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ANTOINE KREMERRide in Bagan

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Situé au cœur du Myanmar, le site archéologique de Bagan regroupe plus de deux mille pagodes, temples et stupas. Beaucoup sont encore ornés de fresques et certains abritent des bouddhas d'or. On estime qu'à son apogée, entre les 11e et 13e siècles, Bagan comptait quelque quatre mille édifices religieux dans lesquels, au déclin du royaume, les Birmans avaient pris l'habitude de vivre pour se réfugier en temps de guerre, de moussons et de périodes difficiles.
New Bagan, la ville actuelle, administre et gère le site, un des plus importants du Sud-Est asiatique avec le complexe khmer d'Angkor. J'ai visité ce musée à ciel ouvert fin juin 2015 à vélo, dans le sable et sous 40°C, découvrant les temples, quelquefois très reculés et parfois à la lampe de poche.
À la faveur de l'arrivée du tourisme de masse, les enfants vendent des cartes postales ou demandent des devises en pièces et billets pour leur « petite collection ». Les adultes se proposent en guides et vendent des acryliques « maison ». Par bonheur, la population se laisse très volontiers prendre en photo.

Antoine Kremer

Photo première année

Tous nos vœux de réussite pour 2016

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l’EFET, sa direction, ses professeurs et ses étudiants vous souhaitent une bonne et belle année 2016, riche de projets et de réalisations.

2016 Les vœux d'un grand labo

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Pictorial service qui s'est mis depuis 1950 au service la publicité, de la mode, du reportage comme de la photographie d'auteur, a choisi cette année d'accompagner ses vœux d'un visuel de Juliette Jourdain, 2e au Prix Picto de la jeune photographie de mode 2015 et étudiante Efet Photo promotion 2014. A son tour, l'Ecole Efet souhaite une belle année argentique et numérique à Picto, et à sa chère ancienne étudiante, un départ de carrière aussi beau que ses images.

Elliott Erwitt à Saint-Germain-des-près

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Né à Paris en 1928 de parents russes, élevé à Milan avant d'émigrer aux Etats-Unis avec sa famille en 1939, Elliott Erwitt fera l'apprentissage de la photographie à Hollywood, avant d'étudier en 1949 le cinéma à New York. Le jeune homme qui a alors tout juste 21 ans, signe une vision moderne, plus narrative qu'anecdotique, dans laquelle la spontanéité passe avant la recherche esthétique. Son reportage sur la ville Pittsburgh lui vaudra d'être reconnu par Robert Capa qui parraine son intégration à  l'agence Magnum Photos. Considéré aujourd'hui comme un des plus grands auteurs de la photographie, Erwitt signe une œuvre éminemment personnelle, dédiée avec humour et tendresse à ses contemporains, anonymes ou célébrissimes, restituée à ce jour par une vingtaine de monographies et couvrant plus d'un demi-siècle de photojournalisme. C'est donc une exposition particulièrement réjouissante qui attend ses visiteurs en plein cœur du quartier de Saint-Germain. À voir ou à revoir, Erwitt à ne surtout pas manquer.

Hervé Le Goff

La Hune, librairie-galerie, 16, rue de l'Abbaye, Paris 6e, entrée libre, jusqu'au 16 janvier 2016.

Santa Monica, Californie, 1955 © Elliott Erwitt/Magnum Photos

PHILIPPE BRESON Through the Lens: Visions of Post-war Europe

Trough the Lens - Visions of post-war Europe-©Philippe Bréson

PHILIPPE BRESON, professeur à l'EFET expose à washington
Through the Lens: Visions of Post-war Europe
An exhibition of works by Fred Maroon and Philippe Bréson

December 2 to Dec 27, 2015 This December, Artist’s Proof features the monochromatic photographs of Fred Maroon and Philippe Bréson whose works offer a narrative on the environmental and social changes that swept through Europe after World War I and II. In the exhibition “Through the Lens: Visions of post-war Europe” each photographer employs a carefully developed visual language to express both the healing and the scars left behind by each conflict. While Bréson focuses on the topographical ruptures in Europe’s landscapes left from the artillery shelling and trenches of World War I, Maroon’s 1950 and 1951 collections aimed to depict European society during a period of recovery from the ravages of World War II.Unlike most contemporary photographers, Philippe Bréson works in an antiquated silver gelatin process, requiring him to develop each photograph manually, and often build his own cameras manually.  An experienced photojournalist, Bréson has also taught photography in various art institutes in Paris.  Featured in the Beaux Arts Magazine, Bréson has exhibited since 1986.  His dive into “memory” as a theme is colored in the same ways as his explorations into portraiture, architecture, and underground sexuality.  His works appeal to a vintage aesthetic.  Based out of Paris, this is the first release of the artist’s work in the United States.

GEORGES DUPIN (Photo promotion 1984) Une exposition et un séminaire

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Il a su s'engager tôt sur le terrain peu populaire des paysages intermédiaires entre l'urbain et le désert, entre l'urbanisme et une vision désincarnée du monde, version ville et banlieues. Une persévérance qui lui vaut estime reconnaissance de ce que l'art contemporain compte de plus prestigieux, confirmée par une actualité immédiate plutôt riche, avec une exposition collective en excellente compagnie et une intervention dans un séminaire dirigé par un des premiers théoriciens actuels de la photographie.
• Le Séminaire Photographique 2015-2016. Jeudi 10 décembre 2015 à 18h George Dupin – l'invention de la Hougue, à l’invitation de Michel Poivert Professeur d’histoire de l’art/photographie. Maison du geste et de l’image, 42 rue Saint-Denis, 75001 Paris, Métro Châtelet ou Les Halles, www.mgi-paris.org, 01 42 36 33 52, info@mgi-paris.org
• Paysages urbains – rêve et réalité. Exposition du 6 décembre 2015 au 27 mars 2016 – Éric Baudelaire, Alain Bublex, Jean-Marc Bustamante, Philippe Chancel, Claire Chevrier, Robin Collyer, Stéphane Couturier, Thibaut Cuisset, Marcel Dinahet, George Dupin, Léo Fabrizio, Gilbert Fastenaekens, André Mérian, Jürgen Nefzger, Paola de Pietri, Catherine Poncin.

