This is my archive

JEANNE LE LOUARN La robe de mariage

Jeanne-Le-Louarn-01

Ces photographies, Jeanne Le Louarn les a prises le 13 juillet 2012, un mois avant le mariage de son grand frère. Si les futurs mariés passent en général entre les petites mains d'un atelier de couture ou sous la coupe d'un tailleur renommé, les parents, les amis, les invités s'arrangent eux-mêmes avec leur garde robe ou le prêt-à-porter. Pour le 18 août, jour de la cérémonie, Jeanne Le Louarn avait demandé à son arrière-grand-mère de retoucher une des robes qu'elle aimait, sans se douter encore que ce travail lui inspirerait une des premières séries de la photographe qu'elle allait devenir. Prises dans la fraîcheur d'une cuisine qu'éclaire la lumière d'été, ces images sont habitées de l'affectueuse complicité de Lucienne pour son arrière-petite-fille, elle montre aussi une maîtrise tranquille, acquise par des années passées entre aiguilles et ciseaux à embellir la silhouette des uns et des autres. On ne verra pas la robe achevée, elle n'aurait de doute façon rien dissimulé d'une tendresse et d'une estime partagée entre deux générations d'artistes.

Hervé Le Goff

SALON DES FORMATIONS ARTISTIQUES 2015 Porte de Versailles

Salon-Formation-Arts-05

Premier contact avec une formation, pour décider de son avenir.

Après le Start de décembre 2014 à la Cité de la Mode et du Design, l'Efet a tenu son stand au deuxième grand rendez-vous des écoles d'arts et des candidats artistes, le Salon des Formations artistiques organisé à la Porte de Versailles par la revue L'Etudiant. Beaucoup de contacts, d'échanges et de rendez-vous pris pour la prochaine journée Portes ouvertes des 20 et 21 mars, et une conférence sur les débouchés des métiers de la photographie avec la participation de Stéphane Thomas, directeur pédagogique de l'Efet.

BERNARD PLOSSU, IMAGES D'ITALIE

Ile de Capraia, 2014

Le long parcours de photographe de Bernard Plossu commence à l'adolescence par un voyage au Sahara avec son père. Il s'agissait d'un Brownie Flash Kodak, mais peu importe le matériel : plus tard, cinéaste en Amérique du Sud, perdait sa caméra dans une rivière avant de filer au Mexique et en Californie dont il rapporte une somme d'images qui ont fait la sienne. Mais on apprend que pendant ce temps, dès le début des années 1970, Plossu s'offrait des virées en Italie et pas seulement à Rome ou à Florence : au Piémont, à Cuneo, à Bari, à Turin ou à Palerme, mais aussi à Bologne, à Cagliari et encore à Pitigliano et même à Alicudi. La Maison européenne de la photographie expose ces images très personnelles, nées des retrouvailles prolongées avec un pays dont une mère d'origine italienne aimait raviver les lointains souvenirs. Où l'on voit qu'hors du noir et blanc ses Amériques, Plossu avait fait de l'Italie une partition en couleur dont la MEP présente les superbes tirages Fresson.

Hervé Le Goff

L'Italie de Bernard Plossu. Maison européenne de la photographie, 5/7 rue de Fourcy, Paris 4e. Du 4 février au 5 avril 2015.

REVOIR OU DECOUVRIR PIERRE JAHAN

PIERRE JAHAN PARIS CHANTE SA NUIT 06 NOTRE DAME 1945© Pierre Jahan. Courtesy galerie michèle chomette, Paris-2
Non loin de la prestigieuse basilique, nécropole des Rois de France, un musée propose une ample exposition monographique du photographe Pierre Jahan (1909-2003) qui a su marquer le vingtième siècle par une production féconde, documentaire et personnelle. Passionné par son métier, Jahan abordait tous les genres : l'illustration sur le terrain du patrimoine et du tourisme, l'industrie et la publicité dont, en plein courant de la Nouvelle Vision photographique des années 1930 il a été un des pionniers, le nu comme partenaire de la littérature, célébrée avec le superbe Plain Chant sur un poème de Jean Cocteau, sans oublier le passage obligé par le surréalisme. La centaine de pièces exposées sont des tirages d'époque pour la plupart prêtées par la galerie parisienne Michèle Chomette, fidèle protectrice d'une œuvre encore à découvrir. On ne manquera pas de jumeler la visite de l'exposition avec celle de la Basilique, pour y ressentir de belles vibrations d'histoire et aussi pour y prendre le relai de Pierre Jahan auprès d'une statuaire hautement photogénique.
Hervé Le Goff
Pierre Jahan. À l'ombre des Rois, Lumières et Jeux de la photographie. Musée d’art et d’histoire, 22 bis, rue Gabriel Péri.93200 Saint-Denis. Lundi-mercredi-vendredi : 10h – 17h30, jeudi nocturne : 10h – 20h, samedi-dimanche : 14h – 18h30. Fermé mardi et jours fériés. Jusqu'au 5 mars.

