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Comment bien exposer au flash ?

Comment bien exposer au flash

 

Parce qu’il délivre une forte puissance lumineuse en un bref instant, le flash reste un des accessoires les plus utiles aux photographes. Encore faut-il le dompter correctement. 

 

 

©Pexels

Un outil à apprivoiser 

Premier plan surexposé, ombre portée disgracieuse, yeux rouges… les effets indésirables du flash sont nombreux et découragent généralement les utilisateurs novices. Pourtant, il suffit de comprendre son fonctionnement pour en fait usage dans de bonnes conditions et sublimer ses photographies d’une lumière contrôlée et bien dosée.  

Le flash, qu’il s’agisse d’un modèle de forte puissance utilisé en studio ou d’un flash de reportage monté sur le sabot d’un appareil photo délivre une très forte intensité lumineuse en un très court instant. Sa puissance maximale indique jusqu’à quelle distance, en fonction de l’ouverture du diaphragme et de la sensibilité employée, il sera en mesure d’exposer correctement un sujet tandis que sa puissance minimale indique à quelle distance minimale peut se trouver le sujet sans être surexposé.  

Il ne sert donc à rien d’essayer d’éclairer un bâtiment de nuit avec un éclair envoyé depuis le flash intégré d’un appareil photo… 

 

Le temps de pose pour l’ambiance 

L’éclair d’un flash est tellement bref qu’il est pratiquement toujours plus court que le temps de pose utilisé à la prise de vue. Ainsi, le réglage du temps de pose n’a généralement pas d’incidence sur l’exposition au flash mais uniquement sur la lumière ambiante, donc sur l’exposition générale de l’image 

Si l’on souhaite éclairer son sujet uniquement avec la lumière du flash, il faut utiliser un trio ouverture, temps de pose et sensibilité permettant de sous-exposer fortement l’image. Ainsi, seul l’éclair d’un flash – dont la puissance aura été réglée en fonction de l’ouverture du diaphragme et de la sensibilité de l’appareil – exposera le sujet. Seule ces zones éclairées par le flash apparaîtront donc sur l’image.  

Si au contraire, on souhaite conserver de la lumière ambiante, pour faire apparaître les lumières au loin sur un portrait nocturne, le soleil rasant d’une fin de journée, les sources chaudes d’un éclairage domestiques, les paramètres d’exposition doivent être choisis de manière à exposer l’arrière-plan, généralement en allongeant le temps de pose, et la puissance du flash réglée de manière à apporter la lumière nécessaire pour déboucher des ombres et exposer correctement.  

Cette technique qui consiste à utiliser le flash pour déboucher un contre-jour se nomme le fill-in car on vient remplir de lumière les ombres. Si le réglage manuel de la puissance du flash vous semble trop contraignant, réglez-le en mode TTL. Il adaptera alors automatiquement sa puissance pour exposer correctement le premier plan.  

Enfin, si le temps de pose utilisé est très court, la fonction de synchronisation haute vitesse des flashs assurera tout de même une exposition correcte de toutes les zones de l’image. 

 

La bonne position 

Outre sa puissance qui joue sur la quantité de lumière et donc sur l’exposition de l’image, le flash doit être placé de manière judicieuse. Dans l’axe du modèle, il peut produire un effet d’yeux rouges qui vient de la réflexion de la lumière dans le fond de l’œil 

Le mode anti yeux rouges va envoyer un salve d’éclair avant l’obturation pour que la pupille du modèle se ferme et que le flash se reflète moins dans le fond de l’œil. Positionner le flash de manière légèrement excentrée éradique également ce phénomène. 

Enfin, songez que l’éclair du flash va produire une ombre portée derrière les zones éclairées de votre sujet. Elle peut être provoquée volontairement. La position du flash doit alors être choisie en fonction de la direction que l’on souhaite donner à cette ombre. Utiliser la lumière du flash de manière indirecte, par réflexion sur un mur ou un plafond, ou modeler à l’aide d’accessoires de façonnage permet d’éliminer ou de minimiser les ombres. 

 

Photographier, c’est imprimer avec de la lumière. Outre son appareil photo, un bon photographe se doit donc de connaître les différents systèmes d’éclairage nécessaires à une maîtrise parfaite de tous les éléments qui composent son image. Au travers de cours théoriques et pratiques, l’école EFET Photographie aborde toutes les disciplines de la photographie, de la prise de vue au laboratoire. Des portes ouvertes sont régulièrement organisées pour en faire la démonstration. 

Capturer l’âme des rues

Capturer l’âme des rues

La photographie de rue est une forme artistique fascinante qui capture toutes les facettes de la vie urbaine. Sa spontanéité, son authenticité et sa capacité à raconter des histoires sans mots la caractérisent. 

Exprimer l'essence des rues © Pexels

 

Les fondements de la photographie de rue

 

La photographie de rue a un avantage car elle ne nécessite pas nécessairement un équipement coûteux. Un appareil photo reflex numérique de base, un smartphone ou même un appareil photo compact peuvent suffire.  

En photographie de rue, la composition est essentielle. Pour créer des images attrayantes, les éléments tels que la règle des tiers, la perspective, la ligne directrice et l'équilibre doivent être pris en compte. Les ombres, les réflexions et les lignes de fuite des rues peuvent tous être utilisés de manière créative.  

