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GEORGES DUPIN (Photo promotion 1984) Une exposition et un séminaire

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Il a su s'engager tôt sur le terrain peu populaire des paysages intermédiaires entre l'urbain et le désert, entre l'urbanisme et une vision désincarnée du monde, version ville et banlieues. Une persévérance qui lui vaut estime reconnaissance de ce que l'art contemporain compte de plus prestigieux, confirmée par une actualité immédiate plutôt riche, avec une exposition collective en excellente compagnie et une intervention dans un séminaire dirigé par un des premiers théoriciens actuels de la photographie.
• Le Séminaire Photographique 2015-2016. Jeudi 10 décembre 2015 à 18h George Dupin – l'invention de la Hougue, à l’invitation de Michel Poivert Professeur d’histoire de l’art/photographie. Maison du geste et de l’image, 42 rue Saint-Denis, 75001 Paris, Métro Châtelet ou Les Halles, www.mgi-paris.org, 01 42 36 33 52, info@mgi-paris.org
• Paysages urbains – rêve et réalité. Exposition du 6 décembre 2015 au 27 mars 2016 – Éric Baudelaire, Alain Bublex, Jean-Marc Bustamante, Philippe Chancel, Claire Chevrier, Robin Collyer, Stéphane Couturier, Thibaut Cuisset, Marcel Dinahet, George Dupin, Léo Fabrizio, Gilbert Fastenaekens, André Mérian, Jürgen Nefzger, Paola de Pietri, Catherine Poncin.

CAUSES et CONSÉQUENCES COP21 / 9 regards sur l’environnement

Stéphane BOUILLET. Agent Orange

La COP 21 s'est achevée sur ses conclusions et résolutions, rendant Paris à sa circulation et à sa pollution ordinaire. Une exposition vous attend non loin du Centre Pompidou avec une panorama assez vaste des ravages provoqués sur les court et long termes par les excès industriels de tous genres, qui nous dit que le réchauffement de la planète n'est qu'un des aspects de ce qui guette les générations à venir : naître sous un ciel moins bleu, avec l'eau rare et des problèmes de santés à ce jour imprévisible. Neuf photographes se sont intéressés à autant de causes du désastre mondial. Nicola Bertasi pour l'extermination inéluctable des abeilles par les excès d'insecticides, Stéphane Bouillet avec trois sujets, les conséquences du déversement massif d'agent orange par l'aviation américaine sur le Nord-Vietnam, la catastrophe industrielle de Bhopal de 1984 au Madhya Pradesh, et enfin l'enfer des chantiers de démantèlement des navires au Bangladesh que Jules Toulet explore au seuil des ses inondations prévues pour être permanentes. Viviane Dalles nous montre le résultat de l’emprise de Monsanto sur la culture du coton, quand Federico Tovoli dénonce les agissements de la compagnie pétrolière américaine Texaco en Equateur, et la tragédie annoncée des agriculteurs péruviens. Frédérique Jouval nous maintient en France, en Charente Maritime, avec les marques laissées par la tempête Xynthia. En Arctique, Nicolas Mingasson est allé constater les conséquences humanitaires et sociales de la fonte de la banquise, plus loin et en même temps nulle part, Nanda Gonzague invente le pays de la Sevezie, engendré comme un épouvantail par la catastrophe de Sevezo, Micha Patault circule entre les maison construite à l'ombre des vastes tours de refroidissement des centrales nucléaire.

Hervé Le Goff

Galerie Fait & Cause, 58 rue Quincampoix Paris 4e. Jusqu'au 30 janvier 2016

SOPHIE CARPENE Fin d'estive

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Septembre est arrivé avec sa palette de lumières  dorées, de couleurs flamboyantes,  de senteurs dans les  sous-bois. Dans ma recherche de ces trésors, et de photographies automnales,  le hasard m’a conduite dans l’Aubrac, lorsque les jours deviennent plus frais et que les arbres se parent de jaune et de rouge. Cette année, les estives se  sont vidées de leurs bêtes avant l’arrivée des grands froids. Le retour aux étables se fait à pattes ou en camion. Dans ce second cas, la première tâche des fermiers est de séparer les veaux  de leurs mères afin de les embarquer dans à l'arrière du véhicule. Facile à dire ! La réalisation s’avère truculente, pleine de rebondissements dans lesquels on assiste  à  des courses échevelées, à des ruses déjouées avec brio,  à des coups de colère, à  des coups bas. Mais l'opération s’avère aussi poignante car on y voit  de l’inquiétude, de la peur et  des marques de profond attachement de la mère pour son petit. La séparation durera quelques heures, le temps de descendre les veaux à l’étable et de revenir chercher les mères. Il suffisait d’être là.

Sophie Carpène
Photo première année

L'EFET AU START 2015

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Retour de  la Cité de la Mode et du Design ces 5 et 6 décembre avec les formations artistiques et les futurs créateurs de demain.

