Le nouveau Portfolio E2015
Les élèves de troisième année produisent un portfolio réunissant le meilleur de leur production photographique.
Les élèves de troisième année produisent un portfolio réunissant le meilleur de leur production photographique.
Stéphane Thomas était ce 17 juin un directeur pédagogique heureux : les trente-trois étudiants de troisième année ont été reçus
Stéphane Thomas était ce 17 juin un directeur pédagogique heureux : les trente-trois étudiants de troisième année qui ont présenté leurs travaux, dossier de production, site internet, vidéo et exposition personnelle ont été reçus, au total des points décernés par le jury présidé par Harry Gruyaert photographe/Magnum Photos, président et constitué de Jean-Christophe Ballot, photographe et documentariste, Jean-Pierre Bourgeois, commissaire général du Salon de la photo, Valérie Cazin, directrice de la galerie Binôme, Savine Dosda, photographe, Dominique Gaessler, éditeur, Joël Halioua, photographe et journaliste, Hervé Le Goff, critique, Nelly Perlade, agent de photographes, et Flore-Aël Surin photographe/Tendance floue. Les étudiants recevront leur « parchemin » à la faveur de la soirée qui clôturera la journée portes ouvertes du samedi 20 juin. Ils apprendront alors lequel ou laquelle d'entre eux est le Major de la promotion.
17 juin 2015, 10h, ouverture de la séance d'évaluation du Jury constitué de personnalités de la photographie
Réunis autour de Harry Gruyaert photographe/Magnum Photos, président, Jean-Christophe Ballot, photographe et documentariste, Jean-Pierre Bourgeois, commissaire général du Salon de la photo, Valérie Cazin, directrice de la galerie Binôme, Savine Dosda, photographe, Dominique Gaessler, éditeur, Joël Halioua, photographe et journaliste, Hervé Le Goff, critique, Nelly Perlade, agent de photographes, et Flore-Aël Surin photographe/Tendance floue, commencent à examiner les dossiers et les expositions personnelles des trente-deux candidats au diplôme de fin d'études. Des images, un peu de trac, pas mal d'espoir mais aussi beaucoup d'échanges dans ces conversations en tête-à-tête autour de projets et de réalisations portées sur une année entière de production. Résultats dans la soirée et proclamation du palmarès avec mentions et trophée le 20 juin, au soir de la journée portes ouvertes !
PASSION ARGENTIQUE. L'EFET AU RENDEZ-VOUS
La foire de Bièvres a lieu chaque année, le premier dimanche de juin, et cela depuis bien longtemps. Paradis des grands amateurs amoureux du matériel -pour l'instant très argentique- Bièvres est une des foires les plus sympathiques d'Ile de France, on y vend ses boîtiers et son agrandisseur, on y achète des optiques et les accessoires circulent, la plupart du temps impeccables, dans leurs étuis.
Tenu par Delphine Bonnet et Stephan Maurer, professeurs de traitements argentique et numérique, le stand de l'EFET compte déjà ses habitués et accueillait de nouveaux visiteurs sous les œuvres exposées de Natsumi Hosoi, Alexandra Lafitte, Marie Bénatar, Marion Pinoges, Juliette Jourdain, Cassandra Coldeboeuf, Qinying Zhang. Kelly Costigliolo, élève en deuxième année, n'a pas regretté d'être venue prêter main forte à ses deux professeurs : un marchand d'art, un commissaire d'expositions et représentant de Normal Magazine se sont montrés plus que vivement intéressés par la présentation qu'elle a pu faire des on œuvre, sur sa tablette. À cette bonne affluence s'ajoutait la visite appréciée d'anciens devenus professionnels, comme tout le monde chaleureusement invités à la prochaine porte ouverte du 20 juin, rue de Picpus !
les participants de la première édition de Vincennes Image festival garderont quelques excellents bon souvenir de leur passage au stand de l'Efet
Vincennes, vendredi 29 et samedi 30 mai. En découvrant ou en revoyant l'œuvre de Reza, photographe invité d'honneur, les participants de la première édition de Vincennes Image festival, mais on dit déjà VIF, garderont quelques excellents bon souvenir de leur passage au stand de l'Efet, où ils pouvaient rencontrer Delphine Bonnet, professeur de tirage argentique et deux de ses étudiants, Marie Grenier et Corentin Iste qui ont présenté leur école. Un peu plus loin Michel Blondeau, professeur de prises de vues entouré de cinq étudiants, Arnaud Gastaut, Rodrigo Buas, Joao Dias, Antonin Laroche, Leslie Sobaga, Lou Skornicki, organisait un studio où ont été réalisés rien moins que 34 portraits sur le mode particulier de la durée, avec l'ambition de percer le masque des convenances pour déceler la personnalité du modèle. Le public ne s'y est pas trompé, qui a fait montre d'une belle patience pour vivre l'expérience.
