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LA VISITE DE FUJI A L'EFET Hybrides et optiques

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UNE MARQUE A L'EPREUVE DU STUDIO

Le jeudi 12 février aura été pour plusieurs groupes d'étudiant un jeudi Fuji, avec l'accueil, par Michel Blondeau, professeur de prise de vue studio, de Thierry Ledoux, professeur de reportage, de Fabrice Abuaf, chef de produits appareils numérique accompagné de Cyril Duchene, démonstrateur indépendant. En postes Nature morte et Portrait, l'essai au flash la  prise en mains des réflex hybrides avec en invitées star la  ligne X-T1 et la gamme complète des optiques avec deux objectifs phares, les XF 50-140 f2.8 et XF 56mm. Cette journée d'échange s'inscrit dans le dialogue entretenu par les professeurs de l'école et les marques, futures partenaires de professionnels que deviendront les élèves.

 

GEORGES TOURDJMAN rencontre l'efet

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L'ECHANGE CONVIVIAL ET BRILLANT ENTRE MAITRES ET DISCIPLES

Il s'agit d'abord de la rencontre d'un artiste filmé par un de ses confrères : Philippe Abergel, photographe, présente Georges Tourdjman, photographe. Toute une vie d'images, commencée dans la prime jeunesse par la Street photography découverte à New York dans les années 1950, poursuivie  sous les feux de la mode et de la haute couture, développée sur une approche tout à fait singulière du nu. Pendant tout ce temps,  Georges Tourdjman n'avait de cesse de tourner son objectif vers ce qu'on ne tarderait pas à nommer le people, pour construire une galerie de portraits de tout ce qui compte sur la scène internationale des arts et des lettres, de Salvador Dali à Man Ray en passant par Régine Deforges Alexey Brodovitch, le propre maître de Tourdjman. Accueillis par Stéphane Thomas, directeur pédagogique de l'Efet, Georges Tourdjman et Philippe Abergel son ancien assistant et disciple, professeur de studio à l'Efet rencontraient à leur tour l'assemblée des étudiants pour une projection du film, suivie d'un échange entre générations animées d'une même passion pour la photographie. Un très beau moment.

DOMINIQUE MASSONLe réfectoire de Saint-Nazaire

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Lors de mon périple dans Saint-Nazaire, un bâtiment, visiblement désaffecté, m'a détourné de mon chemin. Une rue déserte, un parking vide, des grillages tordus et mis à terre, des herbes folles et puis cet immeuble dont une vue d'avion laisserait apparaître la forme circulaire  (latitude 47°17'30.58″N – longitude  2°11'25.25″O).Les lieux me semblaient habités, même si aucune silhouette de s'y est montrée. Partagé entre mon étonnement, ma curiosité et une certaine crainte, je me suis laissé tente par une exploration qui s'annonçait passionnante, dans une lumière étrange et éblouissante, filtrée par des vitres si sales qu'elles en perdaient leur transparence. Le délabrement des salles encombrées de meubles détruits, les sols jonchés de verre cassé et d'autres matériaux, les couloirs qu'on imagine autrefois résonnant de cris, tout réveillait ce qui était autrefois le réfectoire central des Chantiers Navals de l’Atlantique édifié en 1974 et qui pouvait servir jusqu’à 2800 repas par jour.

Dominique Masson

CIRCULATION(S)L'Europe en auteurs et portfolios

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Le Festival de photographie organisé par l'association Fêtart rassemble une fois de plus une sélection de travaux de jeunes artistes. En tout, une quarantaine d'auteurs venus de seize pays et tous horizons artistiques confrontent autant de visions pour donner le paysage de la frange émergente de la photographie contemporaine. On remarque avec bonheur une qualité d'invention qui s'échappe des tendances rebattues aux paysages ternes et aux visages tristes, comme l'effet d'une réelle circulation de talents cherchés entre la Suède et la Grèce et de la France à l'Ouzbékistan. Programmée par un collège de personnalités, critiques ou responsables institutionnels, Circulation(s) constitue pour les auteurs exposés une étape qui a valeur de distinction et doit s'imposer en cible haute pour les étudiants en photographie en fin de formation. Comme pour chacune de ses éditions, Circulation(s) propose avec ses Journées Européennes des Ecoles de Photographie, ou JEEP, des séances de lectures de portfolios.