Un stand, pour présenter l'école et une participation de nos étudiantes photographes de troisième année, Yurina Nihara et Pianpian Jin, pour photographier le défilé de mode/maquillage de notre partenaire occasionnel, l'Institut technique de maquillage. Prochain rendez-vous, au Salon des Formations artistiques de la Porte de Versailles, les 30 et 31 janvier 2016 !

HÉLÈNE HUET Mon look sur un tag

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Cette série de six photos a été réalisée pour répondre au sujet « Gestes et mouvements » imposé par la candidature d'intégration d'une école de photographie parisienne. Mon idée de départ était de produire une série de portraits, genre dans lequel j'envisage sinon de faire ma carrière, du moins d'évoluer.  J'ai choisi de travailler en extérieur, sur un fond plat et graphique. J’ai d’abord demandé à une amie étudiante en arts plastiques de réaliser un tag sur un mur abandonné, représentatif du milieu urbain proche de notre jeunesse. Les modèles  sont deux de mes amies à moi, dont le style colle bien avec cet esprit un peu rebelle. L’une d’elles fait de la danse classique et lui demander de faire certains mouvements et prendre certaines poses était plus facile. Parmi les six images publiées, j’en ai choisi deux plus posées, qui pour moi représentent l’idée de geste. Sur le reste des photos, les modèles ont été photographiées en mouvement, et j'aime ce désordre des cheveux et la déformation des vêtements qui contraste avec la douceur des visages.

Hélène Huet

DOMINIQUE GAESSLER au revoir professeur, bonjour éditeur

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Dominique Gaessler a décidé de se consacrer désormais pleinement à sa tâche d'éditeur de beaux livres photo

Nombreuses sont les promotions Photo qui ont suivi et même savouré ses cours d'Histoire de l'art et de la Photographie. Dominique Gaessler a décidé de se consacrer désormais pleinement à sa tâche d'éditeur de beaux livres photo. Il n'a pas fallu attendre longtemps après la rentrée d'automne pour voir arriver un bel objet d'édition avec le livre de Marion Lachaise, présenté ce 25 novembre dans le bel espace près de la Bastille. Une ouvrage aussi étrange que son sujet, la Centrale de Clairvaux, avec deux livres siamois accolés, des pages qui s'ouvrent en symétrie comme une porte de prison pour offrir de larges panoramiques et surtout une complicité entre les images et une application pour smartphone et tablette capable de faire parler les images par une bande son, ou déclencher de films vidéo. Souhaitons à « L'œil de Clairvaux », édité au nombre limité de 700 exemplaires de transmettre ses impressions à de très nombreux lecteurs et à son éditeur de nous étonner aussi souvent.

Prix Picto de la jeune photographie de mode

Juliette-Jourdain

JULIETTE JOURDAIN (Promotion Photo 2014)
DEUXIEME PLACE AU PRIX PICTO DE LA JEUNE PHOTOGRAPHIE DE MODE

La 18ème remise du Prix Picto de la Jeune Photographie de Mode a eu lieu hier soir dans le bel espace festif du Pan Piper à Paris. La lecture du Palamarès par Philippe Gassmann a fait connaître les trois lauréat 2015, distingués  parmi les 27 portfolios sélectionnés. Laura Bonnefous  remporte le premier prix et le prix spécial des Directeurs de Création, Juliette Jourdain arrive en deuxième place, devant Jean-Philippe Lebée qui reçoit le troisième prix. Ce palmarès qui met pour la deuxième fois l'Efet sous les feux du Prix Picto nous rend particulièrement heureux pour Juliette qui étonnait toute sa classe et aussi ses professeurs par l'invention de ses photos de mode, refusant le joli au profit de l'insolite, préférant surprendre au lieu de se plier aux tendance. Toute l'équipe des professeurs lui adresse ses vœux d'une belle carrière dans cette photo de mode qu'elle sert si bien, tout comme quatre de ses camarades de la sectionPhoto Efet, nominés dans petit groupe des finalistes : Alice Pacaud, Romain Hirtz (promotion 2014), Alexandra Laffitte (promotion 2015) et Dahée Zoé, (promotion 2016).

Le Prix Picto de la Jeune Photographie de Mode a été initié en 1998 par le laboratoire Picto afin de promouvoir la carrière les photographes de mode de moins de 35 ans. Cette distinction offre un éclairage particulier des travaux des lauréats auprès d’un public de professionnels. Les lauréats bénéficient d’aides à la réalisation grâce à la production de tirages d’exposition, la mise à disposition d’un studio de prise de vue par les Studios Daguerre, une séance de retouche numérique et l’affichage des images du lauréat dans les abribus offerts par Jean–Claude. Le Prix Picto ajoute une visibilité au festival de Hyères dont la prochaine édition exposera le lauréat en avril 2016.

