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LA SEMAINE DE LA PHOTOAux pavillons sous bois

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UNE SÉLECTION D’IMAGES DE L’ÉCOLE EFET qui nous révélera le regard et les tendances de la nouvelle génération.

Maîtriser sa technique en suivant son imaginaire, comprendre une commande en affirmant son style, produire un sujet aussi pertinent qu’original, c’est l’objectif qui se profile quand on s’inscrit à l’EFET. Forte d’une expérience de quatre décennies et d’une équipe d’enseignants en prise avec l’actualité technologique, professionnelle et culturelle, l’école maintient sa place au premier rang des établissements privés formant à la photographie à Paris.
Elle présentera une sélection des travaux de ses élèves qui nous révélera le regard et les tendances de la nouvelle génération.

Semaine de la photo aux Pavillons-sous-Bois
Espace des Arts – Place de l'Hotel de ville
Du 15 au 22 novembre 2014.

https://www.photo-club-pavillonnais.com/#!semaine-de-la-couleur/c1q67

MOIS DE LA PHOTO à Paris, 2014

Au cœur de l'intime © Carole Bellaïche. Galerie Basia Embiricos

MEDITERRANEE, INTIMITE, ANONYMAT, LES TROIS PÔLES D'UNE BIENNALE SINGULIÈRE

Commençant fin octobre, finissant début décembre, le Mois de la photo est tout juste  assez long pour permettre de parcourir son programme d'une centaine expositions réparties en trois grands thèmes : la Photographie Méditerranéenne, Au cœur de l'intime et la Photo anonyme. Si les deux premiers s'enrichissent et se répondent par le contraste entre l'éclat solaire et les demi-teintes de la pénombre, le troisième ouvre en quelque vingt-cinq lieux le domaine illimité d'une production d'amateur sur environ cinq décennies, dans laquelle la fraîcheur et la spontanéité peuvent sans cérémonie côtoyer le génie. Mais plus qu'une collection d'événements, la biennale qui en 34 ans a essaimé dans le monde entier est le lieu d'une confrontation internationale des signatures, des styles et des tendances. Pour l'anonyme que tout étudiant en photographie rêve de ne plus rester longtemps, le programme de l'édition 2014 propose la confrontation inédite  des photographies de monsieur et madame tout le monde avec des œuvres consacrées par les collections, les galeries et les musées. À l'heure où, anonyme ou non, la photographie se fabrique sur les smartphones et se partage en flot continu sur les réseaux sociaux, le « Mois » propose cette année la réflexion appréciée d'un arrêt sur image.

Hervé  Le Goff

ASA EFET assemblée généraleNouveau Bureau

Ce jeudi 23 octobre 2014, réunie à 13h dans l'amphithéâtre  Chaussin, l'assemblée générale de l'association des étudiants de l'Efet a procédé au renouvellement de son bureau.

On été élus à l'unanimité

Présidente : Léa Roy, 2e année photo
Vice-président : Corentin Iste, 2e année photo
Secrétaire : Delphine Bonnet, professeur
Secrétaire adjointe : Marie Grenier, 3e année photo
Secrétaire adjoint : Alexandre Di Cosola
Trésorier : Hervé Le Goff, professeur
Trésorier adjoint : Hugues Hodeir.

Le bureau une fois élu, Delphine Bonnet a expliqué le fonctionnement de l'ASA en matière de vente de fourniture, d'achat et de location de matériel d'éclairage et de prise de vues, et aussi les modalités des travaux dans le cadre du Junior entreprise et le principe de financement d'opération culturelles, comme des voyages à l'étranger. La séance a été levée à 12h45.

GARY WINOGRAND au Jeu de paumeLA RETROSPECTIVE ATTENDUE

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Avec Walker Evans, Robert Frank, William Klein, il figure parmi les très grandes signatures américaines de la Street Photography qui ont été les modèles de toute une génération de photographes par le monde. Comme Klein, Winogrand voulait être peintre et comme lui, il s'est laissé détourner de sa vocation première au cours de son service militaire qui en faisait un photographe. Rendu à la vie civile, le jeune homme devait se lancer dans une carrière exceptionnellement féconde, inspirée par la photogénie de Manhattan et par celle des mégapoles des Etats-Unis  comme Los Angeles, San Francisco, Dallas, Houston, Chicago et même par l'Amérique  rurale qui l'attirera à sa maturité. La mort survenue à l'âge de 56 ans n'a pas permis à Winogrand de faire le retour que permet parfois le temps de la retraite : les 230 000 clichés contenus dans ses 6500 films 135 n'ont encore pas livré leur trésor, mais l'exposition du Jeu de paume offre déjà la rétrospective la plus large exposée en France. A voir, sans hésiter.

Hervé Le Goff

Gary Winogrand. Jeu de paume, 1, place de la Concorde, Paris 8e, jusqu'au 2 février 2015.

SYENE(promotion 2014)Exposée à la Bibliothèque nationale de France

SYENE

LA MODE EN SES METAMORPHOSES.