Hervé Le Goff

•Circulation(s), festival de la jeune photographie européenne. Du 24 janvier au 8 mars 2015 au Cent Quatre-Paris, 5 rue Curial 75019 Paris• Lectures de portfolios les 28 février et 1er mars, de 14 à 18 heures. Inscriptions sur place le matin même pour les lectures l’après-midi – à partir de 11h

FOTOPRIZE 2015L'appel à candidature est lancé !

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DATE LIMITE DE CANDIDATURE : 16 MARS 2015

Chaque année fotofever aide un jeune diplômé à faire ses premiers pas dans le monde de l’art en lui offrant sa première exposition. Le fotoprize Paris 2015 s’adresse exclusivement aux étudiants/jeunes diplômés des écoles d’art françaises, autant dire que les diplômés efet Photo 2014 sont directement concernés. Il y a une date limite de candidature, c'est le 16 mars 2015 et le champagne est prévu pour le vernissage de fotofever paris, en novembre. Tout ça vient très vite et surtout le 16 mars ! A vos dossiers donc chers jeunes anciens diplômés !
https://www.fotofeverartfair.com/inscription_prize.php

fotofever paris au Carrousel du Louvre du 13 au 15 novembre 2015
Catch the fever, collect photography !

FRANÇOIS, LORELEI ET GAËTAN aux JEEP

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TROIS ETUDIANTS EFET PRÉSENTÉS AU FESTIVAL CIRCULATIONS 2015

Du 27 février au 1er mars, à l'espace culturel du Cent-Quatre à Paris, douze écoles de photographies seront représentées par une sélection de travaux de leurs étudiants. Cela s'appelle les, JEEP, Journées Européennes des Ecoles de Photographie organisées par l'association Fêtart, dans le cadre de l'édition 2015 du festival Circulations. L'Efet sera représentée par trois de ses étudiants qui y présenteront leur travail, non seulement aux visiteurs, mais à un ensemble des professionnels acteurs du marché de l'art, galeristes, iconographes ou commissaires d’exposition. Nos trois jeunes auteurs sont Loreleï Buser (promotion Photo 2014) avec « Regarde-moi », Gaëtan Dubroca (promotion Photo 2014) avec « Suggestion directionnelle » et François de Rivoyre (promotion Photo 2015) avec « Wood Town ».
•Circulation(s), festival de la jeune photographie européenne. Jusquau 8 mars 2015 au Cent Quatre-Paris, 5 rue Curial 75019 Paris•

JEANNE LE LOUARN La robe de mariage

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Ces photographies, Jeanne Le Louarn les a prises le 13 juillet 2012, un mois avant le mariage de son grand frère. Si les futurs mariés passent en général entre les petites mains d'un atelier de couture ou sous la coupe d'un tailleur renommé, les parents, les amis, les invités s'arrangent eux-mêmes avec leur garde robe ou le prêt-à-porter. Pour le 18 août, jour de la cérémonie, Jeanne Le Louarn avait demandé à son arrière-grand-mère de retoucher une des robes qu'elle aimait, sans se douter encore que ce travail lui inspirerait une des premières séries de la photographe qu'elle allait devenir. Prises dans la fraîcheur d'une cuisine qu'éclaire la lumière d'été, ces images sont habitées de l'affectueuse complicité de Lucienne pour son arrière-petite-fille, elle montre aussi une maîtrise tranquille, acquise par des années passées entre aiguilles et ciseaux à embellir la silhouette des uns et des autres. On ne verra pas la robe achevée, elle n'aurait de doute façon rien dissimulé d'une tendresse et d'une estime partagée entre deux générations d'artistes.