Il est nécessaire que le photographe de rue soit patient et attentif. Il arrive parfois que les moments cruciaux se produisent en un instant, et il est nécessaire d'être prêt à les prendre en considération. Pour obtenir des images authentiques, il est important d'observer la vie quotidienne dans la rue et d'anticiper les mouvements et les interactions. 

 

L'art de la narration en photographie de rue 

 

La photographie de rue n'est pas seulement la prise de photos. Elle est également un moyen puissant de transmettre des émotions et de raconter des histoires. Le terme « instant décisif », qui a été popularisé par Henri Cartier-Bresson, fait référence au moment idéal où toutes les parties d'une scène se combinent pour créer une image significative. Cela nécessite un photographe très réactif et intuitif.  

La photographie de rue est souvent centrée sur les personnes. Les visages, les expressions, les gestes et les interactions humaines peuvent être utilisés pour raconter des histoires. Les photographes de rue capturent l'essence de la vie quotidienne à travers les passants, les travailleurs, les artistes de rue, etc. 

 

 

Les défis et l'éthique de la photographie de rue 

 

Bien que la photographie de rue présente de nombreuses opportunités artistiques, elle présente également des problèmes et des préoccupations éthiques cruciaux. Le fait de prendre des photos d'inconnus dans la rue soulève des questions sur le respect de la vie privée. Se conformer aux lois et demander la permission lorsque cela est nécessaire est essentiel. Les sujets doivent donner leur accord.  

La photographie de rue peut également involontairement propager des préjugés ou des stéréotypes. Les photographes doivent être conscients de l'impact potentiel qu'ils peuvent avoir sur leurs images.  

Dans la photographie de rue, l’artiste est donc constamment confronté au dilemme entre respecter l'éthique et capturer des moments authentiques. Pour produire des images significatives et respectueuses, la créativité doit trouver un équilibre avec la responsabilité sociale. 

 

 

Les grands noms de la photographie de rue 

 

De nombreux photographes ce sont fait connaître à travers ce style si particulier et certains clichés ont même marqué l’histoire. 

On citera notamment Eugène Atget, photographe français considéré comme beaucoup comme le père de la photographie de rue, au XIXe siècle. Beaucoup d’artistes se sont, par la suite, inspiré de son travail comme l’américaine Berenice Abbott. 

Robert Frank a également marqué ce courant en réalisant un projet documentaire saisissant « The Americans », dans lequel l’artiste brosse un portrait noir, amère mais ô combien réaliste de l’Amérique des années 50. 

La photographie de rue a connu un tournant avec l’arrivée de la couleur. Saul Leiter, que beaucoup considère comme l’un des pionniers de la photographie couleur, a donné un nouveau souffle à cet art, en jouant sur les textures et une palette de couleur bien à lui. 

 

 

L’art de la photographie demande une compréhension à la fois théorique et pratique, ainsi qu’une maîtrise tant technique qu’esthétique. C’est exactement ce que l’école EFET Photographiepropose à travers son Bachelor Photographie, son Bachelor Intensif, ses cours du soir ou encore ses séminaires week-end. 

 

Que peut-on associer avec des bagues d’adaptation ?

VISUEL -photographie fb

Solution idéale pour qui veut monter ses anciens objectifs sur un appareil photo récent, les bagues d’adaptation jouissent d’un regain d’intérêt depuis l’avènement des appareils hybrides. Mais attention, toutes les combinaisons ne sont pas possibles. Explications. 

Que peut-on associer avec des bagues d’adaptation ?© Pixeles

 

Qu’est-ce qu'une bague d’adaptation ? 

Une bague d’adaptation est un accessoire que l’on va placer entre l’objectif et l’appareil photo pour associer des matériels qui n’ont a priori pas été pensés pour fonctionner ensemble. D’un côté, la bague d’adaptation va donc présenter une monture femelle correspondant à celle de l’objectif – tous les systèmes modernes sont équipés d’une monture à baïonnette mais il a existé des montures à vis ou à culasse – et de l’autre, une mâle, qui va venir se fixer à l’appareil photo.  

Si en théorie on devrait donc pouvoir concevoir des bagues d’adaptation pour tous les matériels, encore faut-il conserver les propriétés de l’objectif ! Ce dernier a été fabriqué de manière à ce que l’image qu’il projette se forme sur le capteur de l’appareil qui lui est destiné et donc que sa monture arrière se trouve à une distance donnée du capteur. C’est ce que l’on appelle le tirage mécanique.  

Or outre les systèmes de baïonnette et les connecteurs électriques qui diffèrent d’une marque à l’autre, le tirage mécanique n’est pas non plus le même chez tout le monde. Un reflex Canon en monture EF possède par exemple un tirage mécanique de 44 mm et un reflex Nikon en monture F de 46,5 mm. 

 

Des systèmes à l’avantage des hybrides 

Dépourvus du miroir qui assure une visée optique TTL aux reflex, les hybrides possèdent tous un tirage mécanique plus court. Il est de 20 mm pour les Canon EOS R ou les appareils Panasonic, Leica et Sigma en monture L, de 18 mm pour la monture Sony E et de 16 mm pour la monture Nikon Z.  