Par ce gris weekend, l’ambiance en baie de Somme était très reposante et rendait ses droits à la nature. J’ai cherché à restituer cette atmosphère de bord de mer en hiver, en cet endroit particulier où la Somme se jette dans la mer. Nous cheminons depuis le bord de mer jusqu'à la ville forte de Saint-Valery-sur-Mer avant de redescendre dans le chenal de la Somme en fin de journée.
Je voulais transcrire autre chose que ce que mon œil voyait. La réalité des couleurs ce jour-là était dans les nuances de marron, ce qui explique ma conversion en Noir et blanc. La rivière qui se jette dans la baie de Somme m’a aussi inspiré une pause longue pour figer la jetée en face. Enfin, la nuit tombée, c’est encore en pose longue et alors qu’il faisait nuit noire pour mon œil devenu aveugle, que les deux dernières images de cette série m’ont permis de voir au delà du réel, comme si, jouant avec le mystère de la photographie, le paysage s'était révélé sur ma “surface sensible”.
Faut-il nécessairement choisir entre Buda et Pest ? Faut-il choisir entre les hauteurs des collines et l’agitation de la ville? Ou encore entre l’excellent vin Tokaji et la bière bon marché des bars du centre?
En arrivant à Margit-sziget, littéralement « île de Margaret », j’ai senti la fusion des deux rives du Danube. Dans ce que les Budapestois considèrent comme le poumon de leur ville, il est possible de profiter du soleil sur une pelouse, de se mettre à l’abris de la chaleur sous les arbres, de prendre un café dans une caravane ou de descendre dans un hôtel avec vue sur l’imposant parlement hongrois. Certains courent et d’autres nagent dans la piscine.
J’ai choisi de parcourir l’île à vélo. En regardant les branches des arbres avec la vitesse, des formes abstraites me sont apparues. A la fois douces et dynamiques, elles représentaient pour moi ce lieu. A certains moments, le ciel devenait de l’eau et les feuilles des arbres devenaient des algues. Tout se mêlait dans une impression qui me rappelait alors une œuvre du peintre Gerhard Richter.
Edouard Chemin
Première année photo

Il est un des plus jeunes photojournalistes impliqués dans la représentation de la guerre, et plus particulièrement des conflits qui déchirent le Proche-Orient, Gaza bombardée, la Syrie en guerre civile dévastatrice, sans oublier les soubresauts d'Ukraine ni l'actualité afghane. Sergey Ponomarev a commencé sa carrière de reporter en 2008, à l'âge de vingt-sept ans en Tchétchénie mais sa production s'étend aux tragédies qui ne doivent rien à la guerre : l'assèchement de la mer d'Aral, les ravages radioactifs, la fureur des typhons, l'univers obscur et dur des mines, l'enfer des prisons. Sergey Ponomarev qui travaille essentiellement pour le New York Times présente à Paris une sélection des reportages don la sensibilité et le souffle esthétique lui ont valu le Prix d'excellence de la Society of Publishers in Asia en 2014, la distinction de la Picture of the Year en 2014 et un prix au World Press Photo 2015. Son travail fait l'objet d'un entretien-portfolio dans le magazine Chasseur d'Images de mai 2015.
Hervé Le Goff
Sergey Ponomarev. Effondrement. Galerie Iconoclaste, 20, rue Danielle Casanova, Paris 8e, jusqu'au 9 juin 2015.


J'ai commencé cette série avec l’idée de réaliser des images de la ville et plus précisément de Paris. Je me suis promenée un peu partout, en restant à l’intérieur de la cité. J’ai volontairement évité les zones touristiques et les grandes zones commerciales pour montrer un côté souvent inconnu pour beaucoup d’entre nous. J’ai essayé de composer mes images pour rendre un sujet attractif à l’œil, alors qu'il n'a aucune vocation à l'être, en recherchant des perspectives insolites et le point de vue idéal. Mon regard s’est donc posé sur des lieux sans intérêt apparent, désertés de toute activité humaine et livrés à un total abandon. Parmi tous ces endroits, certains laissent pressentir que quelqu’un va arriver pour leur donner une vie nouvelle alors que d'autres changeront aussi, mais en étant au contraire promis à lente érosion. Ce sujet m'a été inspiré par l’idée que d'une manière ou d'une autre, chacun de ces endroits disparaîtra et je pense que certains d'entre eux n’existent déjà plus.
Veronica Nesci
Avec plusieurs vedettes de la scène de variété française, Philippe Abergel, photographe et professeur de prise de vues à l'Efet a participé à la dédramatisation de la Tunisie comme lieu de villégiature. Déserté par les tours opérators comme par sa vague habituelle de vacanciers venus d'Europe, le pays des plages, des oasis et de Carthage retrouve par l'image ses vertus de repos, de bien-être et de culture.