’obturation  

 

La vitesse d’obturation s’agit du temps pendant lequel l’obturateur s’ouvre au déclenchement, et donc, le temps pendant lequel le capteur de l’appareil est exposé à la lumière. 

Une vitesse d’obturation rapide, ne sera pas adaptée pour obtenir un flou cinétique. Cette dernière va entraîner un effet de « mouvement figé ». Il faut ainsi privilégier des vitesses d’obturation plus lentes, beaucoup plus apte à capturer les flous de mouvement. Il est possible d’obtenir une vitesse d’obturation de deux manières différentes : manuellement ou alors avec le mode priorité à l’obturation.  

 

  • Savoir bien gérer l’éclairage  

 

Avec l’utilisant d’une vitesse d’obturation plus longue, l’appareil photo est beaucoup plus exposé à la lumière. L’inconvénient est que la photo qui en résulte risque d’être surexposée. Il est donc important de travailler avec la luminosité la plus faible possible. En studio, rien de bien compliqué, elle peut être réglée, mais en extérieur, il faut privilégier les moments de la journée peu éclairés comme l’aube et le crépuscule.  

 

Le motion blur peut se révéler être un outil très intéressant pour amener de la nouveauté à vos créations. Comme toutes techniques, elle peut être facilement maîtriser avec un peu de patience, de persévérance et de l’entraînement. L’idée ici n’est pas d’atteindre la perfection, mais d’apprendre et de pouvoir s’améliorer.  

 

Se former à l’EFET Photographie vous permettra d’étudier cette pratique et bien d’autres aux côtés de professionnels du secteur. En seulement trois ans, vous aurez un titre de photographe de niveau 6 reconnu par l’Etat. Venez découvrir tout ce que peut offrir la photographie en nous rejoignant, candidatez dès maintenant !  

4 photos ayant marqué l’histoire

Visuels photos célèbres FB

Depuis le XIXe siècle, en plus de son aspect artistique, la photographie s’est imposée comme un moyen de figer dans le temps des moments historiques emblématiques. Découvrons quelques clichés de grands photographes, connus pour avoir marqué l’histoire.   

 

© Flickr

 

Derrière la Gare Saint-Lazare d’Henri Cartier Bresson 1932 

Ce cliché, réalisé à l’aide d’un appareil photo argentique, a été, comme son nom l’indique, prit à proximité de la Gare Saint-Lazare à Paris. Nous voyons au premier plan un homme qui saute au-dessus d’une flaque d’eau, sur laquelle sa silhouette se reflète. Le mouvement de l’homme, un court instant, nous donne même l’impression qu’il ne touche pas le sol. Henri Cartier Bresson avait pour spécialité de capturer l’ « instant décisif » : moment fugitif qui ne risque pas de se reproduire. 

Henri Cartier Bresson, né en 1908, est photojournaliste et dessinateur français. Il s’est principalement fait connaître pour ses photographies de rue. En 1936 à 1939, il a l’occasion de se former auprès de Jean Renoir en tant que son assistant. Avec d’autres photographes connus, il cofonde l’agence de presse photographique Magnum Photos en 1947. Jusqu’au début des années 70, il se concentre principalement sur sa carrière de photojournaliste, qui le fera voyager un peu partout dans le monde : Cuba, Japon, Inde, URSS etc… À partir des années 70, il se focalise davantage sur le dessin, il organise quelques expositions, notamment à New York. 

 

Mère migrante de Dorothée Lange 1936 

Ce cliché est considéré comme le symbole de la Grande Dépression (crise économique mondiale suite au crash boursier de 1929 aux Etats-Unis). Mère Migrante est le portrait de Florence Thompson, de ses enfants et de son nouveau-né qu’elle porte dans ses bras. La mère a le regard au loin, les sourcils froncés et une expression inquiète, les enfants quant à eux, semble affaiblis et reposent leurs têtes sur les épaules de leur mère. Une certaine tristesse émane de cette photographie, relative au contexte économique dans laquelle elle a été capturée.  

Cette photographie est la plus célèbre de Dorothea Lange, photographe américaine, qui s’inscrit dans le mouvement artistique du réalisme social. Elle est principalement connue pour ses travaux réalisés durant la Grande Dépression et plus globalement de l’entre-deux-guerres. Grâce au journal San Francisco News, ses clichés se sont fait connaitre et ont même permit de débloquer des aides pour la population concernée.  

 

D-Day de Robert Capa 1944 

Le D-Day est une photographie représentant le débarquement de Normandie le 6 juin 1944. Les images ont été capturées à Omaha Beach par Robert Capa, le seul photojournaliste se trouvant sur les lieux afin de filmer la violence des faits. En traversant un barrage d’obus, il a réussi à prendre les premiers clichés. Le D-Day représente un soldat casqué et équipé, il est presque totalement submergé par les vagues. L’arrière-plan est assez flou, cela met en avant les conditions instables dans lesquelles la photo a été prise. Ce jour-là, Robert Capa aura pris environ une centaine d’images, aujourd’hui il n’en reste plus qu’onze dont le D-Day. 

Robert Capa, né en 1913 à Budapest, était un photojournaliste et correspondant de guerre. Il est considéré comme l’un des plus grands photographes de guerre du XXe siècle. Au cours de sa vie, il aura couvert cinq conflits au total, dont la Seconde Guerre mondiale, la guerre d’Indochine et la guerre d’Espagne. Il a quitté la Hongrie à lâge de 18 ans afin détudier la photographie à Berlin, dans un contexte de guerre sous-jacent, il devient photographe indépendant. Bien plus tard dans sa carrière, en 1947, il cofonde l’agence de presse photographie Magnum Photos. 