Un objectif conçu pour un reflex avec un tirage mécanique important peut donc être associé à l’un de ces appareils hybrides à condition d’y ajouter une bague d’adaptation. En plus d’assurer la fixation des différents éléments, elle ajoutera l’épaisseur nécessaire pour que l’objectif produise une image nette sur le capteur. L’inverse n’est en revanche pas possible puisque les objectifs conçus spécifiquement pour les hybrides doivent être placés suffisamment proche du capteur, ce qui reviendrait à les monter à l’intérieur de la chambre d’un reflex, là où se situe le miroir.  

Les bagues d’adaptation ne peuvent donc exister que pour des objectifs dont le tirage optique est supérieur au tirage mécanique des appareils avec lesquels on souhaite les associer. 

 

L’offre disponible 

Le rôle d’une bague d’adaptation n’est pas seulement mécanique. Si l’on souhaite conserver tous les automatismes des appareils comme l’autofocus ou le réglage électromagnétique du diaphragme par exemple, elle doit être en mesure de faire communiquer correctement l’objectif et l’appareil. Or ce protocole de communication utilisé par les connecteurs électriques des montures n’est pas nécessairement ouvert.  

Sony a communiqué les détails de fonctionnement de sa monture E dès la commercialisation de ses premiers appareils, si bien que de nombreux fabricants ont pu proposer des objectifs compatibles, et Fujifilm en a fait de même quelques années plus tard avec sa monture X. Mais ce n’est pas le cas de toutes les marques. Ainsi, on trouve sur le marché de très nombreuses bagues pour associer des objectifs de différentes marques à des hybrides Sony en monture E, quelques-unes pour les appareils Fujifilm et pour la monture L mais seulement quelques bagues, commercialisées par Canon, pour associer des objectifs en monture EF sur des boîtiers en monture RF quand Nikon a fait de même avec la bague FTZ pour monter ses objectifs en monture F sur ses hybrides Z.  

D’autres bagues peuvent être disponibles chez des fabricants comme Metabones ou Viltrox, mais elles n’offrent pas systématiquement tous les automatismes des boîtiers. Certaines possèdent en revanche des spécifications particulières comme celle d’allonger la focale. Elles agissent alors en plus comme un téléconvertisseur. 

 

 

Intégrer une école de photographie permet d’accéder à des infrastructures adaptées et à un enseignement spécialisé dispensé par des professeurs qualifiés et reconnus. Ce que propose depuis plus de cinquante ans l’école EFET Photographie située à Paris dans le 11e arrondissement. L’inscription se fait sur dossier et après entretien individuel de motivation. L’école propose différents cursus dont deux de niveau 6 reconnus par l’état. 

Stabilisation d’image, quel système préférer ?

Pour faire une photo nette, il faut réaliser la mise au point à l’endroit voulu mais aussi utiliser un temps de pose suffisamment bref pour figer le mouvement du sujet et pour maintenir l’appareil stable. Sur ce dernier point, les systèmes de stabilisation sont d’une grande aide. 

Stabilisation d’image, quel système préférer ? © Unsplash

Différents procédés  

Il existe différentes technologies qui permettent de compenser les mouvements du photographe à la prise de vue. La plus ancienne est la stabilisation optique dont les premiers systèmes développés par Nikon et par Canon remontent au milieu des années 90. Son principe repose sur la présence dans l’objectif de gyroscopes qui analyses les mouvements. Le sens et l’amplitude de ces micro-déplacements sont ensuite répercutés sur un bloc optique flottant qui va les compenser en temps réel de manière à ce que l’image projetée sur le film ou sur le capteur soit toujours précisément au même endroit. L’image sera donc nette. Au fur et à mesure des années, les systèmes de stabilisation optique se sont perfectionnés. Ils ont notamment intégré différents paramétrages pour agir, par exemple, uniquement dans le sens vertical et ne pas compenser le déplacement latéral volontaire du photographe qui réaliserait un filé, et ont ajouté à une compensation des mouvements de tangage et de lacet, la capacité d’ajuster un léger décalage vers l’avant ou vers l’arrière, en macro notamment. L’amplitude des premiers objectifs stabilisés permettait de gagner un à deux paliers de vitesse quand les modèles les plus récents peuvent dépasser cinq valeurs. Les systèmes de stabilisation optique ont en revanche un gros défaut : ils doivent être intégrés à chaque objectif, ce qui joue sur leur poids et surtout sur leur prix.C’est pourquoi des systèmes de stabilisation intégrés aux capteurs (IBIS pour In-Body Image Stabilization) ont été développés. 

 

Des capteurs stabilisés 

Si les premiers systèmes de stabilisation de capteur ont fait leur apparition au milieu des années 2000 sur les appareils de la marque Minolta, suivi de près par Pentax et Olympus, il a fallu attendre 2018 pour que Nikon en équipe ses hybrides Z 6 et Z 7 et 2020 pour que Canon en fasse de même sur ses EOS R5 et R6. À l’heure actuelle, toutes les marques d’appareils photo proposent au moins un modèle au capteur stabilisé, quelle que soit sa dimension puisqu’il existe des appareils équipés d’IBIS en micro 4/3, en APS-C, en 24×36 et même en moyen format (https://www.efet-photo.fr/actualites/18042023-de-l-incidence-de-la-taille-du-capteur). Il faut dire que le système possède de nombreux avantages. Intégré à l’appareil, il fonctionne avec tous les objectifs et permet surtout, en plus des compensations de tangage, de lacet et de translation vers l’avant ou vers l’arrière, une compensation des mouvements de translation dans l’axe du capteur et par rotation pour compenser le roulis. Les systèmes IBIS agissent donc sur 5 axes et offrent une amplitude de correction bien supérieure à celle des systèmes optiques. Elle peut atteindre 8 paliers sur les meilleurs appareils. 