Le jury de cette édition 2015 était composé de Constance Benqué (Présidente de Lagardère Publicité, CEO Elle France&International), Benjamin De Lapparent, (Directeur Artistique de Guerlain), Laetitia Deville (Brand Manager Thalys International), Lauriane Dula (Acheteuse d’Art @l’adresse), Mark Forgan (Directeur de la création Rosapark), Laurent Glepin (Directeur de la communication du groupe Fnac), Sylvie Hugues (Journaliste et Consultante), Anna Alix Koffi (Fondatrice du magazine « OFF the Wall »), Caroline Lebar (PR & Directrice de la communication Karl Lagerfeld), Marie-Sabine Leclercq (Directrice de la communication globale Lanvin), Sylvie Legastellois (Directrice artistique de Chanel), Damien Melich (Directeur de la Création et des Contenus chez JCDecaux), Nasty (Street Artist), Christel Vatasso (Directrice Ford Models Paris), Sandrine Williamson (Responsable Offre & Achats Marionnaud et membre de l’IFM (Institut Français de la Mode), Esther Woerdehoff (Galeriste, Paris).Jean-Paul Goude, créateur et artiste multidisciplinaire,  était également présent pour conseiller les jeunes artistes.

 

Canson Art School Awards

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Créés en 2011, les Canson® Art School Awards (Prix Canson® Art School jusqu'à la quatrième édition) se sont imposés comme un Prix de référence pour les étudiants en filière artistique (écoles d'art et facultés d'arts plastiques).


Organisés par le Fonds Canson® pour l'Art et le Papier, fonds créé par Canson® ayant pour ambition de soutenir les artistes qui travaillent avec le papier, ils témoignent de la volonté de la maison de soutenir l'art et la création, comme elle le fait depuis bientôt un demi-millénaire.
Porté par un jury de professionnels impliqués et reconnus, vous pouvez bénéficier d’une véritable rampe de lancement et d’un coup de projecteur médiatique notamment via l’exposition de vos œuvres dans un haut lieu culturel parisien.
Pour sa 6e édition, les Canson® Art School Awards ouvrent leurs portes aux étudiants inscrits dans une filière artistique en Europe francophone, en Espagne, au Portugal et en Belgique.

Trois lauréats par catégorie sont désignés par un jury de professionnels du monde de l’art. Vous pouvez aussi être élu « Prix du Public » via un vote Facebook.

 

REMI DECOSTER Istanbul

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Istanbul ville magique. Qui séduit d'abord par son histoire, sa beauté, sa géographie si particulière, traversée par ce bras de mer, le Bosphore. Mais une fois sur place, en  découvrant cette ville, on comprend qu’il y a davantage que cela. Plus que ces habitants très accueillants, sa culture millénaire traversée par plusieurs civilisations, toutes ces communautés qui ont composé la mosaïque de l’empire Ottoman. Il y a dans cette ville monstrueuse de plus de dix-huit millions d’habitants une atmosphère étrange, mais également rassurante. À Istanbul on se sent vite chez soi, on se balade dans les rues comme si on la connaissait par cœur. Istanbul, c’est comme une grande machine à laver qui brasse ces multitudes venues de partout dans le monde, et qui, telles des électrons, ont sans le savoir créé cette électricité dans l’air. Quand on sort de chez soi à Istanbul, on ne sait jamais quand on va rentrer, de rencontres en rencontres, on se laisse guider par l’appel de cette ville… Koskocaman Kent, Sonsuz gece (ville monstrueuse, nuit sans fin..)

Rémi Decoster

LUCIEN CLERGUE Premiers Albums

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Fondateur des Rencontres internationales de la Photographie en 1969, reçu Docteur en photographie en 1979, élu à l'Académie des Beaux-arts en 2006, l'Arlésien avait fini malgré lui par faire oublier qu'il avait commencé par être un jeune photographe plein d'ambition et de talent, découvert par Picasso, encouragé par Cocteau, adopté par Paul Eluard. La magnifique exposition que le Grand Palais dédie à Lucien Clergue à dix mois de sa disparition fait un juste retour vers ses premières années, vers les premiers chapitres d'une œuvre reconnue comme magistrale, et consignée dans les albums que l'auteur constituait en collant ses planches-contact. Des ruines d'Arles ravagée par la guerre aux grands nus baignés par la mer, l'évocation imaginée par François Hébel, qui a récemment quitté les a direction des rencontres d'Arles et par Christian Lacroix, grand couturier et ami du photographe, entraîne le spectateur dans un labyrinthe fait de contrastes, confrontant la sinistre tauromachie au génie d'un peintre et les cadavres d'animaux à la douceur des silhouettes gitanes.
Hervé Le Goff
Lucien Clergue. Les premiers albums. Grand Palais, Paris 8e, jusqu'au 15 février 2016