Prix coup de cœur du jury de la bourse jeune talent

Nominée parmi les douze candidats de la 59e Bourse du Talent consacrée à la mode par le magazine en ligne photographie.com, Syène s'est vue décerner mardi 7 octobre le Coup de cœur du Jury pour son précieux travail sur les symboles conjugués des civilisations disparues et de la chrysalide. Les images de Syène figureront dans le rétrospective accueillie chaque année par Bibliothèque nationale de France dans la prestigieuse galerie Julien Cain du site François Mitterrand

L'EXPOSITION FRANCOIS TRUFFAUTNouvelle vague à la cinémathèque

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Consacrée à l'un des grands auteurs de la »nouvelle vague du cinéma français », comme les a appelés Françoise Giroud, l'exposition François Truffaut à la cinémathèque française peut se déguster selon divers chemins. « En secret », consacré aux oeuvres traitant de la jeunesse, « la saga Doinel » pour voir naître, vivre, vieillir ce héros, double de Truffaut lui-même, ou les « figures de la passion amoureuse » sujet des sujets s'il en est, autant de parcours à travers l'oeuvre d'un cinéaste qui a inspiré les plus grands

 

« Ses films reflètent une sensibilité d'homme-enfant  » S. SPIELBERG

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L'évenement François Truffaut : du 8 octobre 2014 au 25 janvier 2015 à la cinémathèque française, 51 rue de Bercy 75012 Paris

ISABELLE MORISONChez Lili et Marcel

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J’ai fait cette série lors une sortie dans le cadre du cours de reportage.
Nous étions tous transis de froid après cette séance en plein vent et sous la pluie de février, et ce  café-restaurant « Chez Lili et Marcel » s’est montré providentiel
Pour quelques minutes, j’ai abandonné mon reflex pour le téléphone portable afin de saisir l’ambiance de ce lieu et choisi cette application qui imite les vieux appareils Lomo pour restituer ce décor d’après-guerre. Il faut dire que les photos de téléphone et moi  c’est une vieille histoire d’amour .
J’ai pendant longtemps travaillé pour un opérateur de téléphonie mobile bien connu, notamment à la conception de technologies de prises de vue par téléphone dont j’ai vécu, en première ligne, les balbutiements.
Aujourd’hui , je  suis encore émerveillée par le chemin parcouru depuis le premier téléphone qui faisait des « photos » en couleur ( ce bon vieux T68 Ericsson)  sur lequel on fixait un accessoire pour ce faire , jusqu’à nos smartphones actuels. J’ai gardé depuis  une tendresse toute particulière pour ces images de seconde zone.

Isabelle Morison

CHAMA CHEREAUWave

EFET_ChamaChereau_PH1-1_02Dans un sous sol bétonné de la ville de Nantes, avec pour seule lumière celle des néons qui arpentent ces espaces sinistres, un corps s’agite, celui de Wave, un danseur Hip Hop. Ses gestes sont désarticulés, allant dans tout les sens, un bras tendu effectue un arc de cercle tandis qu’une jambe part à l’opposé comme si son corps était le jouet d’un marionnettiste inspiré. Entre lumière et obscurité, entre grâce et désarticulation, ce lieu à l’atmosphère particulière installe Wave dans une scène improvisée dont je me retrouve spectatrice. Je m’efforce de découper ce mouvement, de figer l’instant tout en laissant Wave à son incroyable liberté, à son inspiration chorégraphique de plus pur « freestyle ». Entre le geste et l’instantané, entre les figures et le cadrage, un moment magique se met en place, animé par l’inspiration du danseur et mes intuitions de photographe. Je ne pense pas avoir produit une série, ou un portrait, à deux, nous avons réalisé une séquence. Clap de fin.

Chama Chereau

LUDOVIC MADAMOURLa Battue

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J’avais depuis longtemps voulu faire un reportage en photographie. En février 2013 j’ai pensé à un sujet sur la chasse.  Pourquoi la chasse ? Tout simplement parce que cette pratique aussi ancienne que l’homme a changer dans nos temps modernes : avec l’élevage et l’économie de marché, la chasse dans sa vocation originelle devient quasi inutile, elle devient une activité de loisirs.
J’ai choisi le mois de février, car c’est la période de « la battue », la traque des gros gibiers, débusqué dans ses repaires. Il avait neigé ce week-end, ce qui était pour moi une chance : la forêt s’en trouve transfigurée, sur laquelle se distinguent clairement les silhouettes des hommes et des bêtes. La chasse fait aujourd’hui l’objet d’une controverse qui oppose ses partisans aux défenseurs de la nature. Pour ce reportage je me suis efforcé d’être objectif face à cette activité, et j’ai suivi des hommes, « chasseurs » de Marne-la-Vallée, pendant toute une journée de battue, jusqu’à sa conclusion par le dépeçage du gibier.

Ludivic Madamour

GAUTIER PICRELVarappe à Fontainebleau

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J’ai réalisé cette prise de vue au début de l’hiver 2013, par une température située entre 6 et 7°. La saison est propice pour l’escalade, car le contact entre la roche très froide et la main du grimpeur suscite un phénomène naturel qui permet des prises impraticables en été.
Après une demi-heure de marche en forêt pour atteindre le « spot », espace réservé à la grimpe de haut niveau, on attend son tour pour le « run », c’est à dire le premier essai d’escalade, pendant que des grimpeurs sont déjà en train d’affronter le rocher « Opium », réputé pour son extrême difficulté.
Dans ce travail, je voulais faire apparaître le contraste entre la roche froide, inerte, et le corps humain, chaud et plein d’énergie et c’est pourquoi j’ai préféré le noir et blanc, plus apte à décrire la rugosité de la pierre, le modelé de la peau et des muscles des corps. Au delà des apparences, je voulais parvenir à cette idée du dépassement de soi, à la capacité de l’esprit à fournir un tel effort alors que le corps en est presque incapable.

Gautier Picrel