 

La double stabilisation 

Bien que performante, cette stabilisation mécanique des capteurs n’a pas entraîné la disparition des objectifs stabilisés qui sur les très longues focales (https://www.efet-photo.fr/actualites/27012023-qu-est-ce-que-la-focale-equivalente-d-un-objectif) conservent l’avantage d’une plus grande amplitude de mouvement et donc d’une meilleure efficacité. Mais surtout, les fabricants ont fait en sorte que les deux systèmes de stabilisation puissent fonctionner de concert pour offrir une amplitude de compensation globale encore supérieure. Sur un appareil équipé d’un capteur stabilisé, un objectif lui aussi stabilisé conserve donc un intérêt. Aussi efficace soient-elles ces deux technologies ne suffisent cependant pas à assurer une stabilité parfaite en toute situation. En vidéo, une stabilisation électronique qui entraine un léger recadrage dans l’image mais permet de filmer en marchant est souvent ajoutée aux fonctions des appareils. Pour les très longs temps de pose en photo ou les mouvements de grande amplitudes en vidéo, des accessoires supplémentaires restent néanmoins nécessaires. En photo, on utilisera un trépied pour une stabilité parfaite et en vidéo des stabilisateurs électroniques capables de compenser des mouvements de grande amplitude. 

 

 

Être photographe requiert de multiples compétences techniques et esthétiques que l’Efet Photographie enseigne depuis plus de cinquante ans à ses élèves. L’école, située à Paris, propose différentes formations comprenant un bachelor en trois ans pour les élèves titulaires du baccalauréat, un bachelor intensif en un an débouchant sur l’obtention d’un diplôme de niveau 6 reconnu par l’état, des cours du soir, des cours à temps partiels et des séminaires. 

 

La photographie de mode

Visuel - Photographie de mode FB

La photographie de mode s’avère être la fusion entre l’art et le commerce. Il s’agit d’un genre photographique consacré à la mise en valeur de vêtements et d’accessoires de mode. La plupart du temps, une réelle mise en scène prend place : les mannequins posent devant les photographes de mode. Le but est de mettre en avant le produit porté, il s’agit donc d’un genre photographique à vocation commerciale.  

 Capturer l'élégance et le style à travers l'objectif - EFET Photographie © Pexels

 

L’histoire de la photographie de mode 

Bien que présente depuis le XIXe siècle, la photo de mode est peu utilisée à cette époque, qui privilégie les illustrations de mode. C’est au début du XXe siècle que celle-ci s’impose et est vivement utilisée par des magazines de mode comme Bazaar ou encore Vogue. Il s’agit très certainement de l’âge d’or de ce domaine. Paris est considéré comme le centre de la photographie de mode avec notamment certains photographes comme Edward Steichen, Jacques-Henri Lartigue et Man Ray.  

Entre les années 1920 et 1930, la photographie de mode est empreinte d’éléments surréalistes apportant une esthétique atypique.  

À partir des années 1960, la photo de mode connaît une croissance exponentielle, et impose la formation de nouveaux photographes.Entre les années 1960 et 1970, les œuvres sont marquées par les changements sociauxculturels de l’époque, les photographes tels que David Beiley ou encore Helmut Newton se font connaître.  

Après les années 90, une nouvelle ère débute, de nouveaux photographes font leur apparition. La photo de mode se voit changer en raison de l’arrivée de la photographie numérique et le traitement de l’image.L’arrivée d’Internet et des réseaux impacte ce secteur en le rendant beaucoup plus accessible. 

 

Quelques grands noms de la photographie de mode  

Comme cité précédemment, nous pouvons parler d’Edward (1879-1973) comme un pionnier de la photographie de mode. Celui-ci a réalisé une série de photos de robes de bal, conçues par le couturier Paul Poiret, avant de devenir photographe en chef de Vogue et Vanity Fair. 

Il est aussi possible d’évoquer le nom d’Irving Penn (1917-2009), ce photographe américain quia révolutionné la photographie de mode d’après-guerre. Il a aussi eu la chance de travailler chez Vogue et avec de grandes personnalités comme Yves Saint Laurent, Picasso ou encore Woody Allen.  

Intéressons-nous à une figure féminine cette foisci : Sarah Moon (1941). Cette dernière est une photographe de mode française qui se fait connaître à Londres dans les années 1970. Elle débute sa carrière en travaillant pour Biba, puis elle enchaînera avec Cacharel, Vogue, Comme des garçons, Chanel ou encore Dior. En 1995, elle reçoit le Grand Prix National de la photographie, en France. 

 

La photographie de mode est une activité qui requiert beaucoup de technique, se former en photographie est le meilleur moyen d’exceller dans ce domaine. L’EFET photographie propose unBachelor, prodiguant des enseignements de qualité et animé par des professionnels du secteur. Les stages ainsi que les différents évènements comme les expositions, viennent ponctuer l’apprentissage des étudiants. Ses derniers se forment ainsi en ayant conscience de la réalité du terrain. Restez informé et n’hésitez pas à candidater si la photographie vous passionne !  