Hervé Le Goff

SALON DES FORMATIONS ARTISTIQUES 2015 Porte de Versailles

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Premier contact avec une formation, pour décider de son avenir.

Après le Start de décembre 2014 à la Cité de la Mode et du Design, l'Efet a tenu son stand au deuxième grand rendez-vous des écoles d'arts et des candidats artistes, le Salon des Formations artistiques organisé à la Porte de Versailles par la revue L'Etudiant. Beaucoup de contacts, d'échanges et de rendez-vous pris pour la prochaine journée Portes ouvertes des 20 et 21 mars, et une conférence sur les débouchés des métiers de la photographie avec la participation de Stéphane Thomas, directeur pédagogique de l'Efet.

BERNARD PLOSSU, IMAGES D'ITALIE

Ile de Capraia, 2014

Le long parcours de photographe de Bernard Plossu commence à l'adolescence par un voyage au Sahara avec son père. Il s'agissait d'un Brownie Flash Kodak, mais peu importe le matériel : plus tard, cinéaste en Amérique du Sud, perdait sa caméra dans une rivière avant de filer au Mexique et en Californie dont il rapporte une somme d'images qui ont fait la sienne. Mais on apprend que pendant ce temps, dès le début des années 1970, Plossu s'offrait des virées en Italie et pas seulement à Rome ou à Florence : au Piémont, à Cuneo, à Bari, à Turin ou à Palerme, mais aussi à Bologne, à Cagliari et encore à Pitigliano et même à Alicudi. La Maison européenne de la photographie expose ces images très personnelles, nées des retrouvailles prolongées avec un pays dont une mère d'origine italienne aimait raviver les lointains souvenirs. Où l'on voit qu'hors du noir et blanc ses Amériques, Plossu avait fait de l'Italie une partition en couleur dont la MEP présente les superbes tirages Fresson.

Hervé Le Goff

L'Italie de Bernard Plossu. Maison européenne de la photographie, 5/7 rue de Fourcy, Paris 4e. Du 4 février au 5 avril 2015.

REVOIR OU DECOUVRIR PIERRE JAHAN

PIERRE JAHAN PARIS CHANTE SA NUIT 06 NOTRE DAME 1945© Pierre Jahan. Courtesy galerie michèle chomette, Paris-2
Non loin de la prestigieuse basilique, nécropole des Rois de France, un musée propose une ample exposition monographique du photographe Pierre Jahan (1909-2003) qui a su marquer le vingtième siècle par une production féconde, documentaire et personnelle. Passionné par son métier, Jahan abordait tous les genres : l'illustration sur le terrain du patrimoine et du tourisme, l'industrie et la publicité dont, en plein courant de la Nouvelle Vision photographique des années 1930 il a été un des pionniers, le nu comme partenaire de la littérature, célébrée avec le superbe Plain Chant sur un poème de Jean Cocteau, sans oublier le passage obligé par le surréalisme. La centaine de pièces exposées sont des tirages d'époque pour la plupart prêtées par la galerie parisienne Michèle Chomette, fidèle protectrice d'une œuvre encore à découvrir. On ne manquera pas de jumeler la visite de l'exposition avec celle de la Basilique, pour y ressentir de belles vibrations d'histoire et aussi pour y prendre le relai de Pierre Jahan auprès d'une statuaire hautement photogénique.
Hervé Le Goff
Pierre Jahan. À l'ombre des Rois, Lumières et Jeux de la photographie. Musée d’art et d’histoire, 22 bis, rue Gabriel Péri.93200 Saint-Denis. Lundi-mercredi-vendredi : 10h – 17h30, jeudi nocturne : 10h – 20h, samedi-dimanche : 14h – 18h30. Fermé mardi et jours fériés. Jusqu'au 5 mars.