 

SIRIVAN UNG Une visite au Louvre

Sirivan-08

Premier dimanche du mois de janvier 2015 : les collections permanentes du musée du Louvre sont ouvertes au public.  Les œuvres d’art me rappellent ma première visite au Louvre avec mes parents et les bons moments que j'avais alors passés en France. Aujourd’hui, ces toiles et ces sculptures deviennent mes professeurs, elles m'aident à construire mon regard de photographe et me transmettent une certaine conception de l’être humain. Mais autant que les pièces exposées, la foule bruyante des visiteurs attire mon attention par sa diversité, par le mélange des nationalités et des âges et par cette curiosité et ces découvertes partagées par tous, bien souvent relayées par les photographies prises au smartphone. Je trouve personnellement touchante l'atmosphère qui habite chacune des salles d'exposition, et plus particulièrement les expressions des visages et de regards portés sur les œuvres. Cette ambiance change à toutes les heures du jour et je pense que je retournerai souvent au Louvre et toujours avec le même plaisir.
Sirivan Ung

LA PETITE ROBE NOIREune image pour Guerlain

guerlain-la-petite-robe-noire

Sur le thème d'une griffe, un magazine, la Maison européenne de la photographie, un concours, enfin un coup de pouce en fragrance de gloire.

L'exposition existe déjà, elle vous attend à partir du 6 février à la Maison Guerlain, au 68, avenue des Champs-Elysées, sous le titre « La Petite Robe Noire : Variations autour d’un mythe ». Mais elle pourrait bien avoir un prolongement avec VOTRE création autour du même thème de la Petite robe noire, un beau tirage 60x80cm signé de vous et exposé pendant un mois à la Maison européenne de la photographie. Ce sera le premier prix du concours organisé par le magazine Fisheye, qui en annonce neuf autres, un appareil Sony RX100 Mark III
Trois flacons de parfum La Petite Robe Noire, six abonnements d'un an à Fisheye. La date limite de participation est fixée au 30 mars et le règlement, la participation en ligne se trouvent d'un clic sur https://www.fisheyemagazine.fr/concours/fisheye-x-guerlain/,mais avant toute chose, un tour aux Champs Elysées ne serait pas superflu.

GERALD MOREL côté mer, côté Touque

Prat-Morel-08

Entre Deauville et Trouville, quel parisien n'a jamais hésité pour partir en week end ? D'un côté la plage interminable, tant en largeur qu'en profondeur : difficile de toucher l'eau froide tant la mer semble loin … surtout au grand angle. Mais jamais monotone. D'un autre la Touque, les chalutiers, le marché au poissons, mais aussi le casino et la piscine qui prennent un air désuet à la tombée du jour hors-saison.  Bien sûr d'autres différences font que certains ne jurent que par Deauville, ses hôtels et magasins de luxe, son Casino résonnant encore des élégances de la Belle époque  quand les habitués de Trouville, ses ruelles, Les Voiles et Les Vapeurs, ses deux brasseries les plus célèbres, son atmosphère bon enfant. De par ma culture et mon tempérament, je suis quant à moi ouvert aux deux mondes que sépare l’embouchure de la Touque et que j'ai voulu illustrer ici : côté Deauville la jetée qui protège la marina et ses plaisanciers, et côté Trouville le phare qui guide les chalutiers et ses marins pêcheurs.

Gérald Morel

KARINE FERNANDEZReportage au salon

Karine-Fernandez-Salon-04

C’est la première fois que j’y mets les pieds et j'ai le bonheur de croiser une grande dame de la photographie : Sabine Weiss, 90 ans. Le salon lui rend hommage avec l’exposition « Chère Sabine » reprenant une partie de sa photographie  humaniste. Un film est aussi projeté témoignant des aspects inédits de son travail et de la grande diversité de sa production. Elle y parle entre autre des difficultés techniques qu’elle a pu rencontrer, regrettant bien de n’avoir pas eu le matériel d’aujourd’hui à disposition, et insinuant en souriant que maintenant tout est plus simple. Le salon fait d’ailleurs la part belle aux nouvelles technologies. En témoignent par exemple les stands de drones particulièrement impressionnants de précision dans leur maniement ; ou encore le stand Adobe situé face à l’entrée grand public. Au moment de partir, je découvre les œuvres du concours noir et blanc Ilford. Je constate avec plaisir que l’esprit de l’argentique survit au milieu de toute cette technologie.

Carine Chénel-Fernandez

L'EFET est dans « FISH EYE »

LauraLeblanc-Photoconcours-FishEye

Comme tous les mois,  la communication de l'éditeur de meubles VITRA dans le magazine FISH EYE a été confiée à une école d'art et c'est l'EFET qui est à l'honneur.

C'est le projet « Tous à table » de Laura Leblanc , étudiante en 3ème année, qui a été choisi par la direction de la communication de VITRA et la rédaction de FISH EYE parmi une quinzaine de projets. Retrouvez cette pleine page dans le N° de Janvier/Février de FISH EYE, le magazine lifestyle de la photographie.

LauraLeblanc-Photoconcours-FishEye

L'EFET au salon des formations artistiques

salon-artistique-2015

VENEZ NOUS RENCONTRER POUR FAIRE LE POINT AU SALON DES FORMATIONS ARTISTIQUES.

C’est le moment de vous faire une idée plus précise sur la suite de vos études. Venez nous rencontrer pour faire le point au Salon des Formations Artistiques, le 31 janvier et 1er février, au Parc des expositions de la porte de Versailles, Pavillon 8, stands A110 et A135.