Quelques prix photographiques à connaître

Visuel - Prix photo

Les prix photographiques sont des évènements qui mettent en lumière le travail d’amateurs et de professionnels en photographie. Ils ont pour but de récompenser et d’encourager les photographes venant de différents horizons.Zoom sur trois prix photographiques français qui méritent d’être connus de tous !  

 

Les actualités de l'école - EFET Photographie

 © Pexels

 

 La Bourse du Talent 

Depuis 1998, La Bourse du Talent récompense de jeunes photographes qui débutent leur carrière. Il s’agit d’un évènement organisé par Photographie.com et Picto Foundation, accueillant tous les photographes, quelle que soit leur nationalité. Ce dernier met en avant chaque année quatre thématiques : « Reportage », « Portrait », « Mode & Transversalité » et « Paysage ». La Bourse du Talent est décernée chaque année à deux ou trois photographes. Les travaux de ces lauréats, sont ensuite exposés à la Bibliothèque Nationale de France dans le cadre de l’exposition annuelle « La Photographie à tout prix ». 

Picto Foundation organise aussi chaque année le Grand Prix Picto de la photographie de mode. Son lauréat remporte un appareil photo Leica, la production d’une exposition d'une valeur de 2000€ et l’opportunité d’intégrer les collections publiques du Palais Galliera, musée de la Mode de la ville de Paris. Plusieurs étudiants de l’EFET Photographie ont déjà participé à ce concours et bon nombre d’entre eux sont arrivés en finale.

 

Le prix photographique de la Villa Noailles 

Le centre d’art La Villa Noailles, situé dans la commune d’Hyères, organise chaque année au printemps, un festival de photographie comptant un Grand Prix et plusieurs autres prix. La 38e édition du festival aura lieu du jeudi 12 octobre au dimanche 15 octobre, cependant ses portes resteront ouvertes jusqu’au 14 janvier 2024.Étant donné qu’il s’agit également d’une exposition de mode et d’accessoires, celle-ci collabore avec de grandes enseignes telles que Chanel, LVMH ou encore Hermès.Ce sont de très belles récompenses qui attendent le lauréat du Grand Prix du jury de la photographie 7L, comme l’opportunité d’exposer son travail au festival suivant ou encore une dotation de 20 000 euros de la part de La Maison Chanel. 

 

 Le Prix Levallois Jeune création internationale  

Créer en 2008, ce prix récompense depuis 15 ans les jeunes talents internationaux. Il rassemble des photographes de moins de 35 ans et n’impose ni thème ni format. Les directeurs artistiques doivent, chaque année,sélectionner quinze nominés, avant de présenter leur dossier devant un jury. Le jury se compose de cinq membres : quatre experts de la photographie ainsi que de l’Adjoint à la culture de la ville de Levallois.Se déroule ensuite un vote en ligne afin de choisir le Prix du Public. Les photographes en tête pourront présenter leurs travaux à l’exposition de la Galerie l’Escale de Levallois en octobre-novembre. Le lauréat du prix reçoit une dotation de 10 000 euros et le lauréat Mention Spéciale ala chance de remporter unboîtier numérique. 

 

Participer à différents évènements (festivals, concours, Grand prix…) est une bonne façon de mettre en avant ses capacités de photographe. Suivre une formation en photographie représente le meilleur moyen de s’y préparer. L’EFET Photographie propose des enseignements de qualité de Bac à Bac+5. L’école prodigue tous les fondamentaux nécessaires aux photographes d’aujourd’hui.  

Quelques prix photographiques à connaître

Visuel - Prix photo FB

 

Les prix photographiques sont des évènements qui mettent en lumière le travail d’amateurs et de professionnels en photographie. Ils ont pour but de récompenser et d’encourager les photographes venant de différents horizons.Zoom sur trois prix photographiques français qui méritent d’être connus de tous !  

 Les actualités de l'école - EFET Photographie

La Bourse du Talent 

Depuis 1998, La Bourse du Talent récompense de jeunes photographes qui débutent leur carrière. Il s’agit d’un évènement organisé par Photographie.com et Picto Foundation, accueillant tous les photographes, quelle que soit leur nationalité. Ce dernier met en avant chaque année quatre thématiques : « Reportage », « Portrait », « Mode & Transversalité » et « Paysage ». La Bourse du Talent est décernée chaque année à deux ou trois photographes. Les travaux de ces lauréats, sont ensuite exposés à la Bibliothèque Nationale de France dans le cadre de l’exposition annuelle « La Photographie à tout prix ». 

Picto Foundation organise aussi chaque année le Grand Prix Picto de la photographie de mode. Son lauréat remporte un appareil photo Leica, la production d’une exposition d'une valeur de 2000€ et l’opportunité d’intégrer les collections publiques du Palais Galliera, musée de la Mode de la ville de Paris. Plusieurs étudiants de l’EFET Photographie ont déjà participé à ce concours et bon nombre d’entre eux sont arrivés en finale. 

 

Le prix photographique de la Villa Noailles  

Le centre d’art La Villa Noailles, situé dans la commune d’Hyères, organise chaque année au printemps, un festival de photographie comptant un Grand Prix et plusieurs autres prix. La 38e édition du festival aura lieu du jeudi 12 octobre au dimanche 15 octobre, cependant ses portes resteront ouvertes jusqu’au 14 janvier 2024.Étant donné qu’il s’agit également d’une exposition de mode et d’accessoires, celle-ci collabore avec de grandes enseignes telles que Chanel, LVMH ou encore Hermès.Ce sont de très belles récompenses qui attendent le lauréat du Grand Prix du jury de la photographie 7L, comme l’opportunité d’exposer son travail au festival suivant ou encore une dotation de 20 000 euros de la part de La Maison Chanel.  