CAUSES et CONSÉQUENCES COP21 / 9 regards sur l’environnement

Stéphane BOUILLET. Agent Orange

La COP 21 s'est achevée sur ses conclusions et résolutions, rendant Paris à sa circulation et à sa pollution ordinaire. Une exposition vous attend non loin du Centre Pompidou avec une panorama assez vaste des ravages provoqués sur les court et long termes par les excès industriels de tous genres, qui nous dit que le réchauffement de la planète n'est qu'un des aspects de ce qui guette les générations à venir : naître sous un ciel moins bleu, avec l'eau rare et des problèmes de santés à ce jour imprévisible. Neuf photographes se sont intéressés à autant de causes du désastre mondial. Nicola Bertasi pour l'extermination inéluctable des abeilles par les excès d'insecticides, Stéphane Bouillet avec trois sujets, les conséquences du déversement massif d'agent orange par l'aviation américaine sur le Nord-Vietnam, la catastrophe industrielle de Bhopal de 1984 au Madhya Pradesh, et enfin l'enfer des chantiers de démantèlement des navires au Bangladesh que Jules Toulet explore au seuil des ses inondations prévues pour être permanentes. Viviane Dalles nous montre le résultat de l’emprise de Monsanto sur la culture du coton, quand Federico Tovoli dénonce les agissements de la compagnie pétrolière américaine Texaco en Equateur, et la tragédie annoncée des agriculteurs péruviens. Frédérique Jouval nous maintient en France, en Charente Maritime, avec les marques laissées par la tempête Xynthia. En Arctique, Nicolas Mingasson est allé constater les conséquences humanitaires et sociales de la fonte de la banquise, plus loin et en même temps nulle part, Nanda Gonzague invente le pays de la Sevezie, engendré comme un épouvantail par la catastrophe de Sevezo, Micha Patault circule entre les maison construite à l'ombre des vastes tours de refroidissement des centrales nucléaire.

Hervé Le Goff

Galerie Fait & Cause, 58 rue Quincampoix Paris 4e. Jusqu'au 30 janvier 2016

SOPHIE CARPENE Fin d'estive

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Septembre est arrivé avec sa palette de lumières  dorées, de couleurs flamboyantes,  de senteurs dans les  sous-bois. Dans ma recherche de ces trésors, et de photographies automnales,  le hasard m’a conduite dans l’Aubrac, lorsque les jours deviennent plus frais et que les arbres se parent de jaune et de rouge. Cette année, les estives se  sont vidées de leurs bêtes avant l’arrivée des grands froids. Le retour aux étables se fait à pattes ou en camion. Dans ce second cas, la première tâche des fermiers est de séparer les veaux  de leurs mères afin de les embarquer dans à l'arrière du véhicule. Facile à dire ! La réalisation s’avère truculente, pleine de rebondissements dans lesquels on assiste  à  des courses échevelées, à des ruses déjouées avec brio,  à des coups de colère, à  des coups bas. Mais l'opération s’avère aussi poignante car on y voit  de l’inquiétude, de la peur et  des marques de profond attachement de la mère pour son petit. La séparation durera quelques heures, le temps de descendre les veaux à l’étable et de revenir chercher les mères. Il suffisait d’être là.

Sophie Carpène
Photo première année

L'EFET AU START 2015

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Retour de  la Cité de la Mode et du Design ces 5 et 6 décembre avec les formations artistiques et les futurs créateurs de demain.

Un stand, pour présenter l'école et une participation de nos étudiantes photographes de troisième année, Yurina Nihara et Pianpian Jin, pour photographier le défilé de mode/maquillage de notre partenaire occasionnel, l'Institut technique de maquillage. Prochain rendez-vous, au Salon des Formations artistiques de la Porte de Versailles, les 30 et 31 janvier 2016 !

HÉLÈNE HUET Mon look sur un tag

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Cette série de six photos a été réalisée pour répondre au sujet « Gestes et mouvements » imposé par la candidature d'intégration d'une école de photographie parisienne. Mon idée de départ était de produire une série de portraits, genre dans lequel j'envisage sinon de faire ma carrière, du moins d'évoluer.  J'ai choisi de travailler en extérieur, sur un fond plat et graphique. J’ai d’abord demandé à une amie étudiante en arts plastiques de réaliser un tag sur un mur abandonné, représentatif du milieu urbain proche de notre jeunesse. Les modèles  sont deux de mes amies à moi, dont le style colle bien avec cet esprit un peu rebelle. L’une d’elles fait de la danse classique et lui demander de faire certains mouvements et prendre certaines poses était plus facile. Parmi les six images publiées, j’en ai choisi deux plus posées, qui pour moi représentent l’idée de geste. Sur le reste des photos, les modèles ont été photographiées en mouvement, et j'aime ce désordre des cheveux et la déformation des vêtements qui contraste avec la douceur des visages.

Hélène Huet