 

Gandhi au rouet de Margaret Bourke White 1946 

Gandhi au rouet est un portrait en noir et blanc représentant Gandhi, grande figure de l’indépendance indienne. Cette photographie a été prise par Margaret Bourke White qui travaillait pour le magazine Life et était chargée de couvrir l’indépendance de l’Inde. Nous voyons au premier plan le rouet, symbole de la liberté en Inde. Au second plan, Gandhi est assis en tailleur, tête baissée et est entrain de lire la presse. Cette expression met en avant son côté engagé et surtout pacifiste, contrastant avec les conflits religieux qui prenaient place en Inde.  

Margaret Bourke-White était une photojournaliste américaine. Elle est connue pour avoir été la première femme correspondante de guerre. Celle-ci fait ses débuts dans le photojournalisme auprès du magazine Fortune en 1929. Par la suite, en 1935, elle se fera recruter par Henry Luce pour le nouveau Life Magazine et y sera la première femme photographe. Assez vite, ses travaux feront la une du magazine. Ce poste lui permettra notamment de voyager en Inde où elle fera la rencontre de Gandhi, qu’elle suivra jusqu’à son assassinat en 1948.  

 

La photographie est un art qui requiert une bonne maîtrise des outils techniques. Suivre une formation dans ce domaine est le meilleur moyen d’atteindre un niveau professionnel. C’est ce que met en avant LEFET Photographie à travers son Bachelor. Les cours aux côtés de professionnels, et les stages en entreprise forment au mieux les étudiants. Si vous êtes passionnés par la photographie, n’hésitez pas à nous rejoindre !  

Photographier en intérieur

Visuel photo intérieur FB

Que ce soit pour de la photo d’architecture, de bien immobilier, de reportage ou de portrait, photographier en intérieur présente toujours les mêmes difficultés : une faible lumière ambiante. Quelques astuces permettent de composer avec ces contraintes. 

 

 © Unsplash

 

Pour photographier, il faut de la lumière. Or même par beau temps, les espaces intérieurs en manquent généralement. Si bien que pour exposer correctement ses images, il n’y a pas d’autre choix que d’ouvrir le diaphragme, ce qui a pour conséquence de réduire la profondeur de champ, de poser plus longtemps avec le risque de voir apparaître un flou de bougé ou un flou cinétique ou encore de régler une valeur de sensibilité ISO élevée entraînant une montée de bruit disgracieuse et une faible dynamique. La première chose à faire est donc d’exploiter au maximum la lumière ambiante. Pour un portrait ou une nature morte, approchez votre sujet de la fenêtre pour disposer du maximum de lumière possible. Choisissez alors bien votre point de vue pour donner la direction voulue à cette lumière. En contre-jour, elle ne vous sera d’aucune aide pour éclairer votre sujet alors que latéralement, elle produira une ombre qui peut être douce, jolie et souligner les volumes de votre sujet. 

 

Sur un sujet fixe 

Si vous photographiez un sujet immobile, une chambre à coucher pour un hôtel ou une maison d’hôte, ou un objet, vous pouvez utiliser un très long temps de pose sans incidence esthétique sur votre image. À condition que vous puissiez correctement stabiliser votre appareil pour que ce ne soit pas vous qui bougiez. Un trépied vous sera alors pratiquement indispensable pour assurer une bonne stabilité. Grâce à lui, vous pourrez régler un diaphragme suffisamment fermé pour obtenir une grande profondeur de champ et employer la sensibilité la plus basse possible afin de disposer de la qualité d’image la plus grande. Que cela implique de poser plusieurs secondes n’aura pas d’incidence.  

Songer que si vous utilisez alors la lumière ambiante, allumer les lampes de chevet par exemple apportera un peu de chaleur et de vie à une photo qui aurait été plus plate. Attention alors à bien régler la balance des blancs pour un environnement globalement neutre et des touches de lumière chaude. Utiliser un trépied présente également l’avantage de pouvoir réaliser plusieurs images qui se superposeront parfaitement pour une fusion HDR. C’est la méthode à adopter si vous avez un grand écart de lumière entre différentes zones : un intérieur sombre et une fenêtre qui laisse voir l’extérieur par exemple.  

En réalisant une photo exposée pour l’intérieur et une autre pour la zone visible par la fenêtre, vous pourrez, après fusion de ces images, obtenir une photo correctement exposée en tous points. 

 

En reportage ou en portrait 

Si vous photographiez des sujets en mouvement, vous ne pourrez évidemment pas utiliser un long temps de pose sans voir apparaître de flou cinétique provoqué par ses déplacements. Le trépied n’est donc d’aucune aide et seul un court temps de pose permettra d’obtenir une bonne netteté.  

Pour éviter de trop monter en sensibilité, il faut donc apporter un éclairage supplémentaire à la lumière du jour. Par sa puissance et son faible encombrement, le flash est le plus adapté. Mais attention à en faire bon usage. Dirigé directement vers le modèle, sa puissance pourra être adaptée à une bonne exposition sur ce dernier. Mais l’arrière-plan sera alors très sombre et si un premier plan se trouve sur la trajectoire de cette lumière, il sera surexposé et produira une ombre portée 

Diriger le flash sur un mur ou un plafond pour éclairer le sujet de manière indirecte, par la réflexion de la lumière peut être une meilleure solution pour compenser un environnement trop sombre. Pour ce faire, il faut disposer d’un flash de reportage avec une tête orientable. 

 

Chacun des cursus proposés par l’école EFET Photographie aborde toutes les facettes du métier de photographe de manière à ce que les étudiants puissent exprimer leur créativité en toutes situations. L’école s’adresse aussi bien aux jeunes bacheliers avec une formation au Bachelor Photographie en trois ans qu’aux adultes en reconversion avec un Bachelor intensif en un an, des cours du soir et des cours à temps partiel.