 

Le Prix Levallois Jeune création internationale  

Créer en 2008, ce prix récompense depuis 15 ans les jeunes talents internationaux. Il rassemble des photographes de moins de 35 ans et n’impose ni thème ni format. Les directeurs artistiques doivent, chaque année,sélectionner quinze nominés, avant de présenter leur dossier devant un jury. Le jury se compose de cinq membres : quatre experts de la photographie ainsi que de l’Adjoint à la culture de la ville de Levallois.Se déroule ensuite un vote en ligne afin de choisir le Prix du Public. Les photographes en tête pourront présenter leurs travaux à l’exposition de la Galerie l’Escale de Levallois en octobre-novembre. Le lauréat du prix reçoit une dotation de 10 000 euros et le lauréat Mention Spéciale ala chance de remporter unboîtier numérique. 

 

Participer à différents évènements (festivals, concours, Grand prix…) est une bonne façon de mettre en avant ses capacités de photographe. Suivre une formation en photographie représente le meilleur moyen de s’y préparer. L’EFET Photographie propose des enseignements de qualité de Bac à Bac+5. L’école prodigue tous les fondamentaux nécessaires aux photographes d’aujourd’hui.  

Qui a peur des femmes photographes ? 1839 à 1945

Visuel qui a peur des femmes photographes

« Qui a peur des femmes ? 1839 à 1945 » est une exposition divisée en deux parties, qui a eu lieu d’octobre 2015 à janvier 2016.La première partie, 1839-1919, s’est déroulé au musée de l’Orangerie la deuxième partie, 1918-1945, a pris place au musée d’Orsay. Les femmes photographes européennes et américaines du XIXe et XXe siècle étaient à l’honneur durant cet évènement. 

Comme l’indiquent ces musées, cette exposition s’appuyait sur«des recherches nouvelles comme sur les nombreuses histoires de la photographie qui, depuis une quarantaine d’années, ont réévalué l’extraordinaire contribution des femmes au développement du médium, cette exposition et la publication qui l’accompagne sont les premières du « genre » en France. ».  

Le but premier de cette exposition était de montrer comment de grandes figures féminines ont façonné la photographie dans ses débuts. Elles ont couvert toutes sortes de sujets dans des périodes hautes en couleur comme l’entre-deux-guerres. Des clichés liés à leur vie domestique et familiale, aux thèmes plus intimes en passant par la botanique, c’est un large spectre d’idées que présentait l’exposition « Qui a peur des femmes ».  

Les créations de ces pionnières de la photographie renvoyaient à un constat simple : la photographie est avant tout un art ainsi qu’un processus de création d’image, alors pourquoi en faire une « affaire d’homme » ? 

 

© Pixabay

 

Première partie : 1839-1919 

 

Avec la première partie de cette exposition, 1839-1919, le musée de l’Orangerie avait pour but de mettre en lumière des chefs d’œuvres connus, mais aussi inconnus des pionnières de la photographie au XIXe siècle. Les travaux de plus de 70 photographes anglo-saxonnes étaient exposés. 

Dans le lot, nous pouvions retrouver les créations d’Anna Atkins (1799-1871), botaniste et photographe, très célèbre pour ses cyanotypies d’algues(procédé photographique monochrome négatif ancien), elle en fera un livre qui sera considéré comme le premier à être illustré avec des photographies. 

Julia Margaret Cameron (1815-1879) était une autre artiste notable dont les fameux portraits et autres photographies inspirées de la peinture préraphaélite, étaient exposés. 

Les photographies dImogen Cunningham (1883-1976), étaient également présentes. Celle-ci a marqué au fer rouge la photographie américaine du XXe siècle par ses clichés aux thèmes variés. 

 

Deuxième partie : 1918-1945 

 

Durant cette période, les femmes photographes, aux côtés des hommes, ont forgé la photographie moderne et celle de l’entredeuxguerres. Cette deuxième partie, organisée par le musée d’Orsay, mettait en avant des thèmes déjà abordées dans la première. En effet les sujets, traités premièrement (l’intimité, l’identité, la nature morte, l’autoportrait…) étaient, ici, approfondis. 

Les œuvres de Madame Yevonde (1893-1975), pionnière de la photographie en couleur, étaient au rendez-vous. Sa carrière commença en 1910 et, cette même année, elle participa activement en tant que militante pour le droit de vote des femmes aux côtés des suffragettes.   

Il était aussi possible de retrouver les créations de Marianne Breslauer (1909-2001), photographe allemande, principalement connue pour ses photographies de rue, mais aussi son autoportrait semishabillée. 

Au-delà de ces thèmes, cette exposition dévoilaient aussi comment certaines femmes ont remis en cause des normes sociales, comme le rôle des femmes et des hommes. Elles ont aussi commencé à travailler dans des secteurs, qui était principalement masculins, à l’époque (photojournalisme, publicité etc.). 

Par exemple, il était possible de retrouver les clichées de Margaret Bourke-White (1904-1971), correspondante de guerre durant la Seconde Guerre mondiale, sur la libération des camps. 

Pour finir, « Qui a peur des femmes »a mis en lumière comment la photographie a joué un rôle majeur dans la vie de ces femmes, en les aidant à s’insérer dans un réseau professionnel. Il s’agissait aussi d’un moyen pour elle, de s’épanouir d'un point de vue créatif et de s’émanciper, en prenant de la distance avec les contraintes familiales et domestiques de l’époque.  

 

La photographie est un outil permettant de documenter des faits, d’informer et de transmettre des émotions. En quelques mots, bien maîtrisé, il s’agit d’un procédé artistique qui fait bouger les choses. Afin d’acquérir toutes les notions techniques requises dans ce domaine, suivre une formation en photographie est un passage obligé. L’EFET Photographie propose un Bachelor, de Bac à Bac+3 abordant tous les fondamentaux de la photographie pour vous permettre d’exercer différents métiers dans ce secteur. 

À quoi servent les objectifs à bascules et décentrements ?

À quoi servent les objectifs à bascules et décentrements ?

Qu’ils s’appellent TS pour Tilt-Shift ou PC pour Perspective Control, les objectifs à bascules et à décentrements ont pour point commun un ou plusieurs mécanismede déplacement de leur bloc optique. Ils sont utiles en photographie d’architecture, en paysage ou au studio. Explications. 

 

 © Pixabay

Cas concret d’utilisation 

 

Prenez pour exemple une photo de monument que vous souhaitez réaliser depuis son parvis. Si le bâtiment est grand, vous serez obligé de le photographier en contre-plongée. Ce qui aura pour conséquence sur votre image une inclinaison des lignes parallèles de sa façade : elles vont sembler se rejoindre en un point de fuite situé au-dessus du bâtiment. Sa façade prendra donc la forme d’un trapèze avec une base plus large que le haut.  

Afin d’éviter ces déformations, il n’y a pas d’autre solution que de placer son capteur parallèle à la façade. Mais vous cadrerez alors beaucoup de sol et n’atteindrez certainement pas le haut du monument. Avec un objectif à décentrement, vous allez procéder de la sorte, mais vous pourrez ensuite opérer une translation du bloc optique de manière à cadrer toute la surface de la façade sans déplacer votre appareil. Votre capteur restant parallèle au bâtiment, la façade n’est pas déformée tandis que le décentrement de l’objectif permet de cadrer correctement.  

Si les logiciels de retouche d’image proposent de redresser les perspectives en réalisant une torsion de l’image, l’opération n’est pas aussi qualitative qu’avec un objectif adapté. L’étirement de certaines zones peut entraîner une baisse du piqué tandis que le recadrage opéré pour supprimer les zones blanches de l’image s’accompagne inévitablement d’une réduction de la définition des images (possibilité ici de faire un lien vers l’article Définition et résolution qui n’est pas encore publié), quand il ne coupe pas carrément une partie du bâtiment. C’est la raison pour laquelle les objectifs à décentrements sont tant appréciés des photographes d’architecture.

Ils sont également parfois utilisés en paysage pour réaliser plusieurs clichés des différentes zones sans déformation des perspectives en vue d’un assemblage en panoramique. Pour que le décentrement du bloc optique n’entraîne pas de vignetage sur l’image, les objectifs pourvus d’un tel mécanisme disposent toujours d’un champ de couverture supérieur à la taille des capteurs pour lesquels ils sont conçus. 

 

 

Bascule du plan de netteté 

 

Si le mouvement de décentrement est adapté à une bonne gestion des perspectives, celui de bascule – consistant à incliner l’objectif sans déplacer l’appareil et donc le capteur – va quant à lui jouer sur le plan de netteté. Pour comprendre son incidence, il faut se référer à la loi optique de Scheimpflug. Elle dit que le plan de l’image – donc du capteur -, le plan de l’objectif et le plan de netteté se coupent toujours en une même droite. Dans des conditions courantes de prise de vue, le plan de l’image et le plan de l’objectif étant parallèles l’un à l’autre, le plan de netteté se trouve donc également parallèle à eux : tous les éléments qui se trouvent à la distance de mise au point seront donc nets, quelle que soit leur position dans l’image.  

Si l’on incline le plan de l’objectif, ce que permet le mouvement de bascule de certains objectifs, le plan de netteté va lui aussi s’incliner. Sur un portrait en pieds réalisé de face, il est ainsi possible de faire la mise au point sur les yeux et que le bas du corps soit complètement flou. La loi de Scheimplug est généralement employée lorsque la profondeur de champ n’est pas suffisante pour que la totalité du sujet apparaisse nette à l’image. En inclinant le plan de netteté de manière à ce qu’il coupe le sujet dans sa plus petite épaisseur, il y a besoin de moins de profondeur de champ pour que ce dernier soit entièrement net.  

C’est une technique qui est souvent employée au studio quand la mise au point rapprochée sur de petits objets entraîne une diminution de la profondeur de champ. Mais l’effet inverse, qualifié d’anti-Scheimpflug, peut aussi être utilisé pour modifier l’effet naturel de la profondeur de champ et pour accentuer le regard sur une zone donnée de l’image. Cet effet est simulé par les modes Miniature des appareils photo avec un résultat beaucoup moins esthétique car appliqué de manière logicielle sur certaines zones de l’image, sans considération de la distance réelle des différents éléments. 

Les objectifs à bascules et décentrements sont toujours pourvus d’un mécanisme de rotation de manière à ce que leurs mouvements de translation ou d’inclinaison puissent être réalisés à l’horizontale comme à la verticale, dans toutes les directions. Complexes, ce sont des objectifs chers mais indispensables pour certains photographes. Il existe aussi sur le marché des objectifs équipés uniquement d’un mouvement de décentrement ou d’un mouvement de bascule aux tarifs plus accessibles. 

 

Apprendre la photographie nécessite une approche aussi bien théorique que pratique et aussi bien technique qu’esthétique. Ce que propose l’école EFET Photographie située à Paris au travers de différents cursus adaptés aux étudiants bacheliers comme aux professionnels en reconversion. L’inscription se fait sur dossier et entretien de motivation.

Instagram et la photographie

Instagram et la photographie

Instagram, réseau social faisant partie du groupe Meta, a connu un succès fulgurant ces dernières années : il a dépassé le milliard d’utilisateurs. Cette application mobile a fait de pratiquement tout le monde un photographe amateur. Très prisé par les jeunes, mais pas que, cet outil a su rendre la photographie accessible à un grand nombre de personnes.  

 

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L’histoire du réseau au milliard d’utilisateurs 

 

Le cerveau derrière cette application de partage de photos et de vidéos est celui de Kevin Systrom. L’aventure débute en 2009, lorsque Kevin Systrom sort diplômé de l’Université de Stanford, et commence à travailler pour la start-up Nextstop où il apprend à coder. Il développe un prototype qu’il baptisera Burbn, en référence au whisky bourbon. En mars 2010, au cours d’une fête pour la startup Hunch, Systrom fait la rencontre de deux investisseurs en capital-risque de Baseline Ventures et Andreesen Horowitz. Ces derniers investiront 500 000 dollars afin que Systrom puisse approfondir son projet et créer son entreprise.  

Très vitre Mike Krieger, 25 ans, ayant étudié à ses côtés à Stanford, se joindra à lui. Pour l’application, ils souhaitaient se concentrer davantage sur la photographie mobile. Ils se sont ainsi inspirés de deux outils majeurs : Hipstamatic (application mettant avant des filtres pour photos) et Facebook.  

Ils ont décidé de renommer l’application « Instagram » en fusionnant les mots instants et télégramme. 

En octobre 2010, Instagram, seulement disponible sur les appareils iOS, attire 25 000 utilisateurs en seulement une journée, 100 000 au bout d’une semaine et 1 million en décembre de cette même année. 

Avril 2012, est une période clé pour l’histoire d’Instagram, l’application mobile étant enfin devenue téléchargeable sur les téléphones Android. À cette période, Facebook fait une offre d’un milliard de dollars afin de racheter Instagram, qui va l’accepter peu de temps après. 

En 2013, Instagram décide d’introduire les « stories » dans son algorithme, sur le même modèle que Snapchat. En 2016, c’est IGTV qui débarque sur la plateforme : des vidéos de format assez long 

En 2018 Kevin Systrom et Mike Krieger décident de démissionner, marquant ainsi une nouvelle ère pour le réseau social.  

 

Quel impact sur la photographie ?  

 

Aujourd’hui Instagram a énormément démocratisé la photographie mobile. Cela va de pair avec le fait que la qualité de la caméra des smartphones fait de plus en plus concurrence à celle des appareils photos numériques 

Les photographes amateurs trouvent à cette plateforme bien des avantages comme la possibilité de découvrir la photographie et de partager leurs créations avec leurs abonnés. Les photographes professionnels, quant à eux, sont un peu plus embêtés par les contraintes qu’impose la plateforme : certains thèmes plus simplistes (portraits, photographie de rue) connaîtraient moins de succès que d’autres clichés plus impressionnants (photos de paysage par exemple). Cela devient un inconvénient lorsqu’il faut se plier aux critères d’Instagram au risque de voir ses créations dignes d’attention, passer inaperçu 

De plus, certains estiment que la course aux likes serait une chose qui pousse les personnes à poster pour…poster. L’art de la photographie passe ainsi au second plan et serait simplement un prétexte pour gagner en notoriété.  

Un autre élément qui a été vivement critiqué à ses débuts est l’apparition des « reels » : ces vidéos courtes dans le même format que les vidéos Tik Tok. Un réseau qui était de base principalement consacrée à la photographie, a commencé à délaisser certains artistes et leurs travaux, au profit d’un contenu plus « accrocheur ».  

Comme toute plateforme Instagram a ses avantages 

  • Rester connecté avec ses proches 

  • Mettre en lumière son travail 

  • Encourager des artistes 

  • Pouvoir s’inspirer d’eux, et plus encore 

Et ses inconvénients :  

  • L’obsession du nombre de followers et de likes 

  • Idéaliser la vie des autres et se comparer  

  • Algorithme qui pousse à une consommation excessive. 

Le tout est de savoir utiliser ce réseau consciencieusement et avec modération !  

 

La photographie est un art qui ne cesse de gagner en popularité et qui mérite d’être maîtriser avec expertise. Pour ce faire quoi de mieux qu’une formation en photographie ? L’EFET Photographie propose un Bachelor Photographie avec toutes les bases nécessaires aux professionnels d’aujourd’hui. Plus qu’une passion, faites de la photographie votre métier !